Pourquoi avoir choisi l’université de St. Andrews pour ta licence ?

La flexibilité du cursus était extrêmement importante pour moi (avec la différenciation entre Honours et sub-Honours, ce qui nous a permis, à mes camarades et à moi, d’essayer différentes matières avant de finalement en choisir une pour les deux dernières années d’études). Cela m’a permis de suivre deux années de modules dans une autre école, ce que j’ai beaucoup apprécié ! 

La ville est petite, mais pleine de traditions, d’événements et de gens venus du monde entier. Les gens font vraiment l’endroit, j’ai eu des conférenciers fantastiques et me suis fait de grands amis, on ne peut pas souhaiter une communauté plus accueillante. 

 

Quels ont été les aspects les plus faciles et les plus difficiles de ton installation au cours de ton premier trimestre ?

Probablement le plus dur a été de m’habituer à parler l’anglais au quotidien ! La première semaine est aussi un peu difficile car on rencontre beaucoup de gens en même temps, mais je me suis installée assez rapidement par la suite. 

L’avantage d’une petite ville, c’est qu’on se sent moins submergé par des préoccupations comme maîtriser le système de transport public, ou trouver où aura lieu son prochain cours ! Les étudiants sont tous serviables et accueillants, tout comme le personnel, ce qui aide beaucoup à se sentir plus à l’aise. 

 

Quels sont les points forts de l’éducation britannique ? Comment qualifierais-tu la qualité de l’enseignement ? Qu’as-tu le plus apprécié dans tes cours ? 

J’ai reçu une éducation écossaise et la flexibilité du programme Honours était incroyable ! Mais en général, au Royaume-Uni, j’ai adoré l’aspect « recherche » de mon cursus, je passais beaucoup de mon temps à étudier à la bibliothèque et donc mes cours, bien que moins nombreux qu’en France, étaient utilisés pour discuter et débattre de sujets en petits groupes, plutôt que d’être assis dans une immense salle de conférence et se contenter de prendre les notes d’un conférencier. La discussion y est tellement plus encouragée, tout comme le « droit à l’erreur » qui était tout nouveau pour un étudiant français comme moi !

 

As-tu adhéré à de nombreuses associations ou clubs, sportifs ou autres ?

Oui, j’ai rejoint plusieurs associations, dont beaucoup que j’appréciais tellement que je suis devenu membre de leur comité ! J’ai fait partie de la Société Française, de la Société de la Gastronomie et de la Restauration, de la Société d’Ecriture Créative, ainsi que de l’équipe d’un défilé de mode étudiant (un événement populaire à St Andrews, il y en a au moins 7 pendant l’année !)

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Parle-nous de quelques-unes de tes traditions préférées à St Andrews

Mes traditions préférées étaient les familles universitaires, où les étudiants de Troisième année adoptent les étudiants de Première année. C’est un excellent moyen de rencontrer des étudiants d’autres années et des gens en dehors de vos groupes habituels, et c’est une telle tradition que tout le monde finit par être apparenté à un moment donné ! C’est toujours amusant de découvrir qu’une personne de votre classe est en fait votre cousin ou tante universitaire, et cela donne encore plus l’impression d’une communauté soudée à St Andrews. 

Le ‘May Dip’ est aussi l’une de mes traditions préférées, où au lever du soleil le premier mai, nous nous précipitons dans la mer du Nord pour avoir de la chance pour les examens. 

Il y a beaucoup de bals tout au long de l’année, de ceux du hall à celui de Noël, qui sont des événements à ne pas manquer !

 

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Je crois que tu as postulé pour la bourse de recherche Laidlaw en deuxième année, peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?

La bourse Laidlaw est attribuée chaque année à 25 étudiants en arts et sciences pour leur permettre de suivre deux étés d’activités de recherche et de leadership. Lorsque je l’ai fait, j’ai passé au total dix semaines à faire mes propres recherches, aidée par un superviseur et financée par le programme. Comme pour un mémoire de fin d’études, le programme Laidlaw vous permet d’étudier un sujet en dehors de votre diplôme (j’ai fait le mien en anthropologie !) mais aussi de participer à des formations et des ateliers tout en menant votre propre projet. J’en ai beaucoup appris, et j’ai même fini par présenter mes résultats lors d’une conférence de premier cycle à York !

 

Pour conclure, quels conseils donnerais-tu à un étudiant français qui aspire à étudier à St Andrews ? 

St Andrews était le meilleur choix que j’aurais pu faire pour mes études de premier cycle. C’est une communauté internationale dynamique condensée dans une petite ville, et même si vous pensez que la vie peut devenir ennuyeuse dans une petite ville côtière écossaise, vous seriez étonné du nombre d’événements qui s’y déroulent chaque semaine ! Les étudiants créent leurs propres événements et activités, ce qui fait de la ville un lieu idéal pour la créativité et pour découvrir la vie étudiante sur un campus ou dans une ville. 

