Vous trouverez ci-dessous :
- . le sujet d’anglais du coucours Tremplin 1 et 2 2018
- . le corrigé rédigé par Marie Pélichet, diplomée d’HEC et professeure agrégée
Vous trouverez ci-dessous :
IPESUP vous invite à une conférence le 12 décembre à 19h30 dans les locaux de Prépasup, animée par Christophe Cervellon, professeur agrégé de philosophie, ancien élève de l’école Normale Supérieure de la rue d’Ulm et professeur de culture générale en classe prépa HEC au sein du Groupe Ipesup.
Il sera entouré de deux invités exceptionnels spécialistes du thème:
Pour assister à la conférence merci de vous inscrire sur le lien suivant :
Vous pouvez retrouver ci-dessous notre conférence sur le thème de la mémoire, animée l’année dernière également par Christophe Cervellon :
Pour le concours commun d’admission en première année des 7 IEP de Province, nous proposons deux stages d’une semaines (6 jours de cours) lors des congés d’hiver ainsi qu’un stage « Dernière ligne droite » au printemps.
Les thèmes dans toutes les matières sont différents et complémentaires sur les deux périodes de vacances.
Le stage des vacances d’hiver se déroule au choix du lundi 17 au samedi 22 février 2020 inclus (zones B et C), soit du lundi 24 au Samedi 29 février 2020 inclus (zones A et B).
Le stage des vacances de printemps est proposé du lundi 6 au samedi 11 avril 2020 inclus (zone C). Attention : en raison de sa proximité avec la date du concours, ce dernier stage est réservé aux élèves déjà inscrits aux stages de Toussaint et d’hiver.
Un module optionnel qui prépare à l’épreuve sur l’ouvrage du concours de l’IEP de Grenoble est proposé lors des vacances de février.
Repères pratiques | |
Pour qui ? | Terminale, Bac + 1 |
Cours | Matières stage « concours commun » : 44h30 de cours
Option IEP de Grenoble : 4h d’épreuve sur ouvrage (seulement proposé pour le stage de février) |
Dates | Vacances d’hiver : au choix
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Vacances de printemps : Du lundi 6 au samedi 11 avril 2020 inclus (Zone C) | |
Lieu | IPESUP – 18 rue du Cloitre Notre Dame 75004 |
Tarifs |
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Inscription en ligne
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Dans une interview donnée au Figaro Etudiant le 18 décembre 2019, le directeur du programme Grande École de l’ESSEC, Monsieur Félix Papier, dévoile pour la première fois les statistiques d’admissions sur titres. Il annonce « 130 places » pour 2020 – et c’est plutôt une surprise « à la baisse » pour le secteur (voir ci-dessous). C’est l’occasion pour le groupe IPESUP d’analyser la sélectivité des 3 meilleures Business Schools françaises en admissions parallèles (HEC, l’ESSEC, l’ESCP Europe), mais aussi de comparer la sélectivité des différentes voies d’admission. Même si on parle beaucoup du « développement des admissions parallèles » – une réalité pour certaines Écoles de milieu de classement – le tableau est nettement plus contrasté qu’il n’y paraît pour les écoles du top-3.
A HEC, 25 places en Admissions parallèles contre 400 au niveau « prépa »
S’il est vrai que les admissions internationales, les doubles diplômes, et les offres de formation de type MSc/Mastères spécialisés se sont fortement développées ces dernières années à HEC, la meilleure Business School d’Europe continue de protéger son Programme Grande École.
Avec une régularité métronomique depuis la disparition en 2017 du concours CAD (Concours d’admission directe, autrefois commun avec l’ESCP Europe), HEC Paris admet chaque année 25 élèves seulement par la voie des admissions sur titres françaises. C’est objectivement 16 fois moins que le nombre de places par la voie des classes préparatoires (400 en 2019).
Comme toutes les écoles du top-5 (à l’exception de l’ESSEC, voir ci-dessous), HEC propose une admission à Bac +3. Le processus de sélection repose sur l’examen minutieux du dossier universitaire, agrémenté d’une lettre de motivation, de questions auxquelles le candidat doit répondre (exemple en 2020 : qu’est-ce qu’un leader pour vous ?), et des résultats aux tests standardisés TAGE MAGE® (compétences générales) et TOEIC® (anglais).
