Les matières de la Prépa ECG : Les langues vivantes

De même qu’au lycée, les étudiants de Classe Préparatoire HEC ECG devront choisir deux langues vivantes pour les épreuves du concours : une langue vivante A (LV A) et une langue vivante B (LV B).

Les coefficients des épreuves écrites sont très différents d’une école à l’autre. La plupart du temps, elles sont respectivement coefficient 4 et 2 (ou 3) mais certaines écoles n’hésitent pas à faire peser ces disciplines dans leurs coefficients. SKEMA BS impose, par exemple, un coefficient 6 (sur 30) à l’épreuve de LVA et un coefficient de 5 (sur 30) à l’épreuve de LVB. Plus d’un tiers des coefficients repose donc sur les langues vivantes.

Le travail de ces matières n’est donc pas négligeable. En effet, malgré le faible poids des coefficients dans certaines écoles, trop d’étudiants sont malheureusement surpris par leurs résultats au concours du fait d’une mauvaise note en langues vivantes.

Quelles sont les différences entre le lycée et la Classe Préparatoire dans l’étude des langues vivantes ? Quels intérêts peut-on trouver à l’apprentissage de ces langues ? En quoi constituent les épreuves ?

Pour rappel, au concours, les étudiants peuvent choisir, comme LVA entre l’Anglais, l’Allemand, l’Espagnol, l’Arabe littéral, l’Italien, le Portugais et le Russe.

Pour leur LVB, ils ont le choix entre l’Allemand, l’Anglais, l’Arabe littéral, le Chinois, l’Espagnol, l’Hébreu, l’Italien, le Japonais, le Portugais, le Polonais et le Russe.

 

L’intérêt de la matière

De manière générale, l’étude d’une langue étrangère présente des intérêts à plusieurs niveaux.

Le premier étant la communication. Les élèves de Classes Préparatoires qui intégreront une École de Commerce seront amenés à faire l’expérience de l’international, aussi bien avec des étudiants en échange sur leur campus ou sur des campus étrangers que dans leur vie professionnelle. Étudier des langues en Classe Préparatoire est donc un moyen d’acquérir des compétences linguistiques pour pouvoir échanger dans une autre langue que le français.

D’un point de vue purement culturel, l’étude d’une langue étrangère permet de se plonger dans un univers totalement différent du sien. L’apprentissage d’une langue permet ainsi de mieux cerner la culture d’un pays étranger.

Enfin, intellectuellement parlant, l’apprentissage d’une langue nécessite de changer volontairement de référentiels par l’apprentissage d’un vocabulaire nouveau et d’une grammaire et d’une conjugaison nouvelles.

En somme, l’enseignement des langues étrangères participe à l’éveil intellectuel et culturel des futurs décideurs de demain.

 

Le programme et les épreuves

À l’écrit

La particularité de l’enseignement des langues vivantes et qu’il n’a pas de programme, ou presque pas. Les professeurs de langues ont pour but de préparer les étudiants aux exercices demandés au concours des Grandes Écoles, à savoir un thème grammatical (traduction du Français vers la langue cible) et, un résumé comparatif analytique et un essai argumenté. Ces exercices comptent respectivement pour 20%, 30% et 50% de la note finale.

Même si les épreuves de langues ont récemment fait l’objet d’une réforme importante, les exercices restent quasiment les mêmes à l’exception de la version (traduction de la langue cible vers la langue française) qui a disparu des épreuves du concours.

Ainsi, le premier exercice, le thème grammatical (200 mots en LV A, 150 mots en LV B), nécessite une connaissance riche et précise du vocabulaire, de la grammaire et de la conjugaison de la langue qu’ils apprennent. La difficulté ne réside pas tant dans la traduction que dans la retranscription du texte d’origine dans la langue cible. En effet, au fur et à mesure de leur Classe Préparatoire, les étudiants apprendront d’abord à traduire littéralement le texte, puis à respecter les idiomes et, enfin, à transmettre les mêmes émotions que l’auteur.

Le rapport sur les Critères et barèmes d’évaluation publié par la BCE stipule même :

On attend du candidat :

La capacité à produire une traduction qui reflète clairement une pratique normale de la langue, en évitant, autant que possible, d’être influencé par la syntaxe, les paragraphes, la ponctuation et les formulations du texte original, et qui transmet les points importants, le sens, le ton et les intentions de l’auteur(e) même si la traduction semble maladroite.

Critères et barèmes d’évaluation LV A et LV B, BCE

 

Le second et troisième exercice consistent respectivement en un résumé comparatif analytique et un essai argumenté.

Pour le résumé, les étudiants répondent à une question (en 300 mots en LV A, en 250 mots en LV B) en rapport avec le thème du dossier, lequel est constitué de 2 à 3 textes écrits dans la langue cible et 2 à 4 documents iconographiques. Attention donc à ne pas relever des informations qui dépasseraient le sujet initialement posé.

L’essai argumenté, lui, consiste en une réponse à un problème posé et en lien avec l’article. L’étudiant doit expliquer clairement le cheminement de son raisonnement écrit en langue cible, en illustrant ses propos par des exemples pertinents tirés de la culture et de la civilisation du ou des pays de la langue en question.

Le rapport sur les Critères et barèmes d’évaluation publié par la BCE stipule même :

On attend du candidat :

Une parfaite compréhension des textes. Une grande capacité à identifier les idées principales évoquées dans les différents documents. Une grande qualité d’expression et de correction linguistiques. Une capacité à communiquer à l’écrit dans une langue riche et précise. Une capacité à présenter un texte parfaitement structuré, avec des arguments clairement distincts, croisés et enrichis d’un apport personnel pertinent, authentique, cohérent et dûment justifié.

Critères et barèmes d’évaluation LV A et LV B, BCE

 

À l’oral

L’épreuve orale se rapproche énormément de la deuxième partie de l’épreuve écrite. L’étudiant a entre 20 et 30 minutes pour lire un article imposé par le jury, identifier les grandes lignes, et ensuite les commenter à partir d’une question qu’il aura lui-même trouvée.

Cet exercice est très complet. Il mêle vivacité d’esprit et rapidité, compréhension et analyse, culture historique et civilisationnelle, expression et argumentation.

 

Comment travailler les langues en Classe Préparatoire HEC ECG ?

Pour le thème, l’apprentissage hebdomadaire de feuilles de vocabulaire est essentiel. Nous recommandons d’utiliser des applications comme Quizlet ou Anqi qui permettent non seulement d’apprendre intelligemment en proposant les mots de vocabulaire sur lesquels une hésitation persiste mais aussi de les apprendre en toutes circonstances, dans les transports notamment.

L’apprentissage par cœur des verbes irréguliers et des règles de grammaire avec leurs illustrations est un passage obligé.

En réalité, la façon de noter une traduction est plutôt simple. L’étudiant part avec un capital de 20 points. Ce capital diminue (ou pas) ensuite au fur et à mesure que le correcteur relève des fautes.


On comprend donc qu’en Classe Préparatoire, on n’apprend pas à parler ou à écrire la langue, on apprend d’abord à ne pas faire de fautes !

À ce titre, on ne saurait que trop recommander des ouvrages comme Les 365 fautes à éviter disponibles pour plusieurs langues (anglais, allemand, espagnol…).

Quant aux exercices d’analyse et de commentaire de documents, il faut se confronter à la langue, soit par la lecture de livres, de magazines ou d’articles de presse. Ce travail permet de devenir de plus en plus à l’aise dans la compréhension de la langue mais aussi d’enrichir sa culture personnelle et de mobiliser des exemples issus de l’actualité économique et politique dans ses écrits ou ses oraux. Tenir un journal d’actualités par thématiques ou par pays peut être une bonne idée, par exemple.

Pour l’oral, on ne saurait que recommander d’écouter des podcasts, la radio etc. dans la langue cible ou de regarder les informations et des séries ou films en version originale (sous-titrés dans la langue originale).

L’intérêt de l’apprentissage d’une langue n’est plus à démontrer. Il permet de s’ouvrir linguistiquement et culturellement et d’appréhender encore mieux le monde qui nous entoure. Un travail quotidien, à petite dose, d’apprentissage du vocabulaire, de la grammaire et de la conjugaison, d’écoute, de visionnage et de lecture devrait assurer aux étudiants qui s’y tiennent la note maximale aux épreuves écrites et orales du concours.

À tous ceux qui préparent les concours des écoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible en 2023.



La nécessité d’anticiper sa première année de médecine

La réforme des modalités d’accès aux filières de santé est effective depuis la rentrée 2020-2021.

Le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ainsi que la L.AS (Licence Accès Santé) forment les nouvelles voies d’admission vers les études de santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et kinésithérapie).

La réforme a en particulier mis fin au principe du redoublement en première année et au numerus clausus. Le nombre de places est désormais fixé par les territoires en fonction de l’estimation des besoins dans les années à venir (numerus apertus). Cela signifie que les Facultés peuvent faire varier à la marge le nombre d’admis sur avis de l’Agence Régionale de Santé (ARS).

La fin du numerus clausus ne se traduit pas par un élargissement du nombre de places et un assouplissement de la sélection, les universités n’ayant pas forcément les moyens d’accueillir dans de bonnes conditions un grand nombre d’élèves. Il est à noter que ces dernières années la capacité d’accueil des universités est restée constante pour un nombre de candidats en hausse, entrainant ainsi un renforcement de la sélectivité.

Il est important de garder à l’esprit que les facultés conservent une marge de manœuvre qui leur est propre dans l’application de la réforme et dans les modalités d’admission.

 

Deux voies d’admission vers les études de santé

Le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS)

Le PASS peut être considéré comme le remplaçant direct de l’ancienne voie PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) dans la mesure où il en conserve environ 80% des enseignements. Les facultés n’ont plus l’obligation d’évaluer les étudiants sur des épreuves de QCM mais ce type d’épreuve reste majoritaire. Les candidats ne doivent néanmoins pas négliger le travail de leurs aptitudes rédactionnelles au lycée.

Des épreuves orales, nouveauté de la réforme, permettant de juger les compétences transverses du candidat ainsi que son projet professionnel font également figure de barrière sélective. Les modalités de ces épreuves orales varient selon les facultés.

