Ma vie en école. Entretien avec Tommy, étudiant en 4ème année à Sciences Po Paris et à HEC

Quel a été ton parcours de lycéen ?

J’ai effectué mon lycée à Notre Dame de la Providence à Vincennes, où j’ai suivi une scolarité en section scientifique. J’étais au début du lycée passionné par la biologie et pensais à médecine, bien loin de Sciences Po à ce moment-là.

 

Pourquoi t’es-tu orienté vers Sciences Po Paris ?

Le jeu des hasards et des rencontres. J’avais en première scientifique un professeur d’histoire qui venait de Sciences Po, qui a repéré mon intérêt pour l’histoire et la culture générale et qui n’a cessé de me répéter de passer le concours. J’ai fini par me renseigner sur cette école et plus je m’y suis intéressé, plus il m’a semblé que c’était une formation faite pour moi ! J’ai effectué un virage à 360° et j’ai passé toute la fin de ma première et ma terminale à préparer Sciences Po, je ne pensais plus qu’à cela.

 

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Tommy est étudiant en 4ème année à Sciences Po Paris et HEC

Comment se passe ta vie en école ?

Encore mieux que ce que j’avais imaginé. J’espérais tellement pouvoir intégrer Sciences Po que je me rappellerai toujours la première fois que j’ai passé la grille du 27 rue Saint Guillaume. Les cours, les associations, le campus, les camarades de promotion, les conférences … Aucune chance de s’ennuyer. Je suivais aussi une licence de philosophie à Paris IV Sorbonne ce qui me laissait moins de temps disponible mais j’ai tout de même assisté à de nombreuses conférences et événements en plus des cours normaux.

 

Participes-tu à la vie associative de Sciences Po et d’HEC ? 

Lorsque je suis arrivé à Sciences Po, je me suis investi dans deux associations : Révolte-toi Sciences Po, association d’art oratoire, et Art-core, l’équipe de danse de l’école. J’ai pris la vice-présidence de Révolte-toi en deuxième année, puis la présidence de l’association en entrant en master. Il a été plus difficile de m’investir dans la vie associative d’HEC cette année car j’étais alors président de Révolte-toi Sciences Po, et ai dû partager mon temps entre les cours à HEC et les événements de l’association rue Saint Guillaume. J’ai tout de même animé des cours de danse tous niveaux sur le campus d’HEC durant l’année.

 

Ton cursus prévoie-t-il des stages ou des séjours à l’étranger ?

J’ai effectué deux stages durant mon collège universitaire, l’un au cabinet du Maire de ma ville, l’autre au Sénat comme collaborateur parlementaire. J’ai ensuite effectué ma troisième année à l’étranger au King’s College de Londres où j’ai pu étudier la stratégie militaire et la théorie politique. J’ai ensuite rejoint HEC en double diplôme avec Sciences Po, cursus qui prévoit deux stages de 6 mois. J’effectue actuellement le premier au sein d’un cabinet de conseil en stratégie.

 

Quel est ton cours préféré ?

Difficile de choisir, mais je dirais « Crime et châtiment », un cours formidable que j’ai pu suivre en deuxième année et enseigné par Hélène Bellanger, historienne spécialiste de la justice pénale. Ce cours mêle philosophie, histoire et droit, et s’intéresse à la théorie et à l’histoire de la justice pénale : comment les sociétés perçoivent-elles et définissent-elles le crime, comment y répondent-elles, quelles ont été les grands moments historiques d’évolution du droit pénal … autant de questions traitées pendant le semestre. Le cours commence par traiter le crime dans l’Antiquité puis au Moyen-Age, puis termine en s’intéressant aux grands procès pénaux de l’histoire moderne et invite les élèves à se rendre au tribunal pour suivre des audiences. Un cours passionnant qui invite à une réflexion sur la justice, le procès, le rôle du tribunal et de l’Etat et constitue une excellente illustration du « temple de la culture générale » qu’est Sciences Po.

 

Quel est ton professeur préféré ?

Sans hésiter Fréderic Gros, professeur de pensée politique à Sciences Po. Le cours suivi en première année du tronc commun intitulé « Soumission ou Révolte, le sujet politique en question » s’intéresse à la question de l’obéissance et de la désobéissance en politique, et pose la question de la limite de l’obéissance à l’ordre politique. Utilisant un corpus de texte de philosophie très varié allant de Machiavel à l’horreur moderne du totalitarisme, et s’appuyant sur des expériences de sociologie comportementale comme l’expérience de Milgram, Fréderic Gros essaie de faire réfléchir ses élèves à cette question centrale de l’obéissance ou de la désobéissance au pouvoir. Un professeur passionnant et passionné qu’il est impossible de ne pas écouter parler.

 

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Le jardin de Sciences Po, lové entre le 27 de la rue Saint-Guillaume et la rue des Saints-Pères

 

Quelles sont à tes yeux les principales qualités de Sciences Po et d’HEC ?

La principale qualité de Sciences Po est selon moi l’offre de cours extrêmement diversifiée. En plus d’un tronc commun très généraliste qui permet d’avoir une vision d’ensemble de la société, le nombre incroyable d’électifs proposés (pas moins de 100 électifs différents en deuxième année) permet de s’intéresser à des sujets très spécifiques et variés, et permet à des étudiants de deuxième année de suivre deux années totalement différentes, certains étudiants n’ayant aucun cours en commun au sein de la même promotion. Une autre force de l’école est la qualité des intervenants, qui pour beaucoup ne sont pas des universitaires et viennent à Sciences Po donner une conférence une fois dans la semaine en plus de leur emploi. C’est ainsi que j’ai pu suivre les cours du DRH de l’Assemblée Nationale en histoire de l’État, du chef économiste d’une grande banque en macroéconomie, du conseiller finance du premier ministre en finance internationale et d’un député en droit constitutionnel.