Si HEC ne communique pas sur son nombre de places, on peut en fournir une estimation à partir de quelques données simples :
Au total, on peut raisonnablement estimer, de manière conservatrice, à environ 800-850 le nombre de candidats à HEC en admissions parallèles. Un rapide calcul donne un taux de sélectivité de l’ordre de 3 % pour les admissions sur titres françaises à HEC, une sélectivité objectivement deux fois et demi plus forte que celle du concours prépa à 7,5 % (400 places pour 5248 candidats en 2019 selon les statistiques officielles SIGEM).
Avec 25 places pour toute la France, la meilleure Business School d’Europe se met en position de poursuivre son recrutement élitiste. Pourquoi admettre un candidat universitaire tout juste « bon » qui aurait 13/20 de moyenne en L3, quand HEC Paris peut se permettre de sélectionner en quelque sorte « les deux meilleurs candidats issus de Sciences Po », « les deux meilleurs d’Assas », « le meilleur de Dauphine », « le meilleur candidat de Centrale Paris », etc… Le niveau académique des admis universitaire est très élevé, et les candidats devront présenter des top-scores aux tests TAGE MAGE® et TOEIC®.
Un de nos anciens élèves en admissions parallèles à IPESUP, lui-même issu de Sciences Po avec 15,5/20 de moyenne générale et ayant obtenu « seulement » 390 points au TAGE MAGE® (un score solide, difficile à obtenir), a par exemple dû s’en expliquer à l’oral d’HEC : « Dites-nous Monsieur, le TAGE MAGE®, ce n’est pas trop votre truc ? Comment expliquez-vous votre score, vous n’aimez pas trop les maths peut-être ?« . Sa finesse à l’oral lui aura finalement permis d’être admis.
On comprend bien qu’aujourd’hui, une admissions sur titres à HEC ne peut se fonder uniquement sur un bon dossier universitaire et une « bonne lettre de motivation ». Une lettre de motivation excellente devra en fait soutenir un dossier universitaire très solide. Le candidat aura tout intérêt à présenter les meilleurs résultats nationaux aux tests standardisés.
Décembre 2019 : l’ESSEC dévoile pour la première fois ses statistiques en admissions sur titres
Dans une interview donnée au Figaro Etudiant le 18 décembre 2019, le directeur du programme Grande École de l’ESSEC Business School, Monsieur Félix Papier, dévoile pour la première fois les statistiques d’admissions sur titres – et c’est plutôt une surprise pour le secteur. Nos informations et estimations nous conduisaient jusqu’à présent à évaluer le nombre de places à 150-180 (d’autres instituts moins conservateurs que nous évoquaient jusqu’à 265 places…) ; c’est en fait seulement 130 places qui sont ouvertes en admissions sur titres à l’ESSEC en 2020, contre 420 par la voie des classes préparatoires.
M. Papier opère dans l’article une nette distinction entre les candidats internationaux et les candidats français (ce critère s’entendant au sens du cursus suivi, la nationalité n’ayant, dans les deux cas, aucune incidence) :
Il faudra ajouter à cela les doubles diplômes avec des universités partenaires, notamment à l’international (l’article ne mentionne pas si ces candidats sont ou non inclus dans les 30 % d’admissions internationales et on peut émettre l’hypothèse que non), mais qui une fois de plus ne concernent pas les admissions sur titres avec diplôme français.
L’ESSEC publie aussi pour la première fois le nombre des candidats qui se présentent au Programme Grande Ecole par la voie des admissions sur titres : « entre 700 et 1000 candidats ». En considérant le milieu de cette fourchette (850 candidats), on parvient à un taux de sélection de 15 % en admissions sur titres françaises. Notre intuition est d’ailleurs qu’il y a plutôt 900-950 candidats que 800, ce qui donnerait un taux plus proche de 14 %.
Si l’on compare au concours prépa, l’ESSEC propose certes 420 places pour 5843 candidats soit un taux d’intégration de 7 %, mais nombreux sont les élèves de classes prépa à être admis à la fois à l’ESSEC et à HEC (la quasi-totalité d’entre eux optant alors pour HEC). C’est pourquoi l’ESSEC a admis jusqu’au 753ème candidat de niveau prépa l’an dernier (SIGEM 2019), soit un taux d’admission réel de 13 % au niveau prépa.
