Mon parcours ECG – Lucie : des cours d’économie au lycée à l’ESSEC, en passant par la prépa ECG d’Ipesup
Pourquoi avoir choisi de t’orienter en Classe Préparatoire ECG ?
J’ai choisi la classe Prépa car je voulais me surpasser. Je sentais que j’en étais capable et j’avais envie de réussir, je ne voulais surtout pas avoir de regrets en choisissant une voie plus facile mais qui m’aurait ouvert moins de portes. Le choix de l’ECG a été facile car j’aimais beaucoup les cours d’économie au lycée et que j’ai toujours eu un goût pour le management, sans trop savoir pourquoi. Je ne regrette absolument pas mon choix aujourd’hui, la prépa est très enrichissante et je pense qu’il ne faut pas la concevoir uniquement comme un moyen d’obtenir une école.
Comment as-tu sélectionné Ipesup ?
J’avais entendu parler d’Ipesup par une connaissance et après avoir assisté à une journée portes ouvertes, j’ai trouvé que la méthodologie et l’accompagnement proposés par Ipesup me correspondaient. Ipesup cherche à faire progresser tous les élèves, même s’ils ont des niveaux initiaux hétérogènes.
Quelles sont les spécificités d’Ipesup selon toi ?
A Ipesup, l’emploi du temps peut paraître chargé, mais il permet de travailler moins chez soi et davantage directement avec les professeurs. Les cours de langues et certains cours de mathématiques se déroulent en petits groupes afin que les professeurs soient disponibles pour chaque étudiant, qu’on puisse s’exercer avec eux. J’ai aussi beaucoup apprécié la relation de confiance avec certains professeurs, qui ne se contentent pas de faire leur cours mais sont à l’écoute des difficultés de chacun. Les kholles sont également des moments d’échange privilégiés entre professeur et étudiant, et permettent au professeur de suivre la progression de chacun. J’étais personnellement plus à l’aise à ce moment là pour leur parler puisque ce n’est pas le même cadre qu’en classe.
Comment t’es-tu préparée aux épreuves écrites ?
Je tiens à dire que je me suis préparée aux épreuves du concours pendant deux ans, je n’ai pas changé de méthode à la fin et je n’ai pas tout donné pendant les révisions pour faire la différence à ce moment-là. En première année, j’ai suivi les conseils de mes professeurs pour comprendre les méthodes de chaque exercice, et je me suis écoutée pour trouver mon propre rythme de travail et ma propre méthode. Il est très important de comprendre ce qui marche pour soi et ce qui permet d’être le plus productif possible. En deuxième année, je m’entraînais régulièrement sur les exercices des épreuves en rendant des devoirs faits à la maison à mes professeurs afin d’avoir un retour personnalisé sur ce qu’il me restait à travailler. Je prenais également le temps de revoir d’anciens cours pour ne rien oublier au fil de l’année et ne pas être submergée de travail au moment des révisions. Ce qui m’a aidée c’est aussi que je ne travaillais pas seule. J’avais un partenaire de travail de confiance avec lequel je me répartissais les tâches et nous révisions tous nos cours ensemble pour que cela soit moins monotone. De plus, cela me permettait de rester motivée et concentrée en permanence.
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Comment se sont passés les concours ?
Pour ne pas subir un stress trop important le jour du concours, j’ai essayé de vivre chaque concours blanc en prépa comme le vrai concours. Je me mettais une pression pour réussir et je travaillais toutes les matières et tous les chapitres. Les concours blancs sont fréquents à Ipesup et durent presque une semaine pour s’habituer au rythme intense du concours de la BCE. Je pense que cela m’a aidée à ne pas être trop déstabilisée, et à apprendre à gérer la fatigue. J’ai également passé le concours Ecricome pour me rendre compte, à quelques jours des épreuves de la BCE, du mode de fonctionnement d’un « vrai » concours. Je dois avouer que malgré tout cela, j’ai parfois eu des difficultés pour dormir lors du concours. C’est quelque chose qui revient chez de nombreux étudiants donc il faut en avoir conscience pour ne pas être surpris. Il faut faire avec et rester concentré malgré tout. Enfin, pour ne pas stresser inutilement, j’ai essayé de ne plus penser à l’épreuve que je ne venais de passer, pour me concentrer sur l’épreuve suivante.
Quels ont été tes résultats et comment s’est passée la période des oraux ?
J’étais admissible à l’ESSEC, l’ESCP, l’EDHEC, l’emlyon et Skema. J’ai choisi de passer l’oral de Skema dès le premier jour afin de voir comment se passaient des oraux et de m’entraîner en conditions réelles. J’ai ensuite travaillé à Ipesup pour m’entraîner aux différentes épreuves orales de l’ESSEC et l’ESCP, même si j’étais déjà préparée grâce aux khôlles dans toutes les matières et à un coaching personnalisé pour les entretiens de personnalité. Une ancienne étudiante d’Ipesup m’a accompagnée tout au long de ma deuxième année pour réussir cette épreuve. Elle m’a aidée à construire mon pitch et à préparer toutes les questions qu’on pouvait me poser, pour que j’arrive sereine à cette épreuve. La pression était difficile à gérer, davantage à l’oral qu’à l’écrit pour moi même si je savais que j’avais une avance conséquente grâce aux écrits.
J’étais finalement admise où je souhaitais, et après avoir longuement hésité entre l’ESSEC et l’ESCP, j’ai choisi l’ESSEC. J’ai fait ce choix en raison du classement et pour la flexibilité proposée par cette école, ce qui me paraissait utile étant donné que je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire en sortant d’études.
Qu’est ce que la prépa Ipesup t’a appris et qui te sert encore aujourd’hui ?
J’ai appris à m’organiser, à créer un emploi du temps pour atteindre mes objectifs en temps et en heure. Je continue de travailler avec le même principe. J’ai remarqué que j’ai tendance à procrastiner si je ne me fixe pas un objectif précis sur un temps limités. Je suis certaine que cela me servira dans ma vie professionnelle et j’ai d’ailleurs constaté lors d’un stage récemment que beaucoup de professionnels fonctionnent de cette manière.