HEC propose aussi de très nombreux électifs tout comme Sciences Po, mais a surtout un très solide tronc commun en gestion, finance et management. Le programme est assez intense, mais il permet réellement d’avoir une vision solide du secteur privé, du monde de la tech et de la finance en suivant ces cours. Enfin, tout comme à Sciences Po, de nombreuses personnalités du monde politique et économique sont régulièrement invitées pour des conférences qui constituent un moment d’échange privilégié pour les étudiants. C’est ainsi que la rentrée solennelle de Sciences Po a donné la parole au Premier Ministre il y a deux ans, et que celle d’HEC a donné la parole cette année à Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal.

Enfin, les très nombreuses associations des deux écoles permettent une vie associative extrêmement riche : les cours ne sont qu’un aspect de la vie étudiante dans ces deux écoles !

 

As-tu une anecdote à nous raconter sur ta vie en école ?

Je me rappelle de ma deuxième année à Sciences Po, où le tronc commun est moins lourd en volume horaire et où il est possible de choisir plus de cours électifs très diversifiés. J’avais cours jusqu’à 21h le Lundi (et oui parfois à Sciences Po on travaille tard), et mes deux derniers cours étaient très contrastés : alors que de 17h à 19h je suivais un cours d’« écoute de la musique romantique au 19ème siècle », qui consistait en l’écoute et l’analyse de nombreux morceaux, le cours suivant était un cours de finance internationale en anglais. Après deux heures passées à écouter Beethoven, arriver à 19h dans un cours sur les variations de la monnaie et la théorie des avantages comparatifs en anglais était une épreuve douloureuse !

 

Comment t’es-tu préparé aux concours ? 

Ipesup bien sûr. Sur les conseils de mon professeur d’histoire de l’époque qui m’avait orienté vers Ipesup, alors déjà premier dans la préparation à ce concours. Je me rappelle m’être décidé à préparer le concours réellement en Juin à la fin de mon année de première. J’ai envoyé mon dossier pour Ipesup juste avant le départ en vacances pour m’inscrire à l’année de préparation démarrant par un stage en août, et ai eu le sentiment d’être à la dernière limite pour commencer à préparer le concours. J’ai redoublé d’effort à Ipesup car j’étais avec des camarades préparant les épreuves parfois depuis plus d’un an, et cela a finalement payé.

 

En quoi a consisté ta préparation ?

J’ai suivi la préparation annuelle d’Ipesup, qui consistait en deux semaines de stage en août, puis des cours tous les samedis matin, trois concours blancs les dimanches, et enfin trois oraux de préparation à l’oral d’admission. Le samedi matin alternait des cours d’histoire, d’anglais, et l’option littérature et philosophie.

 

Qu’est-ce que ta préparation t’a apporté ?

Avant toute chose, de la rigueur et de la méthodologie. Je n’étais pas un mauvais élève mais j’avais un réel problème de méthodologie. Mes copies étaient intéressantes mais mal organisées, mal structurées, trop « brouillon ». A Ipesup j’ai appris la rigueur de la dissertation, et mes copies ont réellement gagné en qualité à chaque concours blanc, au point de finir au palmarès des meilleures copies d’histoire du concours de Sciences Po et copie de correction de l’épreuve. Ensuite ce fut aussi la culture générale, le cours de littérature et philosophie était une réelle leçon de vie !

 

Conseillerais-tu la prépa Sciences Po Paris d’Ipesup ?

Sans hésiter. J’y ai rencontré des professeurs brillants et des élèves aussi motivés que moi. Je me suis rendu compte lors de cette préparation à quel point je n’étais pas prêt du tout avant cela. Je n’aurais jamais pu réussir le concours sans ces longs mois de suivi et d’entrainement.

 

Quels sont tes projets ?

Vaste question, le problème de Sciences Po est qu’il y a parfois trop de choix. L’orientation en master est un grand débat, les carrières sont tellement diversifiées selon le choix de master. C’est encore plus large au sein du double diplôme Sciences Po-HEC où les débouchés des deux écoles s’ouvrent à nous … Il me reste encore deux ans pour y réfléchir intensément, et les deux stages dans le privé puis le public servent généralement à se décider.

 

As-tu un mot à adresser aux lycéens qui te lisent ? 

Ça vaut le coup ! Il est parfois difficile de se forcer à venir en cours le samedi matin et le dimanche quand la plupart de nos camarades se reposent. Pour beaucoup de mes amis, la Terminale était la dernière année de repos avant de devoir travailler intensément dans le supérieur, de rentrer en prépa, en médecine, en droit, ou la sélection est très rude et souvent sur plusieurs années. Travailler au maximum pendant l’année de Terminale pour un concours est difficile, il y a le bac en même temps en perpétuel horizon. Mais cela vaut le coup, réellement, sincèrement.

Une fois reçu à Sciences Po, le stress de la sélection a disparu alors qu’il ne faisait que commencer pour mes camarades. On travaille à Sciences Po bien sûr, souvent beaucoup, mais il n’y a pas cette pression extrême de la part des professeurs, cette angoisse permanente des étudiants qui espèrent garder leur place l’année prochaine ou réussir leurs concours dans 2 ans. On a souvent tendance à prendre la terminale à la légère mais c’est souvent là que tout se joue !

J’ai découvert à Sciences Po tout ce que j’espérais trouver, et plus encore, et a posteriori je me félicite d’avoir autant travaillé pendant ma Terminale, suivi les cours le samedi, les concours le dimanche. Sincérement, ça vaut le coup !

 

Merci à toi Tommy d’avoir accepté cet entretien !

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Livres, podcasts, BD : nos conseils de lecture pour l’été

A nos futurs stagiaires qui passeront la fin du mois d’août sur nos bancs — ou seront bien installés chez eux car cette année, nos professeurs viennent à domicile grâce aux cours en digital !—, pour aborder en avant-première le programme de leur année de lycée, et à tous les lycéens de France, nous proposons quelques conseils de lecture pour l’été.

Bonne lecture à tous !

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Livres, podcasts, BD : nos conseils de lecture pour l’été

Conseils lecture ete

A nos futurs stagiaires qui passeront la fin du mois d’août sur nos bancs — ou seront bien installés chez eux car cette année, nos professeurs viennent à domicile grâce aux cours en digital !—, pour aborder en avant-première le programme de leur année de lycée, et à tous les lycéens de France, nous proposons quelques conseils de lecture pour l’été.