Les admissions parallèles ne sont quant à elles pas tellement concernées par les reports d’admissions de l’ESSEC vers HEC pour deux raisons :
Ces deux éléments rendent l’intersection des admis à HEC et à l’ESSEC non significative eu égard au nombre de places proposées (130), le ratio nombre de places / nombre de candidats est donc un indicateur pertinent pour l’analyse de la sélectivité.
Pour conclure, les taux d’admission à l’ESSEC Grande Ecole sont objectivement très proches entre les deux voies d’admissions françaises, d’autant plus que les universitaires de niveau Bac +4 ou Bac +5 sont eux-mêmes passés par les filtres de processus sélectifs en amont de leur candidature à l’ESSEC : intégration d’un grand établissement (qu’il s’agisse d’une Grande École Ingénieurs, d’un master sélectif d’une université comme Paris IX-Dauphine ou encore de Sciences Po), réussite des études universitaires avec mentions…
M. Papier évoque non seulement un taux stable depuis les cinq dernières années, mais aussi en creux une stabilité à venir des admissions sur titres dans les processus de sélection au niveau de la Grande École : « Nous faisons en sorte de recruter des étudiants aux profils variés tout en gardant une grande exigence, nous avons trouvé notre équilibre« .
Pour mémoire, le nombre de places à l’ESSEC après classes préparatoires est d’une stabilité remarquable au cours du temps. Entre 2010 où l’ESSEC proposait 365 places (source) et 2019, où 420 places étaient proposées, le nombre de places ne s’est accru que de 15 %, soit d’un modeste 1,4 % par an, correspondant d’ailleurs peu ou prou à l’évolution du nombre de candidats (+ 23%, de 4710 en 2010 à 5843 en 2019) ; la sélectivité s’est même légèrement accrue.
Dans un contexte où le nombre d’élèves inscrits en classes préparatoires commerciales est stable et même en légère baisse, compte tenu du ratio que l’ESSEC annonce vouloir maintenir, les candidats doivent donc s’attendre au mieux à une stabilité du nombre de places en admissions sur titres à l’ESSEC pour les prochaines années.
Pour conclure, si l’on met à part la voie internationale (laquelle représente en tout 30 % des admis au niveau de la Grande Ecole, mais où on notera que les Français sont en compétition avec toutes les autres nationalités), la voie la plus sûre pour intégrer le Master in Management (MiM ou Programme Grande Ecole) de l’ESSEC Business School reste selon nous la classe préparatoire.
L’ESCP Europe ouvre timidement 50 places au Concours d’admission Directe en 2020
L’ESCP Europe, classée troisième meilleure École de commerce française dans tous les classements depuis plus de 30 ans, se situe entre HEC et l’ESSEC en terme de nombre de places en « admission directe » (nom que donne l’ESCP Europe pour désigner une admission sur titre). Il a pu évoluer entre 30 et 60 places les dernières années. Pour 2020, 50 places seront réservées : c’est deux fois plus qu’en 2018, mais l’ESCP ne fait que revenir aux 50 places de l’ancien « CAD » autrefois partagé avec HEC (exemple ici avec un article L’Etudiant de 2014). Dit autrement, il n’y a pas eu une place de plus en 10 ans !
L’école ne publie pas de statistiques sur le nombre de ses candidats depuis la disparition du concours commun avec HEC, mais une analyse analogue à celle que nous avons produite pour HEC ci-dessus tend à démontrer que le taux de sélectivité à l’ESCP Europe (en ce compris, cette fois, les désistements éventuels des bi-admis au profit de HEC Paris) est lui aussi plus strict qu’en classes préparatoires.