Au cours de cette année, les étudiants doivent par ailleurs suivre et valider, en plus des épreuves du PASS qui correspondent environ à 48 ECTS (exemple de l’Université Paris Cité), une option dont les matières sont extraites des enseignements d’une licence annexe leur permettant de se réorienter en L2 en cas d’échec. Cette mineure compte pour environ 12 crédits ECTS.

En effet, les étudiants n’ont la possibilité de présenter le PASS qu’à une seule occasion. Les élèves ayant validé leur année (validation de 60 ECTS) mais qui n’ont pas été autorisés à poursuivre en deuxième année d’études de santé, se verront proposer une réorientation vers une L2 d’un parcours universitaire correspondant à la mineure choisie au cours de l’année de PASS. Ainsi, nous recommandons aux étudiants de se limiter dans le choix de leur mineure selon leurs appétences et leur profil dans la mesure où, la sélectivité s’étant accrue, il y a des chances non négligeables de ne pas être admis dans la/les filières de santé de leur choix à l’issue de la première année et donc de devoir continuer en L2 de cette dite option.

Les profils scientifiques sont donc plutôt invités à choisir une mineure Mathématiques, Physique ou Biologie tandis que les profils plus à l’aise en sciences humaines ont plutôt intérêt à choisir une mineure Droit, Économie… A noter que le choix des mineures varie très largement selon les facultés.

Les étudiants réorientés à la suite de leur échec au PASS en deuxième année de licence correspondant à leur option de mineure de PASS, auront la possibilité de présenter de nouveau, en fin de L2 ou en fin de L3, un concours spécifique pour intégrer ainsi la deuxième année de médecine.

Seuls les étudiants pouvant démontrer l’excellence de leur dossier académique, tant lors de leur année de PASS que de leur année de licence de réorientation, pourront prétendre à présenter leur dossier sur cette deuxième tentative. Des épreuves orales pourront là encore départager les meilleurs candidats.

 

Les Licences Accès Santé (L.AS)

Un étudiant suivant une Licence Accès Santé peut présenter à l’issue de sa L1 une forme de concours aménagé donnant accès à la deuxième année de Médecine.

Comme pour la voie de la réorientation, seuls les meilleurs étudiants, tant sur les notes des matières de licence que sur celles de l’option Accès Santé, pourront prétendre à présenter leur dossier. Des épreuves orales pourront là encore départager les candidats.

En cas d’échec à accéder à la deuxième année de Médecine en fin de L1, l’étudiant pourra à nouveau déposer sa candidature en fin de L2 ou de L3, dans la limite de 2 tentatives et à la condition expresse d’avoir progressé entre ses deux années de licences. Ces candidats se trouveront ainsi en compétition avec les étudiants réorientés en fin de PASS.

L’ouverture de cette voie reflète la volonté d’ouvrir les portes des études médicales à des profils autres que scientifiques. Il est néanmoins probable que les candidats dans cette voie d’admission soient majoritairement issus de licences scientifiques (principalement Mathématiques, Physique-Chimie ou Biologie).

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La fin du monopole de la PACES entraîne mécaniquement une dispersion du nombre de places attribuées tout en attirant des candidats supplémentaires qui n’auraient pas nécessairement tenté d’accéder en deuxième année de médecine dans le cadre de la PACES (élèves à profils non scientifiques ou présentant un intérêt pour une autre licence).

Cette diversification des voies d’accès associée à la limitation du PASS à seulement 50% à 70% des places ouvertes en deuxième année a pour conséquence une augmentation du nombre de candidats associée à une diminution du nombre de places dans chacune des voies permettant d’accéder à la deuxième année ; la sélectivité de la filière s’en trouve ainsi accrue.

 

Quelle stratégie adopter ?

Concernant le choix de la voie d’accès, le PASS demeure la voie la plus sûre et conventionnelle, a fortiori pour un lycéen à profil à dominante scientifique et sûr de son choix d’orientation.

Néanmoins, un étudiant brillant en Mathématiques pourrait se laisser porter vers une LAS dans cette matière et présenter sa candidature d’accès en deuxième année d’études de santé en étant principalement évalué sur sa matière forte. De même, un élève hésitant sur son orientation ou ayant abandonné les matières scientifiques au lycée aura la possibilité d’intégrer une licence accès santé en lien avec ses appétences.

Concernant les choix d’enseignement de spécialité, aucune directive précise n’a en revanche pour le moment été donnée par les doyens de facultés qui affirment regarder la qualité du dossier et non spécifiquement les matières suivies au lycée.

Pour un élève s’orientant vers le PASS, deux combinaisons de spécialités s’offrent à lui. La première est de suivre les enseignements de spécialité Physique-Chimie, associés à ceux de SVT. De nombreuses notions de Mathématiques étant également indispensables à la réussite, le choix de l’option Mathématiques complémentaires est incontournable. La deuxième combinaison possible pour un élève très à l’aise en Mathématiques est de maintenir cette spécialité en complément des enseignements de Physique-Chimie.De nombreuses notions de Mathématiques étant également indispensables à la réussite, le choix de l’option Mathématiques complémentaires est incontournable. S’il le souhaite, un élève très à l’aise en Mathématiques pourra maintenir cette spécialité en complément des enseignements de Physique-Chimie. Logiquement, ces trois enseignements de spécialité (Physique-Chimie, SVT et Mathématiques) devront avoir été suivis au cours de l’année de Première. Il est important de se renseigner sur la typologie des universités. En effet, certaines universités sont considérées à dominante calculatoire, c’est-à-dire mettant l’accent sur les matières scientifiques par rapports aux matières médicales. Pour cette typologie d’université la place des Mathématiques est importante et avoir gardé cette spécialité peut-être un réel avantage.

Un élève s’orientant vers une Licence Accès Santé pourra quant à lui choisir des matières pour lesquelles il aurait un intérêt personnel et où il pourrait maximiser ses notes et donc l’attractivité de son dossier dans Parcoursup, tout en acquérant des bases qui lui seront utiles au cours de son année de licence.

 

Une préparation indispensable

La fin du redoublement et le maintien de la sélectivité avance d’un an la décision personnelle d’orientation vers Médecine. En effet, le concours se préparant de manière beaucoup plus intensive en première année, il est important de se préparer dès l’année de Terminale, voire dès l’année de Première pour des étudiants souhaitant maximiser leurs chances de passage direct en deuxième année de Médecine.

Les élèves devront en effet dès la Seconde, mûrir leurs choix d’orientation vers Médecine pour adapter leur stratégie et établir un programme de préparation cohérent.

 

Anticiper dès son année de Première

Anticiper dès l’année de Première a pour objectif premier de maximiser ses notes au lycée par un accompagnement complet sur le programme des trois spécialités scientifiques de Première (Physique-Chimie, SVT et Mathématiques). S’assurer d’excellents résultats dans les matières clés de la première année de médecine permet de renforcer son dossier Parcoursup, première barrière pour l’entrée dans l’université de son choix.

Une préparation durant son année de Première permet également d’adopter une méthode de travail performante. Adopter le plus tôt possible une méthodologie adaptée à l’apprentissage des enseignements scientifiques ne pourra qu’être un atout pour la suite de son cursus en Terminale et en première année de médecine. Enfin, commencer une préparation dès son année de Première permet de découvrir l’univers de la première année de médecine grâce aux applications médicales en lien avec les notions scientifiques enseignées. Comprendre les applications dans le monde médical des notions fondamentales enseignées, constitue une étape clé dans la projection du lycéen dans son futur projet professionnel. Il s’agit donc aussi d’affiner son souhait d’intégration dans l’une ou l’autre filière d’étude de santé (Médecine, Pharmacie, Odontologie, Maïeutique ou Kinésithérapie).

 Pour cela, Ipesup propose un cycle de stages intensifs planifiés pendant les vacances scolaires (en présentiel ou à distance) à partir de février 2024 pour commencer à travailler les contenus académiques du lycée en lien avec les notions développées dans les études de santé (Physique, Chimie, SVT, Outils mathématiques et Anglais scientifique).

  • Deux stages d’anticipation, durant les vacances d’Hiver et de Printemps, s’appuyant sur les notions académiques du programme de Première afin d’anticiper celles de l’année de Terminale nécessaires aux futures études de santé.

Un stage comprend 24h de préparation aux matières Physique, Chimie, SVT, Mathématique et Anglais.

  • Un stage Passerelle, fin août, pour commencer à travailler les contenus académiques de Terminale en lien avec les notions développées dans les études de santé.

Ce stage comprend 24h de préparation aux matières Physique, Chimie, Mathématiques et Statistiques.

 

Pour en savoir plus 

 

Anticiper en classe de Terminale

Environ 80% du contenu des unités d’enseignement de PASS et de l’option accès Santé des LAS est identique quel que soit l’université où l’on se trouve en France. Ce contenu peut donc être anticipé avant même l’entrée dans l’université de son choix. L’assimilation de ce contenu est l’objectif premier d’une anticipation en classe de Terminale par l’enseignement des principales matières de première année de médecine :

  • Les matières « Biologiques » (Biochimie, Biologie cellulaire, Anatomie…) principalement descriptives sont très volumineuses mais peuvent être abordées sans pré-requis dès l’année de Terminale. Le volume de connaissances à assimiler pour ces matières est très dense et nécessite une méthodologie d’apprentissage stricte que l’élève va apprendre à s’approprier.
  • Les matières « Scientifiques » (Physique, Chimie, Mathématiques/Statistiques) nécessitant des étapes de raisonnements et de calculs doivent être travaillées spécifiquement le plus tôt possible pour permettre leur parfaite assimilation lors de la première année des études de santé. L’entrainement continu permettra à l’élève de développer des mécanismes de résolution efficaces.

L’accompagnent dans ces matières scientifiques a également pour objectif de se constituer un excellent dossier Parcoursup, notamment en réussissant les épreuves de spécialités scientifiques du baccalauréat organisées au mois de mars.

 

Les QCM des épreuves écrites du concours d’accès en deuxième année d’études de santé est un format original pour les lycéens, c’est pourquoi des exercices d’application sous forme de QCM sont systématiquement proposés en fin de chapitre. Les sessions de concours bancs à chaque fin de stage sont aussi proposées afin de permettre aux élèves de se mettre en situation d’examen. Ces évaluations régulières ont pour double objectif de valider les acquis de l’élève et de s’entrainer sur la méthodologie à appliquer aux QCM.