Cette année, si vous ne partez pas en territoire inconnu, vous pouvez compter sur ces ouvrages pour vous faire voyager. 

Voyages, aventures, réflexions existentielles 

Martin Eden, de Jack London

La Condition humaine, d’André Malraux

Le Vieil homme et la mer, d’Ernest Hemingway

D’autres grands écrivains tels Frédérik Prokosh avec Les Asiatiques ou Joseph Kessel (Les Cavaliers) sauront vous donner le goût de l’aventure en littérature.

Contemplation des lumières de l’été

Les romans de Marguerite Duras se prêtent tout particulièrement au rythme de l’été. Vous retrouverez peut-être les échos de certaines de vos sensations estivales dans des ouvrages comme  Le Marin de Gilbratar, Dix heures et demie du soir en été, Les petits chevaux de Tarquinia…

Histoires de marins en bande-dessinée 

Et si vous aimez la bande-dessinée, vous pouvez également lire l’intégrale des aventures de Corto Maltese d’Hugo Pratt, récits riches en intertextualité, littéraire comme cinématographique. 

Les monuments de la littérature dans vos écouteurs 

Et si vous souhaitez reposer vos yeux de tant de lecture et d’écran après l’année qui s’achève, vous pouvez toujours retrouver de grands récits littéraires lus par des comédiens de la Comédie française :

  • Sur France Inter, Guillaume Gallienne de la Comédie française vous plonge dans les grands textes de la littérature française et étrangère

Ecouter les émissions

  • Sur le site Savoirs ENS, vous retrouverez des extraits d’ouvrages lus par de grands comédiens, et commentés par des universitaires. 

Ecouter les émissions

 

Avec la contribution d’Hosseïn Tengour, professeur de littérature à IPESUP



  • Livres, podcasts, BD : nos conseils de lecture pour l’été
  • Bac 2021 : le choc de la Physique-Chimie en classe de Terminale

    Les principaux éditeurs de manuels scolaires (Hachette, Belin, Nathan, Bordas, Hatier) ont dévoilé la structure et le contenu du programme de Physique-Chimie pour les élèves de Terminale qui auront opté pour cet enseignement de spécialité. La lecture attentive de ces ouvrages révèle un programme ardu, dense, accordant une place prépondérante aux mathématiques appliquées. Quelles sont les raisons d’une telle élévation du niveau ?

     

    L’enseignement de la Physique-Chimie avant la réforme

    Entre l’institution des trois séries (L, ES et S) du baccalauréat général en 1993 et la réforme du bac 2021, la matière a connu trois programmes sensiblement différents. Les deux premiers, qui ont eu cours respectivement entre 1993 et 2003 et entre 2003 et 2013, étaient des programmes exigeants qui accordaient une place prépondérante aux mathématiques appliquées. Les épreuves du baccalauréat comprenaient des énoncés courts, sans documents, faisant appel à des mathématiques d’un niveau élevé.

    Entre 2013 et la réforme que nous connaissons, a été mis en place un programme que l’on pourrait qualifier de « documentaliste » : les épreuves contenaient de nombreux documents à lire, et l’élève devait croiser les informations tirées du document et celles apprises dans le cours pour pouvoir répondre aux questions. Le programme, moins formalisé que les précédents, excluait les mathématiques appliquées à la chimie et comprenait par ailleurs plusieurs chapitres accessibles tournés vers le monde contemporain : l’écologie, le numérique, etc.

     

    Le retour d’une prépondérance des mathématiques appliquées

    Avec la réforme du bac 2021, on assiste à un retour en force des mathématiques appliquées à la physique, mais aussi à la chimie, ce qui pour les élèves de Terminale pourra constituer une difficulté nouvelle, puisque cette approche nest pas présente dans le programme de Première et que depuis sept années, elle était absente en classe de Terminale. La présence de mathématiques dans tous les chapitres risque de provoquer un choc de niveau entre des programmes de Seconde et de Première plutôt homogènes, peu mathématisés et un programme de Terminale dense et complexe. Parmi les vingt chapitres à couvrir en Terminale, on trouve quatre chapitres dont seul le titre est en français. Le reste du cours se compose uniquement de formules mathématiques, dont certaines sont si complexes qu’on a pu les retrouver dans certains programmes du supérieur. 

    A cette première difficulté s’ajoute une déconnexion des rythmes des programmes de mathématiques et de physique-chimie. Depuis plusieurs années en effet, certaines notions comme les primitives et les équations différentielles sont abordées plus tôt en cours de physique-chimie qu’en cours de mathématiques. L’accès à ces notions, directement appliquées à des cas concrets sans avoir été expliquées de manière abstraite en cours de mathématiques, devient particulièrement difficile.

    Le nouveau programme accorde par ailleurs moins d’importance aux questions contemporaines que le programme précédent. On retrouve quelques chapitres pouvant appeler des problématiques actuelles, comme celui consacré aux piles qui peut ouvrir sur les véhicules électriques, mais le programme est dans l’ensemble plus « classique », semblable aux programmes institués entre 1993 et 2013.

     

    Un nouveau programme d’un niveau plus élevé, creusant le fossé entre la Première et la Terminale

    Ainsi, l’enseignement de spécialité de physique-chimie risque d’être extrêmement dense (20 chapitres à traiter en 24 semaines de cours) et ardu à partir de cette année en classe de Terminale. Il exigera un niveau solide en mathématiques. Dans ce contexte, il serait légitime de se demander pourquoi l’élévation du niveau n’est pas plus progressive dans cette matière entre la classe de Seconde et celle de Terminale. Un premier élément de réponse peut être trouvé dans le niveau de maturité de l’élève, davantage prêt à se confronter à des notions exigeantes en Terminale qu’en classe de Première. Ensuite, il est à noter que depuis la réforme du collège, les enseignants sont tenus de traiter une quarantaine de chapitres en trois années, sans se voir imposer d’ordre ou de cheminement d’une année sur l’autre. Les professeurs ne suivant pas systématiquement leurs élèves de la classe de Cinquième à la Troisième, il arrive que ces derniers rejoignent la Seconde sans avoir traité tels ou tels chapitres. Un travail d’homogénéisation des niveaux apparaît donc central en classe de Seconde, et se poursuit en Première, ce qui laisse peu de place à l’abord de notions très complexes appelant divers pré-requis.

