Ipesup vous dévoile sa nouvelle adresse !

Le Groupe Ipesup est très fier de vous présenter sa nouvelle adresse : le 101, Boulevard Raspail, Paris 6.

2 400 m2 de locaux flambant neufs, sur le très beau site abritant l’Alliance Française, dans un quartier déjà privilégié par nombre d’institutions réputées qui ont formé des générations d’élèves et d’étudiants.

Ipesup écrit la suite de son histoire, l’année de ses cinquante ans !

Nous serons heureux de vous y retrouver comme de vous y accueillir !



Tout savoir sur le SAT

Dès le début du lycée, la question des études supérieures se pose. Quel cursus choisir ? À quel établissement postuler ? Face à ces questions, de plus en plus d’élèves se tournent vers les pays étrangers, dont les formations d’excellence constituent de véritables alternatives aux écoles françaises. Parmi les pièces nécessaires au dossier est demandé, pour beaucoup d’écoles, le « SAT ». Mais de quoi s’agit-il, et dans quels cas les élèves sont-ils concernés ?

 

Pourquoi passer l’examen du SAT ?

Le SAT, ou Scholastic Assessment Test, est un examen attestant des compétences d’un élève en Anglais et en Mathématiques. Commun à tous les candidats pour les établissements qui le demandent, il permet aux universités anglophones d’étudier les candidatures sur des critères identiques, la question de la différence de notation d’un lycée à un autre ne se posant alors plus.

Plus souvent connu pour donner accès aux universités américaines, le SAT est aussi demandé pour d’autres écoles réputées comme la Bocconi, LUISS (Italie) ou encore l’IE (Espagne). Il peut donc être intéressant pour qui souhaite postuler à plusieurs écoles de passer le SAT, dont les résultats pourront être utilisés pour plusieurs candidatures à l’étranger.

Au-delà de l’avantage de passer un test unique pour déposer sa candidature dans plusieurs établissements, le SAT est également un choix pertinent comme test d’admission. En effet, certaines écoles comme la Bocconi (Italie) proposent deux examens dans leur cadre de leur admission internationale : les futurs étudiants peuvent choisir de présenter soit le Bocconi Test, soit le SAT. De manière générale, les élèves sont d’avis que le Bocconi Test est moins organisé (les questions d’Anglais se mêlent aux questions de Mathématiques tout au long du test), plus difficile mais également plus complexe à préparer dû au manque d’annales. Le SAT, en comparaison, permet de pouvoir se préparer efficacement en amont et de garder un examen bien segmenté entre les différentes matières, ce qui est moins déstabilisant et permet de se concentrer sur les connaissances demandées.

 

Les épreuves du SAT

Le SAT dure environ trois heures. Il est composé d’une épreuve d’anglais, divisée en un « Reading test » d’une part et d’un « Writing and Language test » d’autre part, ainsi qu’une épreuve de mathématiques, elle aussi divisée en deux sections. L’examen est noté sur 1600 points, chaque partie étant évaluée sur 800 points. Par ailleurs, il est important de noter que le SAT est un test à points négatifs : en cas de doute, il est plus judicieux de ne pas répondre. 

A noter : Depuis 2021, le College Board (organisme officiel du SAT) a retiré les épreuves optionnelles, que ce soit l’« essay » ou les « SAT Subject Tests ». Ces derniers permettaient de valider ses compétences dans différents domaines comme la littérature, l’histoire, la biologie, certaines langues vivantes… et pouvaient soit valoriser une candidature, soit être obligatoires pour les élèves souhaitant intégrer certains cursus précis. Dans un souci de simplification de l’examen, il a été décidé de retirer ces épreuves.

La partie évaluant le niveau d’Anglais se divise donc en deux parties. La première, le « Reading test », dure 65 minutes et est composée de 52 questions à choix multiples. Celles-ci peuvent être rassemblées en trois grandes catégories : indiquer comment l’auteur justifie son point de vue, comprendre des mots spécifiques dans un contexte donné et, enfin, analyser des passages historiques, scientifiques ou relevant des sciences sociales. La deuxième partie, le « Writing and Language test », inclut également des questions à choix multiples : 44 questions à répondre en 35 minutes portant sur quatre textes, demandant au candidat soit d’améliorer l’idée présente dans le texte (développement, organisation, utilisation d’un langage plus approprié), soit de corriger des erreurs diverses (structure, grammaire, ponctuation…).

Le test de Mathématiques met à disposition des candidats une feuille de référence contenant plusieurs formules utiles ainsi qu’une calculatrice. Attention : l’examen est divisé en deux parties, l’une autorisant la calculatrice, l’autre non. Au total, les élèves doivent répondre à 58 questions, dont la majorité sont présentées sous forme de QCM ; les autres, au nombre de treize, demandent au candidat de remplir une grille de réponse. Concernant le programme, le test porte notamment sur des équations linéaires, la résolution de problèmes et l’analyse de données, la géométrie, la trigonométrie…

 

Les modalités de passage du SAT

Depuis 2023, tous les tests SAT effectués en dehors des Etats-Unis sont à réaliser sur ordinateur (« Digital SAT »), dans un centre d’examen. Six dates sont proposées pendant l’année, le plus souvent le samedi. Le site du College Board permet aux candidats de trouver le centre le plus proche de chez eux et de s’inscrire à une session ; attention, il est recommandé de s’inscrire au plus tard un mois avant la date souhaitée afin de s’assurer une place.