Face à l’apprentissage d’une quantité importante de notions durant les stages d’anticipation, l’élève doit s’approprier une méthodologie de travail efficace. La mise en application de cette méthodologie de travail avant même l’entrée à l’université constitue un point majeur pour être prêt dès les premiers jours d’entrée en études de médecine. Plus la méthodologie de travail sera efficace et moins la différence entre le rythme du lycée et le rythme de la première année de santé sera important. Cette méthodologie de travail s’apprend et s’adapte pour que chaque élève acquière celle qui lui correspond le mieux.

L’anticipation du contenu scientifique, de la méthodologie du concours et de la mise en place d’une méthodologie de travail, aide à prendre confiance en soi par l’acquisition d’une avance significative sur les autres candidats.

Au-delà d’anticiper le programme de la première année, être accompagné durant son année de Terminale, permet d’affiner son choix de vœux sur Parcoursup (choix de la voie d’accès, choix de mineurs, choix de facultés, …) grâce aux échanges personnalisés avec une équipe dédiée.

Enfin, anticiper c’est décider de mettre toutes les chances de son côté pour réussir, dès sa première tentative, l’accès à la filière de santé de son choix.

 

Pour cela, Ipesup vous propose un cycle de stages intensifs planifiés pendant les vacances scolaires (en présentiel ou à distance) qui constitue une formation complète pour anticiper spécifiquement les notions de la première année d’études de santé :

  • Stage de Toussaint : 20h de cours et concours blancs en Biophysique et Biomathématiques (Module S1)
  • Stage de Noël : 20h de cours et concours blancs en Chimie générale et Biologie cellulaire (Module B1 ; possibilité de suivre le module S1 si non suivi à la Toussaint)
  • Stage d’Hiver : 20h de cours et concours blancs en Biophysique et Biostatistiques (Module S2)
  • Stage de Printemps : 20h de cours et concours blancs en Chimie organique et Anatomie (Module B2)
  • Stage Tremplin(début juillet) pour faire la jonction, après les épreuves finales de philosophie et le grand oral du Baccalauréat, entre la fin de l’année de Terminale et l’entrée en première année d’études de santé (PASS ou L.AS). Ce stage de 33h permet réviser avec un rythme soutenu l’ensemble des notions vues dans les stages annuels.

 

Pour en savoir plus



Le 3ème trimestre pour les élèves de Terminale au Lycée Ipesup : la mobilisation reste entière.

Avec le 3ème trimestre de Terminale, tout n’est pas fini, l’aventure de l’orientation lycée continue

Les vacances de printemps approchent, les élèves de Terminale ont désormais passé leurs épreuves d’enseignements de spécialité et ont finalisé leur dossier Parcoursup. Pour beaucoup, qu’ils soient dans des établissements publics ou privés, la tentation peut être forte de lever le pied et de considérer que la fin d’année ne sera pas significative. Mais l’année est-elle pour autant terminée ?

Au sein du lycée Ipesup, le 3ème trimestre de Terminale n’est pas un trimestre « blanc », il reste riche de mobilisation de la part de l’ensemble des équipes. Nous profitons au contraire de cette fin d’année pour maintenir le cap et réaffirmons nos valeurs pour maintenir nos élèves de Terminale dans une dynamique productive jusqu’aux dernières épreuves du Baccalauréat et leur départ vers le supérieur.

 

La présence des enseignants

Présence des enseignants jusqu’à la fin des cours pour terminer les programmes et consolider les acquis. Il n’est pas question que nos élèves partent vers des études du supérieur sans avoir pu maintenir l’effort des apprentissages indispensables à leur réussite en première année dans le supérieur.

 

Des effectifs réduits

Mise à profit des effectifs réduits de la classe (maximum 20 élèves) pour approfondir les notions du programme de Terminale et réviser les dernières épreuves avant le Baccalauréat, en classe entière ou en petits groupes.

 

Un encadrement bienveillant

Encadrement bienveillant des élèves pour finaliser le travail entrepris depuis leur arrivée au Lycée Ipesup pour les accompagner sur le chemin de leur orientation, grâce à l’environnement expérimenté d’Ipesup sur le monde des études supérieur : conseils individualisés et renforcement académique particulièrement bénéfiques pour ceux qui souhaitent aller vers des filières exigeantes, mise en place des passerelles vers les CPGE Ipesup (Prépa HEC, Prépa Scientifique, Prépa IEP de Région) dans la continuité de l’année de Terminale, préparation personnalisée pour ceux qui passent les concours d’Écoles Post-bac d’Ingénieurs et Commerce. Cette fin d’année conserve toutes les dimensions de l’enseignement adopté au cours de l’année, au rythme des résultats Parcoursup et des préparations diverses aux entretiens. Être studieux, mobilisé, parfois impatient, solidaire… l’esprit de corps de la classe est indéniable et d’autant plus fort en cette période !

 

Une préparation aux épreuves de fin d’année

Préparation des épreuves de fin d’année du Baccalauréat : renforcement des devoirs de Philosophie au 3ème trimestre, ateliers de préparation au Grand Oral, tant sur la méthodologie que via des mises en situation. Plus que jamais au cours de l’année, l’accent sur les « soft-skills » est intégré dans la pédagogie.

Les enseignants de spécialité se mobilisent tous pour donner des conseils méthodologiques et multiplier les exercices qui conduiront nos élèves à être prêts le jour J : poser sa voix, déclamer, s’entraîner seul ou en groupe, passer devant un public pour vaincre son stress, s’exercer sur des oraux blancs.

 

Tel est l’esprit de notre lycée : former des esprits ouverts dans un monde ouvert, encourager et soutenir nos élèves avec bienveillance et exigence dans leur parcours académique comme dans leur orientation, se donner mutuellement le meilleur pour les voir épanouis et prêts à suivre leur route… jusqu’au bout.



Préparez les Oraux des Ecoles de journalisme en mai 2023

IPESUP propose depuis 1991 une préparation performante aux 14 Ecoles de Journalisme reconnues par la profession sous la direction d’Eric DUQUESNOY (Normalien, agrégé d’histoire, diplômé de Sciences Po). Eric DUQUESNOY, qui assure lui-même l’essentiel des cours et anime l’équipe de professeurs, est également auteur avec Fabrice PICON de l’ouvrage « Intéger une Ecole de journalisme » à paraître en mai/juin 2023 aux éditions Ellipses.

 

Préparation Journalisme Oraux 2023

Dates de la préparation

Vous pouvez rejoindre notre préparation aux oraux des écoles de journalisme dès maintenant et ce jusqu’au 1er juin 2023. Préparations individualisées, jurys blancs de haut niveau : académiques, membres de jury, journalistes… Taux élevé de réussite (plus de 90 % de taux de conversion admis / admissibles en 2022).

Modalités

Présentiel ou distanciel au choix.

Informations et inscription

Renseignements par email auprès d’Eric DUQUESNOY : e.duquesnoy2405@gmail.com

 

Préparation Journalisme Ecrits + Oraux 2024

Notre préparation complète pour les concours 2024 des Ecoles de journalisme sera mise en ligne dans les prochaines semaines.



  • Préparez les Oraux des Ecoles de journalisme en mai 2023
  • Bac de français – l’épreuve écrite : le commentaire de texte

    L’enseignement en classe de Première poursuit, pour les élèves de toutes les sections du lycée d’enseignement général et technologique, les objectifs fondamentaux du lycée : une maîtrise sans cesse accrue de la langue, la connaissance de la littérature, la constitution d’une culture et la formation d’une pensée autonome.

     

    Les objectifs

    Pour la maîtrise de la langue : le but est d’amener les élèves, en fin d’année, à rédiger un texte composé dans une syntaxe et une orthographe correcte avec un vocabulaire approprié, et de les conduire à exprimer clairement leur pensée à l’oral.

    Pour la connaissance de la littérature : Le programme fixe quatre objets d’étude pour la classe de Première. Le travail mené en classe vise à développer les capacités de lecture et d’expression des élèves, à enrichir et à structurer leur culture littéraire et artistique. Chacun des quatre objets d’étude associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. Les textes étudiés représentent des formes d’expression qui mettent en jeu les propriétés des genres et des registres majeurs. Ils appartiennent à des périodes significatives de l’histoire littéraire et culturelle, et ils révèlent des enjeux majeurs de l’expérience humaine et participent de débats d’idées importants. En fin de Première, les élèves doivent disposer ainsi d’un ensemble de lectures constituant des références essentielles.

    Pour la constitution de leur culture : Les élèves devront, en fin de Première, pouvoir se repérer dans le cadre chronologique de l’histoire littéraire, en s’appuyant sur les textes abordés dans cette classe et dans les années antérieures. Il ne s’agit pas à cet égard d’entrer dans tout le détail de l’histoire littéraire, mais de faire comprendre la nature et le sens des changements d’orientation esthétiques ou culturels les plus décisifs.

     

    Les objets d’étude

    Le programme de Français fixe quatre objets d’étude pour la classe de Première : la poésie du XIXe siècle au XXIe siècle, la littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle, le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle, le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle.

    Chacun des objets d’étude associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. Le programme national de douze œuvres, renouvelé par moitié tous les ans, définit trois œuvres par objet d’étude : le professeur en choisit une et son parcours associé.

     

    L’épreuve écrite du commentaire de texte

     

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    Le commentaire porte sur un texte littéraire en lien avec un des quatre objets d’étude du programme, mais ce ne sera pas un extrait d’une des œuvres du programme. Epreuve notée sur 20.

     

    Le cahier des Épreuves du Bac de français >

    Le commentaire composé

    La vocation profonde de cet exercice consiste à rendre compte, de manière claire, succincte, et argumentée, des enjeux essentiels d’un texte (c’est-à-dire, littéralement, de ce qui se joue dans un texte), enjeux qui sont constitutifs de l’intérêt, de la spécificité, de la puissance, et/ou de l’originalité de celui-ci. Demandez-vous toujours pourquoi tel texte est passé à la postérité, pourquoi il a été choisi par le jury, pourquoi il a été soumis à votre étude. Les raisons qui président à ce choix peuvent être variées et faire intervenir différents niveaux de lecture ou d’analyse : c’est à vous d’essayer de les restituer et de les articuler dans une interprétation globale et cohérente du texte.

