Avec la réforme du lycée, les mathématiques sont dorénavant enseignées comme une spécialité. Mais, pour certains élèves, le programme est trop difficile. Que faire ?
Notre constat
Il est indéniable qu’un grand fossé apparait, maintenant bien plus que dans l’ancien système, entre les mathématiques de Seconde et les exigences de la spécialité de Première.
Il importe d’identifier deux problèmes :
- le premier lié au contenu du programme,
- le deuxième au profil des élèves qui ont choisi l’Enseignement de spécialité Mathématiques.
Le programme
Chapitres :
- ALG1 : Suites : généralités
- ALG2 : Suites arithmétiques, suites géométriques
- ALG3 : Equations, fonctions polynômes du 2d degré
- AN1 : Dérivation
- AN2 : Variations et courbes représentatives des fonctions
- AN3 : Fonction exponentielle
- AN4 : Fonctions trigonométriques
- G1 : Calcul vectoriel, produit scalaire
- G2 : Application du produit scalaire
- G3 : Géométrie repérée (éq. de droite, de cercle, paraboles)
- P1 : Proba conditionnelle, indépendance
- P2 : Variables aléatoire réelles
- P3 : Expérimentations
Les notions au programme sont celles de l’ancienne première S avec trois différences notables, deux dans le contenu et une dans la forme de l’enseignement.
L’apparition de la fonction exponentielle : jusqu’ici enseignée en Terminale (S et ES), elle passe au programme de Première. Elle ne présente pas de grosses difficultés, mais c’est un chapitre d’une importance cruciale qui vient s’ajouter à un programme déjà lourd.
Le grand retour de la trigonométrie : c’est une des bêtes noires des élèves, car elle demande de connaître beaucoup de formules et de savoir vraiment calculer, et elle engendre des exercices auxquels la calculatrice n’apporte que peu de secours.
Enfin, le formalisme logico-mathématique, souvent vu comme un mur infranchissable par nombre d’élèves, et qui avait été gommé des anciens programmes pour éviter les découragements précoces, redevient primordial. En clair, la rédaction approximative des copies, tolérée ces dernières années, est maintenant lourdement sanctionnée (ou le sera de plus en plus). Les mathématiques, en effet, sont aussi une langue avec une syntaxe très précise, une rédaction rigoureuse et une méthode très stricte. Le formalisme, est, qu’on le veuille ou non, un prérequis indispensable à un enseignement solide des mathématiques. Rien de surprenant, finalement, à ce qu’il soit remis en avant, même s’il représente un pas difficile à franchir pour beaucoup.
Le profil des candidats
L’unification de l’enseignement des mathématiques en Première dans la spécialité rassemble dans un même groupe des anciens S et des anciens ES. La difficulté pour des élèves qui se seraient naturellement dirigés vers une voie ES dans l’ancien système est qu’ils n’ont pas encore le niveau attendu pour répondre aux attentes des programmes.
Ancien programme TES :
- les pourcentages
- les équations du 2nd degré
- les fonctions dérivées
- les études de fonction
- les suites numériques
- un peu de probabilités
- des statistiques
- la loi binomiale
Nouveau programme Enseignement de Spécialité Mathématiques :
- les pourcentages
- les équations du 2nd degré
- les fonctions dérivées
- les études de fonction
- les suites numériques
- un peu de probabilités
- des statistiques
- la loi binomiale
Et depuis 2020 :
- la géométrie
- les fonctions trigonométriques
- la fonction exponentielle
- les calculs vectoriels
- les produits scalaires
- la programmation en langage python
L’ancien programme de ES se gardait bien d’introduire trop de formalisme et les notions abstraites étaient immédiatement étayées d’applications simples au domaine économique. Il est maintenant exigé de tous la même maîtrise de l’outil mathématique dans toute sa complexité. En particulier, les cours de géométrie vectorielle et de trigonométrie, aux faibles applications économiques et qui nécessitent un vrai sens de l’abstraction, risquent de rebuter, voire de mettre en échec, la majorité de ceux qui n’ont pas un profil scientifique affirmé. Idem pour l’aspect très calculatoire du programme, qui demandera un gros travail à ceux qui n’ont pas particulièrement de facilité en mathématiques.
Au total, beaucoup d’élèves qui ont pris la spécialité Maths de Première pour pouvoir poursuivre des études post-bac se retrouvent face à des programmes qui sont conçus pour des élèves qui voudraient faire des études scientifiques.
Notre analyse
Il serait incohérent, pour un élève qui a besoin des Mathématiques après le Bac, d’arrêter sa spécialité pendant l’année de Terminale !
Certes, il pourra lui être conseillé d’abandonner la spécialité pour prendre l’option « Maths complémentaires ». Mais une analyse plus approfondie révèle, qu’avec 3 heures au lieu de 6, les élèves devront couvrir 9 thèmes, à raison de 2 à 4 semaines par thème (6h à 12h). Si l’on prend le premier thème à titre d’exemple : »Modèles définis par une fonction d’une variable », celui-ci englobe : résolutions d’équation, continuité (et donc les limites), TVI, dérivée, sens de variation, extremums, fonctions de référence, convexité, statistiques à deux variables, études de variations, optimisation, algorithme. Bref, 13 notions en 6h-12h, c’est-à-dire 28 à 55 minutes par notion. Les formations sérieuses du supérieur ayant vraiment besoin des maths ne vont pas s’en contenter…
Si, donc, un élève a besoin des maths après le bac, il n’y a d’autre solution que de le préparer à suivre au mieux cette année et l’an prochain.
Nos propositions
- Taille des groupes : nous proposons des stages en petits groupes (moins de 20 élèves), afin de favoriser le travail individuel (chacun travaille à son rythme) avec plus d’accompagnement du professeur (individualiser les réponses à apporter à chacun)
- Groupes de niveau :
un enseignement de « maths classiques », pour revenir sur la maîtrise des fondamentaux (calcul algébrique, suites, étude de fonctions, probabilités, par exemple), afin de surmonter les difficultés rencontrées …
et un enseignement de « mathématiques avancées », pour accompagner ceux qui souhaitent perfectionner leur raisonnement au travers d’exercices plus approfondis (calcul algébrique axé sur des problèmes et des mises en équation, tout sur les suites, variation de fonction et exponentielle, vecteurs et probabilités, à titre d’exemple).
- Adaptabilité pédagogique du programme : grâce à nos professeurs experts tant en aval, car même des parties du programme déjà vues en classe doivent être parfaitement maîtrisées pour la Terminale, qu’en amont, car traiter par anticipation des notions nouvelles se révèlera un atout précieux lorsqu’elles seront abordées en cours.
La maitrise du programme de mathématiques est un pré-requis essentiel à l’admission et à la réussite au sein de plusieurs filières majeures du supérieur (prépa scientifiques, écoles de commerce, études de santé…).
Pour y parvenir, découvrez, dès Noël, nos stages : « maths classiques » ou « mathématiques avancées », en petits groupes, pour réviser et consolider, pour maîtriser et anticiper. C’est maintenant qu’il faut faire l’effort pour les meilleurs résultats.