Quand le passer ? Il faut autant que possible anticiper sa préparation. Idéalement, il est conseillé de passer le SAT une première fois en fin de Première, pour pouvoir ensuite tenter une deuxième fois en Terminale si l’élève n’a pas réussi à avoir le score désiré (le meilleur score étant celui retenu, il n’y a pas de risque à le repasser). Les dossiers pour les universités étrangères sont, pour la plupart, à présenter pendant la première moitié de l’année de Terminale, rendant une préparation anticipée indispensable.

De nombreuses annales sont disponibles sur internet ou dans les librairies, afin de s’entraîner de manière individuelle. Cependant, si l’on vise un très bon score pour intégrer une université d’excellence à l’étranger, cela n’est pas suffisant : bénéficier d’une préparation complète avec des professeurs qualifiés et expérimentés est essentiel.

Pour accompagner les élèves dans leurs projets, la School of English d’Ipesup propose des stages intensifs afin de donner aux futurs candidats les clés des épreuves du SAT ainsi qu’un entraînement approfondi. Nos professeurs, spécialistes de l’examen SAT, sauront répondre à vos questions et vous accompagner dans votre préparation.



Le Petit Précis de la Prépa HEC 2024

Le Petit Précis de la Prépa HEC : un petit livret synthétique présentant l’univers des Classes Préparatoires ECG avec de nombreuses analyses pertinentes. Il s’adresse à tout étudiant préparationnaire, lycéen ou parent, désireux de comprendre en profondeur la période de travail intensif de deux à trois ans qui caractérise la classe préparatoire. Voici un aperçu du plan :

  • La prépa : un rite de passage, l’ascèse, le champ du possible
  • Le palmarès des Prépas et le calendrier des épreuves
  • Le Concours (choisir sa filière, les épreuves)
  • Préparer son concours (le lieu, les révisions…)
  • Vivre sa prépa (le rythme de travail, organiser et réussir sa prépa)
  • La méthodologie de la prépa
  • Les matières (Mathématiques, Lettres et Philosophie, Géopolitique, Economie…)

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Toutes nos formations pour réussir en prépa HEC

 

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Alice, promo 2023 IPESUP, intègre HEC après deux années de Classes Préparatoires ECG dans nos murs

Cette élève brillante et rayonnante a fait preuve d’une exceptionnelle persévérance et d’une curiosité intellectuelle remarquable.

Son engagement a été récompensé !

Elle passe le relais aujourd’hui avec la générosité qu’on lui connaît, en accompagnant le travail des préparationnaires qui lui succèdent en deuxième année, ou encore en répondant avec bonne humeur et spontanéité aux questions de ce « quitte ou double ».

Merci à Alice d’être fidèle à Ipesup et de contribuer à animer notre réseau d’Alumni.



TAGE MAGE® Blanc 1 – Calcul 1

Le TAGE MAGE®

La préparation au test TAGE MAGE® est l’une des spécialités d’Ipesup : nous y préparons les étudiants depuis qu’il existe (1989) et avons suivi toutes ses évolutions. Nous connaissons parfaitement ses questions, classiques ou plus récentes, les méthodes pour bien aborder le test et les astuces indispensables pour gagner du temps. Il permet d’intégrer les meilleures Business Schools françaises, pour lesquels un Dossier de candidature et un résultat à un test d’anglais sont également demandés, ainsi que des oraux d’admissions.

 

Les TAGE MAGE® blancs d’Ipesup : les cahiers IPESUP AST

IPESUP met à votre disposition, en exclusivité, une série de TAGE MAGE® Blancs inédits entièrement corrigés. Ecrits par Antoine LAMY, directeur de la préparation et co-auteur de « Objectif 600 au TAGE MAGE » (voir ci-dessous), ils font l’objet ici de corrigés détaillés, complets, avec davantage de méthodes et d’astuces que ce que l’on trouvera généralement dans la plupart des manuels. Il s’agit de documents normalement réservés aux élèves de l’IPESUP que nous mettons à votre disposition en exclusivité ici. L’ensemble des TAGE MAGE® Blancs couvre le programme complet de ce test, c’est-à-dire chacun de ses 6 sous-tests :

  • Sous-test n°1 du TAGE MAGE® : Compréhension de texte
  • Sous-test n°2 du TAGE MAGE® : Calcul
  • Sous-test n°3 du TAGE MAGE® : Raisonnement & argumentation
  • Sous-test n°4 du TAGE MAGE® : Conditions minimales
  • Sous-test n°5 du TAGE MAGE® : Expression
  • Sous-test n°6 du TAGE MAGE® : Logique

 

Cette semaine, découvrez le Cahier IPESUP AST n°1 : un TAGE MAGE Blanc consacré au sous-test de Calcul. Bon travail à toutes et tous ! Nota Bene : si vous souhaitez recevoir régulièrement ces TAGE MAGE Blancs, n’hésitez pas à prendre contact avec nous directement.


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Se préparer aux Admissions Parallèles avec IPESUP, c’est choisir une équipe pédagogique de très haut niveau pour vous accompagner vers la réussite

IPESUP propose une préparation complète pour réussir les Admissions sur Titres (concours AST) aux Grandes Ecoles de Commerce, avec une équipe pédagogique resserrée de très haut niveau :