     

    La méthode

    La question du sens

    C’est donc avant toute chose la question du sens qu’il faut vous poser à rebours des habitudes contractées au collège ou au lycée par trop de candidats, qui croient encore (!) qu’un commentaire de texte se résume à une espèce de « chasse » aux (trop) fameuses figures de style qui peuvent s’y trouver. Une telle approche, qui confond allègrement la fin et les moyens, n’a strictement aucun sens et témoigne d’une méprise profonde sur la vocation même de la littérature. Les premières questions qu’il faut vous poser sont les questions Quoi ? et Pourquoi ? De quoi est-il question dans le texte ? qu’a cherché à faire l’auteur ? dans quel(s) but(s) ?

    C’est le plus souvent de ses premières impressions de lecture qu’il faut partir pour imprimer à son commentaire une orientation intéressante. Quelles idées ce texte m’inspire-t-il ou fait-il se lever en moi ? Quels sentiments, quelles im- pressions, quelles sensations même me procure-t-il ? Pour quelle(s) raison(s) l’auteur a-t-il cherché à me les faire éprouver ?

     

    La question de la « manière »

    C’est alors, et seulement alors, dans un deuxième temps, qu’intervient la question, tout aussi essentielle, du « Comment ? ». Comment l’auteur a-t-il réussi à m’ébranler, à m’apprendre ou à me faire comprendre une vérité, à me convaincre d’un point de vue, à me faire prendre conscience ou prendre la mesure de tel phénomène que j’ignorais, etc ? Bref, comment l’auteur est-il parvenu à ses fins (que je reconstitue hypothétiquement à partir de mes impressions initiales) ?

    Cette question de la « manière » est fondamentale car la spécificité d’un texte littéraire – qu’il faut en effet concevoir comme une « forme-sens » – réside moins dans les thèmes qu’il brasse que dans la manière dont l’auteur les articule et les traite dans son texte : elle se situe, précisément à l’articulation de sa matière et de sa manière. Ainsi, ce qui fait l’intérêt, l’originalité, la célébrité du « Dormeur du Val », ce n’est pas que ce poème constitue une dénonciation de la guerre. Bien d’autres textes le sont aussi, qui ne possèdent en rien sa « force de frappe », et qui échouent à marquer comme il le fait leurs lecteurs.

    Ce qui importe donc, c’est de rendre raison de la puissance très singulière de ce poème (qui, soit dit en passant, ne nomme jamais directement sa cible), en vous donnant pour mission d’en découvrir et d’en expliciter le « secret », c’est-à-dire en essayant de retrouver, comme on démonte le mécanisme d’une horloge, tous les moyens par lesquels l’auteur est parvenu à ses fins. C’est, en l’espèce, au contraste maximal que son auteur orchestre entre, d’une part, les treize premiers vers du sonnet (qui débordent d’ailleurs sur le dernier, par le rejet – on ne peut plus signifiant – de l’adjectif « tranquille ») (et qui confirment l’horizon d’attente ouvert par le titre du poème), et la dernière phrase du poème d’autre part (« il a deux trous rouges au côté droit »), que le texte de Rimbaud doit sa charge explosive.

     

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    Il s’agira donc d’étudier comment, avec un art consommé de la suggestion, le poète a réussi à mettre en place, touche après touche, une atmosphère de douceur et d’extrême quiétude (beauté et rotondité d’un cadre qui a tout d’un locus amoenus, douceur des couleurs froides (vert, bleu) et irisées (reflets argentés de la rivière), douceur des sonorités (consonnes liquides et labiales), rythme berceur (obtenu par l’abondance des virgules et l’assouplissement de l’alexandrin), isotopie du sommeil et de la tranquillité, etc), atmosphère de quiétude qui du reste conforte le lecteur dans l’impression de calme suggérée par le titre du poème, pour mieux nous confronter ensuite, in extremis et sans crier gare (parataxe), à une réalité violente en tous points opposée à la première (« stridence » chromatique du « trou rouge », cacophonie du vers due aux multiples contre-accents successifs (sur « deux », « trous »,« rou(ges) »), brutalité des consonnes dentales, etc). Réalité de la guerre qui nous apparaît ainsi dans toute son horreur et dans son caractère fondamentalement contre-nature, et d’autant plus contre-nature que l’on ne s’attendait guère à son effraction inopinée dans le texte (la polysémie de certains termes distillés par Rimbaud dans son poème n’étant perceptible que rétroactivement, à la faveur d’une rétrolecture).

     

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    Cette question des moyens recouvre alors tous les procédés auxquels l’auteur a eu recours pour faire voir, entendre, et résonner ce qu’il lui importe de nous faire comprendre et ressentir. La question du Comment ? se situe donc au carrefour de la linguistique, de la grammaire, de la syntaxe, de la prosodie, de la rhétorique, de la stylistique, etc. Recouvrant tous les partis pris esthétiques de l’auteur, elle concerne aussi bien la manière dont un texte est construit que l’exploitation judicieuse d’une métaphore, aussi bien le jeu des pronoms personnels ou des temps verbaux que tels phénomènes saillants de versification ou d’homophonie que l’on peut juger importants dans un extrait. Les fameuses « figures de style » ne sont donc, comme on le voit, qu’un ingrédient parmi d’autres de la signifiance d’un texte.

     

    Comment réussir à discerner les enjeux majeurs d’un texte ?

    Quelles questions faut-il se/lui poser ?

    Pour parvenir à mettre à jour la spécificité d’un texte, il n’importe pas seulement d’être attentif à son fonctionnement interne. Ce travail est nécessaire mais non suffisant. Il faut également être capable de prendre de la hauteur, et soumettre le texte à une batterie de questions et de mises en perspective qui vous permettront de mieux prendre la mesure de son intérêt et de son originalité, vous aideront à élaborer une problématique intéressante, et vous fourniront des pistes pour construire les grands axes de vos commentaires.

     

    Les règles de l’analyse textuelle

    Vous devrez analyser attentivement le texte, veiller à étayer vos arguments et vos interprétations sur un faisceau de « preuves textuelles », opérer de constants va-et-vient entre la « forme » et le « sens », entre la « manière » et la « matière », entre le « signifiant » et le « signifié ». Une telle pratique de la citation et de l’analyse (grammaticale, rhétorique, stylistique, etc) constitue du reste le meilleur garde-fou contre les trois écueils essentiels du commentaire : la paraphrase, le hors-sujet et la sur-interprétation. Il ne s’agit en effet ni de redire (mal, et sans plus) ce que le texte dit très bien, ni de reléguer celui-ci au rang de prétexte (à des considérations générales sur tel ou tel sujet), ni de vouloir absolument plaquer une interprétation toute faite sur un texte qui la nie. Il faut, bien au contraire, et à l’instar du musicien devant sa partition, se mettre à l’écoute du texte, tenter d’en extraire la substance et d’en faire entendre les résonances.

    A cet effet, n’oubliez pas de combler vos lacunes en matière d’analyse grammaticale ou stylistique. Il faut, pour conduire de bonnes analyses, savoir distinguer une proposition subordonnée d’une principale, un adverbe d’un adjectif, un déterminant d’un pronom, une préposition d’une conjonction, etc., de même qu’il est conseillé de ne pas confondre une comparaison avec une métaphore, ou une anaphore avec une anacoluthe. Le cas échéant, consultez régulièrement les Bled, Bescherelle et autres Dictionnaires de Stylistique pour vous rafraîchir la mémoire.

    En savoir plus >

     

    Écrire un paragraphe, une introduction et une conclusion de commentaire composé

    Écrire un paragraphe

    Le paragraphe regroupe plusieurs phrases présentant une unité de pensée.

    Pour certains écrits d’invention (romans, nouvelles…), cette unité peut être narrative (une étape du schéma narratif) ou descriptive (une étape d’un portrait).

    Dans un écrit argumentatif, le paragraphe développe un argument.

    La présentation typographique délimite le paragraphe : chaque paragraphe débute par un alinéa (retrait du premier mot) avec une majuscule initiale.

     

    Construire un paragraphe argumentatif

    • Sous sa forme élémentaire, le paragraphe argumentatif comporte :
      • Une première phrase qui énonce l’argument;
      • Des arguments secondaires qui soutiennent l’argument principal : on peut ici recourir à la concession (une objection suivie de sa réfutation);
      • Un ou plusieurs exemples illustrant l’argument;
      • Une phrase qui rappelle l’argument principal et le relie au suivant. On peut par exemple écrire : S’il est donc évident que… (rappel de l’argument n° 1), nous pouvons penser aussi que… (annonce de l’argument n°2).

     

    • Le paragraphe peut aussi présenter une autre forme :
      • Une première phrase qui énonce l’argument;
      • Un exemple commenté permettant de déduire des arguments secondaires qui soutiennent et développent l’argument principal du paragraphe;
      • Une phrase qui reprend l’argument principal du paragraphe et le relie au suivant.

     

    Relier les éléments du paragraphe

    Les divers éléments du paragraphe doivent être reliés entre eux, afin d’assurer sa cohérence.

     

    • Dans un paragraphe narratif ou descriptif, on utilise des conjonctions de coordination, des adverbes et des locutions adverbiales qui expriment des relations circonstancielles :
      • Succession temporelle (auparavant, ensuite, puis, alors, enfin…) ou simultanéité (en même temps, alors, cependant, pendant ce temps…);
      • Localisation (ici, là, là-bas, plus loin…);
      • Manière ou moyen (ainsi, de la sorte, de cette manière…).

     

    • Dans un paragraphe argumentatif, les enchaînements sont mis en évidence par des liens ou connecteurs logiques :
      • Addition (et, aussi, de plus, d’autre part, en outre, également, ainsi que…);
      • Disjonction (ou…ou, tantôt…tantôt, soit…soit);
      • Opposition (mais, au contraire, en revanche, pourtant, cependant, toutefois, néanmoins…);
      • Cause (car, en effet, parce que, puisque);
      • Conséquence (donc, c’est pourquoi, par conséquent, ainsi, aussi…).