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Le système éducatif britannique est aussi dans l’ensemble beaucoup plus accueillant et intéressé par vous et ce que vous avez à dire que ce que mes amis en France ont vécu à l’université et je suis très heureuse d’avoir pu aller dans un endroit où j’ai reçu beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais, tant sur le plan académique que personnel.

 

Merci à toi Laura d’avoir accepté cet entretien !

 

Ipesup, en association avec notre partenaire Admission Accomplie, spécialiste de l’accompagnement des candidats aux études en pays anglophones, organise tout au long de l’année des réunions d’information vous présentant l’ensemble des parcours accessibles, les modalités d’inscription et nos solutions pour vous y préparer.

Je participe à une réunion d’information



  • Laura, étudiante en quatrième année de Bachelor de Comparative Literature à l'Université de St Andrews, en Ecosse
  • La semaine dernière, le magazine Challenges consacrait sa couverture et un riche dossier aux prépas. Quelques jours après, le groupe IPESUP publiait son désormais classique Petit précis de la prépa HEC. L’Etudiant révèle aujourd’hui, avec son classement des meilleures prépas par filière, que sur les cinq dernières années, la prépa HEC d’IPESUP se maintient aux meilleures places, la première en ECE. Les palmarès et classements fusent, en cette saison où les lycéens découvrent Parcoursup et où les étudiants des prépas littéraires, scientifiques et économiques s’inscrivent à leurs concours. L’occasion pour IPESUP de revenir sur la manière dont ces classements sont élaborés et sur les recettes qui ont permis à sa prépa HEC de se hisser durablement à leurs sommets.

    Des chiffres éloquents, quel que soit leur mode de calcul

    Si la prépa HEC d’IPESUP figure chaque année dans le top 3 des meilleures prépas aux écoles de commerce de France, sa position dans le palmarès peut évoluer selon les modes de calculs choisis. Il devient alors difficile de savoir comment distinguer la performance d’IPESUP de celle d’autres établissements de prestige tels le lycée Henri IV, Louis-le-Grand ou le lycée lyonnais Ampère. Comment se repérer dans le palmarès des toutes meilleures prépas ? Comment expliquer les fines variations constatées d’un classement à l’autre ? Quelques explications.

    La distinction admis / intégrés

    Les palmarès et classements nationaux sont en règle générale issus du ministère de l’Education nationale, et de l’association SIGEM, qui affecte seule les candidats admis dans les grandes écoles de commerce. D’une qualité et d’une objectivité certaines, ces palmarès choisissent toutefois de ne prendre en compte que les étudiants réellement intégrés dans les écoles, excluant ainsi les admis ayant fait le choix de décliner l’admission qui leur était offerte. C’est ainsi que lorsque qu’IPESUP intègre selon le classement SIGEM 87,5% de ses élèves dans les six meilleures écoles de commerce françaises (HEC, ESSEC, ESCP BS, EM Lyon, EDHEC BS, Skema), on omet que les 12,5% restants n’ont pas eu de moins bonnes écoles, mais au contraire ont préféré renoncer à leur admission dans l’une des top 6 pour tenter d’intégrer une école jugée encore plus cotée. C’est ainsi qu’en 2019, IPESUP enregistrait en réalité 100% d’admis aux six meilleures écoles de France, voies économique et scientifique confondues, dont 12,5% ont fait le choix de prolonger leur préparation pour viser encore plus haut. Il est important que ce choix personnel et intime n’occulte pas le pourcentage réel d’étudiants admis dans ce panel de meilleures écoles. De ce point de vue, la performance de la prépa HEC d’IPESUP devient encore plus spectaculaire : tout étudiant issu des bancs d’IPESUP est pratiquement assuré de décrocher l’une des six meilleures écoles françaises. La qualité de la préparation de l’Etablissement assure ainsi aux étudiants la sécurité de réussir un concours de prestige ; leur préoccupation peut alors se cristalliser sur la question de savoir laquelle des toutes premières ils décrocheront.

    La question des doubles marques

    Un autre biais peut venir perturber la lecture des classements. Si les établissements publics n’apparaissent qu’une fois et sous un seul nom, quatre prépas privées possèdent deux marques et présentent leurs élèves sous deux dossards différents aux concours : le groupe IPESUP présente IPESUP et PRÉPACOM, le groupe Intégrale divise sa classe en Intégrale et Initiale, et il en va de même pour les groupes Commercia et Ipécom.