  • Préparation des Dossiers de candidature avec Christophe JEANCOURT-GALIGNANI, coach certifié, ancien directeur marketing et commercial de sociétés, administrateur de la librairie Galignani à Paris, éditeur, professeur et responsable d’un Master dans une Business School. Avec le concours d’Etienne ANDRÉ (partner Nim Europe, ancien président du jury de l’ESSEC et membre des commissions d’entretien).
    Détail de la formation : polycopiés complets, conférences de méthodologie proposées à plusieurs reprises, conférence spéciale « CV » et accès à une plateforme interactive dédiée en partenariat avec le spécialiste CV « Fisio Education » + plusieurs RDV personnalisés et individualisés avec votre coach. Pas de RDV de coaching avec de jeunes « alumni » : c’est un véritable professionnel des Dossiers qui vous accompagne.
  • Préparation du TAGE MAGE® avec Antoine LAMY (diplômé d’HEC, de Sciences Po et de Paris-IX Dauphine), directeur adjoint d’Ipesup, fondateur de la société Optimal Sup Spé (leader français du soutien scolaire en prépa scientifique), spécialiste de la pédagogie en mathématiques (voir chaîne Youtube « Optimal Sup Spé ») et co-auteur de nombreux manuels de préparation : « Objectif 600 au TAGE MAGE », « TAGE MAGE Express », « Réussir les tests mathématique et de calcul », « Passerelle 2, Tremplin 2, EM Lyon : réussir les tests », « Objectif 210 au TAGE 2″, « TAGE 2 Express » etc. Avec le concours pour les Bac +2 de François PANNETIER, co-auteur de l’ouvrage « L’Officiel du TAGE 2®« .
    Détail de la formation : polycopiés complets + intranet IPESUP TAGE MAGE + site pédagogique d’entraînement TageMaster™ développé par les équipes de l’Ipesup + 24 à 72h de cours répartis en 3 Phases de septembre à février. Chaque Phase peut être suivie au choix sous forme d’un stage intensif de vacances, ou sous forme d’une série de cours hebdomadaires le dimanche après-midi. Les cours se déroulent en présentiel à Paris 6ème ou à distance « live » au choix ; tous les replays des cours sont disponibles toute l’année.
  • Préparation des Oraux d’admission avec Garance FRAISSE (diplômée d’HEC, enseignante en anglais), Robin CAUDWELL (diplômé de l’ESCP, conseil au COMEX de LVMH en matière d’innovation) etAnne-Lise RAMOND (diplômée de l’ESSEC, groupes Amundi et BNP Paribas), membres ou anciens membres du jury aux « Parisiennes » en AST – avec le concours de Guillaume LONGEON (diplômé de l’ESSEC, ancien membre du jury, manager senior chez KPMG après une longue carrière chez Deloitte.)
    Détail de la formation : nombreux polycopiés (dossier de presse, questions classiques d’entretien, fiches écoles, fiches métiers etc) + intranet dédié + stage intensif complet de 4 jours comportant des cours de méthode sur les entretiens, des cours d’anglais (et de LV2 pour les étudiants concernés), des sessions individuelles de coaching, et de nombreuses simulations d’entretien et d’oraux de langue + la possibilité d’assister tout au long du stage aux oraux de vos camarades. Chaque oral blanc s’effectue en face de 2 membres de jury de très haut niveau. Les oraux d’anglais sont assurés par les professeurs d’anglais de nos classes préparatoires « HEC ».
  • Préparation du TOEIC® en option avec Jamal AIT MOUHOUCHT, Directeur des Etudes d’UPMC Sorbonne Paris 6, pédagogue exceptionnel ayant préparé des milliers d’élèves à réussir ce test.
    Détail de la formation : cours hebdomadaires réguliers ou stages intensifs de vacances. Les stagiaires ont également accès à la plateforme pédagogique IPESUP Nathan TOEIC® comportant plus de 2400 questions, une centaine de fiches et une douzaine de tests TOEIC® Blancs.

En bonus : accès offert à des conférences d’actualité / de culture générale sur les Grands Enjeux du monde contemporain : « La crise de la démocratie », « Les institutions françaises », « Géopolitique du Proche-Orient », « A quoi sert l’UE ? », « Quelle politique économique en situation de stagflation ? », « Médias et pouvoirs en France ». Conférences animées notamment par Samir HAMMAL (administrateur au Sénat, ancien directeur de Master à Sciences Po) et Eric DUQUESNOY (normalien Ulm, agrégé d’histoire, ancien directeur de Prépasup).

Deux préparations sont proposées :

  • Préparation complète aux Concours d’Admissions sur titres (AST 2) : concours HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon, EDHEC, SKEMA, AUDENCIA, NEOMA… cette préparation se déroule l’année du concours. Objectif : intégrer le cycle Master des Programmes Grande Ecole de ces Business Schools. On peut aussi présenter des Masters of Science.
  • Préparation AST 2 anticipée pour ceux qui souhaitent « prendre de l’avance » sur leur préparation, l’année précédant leur concours.

Préparation AST 2 >

Préparation AST 2 anticipée >

S’informer sur les Admissions sur Titres

Informez-vous sur les admissions sur titres en suivant l’une de nos réunions d’informations consacrées aux admissions parallèles, ou en nous contactant directement. M. Lamy vous répondra rapidement et, au besoin, vous proposera un RDV individuel par téléphone ou sur place pour examiner votre situation individuelle.



Tout savoir sur la filière Kinésithérapie

Comment accéder à ces études ?

Les études de Kinésithérapie sont accessibles après une première année sélective en vue d’intégrer un Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK). Le nombre maximum d’étudiants à admettre dans les instituts de formation en masso-kinésithérapie en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute pour l’année universitaire 2023-2024 est fixé à 3036 étudiants. La répartition du nombre de places par région est fixée par l’Arrêté du 2 août 2023.

L’admission en IFMK est possible sous les conditions suivantes :

  • La validation d’une première année de licence en biologie, STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ou en sciences, technologies et santé ;
  • La validation d’une première année de Licence avec l’option Accès Santé (L.AS) ;
  • La validation d’un Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS).