    Alors qu’en mathématiques, c’est entre la classe de Seconde et la Première que la réforme entérine un choc de niveau, c’est entre la Première et la Terminale que le fossé risque de se creuser en Physique-Chimie à la rentrée.

    le programme de Terminale en Physique-chimie

     

    Une élévation du niveau qui répond à une ambition de mieux préparer les élèves aux études scientifiques, mais qui risque de pénaliser ceux qui ne l’auront pas anticipée

    Pour comprendre les raisons d’une telle réforme dans cette matière, il faut revenir à l’organisation de l’ancien bac : avant 2020, la série scientifique était composée d’élèves ayant pour projet de faire médecine ou de rejoindre une classe préparatoire scientifique, mais aussi de bons élèves indécis qui ne souhaitaient pas se fermer de portes. C’est ainsi que de nombreux bacheliers scientifiques rejoignaient chaque année des filières où les mathématiques et la physique-chimie ne constituent pas un pré-requis, comme le droit, Sciences Po, ou même les filières littéraires.

    En permettant à l’élève de choisir librement chacun de ses enseignements de spécialité, la réforme du bac 2021 suppose que ceux qui ne souhaitaient pas se fermer par exemple la porte d’une classe préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce n’opteront pas nécessairement pour la physique-chimie, puisqu’ils pourront choisir indépendamment de suivre un ou plusieurs enseignements de mathématiques d’un bon niveau (spécialité mathématiques, mathématiques complémentaires et maths expertes), utiles en prépa HEC. L’esprit de la réforme semble donc être de mieux spécialiser les élèves dans les enseignements de spécialité, afin de mieux les préparer à des études supérieures directement en lien avec la matière choisie.

    Dans ce contexte, la réintroduction d’un programme de physique-chimie plus classique, exigeant et mathématisé, prend sens. Il n’en demeure pas moins que les élèves ayant choisi cet enseignement de spécialité devront redoubler d’efforts pour réussir dans cette matière dont le niveau a très clairement augmenté avec la réforme.

     


    Avec la contribution de Tony Kessedjian, professeur de Physique-Chimie à IPESUP, auteur de Physique-Chimie publié chez Ellipse dans la collection Cap sur le Bac’ et co-auteur de deux ouvrages sur les concours des écoles d’ingénieur post-bac.

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    Entretien avec Sixtine, étudiante en Finance et Stratégie, passée par le double diplôme Sciences Po Paris – Columbia

    Après une année de prépa Sciences Po Paris suivie à Ipesup en parallèle de ton année de Terminale, tu as rejoint l’IEP de Paris, puis son double diplôme avec Columbia.

     

    Quel a été ton parcours de lycéenne ?

    Je suis entrée au lycée Victor Duruy (Paris) en seconde où j’ai effectué ma scolarité jusqu’à mon bac. En première, je me suis orientée assez naturellement vers la section Économique et Sociale où j’allais poursuivre les enseignements qui m’intéressaient jusqu’alors : histoire-géo et SES. Je m’y suis beaucoup plu, même si je regrette a posteriori de ne pas avoir fait plus de mathématiques au lycée – qui m’auraient été très utiles plus tard pour faire de l’économie. Parallèlement, je me suis engagée en tant que membre du conseil d’administration, présidente du conseil de la vie lycéenne et j’ai participé à la création d’un club de débat. J’ai finalement obtenu mon bac en juin 2016.

     

    Pourquoi t’es-tu orientée vers Sciences Po Paris ?

    Assez jeune, vers la fin du collège, j’avais déjà en tête l’idée de vouloir intégrer Sciences Po. J’écoutais ma famille parler de politique et j’étais intéressée par les opinions conflictuelles qui émergeaient des discussions. Aussi, les débats des élections présidentielles de 2007 et 2012 m’ont captivée, tant sur la forme (qualités oratoires des candidats…) que sur le fond. Je lisais et écoutais l’actualité assez régulièrement. De plus, je ne savais pas précisément ce que je voulais faire, donc un cursus généraliste était ce que je recherchais. C’est donc assez naturellement que j’ai décidé de préparer le concours de Sciences Po.

     

    Tu as suivi un double cursus à Sciences Po et à Columbia, en quoi cela consiste-t-il ?

    J’ai suivi le Double Diplôme Sciences Po – Columbia en quatre ans (à la différence du cursus classique de Sciences Po qui s’effectue en trois ans.) Les deux premières années sont à Sciences Po, à Reims ou à Paris en fonction du moment où l’on intègre le diplôme (pour ma part, j’ai intégré le DD en 2ème année, j’étais donc sur le campus de Paris), les deux dernières à Columbia. Ce cursus permet à l’étudiant d’être diplômé des deux universités. J’ai donc été élève autant à Sciences Po qu’à Columbia – à la différence de la troisième année du cursus classique où l’étudiant est en « échange » avec l’université partenaire.

    L’un des beaux atouts de ce diplôme est que l’on est « élève » dans les deux universités (et non élève en « échange »), ce qui permet de vivre une expérience académique très intense dans les deux établissements. Si Sciences Po offre un enseignement généraliste les deux premières années, on peut se spécialiser (ou non) à Columbia en choisissant une « majeure » – Sciences Politiques, Économie, Histoire… Pour ma part, j’ai choisi une majeure de Sciences Politiques, avec un intérêt poussé pour l’économie politique.

    Pour ce qui concerne la vie quotidienne, c’est assez génial de vivre à Paris pendant deux ans et d’enchaîner à New York, d’avoir une éducation bilingue, de vivre dans ces deux villes qu’on ne connaît jamais assez. Mon ressenti général sur ces quatre ans est très positif. Un point à améliorer serait la communication entre les deux universités au moment du passage des élèves d’un établissement à l’autre – les choix académiques des élèves de Sciences Po ne sont pas toujours transmis de façon fluide à Columbia, ce qui peut créer des difficultés dans la scolarité à Columbia.