     

    Insérer des citations

    • Insérer une citation dans un paragraphe impose que l’on respecte des règles précises. Il faut :
      • Utiliser les guillemets : comme tout propos rapporté, la citation doit être présentée entre guillemets;
      • Mentionner le nom de l’auteur du propos rapporté, le titre de l’œuvre d’où il provient. Dans un commentaire de texte, on indiquera précisément le numéro de la ligne ou du vers que l’on cite;
      • Veillez à l’exactitude de la citation : il faut respecter l’orthographe, la disposition typographique des vers (ou signaler leur séparation par le signe / en conservant la majuscule initiale de chaque vers). Si l’on doit modifier certains éléments de la citation, la partie transformée est placée entre crochets. Toute coupure de la citation doit être signalée par des points de suspension entre crochets : […].

     

    • La citation peut être introduite de différentes manières :
      • Une citation brève peut être insérée directement dans la phrase, avec des guillemets et éventuellement une formule qui l’annonce : par exemple, comme, comme le montre…;
      • Une citation longue peut être juxtaposée à une proposition introductrice, directement après deux points (X déclare : « Z est… »), ou subordonnée à la proposition introductrice (X déclare que « Z est… »). Dans les deux cas, la citation est encadrée par des guillemets.

     

    Rédiger l’introduction

    En précisant les enjeux du sujet et en annonçant le plan, elle montre au lecteur si le sujet a été compris et s’il va être traité de manière pertinente. Quel que soit le type de devoir, l’introduction est constituée d’un seul paragraphe comportant quatre étapes : l’entrée en matière, la présentation du sujet ou du texte, l’énoncé du problème posé ou du projet de lecture (problématique), l’annonce du plan.

     

    • Pour introduire le commentaire :
      • L’entrée en matière se réfère aux objets d’étude, au thème traité par le texte, au contexte littéraire et culturel;
      • La présentation mentionne l’auteur du texte, le titre de l’œuvre, sa date de parution;
      • Le projet de lecture (problématique) est nettement indiqué;
      • Le plan est clairement exprimé.

     

    Rédiger la conclusion

    La conclusion clôt l’étude du texte ou la réflexion avec netteté. Symétrique de l’introduction, elle se présente en un seul paragraphe, comportant deux ou trois étapes. Pour le commentaire, elle établit un bilan de l’étude qui reprend les conclusions intermédiaires de chaque partie et propose un élargissement rattachant le texte à la problématique de l’œuvre intégrale ou du parcours de lecture.

     

    Pour plus d’information sur les Épreuves du Bac de français :



    Le PASS et les LAS à l’Université Paris-Saclay

    La faculté de médecine de Paris-Sud ou Paris-XI créée par décret en 1968, s’est installée en 1980 dans l’enceinte de l’hôpital Bicêtre. Elle a ensuite été renommée Université Paris-Saclay en 2020. Elle appartient au groupe universitaire de grande renommée scientifique Paris-Saclay qui compte quelques 275 laboratoires de recherche mobilisant près de 15 000 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et doctorants. La faculté de médecine de l’Université Paris-Saclay se positionne 1ère en France et 20ème dans le monde dans le classement de Shangaï 2022. Son siège est situé au 63, rue Gabriel Péri au Kremlin-bicêtre (94270).  Elle est associée au GHU Paris-Saclay de l’AP-HP qui réunit les hôpitaux Sainte Périne, Ambroise Paré, Raymond-Poincaré, Antoine-Béclère, Bicêtre, Paul-Brousse et l’Hôpital maritime de Berck.

    Par son étroite collaboration avec le CNRS, l’INSERM et le CEA, la faculté de Médecine Paris-Saclay a créé en avril 2012 un centre de simulation dénommé LabForSIMS. Ce centre à la pointe de la technologie, dédié à la formation des professionnels de santé, permet aux apprenants d’effectuer des actes médicaux ou des soins proches de la réalité.

     

    Le PASS à l’Université Paris-Saclay

    A l’Université Paris-Saclay, 6 choix de mineures disciplinaires listées ci-dessous sont proposées pour compléter les enseignements du PASS.

    Le nombre de places disponibles est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 500 places sont proposées en PASS.

    Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

    Mineures disciplinaires proposées

    Taux d’accès session 2022

    Nombre de places en 2023

    Sciences fondamentales (Mathématiques, Physique, Informatique pour la Chimie et la Biologie)

    43%

    325

    Santé et société

    23%

    35

    Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)

    22%

    35

    Droit

    32%

    35

    Economie et gestion

    30%

    35

    Psychologie

    17%

    35

     

    Les LAS à l’Université Paris-Saclay

    A l’Université Paris-Saclay, 10 choix de licences listés ci-dessous sont proposés avec l’option santé.

    Attention toutes les licences ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 169 places sont proposées en LAS.

    Discipline

    Taux d’accès session 2022

    Nombre de places en 2023

    Filières accessibles

    LAS en Sciences – Campus d’Orsay

    Mathématiques-Physique (MP)

    71%

    15

    MOP

    Mathématiques-Informatique (MI)

    60%

    15

    Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)

    14%

    20

    MMOP(K)

    Biologie-Chimie-Sciences de la Terre (BCST)

    30%

    30

    Physique-Chimie-Sciences de la Terre (PCST)

    56%

    30

    LAS en Sciences Humaines – Campus d’Orsay

    Droit

    49%

    20

    MMOP

    Droit, Sciences et Innovation

    41%

    10

    Economie et gestion

    52%

    20

    LAS en Sciences Humaines – Campus de Guyancourt

    Administration économique et sociale

    32%

    7

    MM

    Histoire

    Nouvelle LAS (rentrée 2023)

    2

    MMOP

    MMOP(K) : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie (Kinésithérapie : accessible en fin de LAS2 et/ou fin de LAS3)

    MOP : Médecine, Odontologie, Pharmacie

    MM : Médecine, Maïeutique

     

    Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

    Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

    Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des LAS pour l’année universitaire 2023/2024.

    • Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des LAS :

     

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    Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

    • A l’issue du PASS :

    Les épreuves conditionnant l’admission dans les différentes filières de santé sont organisées comme suit :

    Premier groupe d’épreuves écrites sous forme de QCM pour l’intégralité des UE (tronc commun et mineure disciplinaire).

    A l’issu de ce premier groupe d’épreuves les étudiants étant « Grands Admissibles » vont occuper la moitié des places offertes dans les différentes filières, les places restantes sont attribuées à l’issue du deuxième groupe d’épreuves (épreuves orales). Le rang du dernier convoqué pour les épreuves orales sera 1,5 fois le nombre de places disponibles à l’issue du PASS, les épreuves orales sont donc proposées jusqu’au 243ème rang.

    Ce deuxième groupe d’épreuve est composé :

      • d’une première épreuve orale fondée sur une question de réflexion tirée au sort,
      • d’une seconde épreuve orale qui comporte une question d’ordre générale, tirée au sort, qui pourra porter sur l’analyse d’un court texte.

    Le classement final pour l’accès aux filières se fait à 70% sur la moyenne des notes du premier groupe d’épreuves écrites et 30% sur la note obtenue à l’oral.

    Les étudiants ayant validés leur année (validation de 60 ECTS) mais n’ayant pas intégrés une place dans la filière de leur choix pourront accéder en deuxième année d’une LAS compatible avec la mineure disciplinaire suivie en PASS et proposée par l’établissement (ou une autre Université en partenariat).

     

    • A l’issue des LAS :

    A l’Université Paris-Saclay, la candidature aux filières de santé est possible à partir de la 1ère année de LAS, sous réserve de la validation de son année via un premier groupe d’épreuves écrites de sa licence (majeur disciplinaire) et de la mineure santé (entre 4 et 7 matières suivant la LAS choisie). La mineure santé est validée lorsque la moyenne coefficientée est ≥10 avec les coefficients neutres et qu’aucune note est inférieur à 7). Ce premier groupe d’épreuves écrites compte pour 70% de la note.  Après dépôt du dossier de candidature, l’étudiant est invité à passer le deuxième groupe d’épreuves (oraux) qui compte pour 30% de la note finale.

     

    Particularité de l’accès à la filière Kinésithérapie :

    Les LAS ne donnent pas la possibilité de poursuivre en formation de kinésithérapie en fin de première année. Seule les LAS STAPS, BCST et PCST donnent accès à la filière kinésithérapie en deuxième ou troisième année.

    Le passage en formation de kinésithérapie via les licences s’appuie sur les résultats de licence et n’implique pas le passage de mineure santé. Il est donc possible d’accéder à la filière kinésithérapie via les licences STAPS, BCST et PCST sans option « accès santé », et cela dès la première année.

     

    Modalité d’enseignement

    • En PASS :

    L’Université Paris-Saclay accueille les étudiants en PASS sur deux sites, indépendamment du ou des filières qu’ils choisissent :

      • la Faculté des Sciences d’Orsay
      • la Faculté de Médecine du Kremlin Bicêtre

    Le choix du site est proposé aux premiers étudiants qui valideront définitivement leur choix pour l’Université Paris-Saclay, jusqu’à ce que les 100 places proposées à la faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre soient affectées. Les cours sont assurés par les mêmes enseignants et les épreuves sont communes aux deux sites.

    Les enseignements de la majeure santé sont découpés par période :

    • Premier semestre comprenant les enseignements de la majeure santé suivant : Biologie, Chimie, Biochimie, Physique et Statistiques. Les épreuves écrites de fin de premier semestre se déroulent en janvier.
    • Deuxième semestre comprenant les enseignements de la majeure santé suivant : Initiation à la connaissance du médicament, Anatomie, Sciences Humaines et Sociales, Anglais et mineur disciplinaire.

    Les enseignements de la mineure disciplinaire sont suivis au cours du second semestre. Les épreuves écrites de fin de second semestre se déroulent en mai.

    L’ensembles des cours du tronc commun sont en présentiel. Les travaux dirigés sont également en présentiel, en petits groupes (au plus 30 étudiants).  Des séances de révision questions/réponses en amphithéâtre avec les enseignants sont proposés tout au long de l’année. Les enseignements de la mineure disciplinaire sont eux dispensés en distanciel, sauf pour l’option Sciences Fondamentales proposée en présentiel assurée par l’UFR Sciences d’Orsay ou en distanciel.

