Louise Sallé ancienne étudiante de la formation Journalisme à IPESUP
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Vidéo témoignage de notre ancienne élève Angèle Frambot, qui a suivi les trois stages de préparation au concours ACCES et qui en est sortie major.
Elle nous raconte son expérience chez Ipesup et sa joie d’être maintenant à l’IESEG.
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IPESUP propose une formation à la préparation au concours du CELSA, destinée aux étudiants de BAC+2 et BAC+3.
Cette formation permet de préparer les étudiants aux épreuves écrites et orales avec :
Dates :
Lieu : 11, rue Goeffroy l’Angevin, 75004 Paris
Tarifs : 1860€
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Parce que son statut et sa définition sont flous. Parce que son modèle économique traditionnel est bousculé par le numérique, les réseaux sociaux et la primauté de l’instantané.
Et pourtant, le journalisme est un métier intellectuel de premier plan qui nécessite rigueur et culture, qui demande du temps, qui repose sur une vraie technicité. Un métier qui émet de la valeur et dont le produit, l’information, constitue une base de la démocratie, de la vie en société et même de la mémoire collective.
Le métier semble de plus en plus précaire, son horizon désespérément bouché mais de nombreux éléments soulignent son caractère incontournable et la nécessité de sa reconnaissance.
C’est vrai que le pessimisme a ses raisons.
Les médias traditionnels ne sont plus la seule courroie de transmission de l’actualité. La presse crée encore l’événement comme on l’a vu récemment avec la découverte du pseudo Xavier Dupont de Ligonnès mais les réseaux sociaux sont le premier véhicule de l’information immédiate et leurs utilisateurs produisent eux-mêmes du contenu, des textes, des éditoriaux et des vidéos. Ils contribuent à une forme de sélection des articles et documents produits par les médias qu’ils relaient gratuitement à des milliers d’amis en partage.
Les deux mots-clefs de la situation de l’information sont lâchés : la gratuité et le hasard. L’information n’est plus rémunérée, payée d’une manière ou d’une autre par l’informé. Le fait d’être informé n’est plus le produit d’un choix délibéré comme celui qui achète le journal-papier ou allume la télévision pour regarder le 20-heures. Désormais, l’on découvre une information importante au milieu de photos de vacances et de commentaires sportifs. L’on apprend le déclenchement de la guerre contre les Kurdes par Erdogan par hasard entre deux photos de vos amis à la plage et du dessert qu’ils ont pris au restaurant.
Dans ce nouveau monde où chacun peut se croire journaliste, l’on se demande où le travail professionnel peut s’imposer face à un amateurisme ambitieux qui occupe sans vergogne le terrain de ceux qui ont leur profession chevillée au corps et dont la technicité s’appuie sur une très solide formation. Bref, que faire d’un bac+5 dédié à l’information si n’importe qui peut faire le même travail et gratuitement ?
A cette situation mortifère pour la profession s’ajoute le douloureux problème de la confiance. Les journalistes sont aussi décriés que les dirigeants politiques. On rend rarement hommage à leur compétence et on préfère souligner leur manque d’indépendance, leur goût immodéré pour le scoop, leur côté donneur de leçon. Le journalisme est surtout accusé de ne pas respecter sa propre déontologie et de faire trop de concessions aux pouvoirs politique et financier.
Et ce manque d’indépendance est souvent mis en relation avec le financement des médias traditionnels qui sont, de fait aujourd’hui, à la remorque des puissances d’argent et des groupes financiers et industriels comme Altice et Kering. Sans parler de la publicité qui envahit les médias privés et qui fait de l’annonceur l’ultime arbitre de la parution des articles les plus délicats dans le domaine économique. Trouvera-t-on un jour un article négatif sur Dassault et sur le Rafale dans le Figaro ? En réalité, le journaliste exerce une mission qui devrait surpasser les intérêts privés et se rapprocher du service public dans l’esprit alors qu’il est salarié d’une entreprise privée dans 95 % des cas. Cette contradiction profonde génère parfois bien des désillusions chez des jeunes journalistes qui découvrent que leur ambition initiale se heurte à l’âpreté d’une concurrence digne du capitalisme libéral le plus intransigeant.
Et pourtant, il y a bien des raisons d’y croire encore.