    Le coût des études à Sciences Po se calcule à partir d’un barème dépendant du revenu des parents.

    A Columbia, les frais de scolarité sont très élevés (60.000 $ par an) mais les financer se planifie bien. Les banques font des prêts très avantageux et il existe des systèmes de bourse qui permettent à l’étudiant de ne pas trop s’endetter.

     

    Que retiens-tu de ta scolarité à Columbia ? 

    Mes deux années à New-York ont été particulièrement intenses. J’ai énormément travaillé car les cours demandent beaucoup d’investissement la plupart du temps. Le système académique est encourageant, tous les élèves qui travaillent réussissent. Globalement, j’ai l’impression de m’être éloignée du confort que j’avais – linguistique, culturel, académique… – lorsque j’étais à Sciences Po pour arriver dans une université où il a fallu je fasse vraiment mes preuves pour réussir.

     

    le campus de Columbia Univesity
    Le campus de Columbia University

    Maintenant que tu es de retour à Paris, quel master envisages-tu à Sciences Po ? Pour quelles raisons ?

    J’ai longtemps hésité entre Affaires Publiques, Droit Économique et Finance et Stratégie. J’ai finalement choisi le dernier. Même si les enseignements ne me semblent pas intrinsèquement intéressants (comptabilité, stratégie de l’entreprise, marketing…), ils ont pour avantage d’être concrets et utiles pour un bon nombre d’opportunités professionnelles. Aussi, après avoir disserté pendant quatre ans sur des centaines de sujets qui m’ont appris à raisonner, j’ai envie d’essayer d’autres exercices que le « commentaire ».

     

    Participes-tu à la vie associative de Sciences Po ?

    Au Collège Universitaire, j’ai créé avec un ami une plateforme médiatique qui avait pour but de diffuser des interviews de professeurs de Sciences Po à propos des élections présidentielles de 2017. Ce projet a eu le label « d’initiative étudiante », c’est-à-dire que c’était un projet voté par les étudiants de Sciences Po et reconnu par l’administration – nous avions notamment du matériel à disposition.

    Pour ma scolarité en master je viens d’intégrer la Junior Consulting de Sciences Po (JCSP). La JCSP est la junior entreprise de Sciences Po qui offre des services similaires à un cabinet de conseil pour ses clients, et qui donne l’opportunité aux étudiants de découvrir les métiers du conseil.

     

    Sixtine en pleine interview d'un professeur de Sciences Po
    Sixtine en pleine interview d’un professeur de Sciences Po sur l’élection présidentielle de 2017.

    Ton cursus prévoit-il des stages ou des séjours à l’étranger ?

    Au Collège Universitaire, un stage « de terrain » en fin de première année était prévu : j’ai passé deux mois en Inde à New Delhi dans une ONG – j’ai adoré. Ensuite j’ai fait des stages « d’été » (non obligatoires) : un au journal Le Monde, un autre dans une entreprise de communication, et cet été au pôle FinTech et innovation de l’ACPR (Banque de France). Le master de Finance et Stratégie prévoit une année de césure qui sera l’occasion de faire deux stages de six mois, en France ou à l’étranger.

     

    Quel a été ton cours préféré au Collège universitaire ?

    J’ai adoré les cours d’histoire, et plus particulièrement celui d’histoire du XIXème siècle. Ce cours très détaillé, destiné à exposer les dynamiques historiques du XIXème siècle, m’a donné l’opportunité de lire une multitude d’articles et de livres passionnants. J’ai été très agréablement surprise de la différence des méthodes d’enseignement de l’histoire entre le lycée et Sciences Po : le croisement des sources primaires/secondaires et les débats historiographiques que nous exposaient nos professeurs m’ont permis d’entrevoir la passionnante démarche du travail d’historien.

     

    Comment t’es-tu préparée aux concours de Sciences Po Paris ? En quoi a consisté ta préparation ?

    Je me suis inscrite à IPESUP l’été entre mon année de première et de terminale, où j’ai suivi un stage d’été intensif de deux semaines avec un premier concours blanc. A partir de septembre en terminale et jusqu’au concours, j’allais le samedi après-midi à IPESUP suivre des cours de préparation et j’allais également passer les concours blancs organisés par IPESUP. Parallèlement, j’ai fiché et appris le Berstein et Milza en histoire, je m’entrainais en SES grâce à des livres de cours recommandés par mes professeurs d’IPESUP et je demandais aussi de l’aide à mes professeurs de lycée. Une partie importante de la préparation consistait à me concerter avec tous ceux qui allaient passer le concours pour vérifier que j’apprenais ce qu’il fallait, que je n’étais pas en retard et que mon rythme de travail était à peu près similaire à celui des autres.

     

    Qu’est-ce que ta préparation t’a apporté ?

    Beaucoup de connaissances dans les trois matières au concours, une capacité à gérer plusieurs projets en même temps (préparation du bac et du concours), et une plus grande rigueur de travail. Je me souviens avoir beaucoup travaillé en terminale et d’avoir été contente du résultat !

     

    Conseillerais-tu la Prépa Sciences Po Paris d’Ipesup ?

    Oui ! Les cours d’IPESUP étaient de très bonne qualité, notamment en économie et en histoire, où les professeurs étaient excellents. Aussi, j’ai trouvé qu’il était bénéfique d’être pendant toute la durée de la préparation en relation avec beaucoup d’autres candidats.

     

    Gardes-tu des souvenirs marquants du concours de Sciences Po ?  

    Je me souviens que les épreuves écrites étaient conformes aux programmes. Autrement, je pense avoir été assez bien préparée pour ne pas en garder de souvenir traumatisant !

     

    Te souviens-tu de certaines questions qui t’ont été posées lors de l’oral d’admission ?

    Je me souviens qu’on m’a posé des questions sur l’actualité (pas très compliquées). On m’avait demandé si je pouvais parler de la situation au Brésil à propos de l’impeachment de Dilma Rousseff ; on m’a demandé de citer « un homme politique sud-africain » ; quelques questions sur les lois El Khomri.

     

    Quels sont tes projets ?