     

    • En LAS :

    Les enseignements de l’option « accès santé » sont différents selon les LAS. Il y a entre 4 et 7 matières suivant la LAS choisie. Par exemple les enseignements de l’option « accès santé » en LAS BCST sont les suivants : Physique, Anatomie, Sciences Humaines et Sociales et Initiation à la connaissance du médicament, tandis que les enseignements de l’option « accès santé » en LAS PCST, sont les suivants : Biologie, Biochimie, Statistique, Anatomie, Sciences Humaines et Sociales et Initiation à la connaissance du médicament.

    Les unités d’enseignement et les séances de travaux dirigés liées à l’option santé ne peuvent être suivis qu’en distanciel.

     

    Particularité de l’Université Paris-Saclay

    L’Université Paris-Saclay exige une capacité à analyser, poser une problématique et mener un raisonnement. Elle a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques. Les unités d’enseignement étudiées en PASS sont coefficientés selon les filières.  Prenons l’exemple de la filière médecine, les matières scientifiques (Physique, Chimie, Statistiques) sont coefficientées à hauteur de 34%. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires.

     

    Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à Sorbonne Université accéder aux pages dédiées ci-dessous :



    La créativité, une source puissante dans l’apprentissage de l’Anglais

    L’enseignement des langues a évolué depuis plusieurs générations, apprentissage qui était jadis avant tout principalement fondé sur la lecture et l’écriture, et qui, à force de se réformer, a mis davantage l’accent sur la compréhension et l’expression orale, sans pour autant prévoir des effectifs par classe qui donnent aux élèves une véritable chance de pouvoir s’exprimer et progresser. Il est d’autant plus aisé de le mesurer que lors des échanges que l’on peut avoir avec les familles en amont d’un stage d’anglais, le critère du nombre d’élèves par classe apparaît comme une priorité, à juste titre.

     

    Le travail par projet

    Si cette évolution de l’enseignement, qui prend en compte l’oral bien davantage aujourd’hui, est évidemment souhaitable et mérite d’être encouragée, elle est néanmoins insuffisante. Ce que l’enseignement nous montre, que ce soit dans les filières d’apprentissage à l’université ou dans des formations intensives pour lycéens, c’est que l’appel à la créativité des apprenants est un véritable facteur d’accélération de l’assimilation de la langue et de l’appropriation des outils langagiers. Et cette créativité peut être utilisée dans des projets de groupes ou individuels qui transforment l’apprenant en acteur de sa propre formation et lui permettent d’utiliser puis de s’approprier les outils qui lui sont transmis en cours.

    Ce travail par projet dans lesquels il est fait appel à l’imagination et la créativité de l’apprenant est essentiel à plus d’un titre.

    En effet, il permet tout d’abord une compétence essentielle, qui consiste à penser de manière créative en produisant un contenu original, ce qui est très valorisant. Cette créativité permet aussi d’ailleurs de se sortir de situations langagières parfois complexes, si on ne maîtrise pas encore parfaitement la langue, et cette capacité à « faire preuve de ressources » est une vrai compétence en elle-même.

     

    L’apprentissage faisant appel à la créativité et le travail par projet

    Pourquoi l’apprentissage faisant appel à la créativité et un travail par projet est-il beaucoup plus efficace ?

    Parce que l’apprenant comprend la raison pour laquelle l’activité langagière est organisée et mesure l’objectif concret qui lui est donné et qu’il va devoir réaliser, par exemple lors de la réalisation d’un court-métrage en Anglais autour d’une thématique qui va l’obliger à inventer un scénario, rédiger des dialogues en utilisant un lexique et un niveau de langue appropriés, jouer un rôle dans ces scènes, avant un montage final et l’ajout éventuel d’une voix « off ».

    Et l’adhésion des élèves ou des étudiants montre combien cela est essentiel, car il est facile de voir à quel point ils sont inspirés, motivés et prêts à relever le défi malgré leurs craintes au départ de ne pas être suffisamment performants. Il y a donc aussi un rôle de coaching capital de la part de l’enseignant.

     

    Les « plus » de la créativité dans l’apprentissage de l’Anglais

    Amélioration de l’estime de soi, véritable communication et coopération au sein du groupe de projet, enrichissement pour tous, enseignants et élèves, dans le cadre des cours, voici quelques aspects qui semblent importants pour le développement et l’épanouissement personnel.

    Une des conséquences directes sera l’aisance de l’élève en toute situation, compétence ou plutôt savoir-être capital pour réussir des entretiens dans des écoles post-bacs, ou pour décrocher une certification en Anglais de niveau avancé C1 (« Advanced » pour une certification cambridge) qui requiert une capacité à improviser un dialogue à partir d’un scénario.

    La créativité est donc capitale pour élever son Anglais sur le cadre européen de référence des langues et également pour développer ses « soft skills », compétences très importantes dans un monde compétitif où pour vaincre, il faut savoir convaincre.



    Le PASS et les LAS à Sorbonne Université

    Sorbonne Université créée le 1er janvier 2018 est issue du rassemblement de Paris-Sorbonne (Paris 4) et Pierre et Marie Curie – UPMC (Paris 6). Son siège est situé au 21 rue de l’école de médecine (6ème arrondissement).

    Elle se positionne 3ème en France et 43ème dans le monde dans le classement de Shangaï 2022. Elle réunit les disciplines de ses trois facultés (Lettres, Médecine, Sciences et Ingénierie). La faculté de médecine de Sorbonne Université est associée au groupe hospitalo-universitaire de l’AP-HP (Pitié-Salpêtrière, Charles-Foix, Saint-Antoine, Tenon, Armand Trousseau, Rothschild et la Roche-Guyon) et l’hôpital national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts.

    Elle accueille plus de 17 500 étudiants, 3 010 chercheurs et personnels hébergés. Elle regroupe 3 grandes filières paramédicales : Orthophonie, Psychomotricité et Orthoptie, 2 instituts universitaires transversaux : l’IUC (Institut Universitaire en Cancérologie) et l’IUIS (Institut Universitaire d’Ingénierie en Santé), et plus de 30 structures de recherche.

     

    Le PASS à Sorbonne Université

    Sorbonne Université a fait le choix de ne proposer que 2 mineures disciplinaires. Le PASS option Biologie, Physique, Chimie (BPC), considéré comme l’équivalent de l’ancienne PACES, propose un grand nombre de places. Le PASS option lettres propose un nombre de places plus limité.

    Le nombre de places disponibles présenté dans le tableau ci-dessous est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 1 400 places sont proposées en PASS.

    Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

    Mineures disciplinaires proposées

    Taux d’accès session 2022

    Nombre de places en 2023

    Biologie, Physique, Chimie (BPC)

    30%

    1 200

    Lettres : Sciences du langage et Humanités

    18%

    200

     

    Les LAS à Sorbonne Université

    A Sorbonne Université, 12 choix de licences listés ci-dessous sont proposés avec l’option santé.

    Attention toutes les licences ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 325 places sont proposées en LAS.

    Discipline

    Taux d’accès session 2022

    Nombre de places en 2023

    Filières

    Sciences et Ingénierie

    Sciences formelles

    28%

    15

    MMOPK

    Sciences de la matière

    42%

    25

    Sciences de l’ingénieur

    40%

    10

    Sciences de la nature

    35%

    100

    Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales

    Lettres édition médias audiovisuel

    32%

    15

    MMK

    Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ANGLAIS

    17%

    17

    Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ESPAGNOL

    25%

    17

    Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ITALIEN NON DEBUTANT

    38%

    12

    Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ALLEMAND NON DEBUTANT

    100%

    40

    Histoire

    48%

    42

    Philosophie

    39%

    17

    Sciences du langage

    46%

    15

    MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie

    MMK : Médecine, Maïeutique, Kinésithérapie 

     

    Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

    Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

    Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des LAS pour l’année universitaire 2021/2022 pour une rentrée universitaire 2022/2023.

     

    Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des LAS

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    Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

    A l’issue du PASS :

    Les épreuves conditionnant l’admission dans les différentes filières de santé sont organisées selon les deux groupes suivants :

    • Premier groupe : épreuves écrites sous forme de QCM pour l’intégralité des UE.
    • Second groupe : épreuves orales.

    Le jury fixe les notes minimales permettant aux candidats d’être admis immédiatement à l’issue des épreuves écrites.

    Le pourcentage des admis à l’issue du premier groupe d’épreuves ne peut excéder 50% du nombre de places offertes pour chaque filière, les places restantes étant attribuées à l’issue des épreuves orales. Le rang du dernier convoqué pour les épreuves orales sera environ 1,5 fois le nombre de places disponibles à l’issue du PASS, donc pour l’année 2021-2022 dans le cas de la filière médecine, les épreuves orales ont été proposées du 151ème jusqu’au 450ème rang.

    A l’issue des LAS :

    L’accès dans les filières de santé est possible à partir de la 1ère année de LAS, sous réserve de la validation de son année (majeure disciplinaire validée dès l’obtention de 60 ECTS) ainsi que de l’option santé validée dès l’obtention de 10 ECTS.

    Le candidat doit passer par une première étape d’admissibilité durant laquelle le contenu du dossier déposé est étudié. Le dossier contient l’ensemble des critères académiques du parcours du candidat ainsi que les résultats obtenus aux épreuves spécifiques de santé. Suite à cette étude, une commission statuera sur son admissibilité. S’il est admissible alors il sera convoqué à une épreuve orale. Enfin, le jury décidera de l’admission du candidat en filière de santé à la suite de l’épreuve oral.

     

    Modalité d’enseignement

    En PASS :

    Sorbonne Université dispense des enseignements sous forme de cours magistraux en amphithéâtre avec retransmission possible dans plusieurs amphithéâtres (disponibles à distance : en direct ou en différé) et des enseignements dirigés en petits groupes. Les enseignements dirigés sont obligatoirement en présentiel. Les enseignements sont dispensés principalement sur le site de la Pitié-Salpêtrière.

    Les enseignements de la majeure santé et de la mineure sont découpés par période :

    • De septembre à décembre comprenant les enseignements de la majeure santé suivant :
      • Atomes, Biomolécules, Génome, Bioénergétique et Métabolisme (Chimie générale, Chimie organique et Biochimie)
      • La cellule et les tissus (Biologie cellulaire, Histologie, Biologie de la reproduction et Biologie du développement).
      • Organisation des appareils et systèmes : aspects morphologiques et fonctionnels (Anatomie)
      • Anglais – Cours dispensés en ligne

    Durant cette même période, 2 unités d’enseignements de mineure sont dispensées :

      • Pour l’option Sciences : Première partie de Physique et enseignement de Chimie
      • Pour l’option Lettres : Initiation à la Sociolinguistique et la Psycholinguistique, et initiation à la Linguistique, à la Sémiotique et à la Communication.