    Chez IPESUP, cette scission de la classe de préparationnaires en deux groupes représentant chacun environ 50% de la classe s’explique par des choix historiques qui n’affectent en aucun cas son fonctionnement, les deux groupes formant une seule et même classe suivant les mêmes enseignements, ni les performances des deux groupes réunis, puisqu’in fine, le groupe portant le dossard IPESUP, et celui placé sous l’égide de PRÉPACOM atteignent réunis des scores qui demeurent très bons, en témoigne le taux t’intégration des top 5 atteignant en 2019 93,06% en voie économique et 77,14% en voie scientifique.

    Le panel des écoles sélectionnées par les palmarès

    Top 3, top 6-5, top 15, les palmarès peuvent faire figurer plus ou moins de grandes écoles auxquelles les étudiants se préparent. La prépa HEC du groupe IPESUP choisit de n’apparaître que dans les classements les plus restreints (top 3 à top 6), son cap étant de se maintenir au meilleur niveau d’intégration des trois meilleures écoles de commerce, HEC, ESSEC, ESCP BS, ce qu’elle ne manque pas de faire avec ses 95,8% d’admis en ECE et ses 83,3% en ECS, décrochant ainsi les première et deuxième place du palmarès pour IPESUP. Ce niveau d’ambition se justifie d’autant plus à l’heure où les voies parallèles vers des écoles un peu moins cotées se multiplient.

    Des méthodes éprouvées par des années d’engagement auprès d’étudiants investis et de professeurs d’excellence

    Mais ce sont surtout les méthodes consolidées par des années d’expérience qui éclairent les performances de la prépa HEC d’IPESUP. En effet, lorsque l’on examine son mode de recrutement, on constate que la prépa parisienne hors contrat ne se contente pas seulement d’attirer les meilleurs élèves de France, elle constitue plutôt un groupe de très bons et bons élèves dont elle décèle la maturité et le potentiel, à travers une sélection en plusieurs temps, comprenant un entretien évaluant les connaissances du candidat. Ce ne sont donc pas les majors des meilleurs lycées qui s’orientent naturellement vers les prestigieux voisins du public, Henri IV ou Louis-le-Grand, qui composent majoritairement les classes de la prépa d’IPESUP ; « ils ont moins besoin de nous qu’un élève extrêmement motivé plafonnant à 13 ou 14 de moyenne dans les matières cibles en classe de Terminale, et pour qui la qualité de l’accompagnement fera toute la différence », témoigne Gilles Barbet, directeur de la prépa. Le parti pris de cette dernière, c’est donc de créer un environnement d’excellence dans lequel chaque étudiant peut bénéficier d’un soutien individualisé. « Hier encore, poursuit Gilles Barbet, j’ai reçu un bizuth [étudiant de Première année, pour les profanes] qui n’avait pas le moral à cause de ses résultats en maths. J’ai pris le temps qu’il fallait pour l’écouter et le réconforter, et j’ai rencontré dans la foulée son professeur de mathématiques afin que nous veillions ensemble à ce qu’il ne décroche pas. Il y a peu de classes prépa dans lesquelles le directeur est disponible à presque chaque interclasse ». C’est avec une équipe pédagogique d’excellence soigneusement sélectionnée, un accès facilité aux responsables administratifs et un système de parrainage et d’entre-aide que la prépa parvient, en deux années d’intense travail, à hisser ses étudiants au niveau des concours les plus exigeants de France, avec des résultats voisins des plus prestigieuses prépas de l’Education nationale.

    C’est toujours avec nostalgie que les alumni d’IPESUP, une fois sur les bancs des grandes écoles ou dans la vie professionnelle, racontent leurs mémorables khôlles publiques. Si la khôlle, cet exigeant exposé oral donné par l’étudiant devant son professeur, est un classique en classe prépa, elle est souvent, à IPESUP, publique, et très plébiscitée par des étudiants qui viennent soutenir et apprendre des exposés de leurs camarades pouvant traiter de sujets aussi divers et complexes que « L’héroïsme du désir », ou, en Histoire Géographie et Géopolitique, « La mer de Chine : une nouvelle Méditerranée ». Exigence, bienveillance et rigueur intellectuelle sont les valeurs que transmettent ce difficile exercice dont les étudiants se souviendront tout au long de leur vie étudiante et de leur carrière.

    Dans la solitude dans laquelle est plongé tout préparationnaire d’un concours prestigieux, la prépa HEC d’IPESUP apparaît comme un cadre à la fois exigeant et rassurant. A deux pas du Panthéon, sous le patronage des Grands Hommes, et aux pieds de Notre-Dame, les deux antennes de l’établissement voient chaque année des classes d’étudiants et d’amis grandir, mûrir, gagner en confiance et atteindre l’excellence.

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  • Comprendre les classements des prépas aux écoles de commerce