Pour mémoire (tableau SIGEM 2019), 17,7 % des élèves de prépa sont admis à l’ESCP Europe (1102 admis pour 5950 candidats). En retenant toujours une population de l’ordre du millier de candidats à l’ESCP Europe (identique à celle d’HEC en admissions parallèles, voir ci-dessus) et en agrégeant le nombre de places à HEC + ESCP Europe (considérant que les bi-admis intégreront tous HEC), le taux de sélection de l’ESCP Europe en admissions sur titres se situe quelque part entre 5% (au sens strict) et 7,5 % (tenant compte des désistements). Ce dernier taux ne serait atteint que si 100 % des admis à HEC étaient aussi admis à l’ESCP Europe – hypothèse audacieuse. Rappelons ici que l’ESSEC n’est accessible qu’à Bac +4 et qu’elle ne vient pas concurrencer HEC et l’ESCP au niveau L3, mais seulement au niveau M1. In fine, nous estimons à 6-7 % le taux d’admission de l’ESCP Europe au Concours d’Admission Directe. Une fois encore, le taux de sélectivité réel des admissions sur titres est deux à trois fois plus strict que celui des classes préparatoires.
En tout, 205 places en AST aux Parisiennes en 2020, contre 1215 pour les préparationnaires
HEC, l’ESSEC et l’ESCP Europe offriront en tout 205 places en 2020 en admissions sur titres avec diplôme français, contre 1215 places pour les candidats des classes préparatoires. Si d’autres Ecoles comme l’EM Lyon (480 places) ou SKEMA (350 places) sont plus ouvertes aux universitaires voire aux diplômés des Bachelors, les chiffres parlent d’eux-mêmes. S’agissant du Programme Grande École (car ce n’est pas le cas des autres programmes type MSc/Mastères spécialisés) le trio de tête protège effectivement la sélection en classes préparatoires, en étant encore plus sélectif en admissions sur titres.
Les étudiants universitaires méritants qui opteront pour la voie des admissions sur titres devront fournir un score élevé aux tests et le meilleur dossier possible, en particulier démontrer la cohérence d’une personnalité et d’un projet à travers les éléments de motivation ou soft skills. Une préparation au concours d’admissions sur titres est proposée par IPESUP, leader depuis plus de 30 ans sur les préparations aux concours les plus sélectifs de l’enseignement supérieur.
Antoine Lamy
Matthieu Pelloli, 39 ans, journaliste au Parisien. Diplômé de l’IEP Paris, ancien élève de l’ESJ Lille et de la Prépa Journalisme de l’Ipesup en 2004. Journaliste d’investigation, spécialiste des questions économiques et pilier des conférences de presse à Bercy.
Matthieu Pelloli est aujourd’hui l’un des professeurs majeurs de la Prépa Journalisme de d’Ipesup. Il intervient tous les ans à différentes périodes de l’année pour aider les étudiants à réussir leurs épreuves écrites comme leurs épreuves orales. Avec succès. Et en suscitant la confiance et l’enthousiasme des étudiants.
Nous lui avons posé quelques questions à un mois du début de la préparation au journalisme :
Qu’est-ce qui vous fait venir retrouver chaque année la Préparation Ipesup aux écoles de Journalisme ?
« D’abord le contact avec la jeune génération. Retrouver à la fois l’enthousiasme et les questions des étudiants. Et les aider à revenir aux réalités.
Ma première mission est de leur montrer ce qu’est le métier dans ces différents aspects et de leur montrer la diversité et l’intérêt profond d’une telle profession. Paradoxalement, nos étudiants de 2019 sont mal informés des opportunités offertes par le Journalisme numérique, faiblesse constatée aussi par les grandes écoles de journalisme françaises.
Et puis, il est important de leur donner des conseils fondamentaux sur le suivi de l’actualité et aussi sur la nécessité de la culture générale. Leur montrer la voie vers la réussite professionnelle et vers le journalisme de qualité est une satisfaction. Chaque année est un nouveau défi. »
Quelles sont les qualités requises pour intégrer une grande école de journalisme et, in fine, réussir dans le métier ?
« Il faut aimer l’actualité et les médias. Bien connaître le monde de la presse écrite, les grands titres, les grands groupes de presse, les matinales des radios généralistes, le journalisme Web sans oublier la télévision et la grand-messe du 20 heures. Un étudiant en journalisme doit s’intéresser à tous les sujets et à tous les médias. Pas question de se contenter d’un seul titre ou d’un seul sujet comme le sport. Cela n’empêche pas que l’on puisse avoir un sujet de prédilection et un faible pour un magazine comme les Inrocks que les étudiants affectionnent particulièrement. Il faut suivre l’actualité au quotidien étant donné aussi l’importance des questionnaires d’actualité aux différents concours. Et faire des fiches.