     

    • De janvier à mai comprenant les enseignements de la majeure santé suivant :
      • Biophysique
      • Physiologie
      • Biostatistiques / Probabilités
      • Initiation à la connaissance du médicament
      • Santé, société, humanité (Histoire de la médecine, Droit médical, Santé publique, Psychologie médicale)
      • Anatomie spécifique (Anatomie de la tête et du cou, Anatomie du petit bassin, Anatomie du sein et de l’appareil reproducteur)

    Durant cette même période, 2 unités d’enseignements de mineure sont dispensées :

      • Pour l’option Sciences : Deuxième partie de Physique et enseignement de Biologie
      • Pour l’option Lettres : Initiation à la phonétique et à la phonologie et initiation à la grammaire et à l’histoire de la langue

     

    En LAS :

    Les unités d’enseignement liées à l’option Santé ne peuvent être suivis qu’en distanciel.

    Au cours de la première année, les enseignements de la mineure santé porteront au 1er semestre sur l’Anatomie et la Physiologie puis au 2ème semestre sur l’Anatomie spécifique et la Pharmacologie.

    Au cours des trois années de LAS les notions d’Anatomie, de Biochimie, de Biologie du développement et de la reproduction, d’Histologie et d’Embryologie, de Biophysique, de Biostatistique, de Pharmacologie, de Physiologie et de Sciences humaines et sociales, utiles à la poursuite des études en Santé, seront étudiées.

    Les épreuves écrites de la mineure santé sont sous format QCM. Ils ont lieu au 1er semestre au mois de janvier et au 2ème semestre fin avril/début mai.

     

    Particularité de Sorbonne Université

    En PASS :

    Sorbonne Université a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques et la Physique y est réputée très difficile. Elle est connue pour être très exigeante en termes de réflexion. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires. Les matières scientifiques : Physique, Chimie et Mathématiques-Biostatistiques, sont coefficientées à hauteur de 25% (base des coefficients pour l’année 2021-2022).

     

    En LAS :

    La composante santé des LAS à Sorbonne Université correspond à 10 ECTS/an.

    Les enseignements d’Anatomie, Physiologie, Pharmacologie, Biochimie, Biologie cellulaire, Biophysique, Biostatistique, Physiologie et Sciences humaines et sociales sont répartis sur les trois années de LAS. Il est cependant possible de candidater en filière de santé dès la première année de LAS suite à la validation des enseignements d’Anatomie, de Physiologie et Pharmacologie (validation de 10 ECST).

    Si l’accès en filière de santé n’a pas été concluante, il sera possible de retenter de candidater en deuxième ou troisième année de LAS.

     

    Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à Sorbonne Université accéder aux pages dédiées ci-dessous :

    Pour plus d’information sur la formation Médecine Ipesup :



    Bac de français 2023 : Comment préparer efficacement les épreuves écrites ? 

    Elèves de Première générale ou parents d’élèves, vous vous demandez comment préparer l’écrit du Bac de français 2023 tout au long de l’année pour aborder l’épreuve de façon sereine ? Marie, enseignante agrégée, vous propose des pistes de travail.

     

    Marie, pouvez-vous d’abord nous rappeler quels sont les différents exercices proposés à l’écrit et comment s’organise leur préparation pendant l’année ?

    Depuis la réforme, deux exercices sont proposés lors de l’épreuve écrite du Bac de français qui se déroule généralement mi-juin : le commentaire de texte et la dissertation sur œuvre. Le/la candidat(e) choisit de traiter l’un de ces deux exercices. Il vaut mieux néanmoins qu’il/elle soit préparé(e) aux deux, afin de pouvoir adapter son choix, le jour de l’épreuve, en fonction du sujet proposé qui risque de l’inspirer plus ou moins.

    Ces deux exercices sont liés à l’étude des quatre « genres » littéraires principaux, ce que l’Education Nationale désigne comme des « objets d’étude » : le roman, la poésie, le théâtre et la littérature d’idées (ou littérature argumentative). Pendant l’année, les élèves vont étudier en classe ces quatre objets, auxquels sera à chaque fois associée une oeuvre du programme, sélectionnée par le professeur parmi trois propositions (par exemple, pour le roman, La Peau de Chagrin de Balzac, Sido et Les Vrilles de la vigne de Colette ou Manon Lescaut de l’abbé Prévost).

     

    Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste l’épreuve du commentaire ?

    On propose au candidat ou à la candidate un texte qu’il ne connaît généralement pas, en tout cas qu’il/elle n’a pas étudié en classe pendant l’année. Il peut avoir été écrit par un auteur « canonique » (Hugo, Voltaire, Musset, Sand…) ou bien par un auteur moins connu, ou contemporain (en 2022, le commentaire portait sur un texte de Sylvie Germain, ce qui a déstabilisé certains élèves). L’élève a alors quatre heures pour analyser le texte et l’expliquer sous la forme d’un devoir construit, composé d’une introduction, de deux ou trois parties et d’une conclusion. La difficulté principale de cet exercice, c’est qu’il faut savoir réagir face à un texte inconnu, un objet non identifié en quelque sorte !

     

    Comment peut-on se préparer à un tel exercice, puisqu’on ne peut jamais savoir sur quel thème, quel genre, quel siècle… le texte va porter ?

    On peut s’y préparer de plusieurs façons. D’abord, il est important d’avoir des repères historiques et culturels, d’être capable de situer le texte dans l’histoire littéraire. Une scène de tragédie classique (de Racine par exemple) ne soulève pas les mêmes enjeux (philosophiques, moraux, esthétiques…) qu’un extrait du théâtre de « l’absurde » (de Ionesco ou Beckett par exemple).

    Plus le/la candidat(e) a des connaissances générales en histoire littéraire (par exemple, dans le cas du théâtre de Racine, il peut être bon de savoir ce qu’est le jansénisme, quelles sont les règles du théâtre classique, la fonction morale assignée au théâtre à cette époque…), plus il/elle sera à l’aise pour repérer les questions soulevées par le texte et éviter les contre-sens.

    Ensuite, pour analyser précisément un texte, il faut avoir les bons outils ! Certains, comme les figures de style, les temps verbaux, la ponctuation…, sont valables pour tous les genres. D’autres sont spécifiques aux différents objets d’étude (comme les règles de versification en poésie, les types de narration et de focalisation dans un roman, les questions de mise en scène au théâtre, les formes argumentatives et les outils rhétoriques pour la littérature d’idées…)

    Enfin, il faut s’entrainer le plus possible ! Plus on s’entraine à lire des textes, à les situer dans un cadre (historique et culturel), à repérer ce qu’ils ont de singulier, les questions qu’ils posent, les enjeux qu’ils soulèvent, à analyser la façon dont ils sont écrits, et à composer des plans pour en proposer une explication claire… plus cela devient naturel !

     

    Comment les formations proposées par Ipesup permettent-elles de réaliser cette préparation ?

    Plusieurs types de formations sont proposées par Ipesup. Des stages pendant les vacances et/ou des cours tous les samedis après-midi permettent de s’exercer en classe, avec des professeurs qui aident les élèves à acquérir ces « outils » et connaissances littéraires et qui les invitent à s’entrainer, notamment à travers des bacs blancs.

    Toutes nos préparations sont à retrouver ici

    NOS PRÉPARATIONS >

    Ipesup propose aussi une préparation en distanciel, via la plateforme Libris, qui peut être utilisée en autonomie par l’élève, ou appréhendée progressivement à l’aide d’un tuteur et d’un enseignant qui revient sur la méthode lors de séances de cours live.

    Sur Libris, l’élève pourra trouver, pour chaque objet d’étude, un cours d’histoire littéraire très complet qui recouvre toute la période indiquée par le programme (du  XVIe au XVIIIe siècle pour la littérature d’idées par exemple, du XVIIe au XXIe siècle pour le théâtre…) et la présentation de toutes les notions cruciales à maîtriser pour l’étude des textes. Pour chaque section, il peut vérifier sa compréhension à l’aide de quiz et d’activités interactives.

    Enfin, un entrainement est proposé, pour accompagner l’élève dans la réalisation d’un commentaire complet, avec la possibilité de consulter une copie intégralement rédigée. Cela peut fournir aux élèves un complément très riche, parce que les professeurs n’ont pas toujours le temps de leur apporter toutes ces connaissances pendant l’année : le programme est dense, et la préparation de l’oral mobilise souvent l’essentiel des cours.

     

    Et pour la dissertation ?

    La dissertation se compose également en quatre heures, et comme le commentaire, doit aboutir à la proposition, par le/la candidat(e) d’un devoir construit, constitué d’une introduction, de deux ou trois parties, et d’une conclusion. Elle prend souvent la forme d’une question, ou d’une citation portant sur l’une des quatre œuvres étudiées en classe pendant l’année. L’enjeu, cette fois, c’est de bien maîtriser ses œuvres, pour être capable de proposer un devoir riche, et de répondre précisément à la question soulevée par le sujet.

     

    Justement, comment peut-on acquérir cette maîtrise de l’œuvre pendant l’année ?

    La priorité, c’est d’abord de bien lire les œuvres ! Cela peut paraître évident, mais les élèves de Première ne savent pas toujours comment mener une lecture efficace. Dans l’idéal, il faudrait pouvoir lire l’œuvre au moins deux fois pendant l’année, mais nous savons bien que c’est souvent difficile pour les élèves de trouver le temps et la motivation de le faire. Il faut donc qu’ils/elles soient efficaces dès leur première lecture.

    Pour cela, je leur conseille d’avoir bien en tête le parcours associé à l’œuvre, avant d’en commencer la lecture. En effet, les programmes associent à chaque œuvre un parcours, c’est-à-dire un thème, un angle sous lequel l’aborder (par exemple, « la comédie sociale » pour Les Caractères de La Bruyère, « rire et savoir » pour Gargantua de Rabelais). Il est crucial d’avoir bien compris l’intitulé de ce parcours et les enjeux qu’il soulève parce que les sujets de dissertation seront directement liés à cette question. Cela permet donc d’aborder l’œuvre sous le bon angle d’emblée.