Il existe une passerelle pour ceux qui détiennent un diplôme français d’infirmier(e) ou une formation paramédicale et aspirent à devenir kinésithérapeute, leur permettant d’accéder directement à la première année d’école de kiné sans passer par un concours. L’admission se réalise via un processus de dossier et d’entretien en déposant une candidature auprès de l’établissement de kinésithérapie de leur choix.


La première année de licence, dans des domaines tels que la biologie, les sciences et techniques des activités physiques et sportives, constitue une étape préliminaire cruciale pour établir une base solide de connaissances dans des domaines variés tels que les sciences de la vie, les sciences humaines, les statistiques appliquées, la communication et la gestion, avant d’entamer un programme spécifique de kinésithérapie. Ces licences offrent également une formation approfondie en anatomie, physiologie, et biomécanique, compétences essentielles pour comprendre le fonctionnement du corps humain, ce qui est crucial dans le domaine de la kinésithérapie.

En PASS ou L.AS, le choix entre les différentes filières se fait à l’issue de la sélection en fin de l’année; pour connaître la différence, lire l’article « Études de médecine : quelle voie choisir entre PASS et L.AS ? ». Les étudiants ont donc un choix à faire parmi cinq filières médicales, dites MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie.

Un programme d’études spécifiques

La filière Kinésithérapie se différencie des autres filières de santé par son orientation spécifique vers la rééducation et la réhabilitation physique. Contrairement à d’autres professions de santé qui se concentrent davantage sur le diagnostic et le traitement médicamenteux, la kinésithérapie met l’accent sur les interventions physiques et les exercices thérapeutiques visant à améliorer la mobilité, la fonction musculaire, et la qualité de vie des patients.

 

Parcours et programmes d’études

Les études de kinésithérapie sont structurées en quatre années d’études au sein d’un institut de formation en masso-kinésithérapie. Elles conduisent à l’obtention du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, obligatoire pour exercer.

Le programme d’études spécifiques à la filière Kinésithérapie est schématisé ci-après, il se divise en deux cycles de deux ans.

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  • 1er cycle :

Les deux premières années en IFMK sont principalement dédiées aux enseignements théoriques et appliqués en sciences et ingénierie en kinésithérapie. Au cours de ce premier cycle, les étudiants alterneront entre les enseignements fondamentaux, les enseignements spécialisés sur les méthodes et outils en kinésithérapie, et des périodes d’apprentissage approfondi, notamment au travers d’un stage obligatoire de formation à la pratique masso-kinésithérapique.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement délivrées en 1er cycle:

  • Santé publique
  • Sciences humaines et sciences sociales
  • Sciences biomédicales
  • Sciences de la vie et du mouvement (anatomie, physiologie, cinésiologie)
  • Sémiologie, physiopathologie et pathologie du champ musculosquelettique
  • Théories, modèles, méthodes et outils en kinésithérapie
  • Méthodes de travail et méthodes de recherche
  • Langue anglaise professionnelle
  • Démarche et pratique clinique : élaboration du raisonnement professionnel

 

  • 2ème cycle :

Le deuxième cycle, étant davantage tourné vers la pratique , approfondit les notions abordées au premier cycle en mettant particulièrement l’accent sur des exercices concret. Ce deuxième cycle vise également à développer des aptitudes professionnelles telles que la capacité à collaborer au sein d’équipes multidisciplinaires, et l’interaction avec les patients pour les former aux bonnes pratiques.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement et méthodes délivrées en 2nd cycle:

  • Droit, législation et gestion d’une structure
  • Sémiologie, physiopathologie et pathologie champs respiratoires, cardio-vasculaire
  • Physiologies, sémiologie physiopathologies et pathologies spécifiques
  • Interventions du kinésithérapeute en santé publique
  • Théories, modèles, méthodes et outils en réadaptation
  • Analyse et amélioration de la pratique professionnelle
  • Démarche et pratique clinique : conception du traitement et conduite d’intervention

Les évaluations sont réalisées à la fin de chaque semestre et prennent la forme d’une ou plusieurs épreuves écrites et/ou orales par Unité d’Enseignement (UE). Les épreuves écrites peuvent consister en des Questions à Choix Multiples (QCM), des Questions à Réponse Ouverte Courte (QROC), ou des questions rédactionnelles. La validation d’une UE s’effectue par l’obtention d’une note moyenne minimale de 10/20, ou par compensation entre certaines UE (sous réserve d’obtenir une note minimale de 8/20), comme défini par les dispositions de l’arrêté du 2 septembre 2015 relatif au Diplôme d’État de Masseur-Kinésithérapeute.

 

Les principaux débouchés et types d’exercices en tant que Masso-Kinésithérapeute

Le diplôme en kinésithérapie offre une diversité d’interventions dans divers domaines de la santé. Cela englobe la rééducation dans des spécialités telles que la traumatologie, la rhumatologie, la neurologie, la cardio-vasculaire, la respiratoire, l’uro-gynécologie, la kinésithérapie du sport, le conseil et la prévention, ainsi que l’ergonomie. Ces domaines couvrent une gamme étendue, permettant d’intervenir auprès de personnes de tous les âges, de la pédiatrie à la gériatrie.

Les praticiens de la kinésithérapie travaillent à améliorer la fonction physique des patients. Ils interviennent également dans des domaines préventifs en fournissant des conseils pour maintenir la santé physique et prévenir les problèmes futurs.

Cet éventail d’activités en kinésithérapie reflète la diversité des besoins de la population à tous les stades de la vie.