Il faut avoir des idées de sujet et faire preuve d’originalité…bref, avoir une forme de créativité, indispensable aux épreuves de libre propos et d’écriture.
On peut parler aussi de débrouillardise et de curiosité pour les épreuves d’enquête-reportage. Qualités qui ne sont pas purement scolaires.
Une personnalité déterminée et une dose d’originalité sont également très recherchées par les jurys d’admission et l’oral permet de faire le tri entre les journalistes par défaut et ceux qui ont le dynamisme et des idées ad hoc pour le métier.
Bien sûr, on ne peut réussir dans le journalisme sans une bonne maîtrise de la langue française. Les épreuves de Français sont toujours aussi importantes aux concours, sans parler du fait que les fautes d’orthographe pénalisent directement les étudiants dans toutes les épreuves écrites comme les articles ou les synthèses.
Rappelons aussi qu’il n’y a pas de Voie Royale pour l’accès aux écoles et que celles-ci recherchent des profils variés. Et qu’une bonne connaissance du monde du numérique est bien perçue. Comme des notions sur le Data Journalisme. »
Objectivement, quel est votre véritable apport à la Prépa ?
« Bien que ma présence comme étudiant à l’Ipesup remonte à l’année 2004, je crois bien connaître les besoins des étudiants, même si le temps a passé… Il n’y a pas de rupture fondamentale entre le monde d’il y a quinze ans et celui d’aujourd’hui. J’ai l’expérience du professeur et aussi l’expérience de l’étudiant en prépa et, bien sûr, mes 12 ans d’expérience au Parisien. Ces trois casquettes me servent beaucoup dans la préparation aux écrits comme dans les jurys de simulation d’entretien.
Je les aide aussi à trouver un stage, très utile aussi pour une candidature crédible et je leur donne des conseils pour leur CV ou leur dossier personnel, comme celui du CFJ.
Tout en leur disant que les concours sont sélectifs et qu’il faut beaucoup s’investir pour réussir, je les rassure et leur donne des conseils pratiques come la mise au point de fiches d’actualité et les petits trucs pour réussir les épreuves d’écriture.
Bref, mon apport est spécifique et je me sens toujours très utile auprès d’étudiants qui ne sont pas au fait de toutes les subtilités des concours, surtout au début de la Prépa.
Avec Eric Duquesnoy, Matthieu Suc et Emmanuel Valette, nous formons une équipe très complémentaire et les étudiants apprécient d’avoir devant eux des formateurs au courant des changements du métier et du déroulement des épreuves. Et j’ai le plaisir de revoir ensuite, quelques années plus tard, de jeunes journalistes en stage ou en CDD ou en CDI que j’ai naguère eus en cours à l’Ipesup. »
Monsieur Caquet, professeur de culture générale à IPESUP présente le programme du cours de méthodologie au stage de Noël.
Ce cours s’adresse aux élèves de ECS-ECE première année et deuxième année. (30h de cours)
Découvrir la formation > Télécharger la fiche d’inscription >
L’an dernier, IPESUP avait déjà analysé pour vous la réforme 2019 du Concours PASSERELLE 1 & 2. Vous y aviez appris les évolutions suivantes :
Et surtout, le concours PASSERELLE devenait, à compter de l’édition 2019, le premier concours de l’enseignement supérieur français à être entièrement digitalisé.
Un an après, quel bilan tirer de cette réforme, et surtout, quelle évolution pour l’édition 2020 ?
La digitalisation du Concours Passerelle maintenue pour l’édition 2020… avec quelques ajustements techniques
La digitalisation complète du concours a été un relatif succès en 2019. Dans l’ensemble, les épreuves se sont bien déroulées. Le taux d’équipement des élèves sur place était proche de 99,9 % et le concours avait prévu des solutions de remplacement (ordinateurs ou exceptionnellement sujets papier) pour pallier les quelques dysfonctionnements. La plupart des étudiants avaient pu s’entraîner en amont sur la plateforme TestWe et ainsi se familiariser avec l’outil informatique.