    Je suis encore assez indécise, les opportunités de carrière étant nombreuses. Je pense plutôt m’orienter vers des postes au sein d’institutions bancaires/financières du secteur public telles que l’Autorité des marchés financiers (AMF), la Banque de France, la Banque centrale européenne… Je compte sur les stages de mon année de césure pour me décider !

     

    As-tu un mot à adresser aux lycéens qui te lisent ? 

    Postulez à Sciences Po ! J’y ai été tellement épanouie, aussi bien par les enseignements que pour les formidables rencontres que j’y ai faites. L’opportunité de passer deux ans à New York et d’être diplômée de Columbia ne se serait probablement jamais présentée si je n’avais pas été élève à Sciences Po. En plus, une fois entrés à Sciences Po, les élèves ont une place réservée en master, ce qui enlève bien du souci !

     

    Merci à toi Sixtine d’avoir accepté cet entretien !

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    Les conseils de Patrick Godfard pour se préparer aux concours des IEP

    Aux élèves de Terminale qui préparent cette année les concours des IEP de province, ainsi qu’à tous les férus d’histoire-géopolitique, l’historien Patrick Godfard dévoile ses conseils de livres, films et mangas.

     

    / A lire /

     

    Témoignages

    • BEDNARSKI Piotr, Les neiges bleues, Le Livre de Poche, 2008. Récit émouvant qui offre une vision riche en contrastes sur la Sibérie de l’époque soviétique et sur le sort des enfants.

    La première page de couverture du récit émouvant qui offre une vision riche en contrastes sur la Sibérie de l’époque soviétique et sur le sort des enfants. Les neiges bleues

      • BLOCH Marc, L’Étrange Défaite, Folio Histoire, 1990. Le grand historien Marc Bloch l’écrivit en juillet-septembre 1940. Il fut fusillé pour faits de résistance le 16 juin 1944. Son ouvrage constitue l’analyse la plus intelligente des raisons de la défaite française en mai-juin 1940.
      • DE GAULLE, Mémoires de guerre. Incontournable.
      • DELBO Charlotte, Aucun de nous ne reviendra, Éditions de Minuit, 1970. Récit très émouvant, écrit avec un style poétique, d’une ancienne déportée d’Auschwitz.
      • DRAENGER Gusta, Le Testament de Justyna (préface de Serge Klarsfeld), Le Bord de l’eau, 2019. Témoignage écrit en prison par une jeune femme qui s’est rendue à la Gestapo après l’arrestation de son mari pour partager son sort. Récit relatant les actions du réseau de Résistance juive de Cracovie dans un style littéraire, plein de compassion.
      • GUILLAIN Robert, Orient Extrême, Le Seuil/Aléa, Points Actuel, 1989. Les guerres d’Asie de l’Est vécues par un grand reporter du Monde.
      • KESSEL Joseph, L’Armée des ombres, 1943. Sur la Résistance française.
      • KLEMPERER Victor, LTI, la langue du IIIe Reich. Carnets d’un philologue, Albin Michel, 1996 (existe en collection de poche « Agora »). Livre remarquable, intelligent, d’un philologue juif allemand démis de ses fonctions de professeur et qui a, sur le vif, au cours d’un journal tenu régulièrement, étudié la novlangue nazie. Récit vivant et d’une haute tenue intellectuelle.
      • LUSSEYRAN Jacques, Et la lumière fut, Éditions du Félin, coll. Résistance- Liberté-Mémoire, 2005. Jacques Lusseyran a dirigé le réseau Les Volontaires de la liberté composé de 600 lycéens et étudiants. Il était lui-même étudiant. Et il était aveugle. Trahi, arrêté et déporté, il a survécu au camp. Un très beau témoignage.
      • PILECK Witold, Le Rapport Pilecki, Éditions Champ Vallon, 2014. « Déporté volontaire » à Auschwitz, il fut l’un des plus grands résistants de la Seconde Guerre mondiale.
      • VERCORS, Le Silence de la mer, Éditions de Minuit, 1942. Ouvrage majeur de la Résistance française.

      Etudes d’historiens à la lecture facile et captivante, romans historiques, BD

      • BEEVOR Antony, La Seconde Guerre mondiale, Calmann-Lévy, 2012. Un long récit détaillé, dense, pas que sur les batailles et écrit avec verve.
      • BINET Laurent, HHhH, Grasset, 2010 (Le Livre de Poche, 2011). Sur l’assassinat de Reinhard Heydrich, le numéro deux de la SS et de la Gestapo. Un best-seller de qualité.
      • BROWNING Christopher R., Des hommes ordinairesLe 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne, Tallandier, 2007. Une analyse détaillée qui essaie de comprendre comment des hommes en arrivent à massacrer des femmes et des enfants.
      • CARTIER Raymond, La Seconde Guerre mondiale (2 vol.), Larousse, 1965. Une analyse détaillée et réfléchie des opérations militaires.
      • DELISLE Guy, Chroniques de Jérusalem, Éditions Delcourt, 2011. Témoignage sous forme de BD de la vie à Jérusalem. Instructif.
      • FILIU Jean-Pierre, Les Arabes, leur destin et le nôtre – Histoire d’une libération, La Découverte, 2015. Ouvrage court, qui se lit facilement et qui présente les principales problématiques.
      • FILIU Jean-Pierre, B. David, Les meilleurs ennemis (Tome 2 : 1953-1984) : Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient, Futuropolis, 2011. Une BD réussie.
      • FONTAINE André, La guerre froide, réédition Point Histoire en 2006. Livre très détaillé d’un des plus grands journalistes du Monde. Se lit comme un roman.
      • GALBRAITH John Kenneth, La crise économique de 1929Anatomie d’une crise financière, Petite bibliothèque Payot. Se lit comme un roman.
      • KERSHAW Ian, Choix fatidiquesDix décisions qui ont changé le monde (1940-1941), Seuil, Points Histoire, 2014. Se lit très facilement.
      • LACOUTURE Jean, De Gaulle (tome 2 : Le politique [1944-1959] et le tome 3 : Le souverain [1959-1970]). Une biographie détaillée.
      • MODIANO Patrick, Dora Bruder, Folio, 1999. L’auteur est à la recherche d’une jeune fille juive étrangère disparue sous l’Occupation. Un grand roman.
      • NAKAZAWA Keichi, Gen d’Hiroshima. Manga remarquable.