    Il peut aussi être utile de se renseigner un peu sur l’œuvre avant d’en commencer la lecture. Les professeurs attendent souvent que les élèves aient terminé de lire l’œuvre avant de leur en parler, mais ils courent ainsi le risque de passer à côté des enjeux principaux, liés au contexte historique et politique par exemple. C’est un peu comme lorsqu’on va au cinéma : on est plus attentif à certains aspects du film si on a regardé la bande annonce avant, lu des critiques qui insistent sur telle ou telle dimension du film…

    Ensuite, il faut faire une lecture active, c’est-à-dire qu’il ne faut pas se contenter de se laisser porter par le livre et son intrigue. Il faut se munir d’un crayon, de post-its, de surligneurs… et ne pas hésiter à « gribouiller » son livre. On peut par exemple surligner les passages qui nous plaisent particulièrement ou qui nous semblent correspondre parfaitement à l’intitulé du parcours : ils pourront nous servir d’exemple. On peut aussi écrire au crayon, en haut de chaque page, de chaque scène ou de chaque chapitre, ce qui s’y passe, afin de se situer rapidement dans l’œuvre par la suite. Si certains passages nous semblent obscurs, incompréhensibles, ou que nous avons le sentiment qu’une allusion nous échappe, cela peut également être utile de le noter, pour interroger son professeur en classe afin d’obtenir des éclaircissements. On peut enfin consigner tous ces éléments (questions, remarques, citations, bribes de résumé…) dans un carnet de lecture, ce qui peut être très utile pour retrouver toutes ces informations en fin d’année, parfois plusieurs mois après notre lecture !

     

    Et ensuite, comment passe-t-on de cette lecture à la dissertation ?

    Il peut être bon d’apprendre plus ou moins par cœur ces exemples et citations, de vérifier qu’on a bien retenu l’ensemble de l’intrigue, la structure du recueil ou de la pièce…

    Puis, comme pour le commentaire, il faut s’exercer : plus on analyse de sujets (en s’entrainant à définir les termes, à comprendre les présupposés, les paradoxes contenus dans la citation…), moins on risque de faire de hors-sujets ! Il faut ensuite s’entrainer à composer des plans efficaces, qui proposent de nombreux exemples et répondent clairement à la question posée par le sujet.

     

    Et en tant que parents, comment peut-on accompagner notre enfant dans cette préparation ?

    D’abord, on peut lui poser des questions sur l’œuvre, même si on ne la connaît pas ! On peut l’inviter de cette façon à résumer clairement l’intrigue, à expliquer quels en sont les thèmes principaux, l’interroger sur la réflexion politique, philosophique ou morale qui y est proposée… Le simple fait d’en parler va permettre à l’élève de vérifier qu’il est capable de produire un discours précis, cohérent, ou de voir au contraire si certains points restent fragiles.

    On peut aussi voir avec lui des adaptations de ces œuvres s’il en existe (adaptations cinématographiques ou en bandes-dessinées, représentations théâtrales…), ou lui proposer des sorties culturelles pour consolider sa connaissance de la période historique (expositions, châteaux, maisons d’auteurs…).

     

    Quels outils Ipesup propose-t-il pour aider les élèves dans la maîtrise de la dissertation ?

    Comme pour le commentaire, les élèves peuvent s’inscrire dans des stages ou des formations en présentiel pour travailler de façon intensive cet exercice, ou s’appuyer sur la plateforme Libris qui a été spécifiquement conçue pour fournir un contenu très riche sur les œuvres. En effet, les professeurs ne peuvent pas toujours faire, au lycée, une présentation détaillée du contexte, du parcours... en raison du manque de temps et des programmes denses !

    La plateforme Libris propose donc un cours complet et des entrainements : une présentation du contexte socio-historique de l’œuvre et son auteur ; une explication détaillée des enjeux du parcours et des grandes thématiques de l’œuvre ; et des exercices interactifs pour vérifier que l’élève a bien retenu l’essentiel. Comme on sait malgré tout qu’il n’est pas évident de trouver des exemples par soi-même, les professeurs ont sélectionné pour chaque œuvre dix citations, et six extraits précisément analysés, à apprendre par cœur.

    Enfin, l’élève a la possibilité de s’entrainer sur un sujet, étudié pas à pas, et de consulter une copie intégralement rédigée, pour avoir un exemple des attentes des examinateurs.

     

    Un conseil final pour réussir son écrit de français ?

    Il est possible d’avoir de très bonnes notes à l’écrit de Français, à condition de travailler avec rigueur et régularité tout au long de l’année. Il ne faut donc négliger aucun objet d’étude ni aucune œuvre, et s’entrainer le plus possible pour que ces deux exercices deviennent naturels !



    Dates DSCG 2023

    Les dates du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) sont disponibles pour l’édition 2023. Une session unique est proposée, au mois d’octobre.

     

    Calendrier du DSCG 2023 : session unique

    Dates DSCG 2023 – Session unique en octobre 2023

    Retrouvez ci-dessous les dates clés du DSCG 2023. Les épreuves écrites se déroulent sur trois jours, du mardi 24 au jeudi 26 octobre 2023 inclus ; les épreuves orales (anglais et soutenance de mémoire) selon la convocation, à partir du lundi 30 octobre 2023.

    EvénementCalendrier DSCG 2023
    Ouverture des inscriptions au DSCGMercredi 5 juillet 2023
    Fermeture des inscriptions au DSCGMardi 30 août 2023 à 17h
    Date limite nationale de dépôt des pièces justificatives
    notamment la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire » validée et le mémoire pour l’UE 7 du DSCG
    Mercredi 6 septembre 2023 à 23h59
    Date limite de paiement des frais d’inscriptionMercredi 6 septembre 2023 à 23h59
    Epreuve écrite UE1 : Gestion juridique, fiscale et socialeMercredi 25 octobre 2023 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE2 : FinanceMardi 24 octobre 2023 de 9h30 à 12h30
    Epreuve écrite UE3 : Management et contrôle de gestionJeudi 26 octobre 2023 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE4 : Comptabilité et auditMardi 24 octobre 2023 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE5 : Management des systèmes d’informationJeudi 26 octobre 2023 de 9h30 à 12h30
    Epreuve orale UE6 : Anglais des affairesOral de 30 minutes selon convocation, à partir du lundi 30 octobre 2023
    Epreuve orale UE7 : Soutenance de mémoireSoutenance d’une heure maximum selon convocation, à partir du lundi 30 octobre 2023
    Epreuve écrite UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien)Mercredi 25 octobre de 9h30 à 12h30
    Jury nationalà préciser
    Publication des résultatsà préciser

    Retrouvez le calendrier officiel du DSCG au bulletin officiel n°47 du 15 décembre 2022

     

     

    Modalités d’inscription au DSCG 2023

    Les inscriptions s’effectuent obligatoirement et exclusivement par Internet, à partir du site : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/diplomes-comptables-superieurs-dcg-dscg-dec-49871.

    L’ensemble des pièces justificatives doivent être téléchargées par le candidat dans son espace dédié, créé lors de son inscription en ligne. Le paiement des droits d’inscription est dématérialisé et doit intervenir dans le délai prévu ci-dessus.

    Lors de son inscription, le candidat précise, parmi les épreuves constitutives du diplôme, celles pour lesquelles il souhaite faire valoir le ou les éventuels reports de note ou de dispense. Le cas échéant, il précise aussi la ou les validations accordées au titre de la VAE par le jury national du DCG ou par le jury national du DSCG.

    La demande d’inscription à l’épreuve n° 7 du DSCG « Mémoire » n’est acceptée au titre de la session 2023 que si la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire », dûment validée par un enseignant-chercheur, est téléchargée par le candidat dans son espace dédié, au plus tard le 6 septembre 2023. Le candidat qui souhaite confier l’étude de sa demande d’agrément à son service gestionnaire doit lui faire parvenir ladite fiche au plus tard le 12 avril 2023 (date du courriel faisant foi). Cette fiche est notamment disponible sur les sites des différents rectorats.

    Pour un même diplôme, le candidat ne peut à la fois s’inscrire aux épreuves ponctuelles et à la VAE.

     

    Coefficients du DSCG 2023

    Chaque unité d’enseignement (UE) du DSCG fait l’objet d’un coefficient dédié.

    Les épreuves écrites des quatre premières UE 1, 2, 3, 4 (Gestion juridique fiscale et sociale ; finance ; management et contrôle de gestion ; comptabilité et audit) sont affectées d’un coefficient 1,5.

    Les épreuves des UE 5, 6 et 7 (épreuve écrite de MSI et les deux épreuves d’orales : anglais et soutenance de mémoire) sont affectées d’un coefficient 1.

    Enfin, seuls les points au-dessus de la moyenne sont comptabilisés pour l’UE 8 facultative (langue vivante étrangère facultative) et sont affectés d’un coefficient 1.

    Synthèse :

    Unités d’enseignementCoefficient
    UE1 : Gestion juridique, fiscale et sociale1,5
    UE2 : Finance1,5
    UE3 : Management et contrôle de gestion1,5
    UE4 : Comptabilité et audit1,5
    UE5 : Management des systèmes d’information1
    UE6 : Anglais des affaires1
    UE7 : Soutenance de mémoire1
    UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien)1 (points « bonus » au-dessus de la moyenne seulement)

     

     

    Préparez le DSCG avec les experts d’Ipesup

    Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestoin) constitue la suite logique d’un parcours académique tourné vers la gestion, la comptabilité, l’audit. En particulier, il constitue le prolongement naturel d’un DCG (diplôme de comptabilité et de gestion), d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou d’un master Grande Ecole de Commerce dans des parcours analogues. Les salariés exerçant une activité professionnelle dans le domaine de la comptabilité et de l’audit peuvent également trouver un intérêt à présenter ce diplôme. Le DSCG peut déboucher sur le DEC (diplôme d’expertise comptable).

    Ipesup assure une préparation de haut niveau  du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion avec des professeurs reconnus experts-comptables, auteurs d’ouvrages, magistrats…