La digitalisation complète du concours Passerelle se confirme pour 2020, avec quelques ajustements inévitables après une telle révolution. Deux axes de progression technique sont identifiés :
Info exclusive IPESUP : la Compréhension et l’Expression disparaissent de l’épreuve Passerelle ; en 2020, la Synthèse de Textes revient à son format initial !
La réforme 2019 avait transformé radicalement l’épreuve de synthèse des concours Passerelle 1 & Passerelle 2 en une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse. En deux heures, les candidats devaient :
L’objectif de cette réforme était double.
Cette réforme n’allait pas sans un inconvénient majeur : le temps imparti pour la synthèse de textes était trop court ! Lire, assimiler 5 nouveaux textes puis produire une synthèse cohérente des 8 textes, le tout en 1h20, relevait pour la plupart des candidats de la gageure. En effet, la synthèse est un exercice difficile. Il suppose une phase de recherche : compréhension des textes, détermination des éléments de convergence et points de divergence des auteurs ; tri de l’essentiel et de l’accessoire ; constitution d’un plan cohérent et détaillé répondant à une problématique précise. Ce travail préliminaire fait, encore faut-il rédiger la synthèse.
La difficulté qu’auraient les élèves à réaliser cet exercice en un temps si court était prévisible. Pourquoi, alors, ne pas avoir augmenté la durée de l’épreuve à 2h30 en tout par exemple (soit 1h50 pour la synthèse ?) Cette solution aurait pu être choisie, mais elle aurait supposé un allongement du temps total du concours au-delà d’une demi-journée… alors même qu’un des objectifs de la réforme était que toutes les épreuves se déroulent sur une demi-journée en tout et non plus une journée comme auparavant.
En 2020, IPESUP apprend que le concours PASSERELLE décide de supprimer purement et simplement les deux premières parties de l’épreuve. L’épreuve de synthèse revient à son format initial : 10 à 12 textes (et non plus 8), et une synthèse à effectuer en une durée de 2 heures. Nous saluons ce choix qui nous semble raisonnable. Il correspond aussi au choix clair qu’avait fait le concours PASSERELLE de ne plus utiliser les résultats des tests TAGE MAGE et TAGE 2. Les étudiants devraient aborder cette épreuve avec un peu plus de sérénité.
Le concours PASSERELLE devrait communiquer prochainement sur cette évolution.
Grenoble EM toujours dans les Concours PASSERELLE 1 & 2 en 2020… contrairement à l’EM Strasbourg et à Rennes School of Business
Suite logique de leur intégration à la banque d’épreuves écrite ECRICOME pour les classes préparatoires, les Grandes Ecoles de Commerce EM Strasbourg et Rennes School of Business rejoignent les concours ECRICOME Tremplin 1 (Bac +2) et Tremplin 2 (Bac +3). Ces derniers permettront désormais d’accéder à 4 Grandes Ecoles de management :
On s’est demandé pendant quelques semaines si cette évolution n’allait pas être l’occasion pour Grenoble EM de se différencier des écoles du concours Passerelle. Il n’en est rien, et en 2020, la prestigieuse École de management demeure accessible via le concours commun. Une raison de plus pour se porter candidat(e) en 2020.
Le passage des épreuves à distance désormais possible
Les épreuves écrites se dérouleront, en 2020, le 15 avril. Compte tenu de la digitalisation du concours, dernière nouveauté, le passage des épreuves à distance sera désormais possible dans certaines villes. Les candidats correspondants ne pourront que s’en réjouir.
Antoine LAMY
Retrouvez nos formations aux concours d’admissions parallèles Passerelle et Tremplin sur cette page
La réforme de Sciences Po Paris concerne principalement sa procédure de sélection, qui sera divisée en quatre critères d’admission, qualifiés de « critères d’excellence ».
Premier critère : Un contrôle continu sur les notes de Seconde, Première et Terminale
Cela signifie que tous les éléments du bulletin seront pris en compte, que ce soit les notes de l’élève, les appréciations des professeurs, la place de l’élève selon la moyenne de classe, la note la plus haute et la plus basse de la classe.
Une attention toute particulière sera donc portée aux notes de l’élève. Le niveau requis équivaudra probablement à l’exigence d’une mention Très Bien au Baccalauréat.