      La première page de couverture d'un Manga remarquable, GEN d'Hiroshima

        • NYE Joseph, Is the American Century Over ?, Polity, 2015. Ouvrage synthétique d’un des politologues les plus renommés, montrant clairement les atouts majeurs que les Etats-Unis continuent à posséder.
          • PERVILLÉ Guy, La guerre d’Algérie, PUF, collection Que sais-je ?, 2015. Ouvrage dense et intéressant.

           

          / A voir /

           

          Documentaires

           

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          • DE TURENNE Henri, COSTELLE Daniel et GUILLAUD Jean-Louis, série des Grandes Batailles, 1966-1974. Très bons documentaires.
          • FOLMAN Ari, Valse avec Bachir, 2008. Une nouveauté : un « dessin animé esthétique documentaire ». Il porte sur des événements tragiques lors de la guerre du Liban.
          • LANZMANN Claude, Shoah, 1985. Le documentaire fleuve qui a fait connaître le mot Shoah. Dans la dernière partie, interviews clés de Rudolf Vrba, Filip Müller (ancien membre d’un Sonderkommando d’Auschwitz) et du résistant polonais Jan Karski qui a essayé en vain d’avertir le monde du génocide en cours.
          • OPHÜLS Marcel, Le chagrin et la pitié, 1971. Un documentaire de qualité qui a changé le regard sur la France de l’Occupation.
          • PONTECORVO Gillo, La Bataille d’Alger, 1966. Film néoréaliste tourné huit ans après les faits avec les habitants de la Casbah d’Alger. Le film ne sortit dans les salles de cinéma en France qu’en 1970 et resta censuré à la télévision jusqu’en 2004.
          • ROSÉ Jean-Christophe, Mussolini-Hitler, l’opéra des assassins, 2012. Documentaire très bien mené.

          Fictions (à partir d’éléments réels)

           

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          • COPPOLA Francis Ford, Apocalypse Now, 1979. Un grand classique sur la guerre du Vietnam.
          • COSTA-GAVRAS, L’Aveu, 1970. Sur les procès staliniens.
          • COSTA-GAVRAS, Missing, 1982. Sur le coup d’État de Pinochet au Chili le 11 septembre 1973.
          • IMAMURA Shôhei, Pluie noire, 1989. Film poignant sur les conséquences du bombardement atomique de Hiroshima. D’après le roman de Masuji Ibuse fondé sur des témoignages.
          • KRAMER Stanley, Jugement à Nuremberg, 1961. Fiction qui pose les problématiques essentielles sur la question des responsabilités.
          • KUBRICK Stanley, Full Metal Jacket, 1987. Film assez réaliste sur la guerre du Vietnam.
          • MIKHALKOV Nikita, Soleil trompeur, 1994. Fiction sur les purges staliniennes des années 1930.
          • NEMES László, Le Fils de Saul, 2015. Dans la peau d’un membre d’un Sonderkommando d’Auschwitz.
          • SIRI Florent Emilio, L’Ennemi intime, 2007. Film dans une veine néoréaliste qui montre bien la nature des combats en zone interdite et les dilemmes moraux lors de la guerre d’Algérie.
          • VON DONNERSMARCK Florian Henckel, La vie des autres, 2006. Sur la Stasi en RDA.
          • ZHANGKE Jia, A Touch of Sin, 2013. Ce film est composé de plusieurs histoires tirées de faits réels : celles d’un mineur de charbon, d’un criminel et d’un ouvrier dans le textile. Le récit des laissés-pour-compte de la croissance en Chine.

          Sur Internet 

          « Histoires de Guerre » de Mamytwink (sur Hiroshima et Nagasaki, Barbie, Witold Pilecki…).

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          Patrick Godfard, agrégé d’histoire, a enseigné dans le secondaire et le supérieur aux Etats-Unis, en Russie et au Japon et est le traducteur ou l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, notamment de préparation à Sciences Po et aux IEP.

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          Notre nouveau cycle annuel de formation intensive en anglais se décline en 4 modules complémentaires qui se déroulent sur un peu plus d’un an pour amener tous nos stagiaires jusqu’à un niveau de certification Cambridge C1. Ces modules peuvent aussi être combinés de façon indépendante

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          De nombreuses réunions d’informations sont organisées sur Zoom tout au long de l’année afin de présenter les modalités de la formation et de répondre aux questions des parents et des élèves. Inscrivez-vous dès à présent à l’une de ces réunions en cliquant ci-dessous.

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          Comment intégrer Polytechnique ?

          Les écoles du concours Polytechnique

          Perçue comme le Graal par bien des élèves, l’école Polytechnique est en effet une des meilleures écoles d’ingénieurs de France. C’est un formidable endroit pour entamer une carrière dans l’administration, en préparant les corps d’État, ou dans la recherche en participant à des projets qui sont conduits dans les laboratoires de l’École. Les ENS, quant à elles, demeurent la voie royale pour préparer une carrière dans le monde de la recherche et de l’enseignement.

          Le concours Polytechnique – ENS permet d’intégrer les écoles suivantes :

          • L’École Polytechnique, surnommée l’X,

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          • Les Écoles Normales Supérieures de la rue d’Ulm, Paris-Saclay et Rennes,

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          • l’ESPCI ou l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles pour la filière PC

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          Il s’agit du concours le plus exigeant sur le strict plan de la difficulté théorique, tant à l’écrit qu’à l’oral. La sélection y est très poussée, néanmoins il n’est pas nécessaire d’être qualifié de surdoué pour y intégrer une école. La détermination, la capacité de travail et les facultés de mémorisation sont autant d’atouts qui permettent à des élèves avec moins de facilités d’accéder tout de même à ces Grandes Écoles.