Dans un premier temps, l’on pourrait simplement rappeler que le besoin de journaux, d’articles et d’informations est toujours vif dans toutes les couches de la société, à travers des supports variés et de nouveaux moyens techniques. Ce besoin transcende les générations et il va de l’abonnement à la version papier du quotidien régional jusqu’à la consultation régulière de l’application numérique du grand quotidien national sans parler du succès confirmé des magazines hebdomadaires. L’on pense, à tort, que le monde du 20-heures est mort, comme il serait illusoire de croire que les jeunes ne font confiance qu’à l’information diffusée par les réseaux sociaux.
Ensuite, contrairement à la sphère monétaire, la bonne information finit toujours par chasser la mauvaise. En dernière instance, même sur des sujets locaux, le consommateur d’articles ira toujours vers le plus crédible, le plus complet, le plus sérieux. Le niveau d’éducation d’un pays développé comme la France, implique nécessairement que le papier fouillé où chaque information est vérifiée l’emporte sur l’information rapide et insuffisamment travaillée.
Le journaliste est le seul en mesure de satisfaire une demande d’exigence et de vérité car il a la culture initiale, la sensibilité, la déontologie, la méthode et la technicité…atouts qu’il a pu assimiler et renforcer dans son école de journalisme et, ensuite, au sein des rédactions où il a travaillé.
En un mot, c’est le professionnalisme qui est l’avenir de la profession mais cela ne règle pas la question de la rémunération de la qualité. Comment continuer de rémunérer un métier intellectuel de haut niveau, exercé par des Bac + 3 au minimum, alors que tant de médias peinent à financer leurs simples dépenses de fonctionnement ? Alors que les Google et Facebook pillent allègrement les contenus sans rémunérer qui que ce soit ?
Il est rare qu’un métier indispensable à une société et à sa survie démocratique disparaisse. Le besoin crée la fonction et la fonction ne peut s’exercer longtemps dans le cadre du bénévolat. Il serait temps aussi que les citoyens-lecteurs ou auditeurs se réconcilient avec le journalisme en général et cessent de dénigrer ce qu’ils apprécient sans toujours le reconnaître. Cela pourrait aussi améliorer le vécu quotidien des journalistes et contribuer à une plus grande estime d’eux-mêmes.
Ainsi, peut-on dire que le métier de journaliste est plein d’avenir mais que le niveau de sa rémunération est très dépendant des mesures que pourra prendre l’Etat pour protéger la valeur du travail et sa qualité intrinsèque. Limiter les formes de gratuité permettrait de cadrer beaucoup mieux le journalisme et de lui donner un vrai statut économique conforme à son utilité sociale. La gratuité est un paradoxe car, si elle peut séduire dans un premier temps, elle est très vite associée à l’idée de rapidité et de superficialité. La création de journaux gratuits n’a pas empêché le succès de pure players accessibles par abonnement comme l’est Médiapart.
Article rédigé par Eric Dusquenoy
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Beaucoup d’élèves de Terminale S qui ambitionnent de poursuivre leurs études en classe préparatoire scientifique ont une idée assez vague de ce qui les attend. Certes, ils pensent qu’ils auront beaucoup plus de travail qu’aujourd’hui et ils ont tout à fait raison. Pourtant, ils ne se rendent pas compte du fossé abyssal qui sépare la Terminale S de la première année de prépa,
Le cours de mathématiques du lycée a progressivement perdu de sa substance, alors que le cours de mathématiques des classes préparatoires est resté exigeant tout comme celui des concours scientifiques.
En conséquence, et dès les premières semaines de prépa, de nombreux élèves, qui ont pourtant le niveau et le potentiel requis, se retrouvent en difficulté : le rythme est soutenu, les nouvelles notions s’enchaînent sans cesse, et les notes tombent vite, souvent très décevantes. Ces élèves ont alors le sentiment de ne pas avoir été préparés en amont, et le regret de ne pas avoir approfondi les notions de base : raisonnement logique, calculs algébriques, calculs analytiques, probabilités, notions qui sont pourtant essentielles dès l’entrée en prépa pour la compréhension du cours et pour la réussite aux concours. Malheureusement, il est trop souvent trop tard : le rythme de travail est tel qu’il est difficile de combler ce qui s’apparente à un manque de préparation physique avant une compétition.