Le kinésithérapeute peut exercer son métier selon différents modes d’exercices :

  • Kinésithérapeute libéral : seul, associé en cabinet de groupe ou en tant qu’assistant-collaborateur.
  • Kinésithérapeute salarié : au sein d’hôpitaux, en centre de rééducation spécialisé ou dans des cliniques.

 

Chiffres clés

Quelques chiffres clés (1er janvier 2022) de la filière kinésithérapie en France (Sources : DÉMOGRAPHIE DES KINÉSITHÉRAPEUTES – Brochure de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes)

  • Les kinésithérapeutes constituent en nombre la 1ère profession de rééducation et la 4ème profession de santé.
  • 97 790 masseurs-kinésithérapeutes sont inscrits à l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes en France.
  • Les professionnels exerçant exclusivement en salariat sont au nombre de 14 594, soit 14,9 % de l’effectif total.
  • Au 1er janvier 2022, la profession compte 50 245 femmes (51,4 %) pour 47 547 hommes (48,6 %)
  • Au 1er janvier 2022, l’âge moyen des kinésithérapeutes inscrits à l’Ordre est de 41,31 ans avec un âge médian de 38,40 ans.


La mort de Jean-Pierre Elkabbach, la fin du journalisme de papa ?

Le décès récent de Jean-Pierre Elkabbach (1937-2023) a sonné la fin d’une époque comme si le célèbre journaliste de radio et de télévision emportait avec lui une certaine conception du métier et de sa pratique.

Pour les plus jeunes, il n’est pas inutile de rappeler qui fut Jean-Pierre Elkabbach dont la carrière s’est déployée de 1960 à 2023 en particulier à France Inter, à l’ORTF, à TF1, à Europe 1, à LCP, à CNews…. Lui-même a publié un livre de souvenirs publié chez Bouquins « Les Rives de la mémoire » où il met en valeur les principales étapes de son parcours et il livre surtout un remarquable témoignage sur le journalisme tel qu’il l’a vécu et pratiqué. Disons clairement que ce livre met en valeur à la fois l’homme, l’intellectuel et le professionnel. On y apprend beaucoup sur l’histoire de notre temps et sur les médias depuis soixante ans.

Jean-Pierre Elkabbach n’a jamais laissé indifférent et, depuis cinquante ans, il est à la fois adulé et vilipendé.

Au moment de son décès, les thuriféraires de JPE ont insisté sur ses grandes capacités d’intervieweur et sur l’étendue de sa culture générale. Il était d’abord le grand journaliste politique et était devenu une véritable institution, au même titre que son compère des années 70, le non moins respecté Alain Duhamel. Il était en quelque sorte un « patron », ce qu’il a d’ailleurs été à la tête de France Télévision dans les années 90, précisément de 1993 à 1996. Ajoutons qu’il avait acquis une forme d’autorité intellectuelle en préparant et animant son émission « Villa Médicis » sur LCP. Bref, JPE était devenu l’archétype du journaliste classique et incontournable, issu de Sciences Po Paris et l’Institut Français de Presse et qui déroule sa carrière comme un cursus honorum et ignore l’idée de retraite. Un journaliste indispensable, indépassable et indéboulonnable. Qui fait partie de la mémoire collective, à l’instar de ses interviews du leader communiste Georges Marchais ou de son célèbre entretien avec François Mitterrand en 1994.

Cependant, Jean-Pierre Elkabbach a été aussi le journaliste le plus vilipendé, le plus critiqué de sa génération. Son nom a été hué place de la Bastille le 10 mai 1981 et il a été accusé, à de nombreuses reprises, de se montrer trop complaisant avec les puissants et son nom a été très souvent associé au mot « connivence », connivence avec le pouvoir politique, avec Giscard et Sarkozy connivence avec le monde du strass et des paillettes quand il était à la tête de France Télévision.

D’une certaine façon, JPE est devenu l’archétype du journaliste trop proche des pouvoirs, trop soucieux de sa réussite, trop carriériste pour constituer un exemple, un modèle pour les plus jeunes, pour tous ceux qui envisagent de pratiquer ce métier. Il est associé à un monde révolu, celui d’un journalisme installé, quasi-institutionnel, qui s’est surtout épanoui dans un cadre lui-même en partie dépassé, celui de la radio généraliste et des émissions politiques à la télévision.

Avec le décès de JPE, finalement surtout déploré à CNews et Europe1, chaînes qui dépendent du groupe Bolloré où le grand homme a fini sa carrière, un monde s’éteint et d’autres figures vont progressivement s’imposer à la fois dans les médias traditionnels et dans les nouveaux médias et autres sources d’information. Quelques anciens seront encore là pour rassurer les plus âgés, on continuera de voir et d’entendre Gérard Carreyrou, Catherine Nay et Michelle Cotta mais, bientôt, l’on aura tourné la page des années 60 et 70.

Mais, il y aura bien un héritage Elkabbach et la lecture du livre de mémoires qu’il a publié en 2022 fournit une réponse sous forme de testament, sous forme de message et de leçon, notamment pour ceux qui envisagent d’exercer ce métier. Le journalisme d’Elkabbach, c’est celui de la culture et d’une rigueur intellectuelle qui lui ont permis d’interviewer les plus grandes personnalités de son temps. C’est celui du courage, celui du jeune journaliste en Algérie, au cœur de la guerre et des risques d’attentat et de règlement de compte. C’est celui du talent narratif et pédagogique, qui consiste à décrypter l’information et à établir un récit accessible au grand public.

C’est aussi le journalisme politique à la radio et sur les grandes chaînes de télévision, qui n’est pas prêt de disparaître quand on connaît la passion française pour la politique.