Deuxième critère : La moyenne des notes aux épreuves écrites du Bac (hors grand oral)
Avec ce deuxième critère d’excellence académique, une grande partie de la réussite à l’entrée de Sciences Po Paris reposera encore sur un examen national. En effet, tout se passe comme si l’IEP de Paris avait conservé ses épreuves écrites en les adossant purement et simplement aux épreuves terminales du Baccalauréat, à savoir :
De ce point de vue, la corrélation entre le dossier scolaire et la réussite des épreuves écrites du Bac va se retrouver renforcée.
Troisième critère : Le profil de la motivation des élèves
Le principe de l’écriture d’une lettre de motivation est reconduit, afin de solliciter chez l’élève la mise en avant d’atouts découlant des compétences extra-scolaires : implication dans la vie lycéenne, vie associative, activité artistique ou sportive, engagement militant ou humanitaire.
Quatrième critère : Un entretien oral
L’admissibilité sera évaluée en fonction des trois premiers critères, donnant accès ou non à l’oral. L’ambition portée par Sciences Po Paris avec son oral serait de parvenir à distinguer les talents de demain.
Comme pour la lettre de motivation, l’oral consacre la montée en puissance des soft skills (savoir être et savoir faire), à coté des épreuves écrites académiques.
Avec cette nouvelle réforme, l’IEP de Paris s’attend à une augmentation de 30% voire plus des candidatures. Par ailleurs, ce nouveau système de sélection réservera désormais 15% des places de première année aux candidats de la convention CEP. L’IEP de Paris va également s’engager à porter le quota de boursiers de chaque nouvelle promotion à 30%. Enfin, l’inscription des candidats de la procédure internationale dans Parcoursup accroitra la pression sur les candidats français en attirant de très bons dossiers étrangers.
II. Notre solution
Afin de maximiser ses chances d’intégrer l’IEP de Paris, l’IPESUP propose un cycle continu de formation et/ou des stages dans les matières clés de l’écrit du Bac et notamment pour les enseignements de spécialité (Maths, SES, HGG Sciences po, Français, Philosophie, langues vivantes.)
Cette formation mobilisera ses meilleurs professeurs, ayant une longue pratique de la formation académique pour Sciences Po, ajustera ses cours aux nouveaux programmes du Bac et proposera des examens blancs. Du fait de la réforme, l’objectif de cette formation est donc de renforcer le niveau des élèves.
L’IPESUP créera un nouveau mode de préparation dédié aux exercices extra académiques, à l‘évaluation des compétences personnelles, comportementales et relationnelles de ses élèves. Cette préparation formera aux deux exercices sélectifs mis en place par Sciences Po :
La lettre de motivation fera l’objet d’un cours de méthode que prolongera le conseil d’orientation : autour du directeur de la formation, des étudiants de l’IEP de Paris ou des campus décentralisés viendront pour animer des ateliers de présentation de Sciences Po et de son environnement (études, associations, vue sur les campus, stages et débouchés).
L’oral de personnalité et de motivation sera pratiqué désormais dès la Première, de façon régulière, sous forme d’ateliers collectifs et d’oraux blancs individualisés.
Certains ateliers seront consacrés au coaching où des professionnels certifiés aborderont des techniques de confiance en soi, de gestion du stress et de travail sur les soft skills.
Pour aider chaque élève à mieux organiser son travail, à surmonter ses difficultés ou encore à appréhender plus concrètement son projet, l’IPÉSUP réfléchit à la mise en place d’un tutorat ou d’un parrainage par des étudiants de Sciences Po, eux-même anciens de l’IPÉSUP.
Enfin, pour permettre chacun d’étoffer la partie extra scolaire du dossier, là où elle est souvent assez démunie, nous comptons fédérer différentes associations à forte valeur citoyenne et organiser avec elles un « carrefour des associations » réservé à nos inscrits. Ces dernières viendront présenter aux élèves leurs projets de services à la cité. Au-delà du partage de leurs expériences, ces associations pourraient donner à ceux qui le souhaitent l’occasion de les rejoindre.