Il faut donc encourager les élèves de Terminale S qui postulent à une classe préparatoire scientifique à s’initier dès maintenant aux mathématiques qu’ils rencontreront à la prochaine rentrée, à prendre un peu d’avance : cela leur fera gagner un temps précieux, comblera peut-être leur impatience, mais surtout apaisera les craintes qu’ils peuvent légitimement nourrir à l’idée du véritable « choc thermique » que constitue l’entrée en classe préparatoire.
Constat unanime des deux jurys : les questions qui concernent le programme de première année (MPSI, PCSI) sont souvent discriminantes. Le calcul dans le corps des complexes, par exemple, pose de grandes difficultés à de nombreux candidats, qui écrivent parfois des inégalités entre nombres complexes. Ces inégalités même dans R, soulèvent des problèmes techniques anormaux …On peut aussi constater que les difficultés en calcul ont tendance à perdurer. La perte d’autonomie dans les capacités de simplification entraine de nombreuses maladresses et l’impossibilité de terminer sans aide un calcul de difficulté raisonnable…
Les performances en logique sont souvent décevantes, on pourrait donner une longue liste des réponses farfelues données pour la négation d’une implication.
Pour autant, il ne s’agit pas de faire le programme de prépa un an à l’avance ! Un très grand nombre d’exercices et de problèmes abordés dans les premiers mois en prépa ne nécessitent pas un bagage théorique important. Il en est ainsi des figures classiques du raisonnement (récurrence, par l’absurde, par analyse-synthèse, par contraposée, etc.) et des calculs usuels (équations, inéquations, suites de réels,…). De même, les exigences de rigueur et de présentation qui sont essentielles aux concours peuvent tout à fait être mises en place à partir d’une base d’exercices abordables dès la classe de terminale.
Parmi les compétences qui permettront la réussite aux concours scientifiques, il en est deux qui sont essentielles : raisonner et calculer.
L’activité mathématique consiste essentiellement à démontrer qu’une propriété est vraie sous certaines hypothèses, à l’aide d’un langage formalisé, codifié, précis. Toutes les étapes du raisonnement doivent être soigneusement justifiées. La démonstration doit être concise, limpide. Elle doit être exempte d’ambiguïtés et d’imprécisions : il s’agit d’utiliser les hypothèses à bon escient pour avancer logiquement et terminer par une affirmation claire et convaincante du résultat attendu. L’expression doit en être variée, plaisante, si possible élégante, et éviter deux écueils : un formalisme exagéré (qui donne une impression de sécheresse) et une rédaction trop verbeuse.
C’est ce qui est exigé des candidats aux épreuves de mathématiques de tous les concours sans exception !
Dès les classes de lycée, il faudrait absolument soigner la rédaction et veiller à la précision des arguments utilisés. Malheureusement, l’esprit des programmes de la classe de Terminale S ne va pas du tout dans ce sens.
Si faire des mathématiques, c’est essentiellement raisonner et montrer qu’on sait prouver que des propriétés sont vraies, il entre presque à chaque étape une part inévitable de technique : il faut « faire des calculs ». Rien ne sert d’avoir les idées claires sur ce qu’on veut prouver si on est, en permanence, arrêté par des difficultés d’ordre technique. Si on veut un jour arriver à une certaine sureté dans les phases calculatoires, rien ne remplace l’expérience patiemment acquise. Ainsi, les deux directions dans lesquelles devraient prioritairement s’améliorer (préventivement) un futur élève de classe préparatoire sont le raisonnement logique et la technique calculatoire.
On a tous des prédispositions différentes, mais il n’y a pas de fatalité. Il n’y a pas, définitivement, les bons en maths d’un côté, ceux qui auraient « la bosse des maths » et les autres. Chacun peut progresser, en y mettant le temps, les efforts, et la discipline nécessaires, mais aussi de l’envie.
Le plaisir de faire des mathématiques, s’il n’est pas inné, se construit le plus souvent au fil des exercices résolus, et par la découverte puis l’appropriation de nouvelles notions. Pour cela, il faut de bonnes bases, et consolider ces fondations. C’est ce à quoi devraient s’attacher, dès la classe de Terminale S, les futurs élèves de classe préparatoire.
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Retrouvez ci-dessous la vidéo explicative des fonctions usuelles avec Optimal Sup-Spé.
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Retrouvez une dissertation d’un de nos étudiants notée 20/20 à l’épreuve de Culture-Générale d’HEC en 2012 ! Lire une très bonne copie contribue souvent à passer un cap et peut être plus parlant que de lire une énième méthodologie.
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