Forum Journalisme samedi 10 février 2024 à 15h

Après le succès de notre forum « Journalisme » d’octobre dernier, IPESUP est heureux de vous convier au prochain Forum Journalisme de l’année 2024 !

Le métier de journalisme vous intéresse, mais quelques interrogations subsistent encore, ou vous souhaitez en savoir plus sur la réalité du métier aujourd’hui ? Afin de répondre en détails à toutes vos questions, nous organisons un forum sur les études de journalisme, destiné aux élèves et à leurs parents au 101  Boulevard Raspail, 75004 Paris, le samedi 10 février 2024, à partir de 15h00. Ce sera également l’occasion pour les participants de découvrir les tout nouveaux locaux flambant neuf d’Ipesup, à deux pas de l’Alliance française.

Au mois d’octobre dernier, un aréopage de journalistes expérimentés (Matthieu Pelloli, Ronan Tésoriere et Erwan Bénézet du Parisien, Auberin Perreau de Cdansl’air et Cotentin Lesueur du Monde) était venu échanger autour de la question de l’avenir du journalisme : « Pourquoi croire encore au journalisme aujourd’hui ? » Le 10 février 2024, nous poursuivrons ce cycle de conférences-débats ouvertes à tous et aborderons ensemble un autre grand thème du journalisme :

Quels rôles, quelles fonctions pour le journalisme en 2024 face aux réseaux sociaux et à la montée de l’intelligence artificielle ?

 


Conférence-débat ouverte à tous les publics et plus particulièrement aux étudiants intéressés par les métiers du journalisme, animée par Eric Duquesnoy, directeur -fondateur de la préparation Journalisme de l’Ipesup, avec la participation active d’une équipe de journalistes du Parisien.

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Au programme :

1ère partie : Session plénière à partir de 15h

  • Accueil par Eric DUQUESNOY, Responsable de la formation Journalisme.
  • Conférence-débat autour du thème : « Quels rôles, quelles fonctions pour le journalisme en 2024 face aux réseaux sociaux et à la montée de l’intelligence artificielle ? »
  • Echange autour des Écoles de journalisme et de leurs modalités d’admission.
  • Moment d’échange avec les familles sous la forme de questions/réponses.

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2ème partie

  • Échanges avec l’équipe enseignante et pédagogique de la Classe Préparatoire Journalisme d’Ipesup.

Cet évènement sera pour vous l’occasion de rencontrer de manière privilégiée nos responsables pédagogiques, de vous renseigner, d’élargir votre réseau mais surtout de vous conforter dans votre choix d’orientation. Le forum est ouvert à tous les élèves ainsi qu’à leurs parents après avoir rempli le formulaire d’inscription ci-dessous.

Pour toute question relative au déroulement de cet événement, nous restons à votre entière disposition par email ou téléphone.
Nous espérons vous voir nombreux le samedi 10 février prochain !

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Prépa Journalisme : biographie de Vincent Bolloré

Né en 1952.

C’est l’héritier d’une famille d’industriels bretons qui se sont enrichis dans l’industrie du papier dès le XIXème siècle.

Il reprend l’entreprise familiale dès 1981 et il la sauve d’une faillite certaine en lui imposant un plan de redressement drastique.

A partir des années 90, il construit méthodiquement, par un système de prise de contrôle d’une minorité de blocage dans des sociétés en difficulté, un premier groupe économique dans les transports avec le groupe Delmas-Vieljeux et la banque avec la Banque Rivaud.

Il se lance ensuite, dans les années 2000, dans le secteur de la communication avec la main mise sur le groupe Havas. Il lance le journal gratuit Direct-Matin et la chaîne D8.

Dans les années 2010, son grand fait d’armes est la prise de contrôle de Vivendi, la maison-mère de Canal +, ce qui le renforce dans le secteur des médias. Il reprend en main Canal +, en modifie la ligne éditoriale et transforme la chaîne d’information du groupe Canal Itélé en Cnews, provoquant un départ massif de journalistes.

Dans le même temps, il prend le contrôle de sociétés de transport en Afrique de l’Ouest et devient un des grands de la logistique et du transport maritime. On parle d’Un empire Bolloré en Afrique.

Dans les années 2020, il continue de poursuivre ses ambitions de domination dans le secteur des médias et de l’édition. Il devient ainsi l’actionnaire principal du groupe Lagardère, ce qui lui donne la main sur des magazines comme Paris Match, sur le Journal du Dimanche, sur la radio Europe1, sur les éditions Hachette

Désormais septuagénaire, il se dégage progressivement de la direction exécutive de ses sociétés pour les confier à ses enfants. Il est en train de démanteler son empire africain dans les transports tout en conservant de puissants intérêts africains dans les plantations et le commerce.

Sa grande préoccupation est aujourd’hui de constituer un pôle majeur des médias autour des chaînes du groupe Canal et des vestiges de l’empire Lagardère. Cela englobe aussi le secteur de l’édition, même si la Commission de Bruxelles l’a contraint à se débarrasser de la société Editis-filiale de Vivendi– pour éviter une situation de monopole avec la prise de contrôle d’Hachette.

 

Ses trois points forts d’influence

Vincent Bolloré est l’homme puissant par excellence. Il est un homme d’influence et il entend exercer un pouvoir croissant d’influence. Une ambition pour jouer un rôle essentiel dans la société française.