Durant tout le début de l’été et la semaine précédent la rentrée, de nouvelles réunions d’informations vous seront proposées. Elle permettront de répondre à toutes vos questions. Pour voir notre solution cliquez ici.
En 2019, les résultats record d’IPESUP se confirment avec, une fois de plus, 30 admissibles au concours externe de l’ENA, et cette année 2 admissibles au concours externe spécial « docteurs ».
30 admissibles au concours externe de l’ENA 2019 : 1/3 des admissibles ont suivi la Prép’ENA d’IPESUP
Avec une rigueur métronomique depuis 3 ans consécutivement, l’IPESUP accompagnera vers la réussite 30 admissibles au concours externe de l’ENA.
Ainsi en 2019, un tiers des admissibles en France au concours externe de l’ENA seront passés par les bancs d’IPESUP pour réussir leurs épreuves écrites.
Ces résultats solides et prometteurs prolongent des admissibilités qui progressent de 30 à 40% à l’EHESP ou à l’INET.
IPESUP s’affirme une nouvelle fois comme une préparation d’excellence pour réussir ce concours particulièrement sélectif de l’enseignement supérieur français, et plus généralement les concours administratifs les plus sélectifs de catégorie « A+ » (ENA, EHESP, INET et Banque de France).
Déjà 2 admissibles au nouveau concours des docteurs
Jusqu’à l’édition 2018, trois voies d’admission permettraient d’entrer à l’ENA :
En 2019, l’ENA décidait d’ouvrir pour la première fois un « concours externe spécial » réservé aux docteurs. L’IPESUP créait rapidement une préparation sur-mesure (ena.france@mail.com) pour accompagner les docteurs vers la réussite à ce nouveau concours.
Le succès de cette préparation peut déjà être salué puisque l’IPESUP aura contribué à rendre 2 docteurs admissibles.
La réforme de la prep’ENA d’IPESUP : un véritable succès au service de nos étudiants
Depuis plus de 15 ans, la Prép’ENA d’IPESUP rassemble autour d’elle des candidats brillants, une équipe de professeurs remarquable et une direction pédagogique dévouée.
La réforme de notre Prép’ENA, engagée dès début 2018 par Bertrand Leonard, avait permis de poursuivre l’œuvre des fondateurs Gérard Larguier et Patrick Noël en adaptant l’enseignement et la maquette pédagogique aux nouveaux besoins des élèves. 6 items marquaient l’évolution de la Prép’ENA :
Sous cette impulsion décisive, les résultats record d’IPESUP de 2016 et 2017 se confirmaient à l’automne 2018 avec 30 admissibles. 17 candidats furent finalement admis fin novembre, marquant un taux de transformation record entre l’admissibilité et l’admission (56 %, au-dessus de la moyenne nationale de 42 %).
Olivier NAFISSI, directeur de notre Prép’ENA, a enrichi l’offre de nouveaux outils, en particulier d’un suivi pédagogique très détaillé de chaque étudiant.
Près de 100 heures de cours et 80 heures de corrigé ont été dispensées par nos intervenants cet été. Pas moins de 19 000 pages ont été lues en l’espace de 11 semaines. Les copies corrigées ont été restituées en-deçà de 7 jours, de façon à être disponibles avant d’assister au cours du concepteur du sujet. Plusieurs rythmes de composition ont été pratiqués, galops à la suite en une semaine, ou différés sur deux semaines et demi, composés en présentiel aussi bien qu’à distance.
La Prép’ENA d’IPESUP a ainsi su maintenir excellence académique et pédagogique, tout en apportant à chaque étudiant une attention individualisée. Le numérique a été pensé comme un outil au service de la pédagogie et de nos élèves.
Des résultats encore plus remarquables pour nos élèves les plus assidus
Il est notable que nos élèves les plus sérieux et assidus, c’est-à-dire ayant assisté à tous les galops du dernier concours blanc, ont, pour 68 % d’entre eux été admissibles à l’ENA, représentant 21 admissibles sur les 30 admissibles de notre promotion 2019. Cela démontre s’il en était encore besoin l’utilité des cours et des galops jusqu’au « dernier jour » de la préparation.
Place désormais aux oraux !
Place désormais aux oraux, avec la même passion de bien former et la même détermination de guider vers la réussite !