Sa puissance est d’abord économique. La famille Bolloré représente un patrimoine évalué à plus de 8 milliards d’euros en 2021 par le magazine Challenges. Ce qui la place au quatorzième rang français et au 538ème rang mondial. Longtemps les Bolloré ont été dans le top 10 français. Bolloré, c’est aussi 73000 emplois dans le monde et pour l’économie française et ses emplois, Bolloré est fondamental dans les secteurs de la logistique, de la batterie électrique, de l’édition, des médias…Dans le secteur du divertissement, Vivendi est considéré comme le deuxième groupe mondial derrière Disney. Et en France, de par le poids énorme de Canal + dans la création audiovisuelle en France, Bolloré dispose d’un pouvoir d’influence économique démesuré.

Sa puissance dans les médias fait qu’il est en train de modifier les lignes éditoriales de nombreux médias que l’on pourrait qualifier d’historiques. Chaque prise de contrôle d’un nouveau média important par Bolloré s’accompagne d’une crise au sein des rédactions concernées. On a pu le voir pour Itélé, pour Paris Match, pour Europe1 et pour le Journal du Dimanche. Et Bolloré se sort de ces crises en indemnisant les journalistes qui veulent partir en faisant jouer leur clause de conscience. L’on sort des crises parce que l’actionnaire est puissant et qu’il a de l’argent. Bolloré prétendait, en 2022, devant la Commission des Affaires culturelles du Sénat, qu’il visait en premier lieu le profit dans la prise de contrôle des médias, on voit bien que son objectif est avant tout de transformer les médias, d’en faire le support d’une ligne idéologique et politique. Les médias ne sont pas seulement au service des intérêts économiques de Bolloré, ils ne sont pas là uniquement pour célébrer ses mérites, ils sont là aussi pour mettre en œuvre ses idées, sa conception de la France. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de voir s’exercer une forme d’autocensure au sein des rédactions de groupe ou de voir Cyril Hanouna éructer contre Louis Boyard se met à critiquer sévèrement Bolloré à l’antenne.

Et cet appétit de pouvoir dans les médias et l’édition est en réalité le corollaire d’une vision politique de la France. Après avoir été longtemps perçu comme centriste et peu vertébré en matière politique au point d’avoir soutenu Anne Hidalgo en 2014, après avoir surtout mis en avant le passé gaulliste engagé de la famille Bolloré, y compris dans le cadre de la Résistance, Vincent Bolloré est aujourd’hui animé de l’idée que la France, dans ses racines chrétiennes, dans ses traditions, dans son mode de vie, est menacée par l’immigration, par l’affaissement de son identité, par la menace d’une disparition. Bolloré veut mettre en action tous les moyens médiatiques dont il dispose pour infléchir la tendance et conduire à un redressement par une prise de conscience collective. D’aucuns diront qu’il nourrit, en plus, une forme de haine contre Emmanuel Macron alors que l’on prétendait naguère que C8 penchait plutôt pour le président. En tout cas, l’on voit bien qu’aujourd’hui, Cnews est devenu un foyer très anti-Macron, très anti-Europe et, même ouvertement pro Zemmour pendant la campagne présidentielle. Et le groupe Bolloré et ses médias ont contribué à donner une large place au RN et à ses dirigeants, comme s’il s’agissait de banaliser l’idée d’une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen.

 

Synthèse et perspectives

Même s’il semble préparer son départ des affaires, même s’il renonce à son empire de la logistique en Afrique, Vincent Bolloré n’en finit pas de jouer un rôle croissant dans la société française. Il est original de voir l’infléchissement d’un homme puissant du secteur de l’économie et du business financier vers la puissance médiatique et politique. Il est intéressant de voir comment, en toute transparence, Bolloré annonce ses ambitions et d’abord son ambition de mettre ses médias au service de ses idées. C’est la concentration du pouvoir médiatique avec l’idée de réduire le plus possible la place des points de vue de gauche ou centristes au sein des rédactions Il y a bien encore des débats contradictoires sur le plateau de Cnews mais les journalistes perçus à gauche sont toujours minoritaires et les sujets sont souvent liés aux  préoccupations majeures de la droite la plus conservatrice.

Il est peu fréquent en France que la concentration des médias soit animée en priorité par des préoccupations politiques. Il y a 50 ans, Robert Hersant bâtissait un empire de la presse mais, hormis le Figaro, les autres journaux pratiquaient une forme de neutralité politique. Avec Bolloré, la concentration ne tolère pas la tiédeur, ni l’impertinence. La profession de journaliste s’apparente à un service commandé. Et les pouvoirs publics s’en inquiètent de plus en plus, en particulier depuis l’affaire du Journal du Dimanche en grève depuis la nomination comme directeur de la rédaction de Geoffroy Lejeune, un ancien de Valeurs actuelles qui a fait campagne pour Zemmour en 2022. Le pourvoir a même décidé de convoquer les Etats généraux de la presse. Mais que peut-on faire contre la puissance de Vincent Bolloré ?



De l’ESTACA à Dassault, Maxime raconte son expérience

Question 1 : En quelques mots, peux-tu te présenter ? 

Maxime Larcher, je suis ingénieur diplômé de l’ESTACA et je travaille actuellement chez Dassault Aviation en tant qu’ingénieur en conception dans le département aérodynamique.

 

Question 2 : Peux-tu décrire ton métier ?

L’activité principale de Dassault est de concevoir, produire et entretenir des jets d’affaire et des avions de combat. Mon activité s’inscrit dans le cycle de conception des avions civils comme militaires, et consiste à conduire les essais en soufflerie pour les différents besoins du bureau d’étude. Ces essais sont réalisés dans des souffleries indépendantes de Dassault Aviation. Mon travail consiste à superviser la fabrication de la maquette à échelle réduite qui va être « soufflée », puis d’accompagner le personnel de la soufflerie dans la réalisation de l’essai et enfin de traiter, synthétiser et présenter les données mesurées au chef de programme.
Ce poste me plaît beaucoup car il associe travail au bureau et déplacements chez les sous-traitants et dans les différentes souffleries. Le côté concret est également important pour moi : on touche la maquette lors de l’essai et on voit les données mesurées en direct.

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Maquette RAFALE en soufflerie

 

Question 3 : Est-ce que tu avais fait des stages dans d’autres entreprises avant ?

J’ai pu accéder à ce poste suite à mon stage de fin d’étude, effectué chez Dassault Aviation dans le même service. Au préalable, j’ai réalisé deux stages ouvriers chez SAFRAN Aircraft Engines, puis un stage dans un institut de recherche en aérodynamique belge, le Von Karman Institute.
Les stages permettent de découvrir des métiers, des secteurs d’activité. Si l’étudiant sait ce qu’il veut faire, réaliser plusieurs stages dans le domaine choisi permet de se spécialiser et va renforcer l’attrait de son profil. S’il ne sait pas trop vers quel secteur se diriger, les stages permettent de découvrir plusieurs aspects des métiers de l’ingénierie. Par ailleurs, réaliser une année de césure permet de faire des stages supplémentaires, de parfaire ses connaissances et compétences. Généralement, ce sont souvent les stages longs qui sont les plus intéressants.

 

Question 4 : Le domaine de l’aéronautique t’a-t-il toujours passionné ou l’as-tu découvert au cours de tes études ?

J’ai toujours été attiré par l’aéronautique, en particulier les avions militaires, c’est pourquoi je me suis dirigé vers une école d’ingénieurs spécialisée dans ce domaine. Intéressé depuis toujours par les sciences, j’ai voulu participer à l’aventure qu’est la conception d’un avion. L’ESTACA est une école de passionnés, et rencontrer les autres étudiants a renforcé ma passion pour ce secteur. Les défis techniques associés semblaient, et se confirment être, une source inépuisable d’études à réaliser, de compromis à faire et d’anecdotes aussi nombreuses qu’improbables à raconter. C’est finalement la volonté de vouloir comprendre les choix de conception qui m’a poussé dans ce métier, car la forme de chaque pièce n’est pas choisie au hasard.

 

Question 5 : Quelle école d’ingénieurs as-tu intégré ?

Je savais que je voulais me diriger vers une école spécialisée en aéronautique, et elles ne sont pas légion dans les banques de concours post-prépa. Je me suis donc renseigné sur les écoles post-bac, et l’ESTACA, de par la formation proposée et l’intérêt porté à cette école par les entreprises du secteur aéronautique, m’a séduite. J’ai passé le concours Avenir et intégré l’ESTACA en tant que « grand classé » du concours, j’ai donc été dispensé d’épreuves écrites.

 

Question 6 : Pourquoi avoir choisi de faire l’ESTACA, une école d’ingénieurs post-bac, et non pas une Prépa Scientifique ?

L’ESTACA a beaucoup de qualités pour moi : en l’intégrant post-bac, je suis tout d’abord certain d’avoir une formation spécialisée qui colle avec mon projet professionnel. Ensuite, j’ai été très attiré par le contenu pédagogique, qui propose une formation appliquée dès la première année. Aussi, cette école n’enseigne que les connaissances théoriques nécessaires aux cours de spécialité des années supérieures, au contraire d’une Classe Préparatoire qui enseigne un très grand volume de connaissances, en partie inutilisées une fois le concours passé. En résumé, on ne perd pas notre temps. Enfin, le volume de travail demandé par l’école post-bac m’a permis de continuer le sport en compétition, ce qui pour moi est très important pour mon équilibre.

 

Question 7 : Au sein de l’ESTACA, comment as-tu vécu ta prépa intégrée ? Quel a été ton parcours et tes choix de spécialité suite à cette prépa intégrée ?

La prépa intégrée s’est très bien passée pour moi, j’ai beaucoup aimé l’équilibre proposé entre la découverte des matières techniques spécifiques à l’ingénierie (lecture de plan, compréhension des mécanismes, travaux pratiques de mécanique) et la nette augmentation du volume de matières scientifiques par rapport au lycée (Mathématiques – Physique). La formation était pleine de défis, tout en laissant du temps pour les activités personnelles. L’implication de nombreux employés d’entreprises du secteur, tout au long du cursus, est aussi un atout : ils nous enseignent ce qui est vraiment utile en entreprise.

 

Question 8 : Pour terminer, quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à des élèves de Terminale intéressés par le secteur de l’aéronautique ?

N’importe quelle formation d’ingénierie (généraliste ou spécialisée) permet de travailler par la suite dans le secteur de l’aéronautique. Ce qui va donner de la valeur à un profil, ce sont en particulier les stages et les expériences en supplément du diplôme (échange académique, master spécialisé, césure). Une école spécialisée aura la plus-value d’apporter une formation plus spécifique, mais surtout d’apporter un réseau beaucoup plus fourni, que ce soit par les alumni ou les intervenants, qui sont souvent des industriels. Cela peut aider notamment dans la recherche des stages, essentiels dans le développement des compétences en entreprise et du réseau.
Si je dois donner un conseil, c’est de passer beaucoup de temps dans la recherche de stage (niveau ingénieur, c’est-à-dire les stages à Bac+3/4/5, minimum 3 mois). C’est un exercice fastidieux, difficile, qui peut être très frustrant, mais un bon stage est un élément extrêmement positif dans un profil, car c’est en entreprise que l’apprentissage du métier se fait.