           

          Les critères d’éligibilité du concours Polytechnique

          Il existe des critères d’éligibilité pour les élèves en Prépa Scientifique, anciennement Prépa « Maths Sup », comme il est inscrit sur le site de Polytechnique :

            • Posséder la nationalité française (à la date du début des épreuves écrites).
            • Etre âgé de 17 ans accomplis au 1er septembre de l’année du concours, et de moins de 23 ans au 1er janvier de l’année du concours.
            • Etre titulaire du baccalauréat ou d’un titre équivalent.
            • Acquitter les droits d’inscription requis.
            • Remplir les conditions d’aptitude physique fixées par le ministre de la Défense, et vérifiées au moment de l’admission par le médecin chef de l’École.
            • N’avoir encouru aucune condamnation qui entraînerait la perte de son grade pour un officier de réserve.

           

          L’Ecole étant un établissement dit généraliste, plusieurs filières de classes préparatoires scientifiques permettent d’intégrer Polytechnique, telles que la prépa MPSI (Maths Physique et Science de l’Ingénieur), la prépa PCSI (Physique Chimie et Science de l’ingénieur), la prépa PTSI (Physique Technologie et Sciences de l’ingénieur), la prépa MP2I (Maths Physique Ingénierie et Informatique), la prépa BCPST (Biologie, Physique-Chimie et Sciences de la Terre) ou MP, PC, PT, MPI et BCPST 2 pour les élèves en deuxième année, anciennement « Maths Spé ». Il n’y a donc de « meilleure prépa » permettant d’intégrer l’X, néanmoins il est nécessaire d’exceller dans les matières scientifiques telles que les Mathématiques, la Physique ou encore l’Informatique pour pouvoir prétendre devenir un futur Polytechnicien.

           

          Les thèmes récurrents du concours Polytechnique

          Le concours s’étend sur plusieurs épreuves écrites et orales, réparties en deux phases. La première phase comprend des épreuves écrites de Mathématiques, Physique, Informatique, Français et Anglais. La deuxième phase consiste en des épreuves orales de Mathématiques, Physique, Anglais, mais également un entretien de motivation.

          Il est important de noter que les Grandes écoles d’ingénieurs ne pondèrent pas les épreuves de la même façon et que le concours X-ENS surpondère les oraux par rapport aux écrits.

          Le concours est composé des six épreuves :

            • Une épreuve de Mathématiques
            • Une épreuve de Physique
            • Une épreuve de Français
            • Une épreuve de Langue
            • Une analyse de documents scientifiques
            • Une épreuve de sport

           

          Nous avons répertorié dans les tableaux suivants le nombre de fois où chaque thème de Mathématiques, Physique et Chimie est tombé aux écrits des concours X-ENS entre 2015 et 2019. Si votre objectif est d’intégrer une des écoles du concours Polytechnique, la meilleure façon d’y parvenir est d’améliorer votre maîtrise des thèmes récurrents, en travaillant sur des annales par exemple.

           

          Mathématiques 

          Maths MP AMaths MP BMaths PCMaths PSI
          Structures algébriques et arithmétique1
          Polynômes3113
          Algèbre linéaire générale 433
          Réduction des endomorphismes331
          Produit scalaire et espaces euclidiens1112
          Topologie des espaces vectoriels normés2111
          Suites et séries numériques11
          Suites et séries de fonctions2
          Séries entières1
          Analyse réelle1432
          Intégration41
          Équations différentielles11
          Fonctions de plusieurs variables11
          Dénombrement et probabilités13

           

          Physique

          Physique MPPhysique-SI MP Physique PC APhysique PC BPhysique PSI Physique-Modélisation PSI
          Thermodynamique21211
          Phénomènes diffusifs11
          Physique statistique1
          Électrostatique et magnétostatique21
          Électronique1122
          Conversion de puissance12
          Mécanique du point et du solide444313
          Mécanique des fluides132
          Ondes mécaniques et sonores11112
          Électromagnétisme113311
          Optique113
          Physique quantique1111
          Informatique1

           

          Chimie

          Chimie PC
          Solutions aqueuses1
          Cinétique chimique3
          Oxydoréduction2
          Thermochimie3
          Mélanges binaires1
          Chimie organique5
          Orbitales moléculaires3
          Chimie de coordination1

          Comment intégrer Les Mines ?
          Comment intégrer Centale ?



          Ma vie en école – Entretien avec Chiara de Andreis, étudiante au CELSA, passée par la prépa d’IPESUP

          Quel a été ton parcours universitaire avant de rejoindre le CELSA ? 

          J’ai fait une licence de Lettres modernes à la Sorbonne Nouvelle. Pendant ces trois années, j’ai étudié la sémiologie, la littérature, la linguistique, un peu de philosophie, un peu d’histoire littéraire. Depuis très jeune, au lycée, je souhaite rejoindre le CELSA. J’ai donc fait en sorte de rejoindre un cursus en lien avec les matières étudiées au CELSA. 

           

          Pourquoi as-tu souhaité si tôt t’orienter vers le CELSA ? 

          J’ai toujours été passionnée par les médias. Au départ, je voulais intégrer le CELSA en journalisme, puis finalement j’ai choisi communication, qui me paraissait être une voie plus ouverte, moins professionnalisante au départ. 

           

          Comment se passe ta vie en école ? 

          Très bien, les cours et la vie associative sont très riches. 

          La vie associative occupe une place très importante dans l’école, pour les professeurs comme pour les élèves. Comme dans la plupart des grandes écoles, on retrouve des associations dans presque tous les domaines : culture, cuisine, sport, danse, cinéma, œnologie, et bien sûr médias ! L’association fast and curious propose des articles exclusivement rédigés par des étudiants. 

          Côté cours, différentes spécialités existent en communication. Les élèves suivent une partie de tronc commun (histoire des médias, économie, sociologie, management), et à partir du Master 1, ils se spécialisent et suivent des cours plus ciblés. Pour moi qui ai choisi la spécialité « médias », je suivrai à la rentrée prochaine des cours comme la veille médiatique ou la stratégie des médias. 

           

          Participes-tu à la vie associative du CELSA ? 

          Oui, je suis présentatrice de Com’air, la radio du CELSA. Je présente les actualités internes à l’école ou extérieures, lorsque celles-ci ont une répercussion sur la vie étudiante. Cette expérience m’a permis de mieux m’exprimer en public, de développer une certaine confiance en moi à l’oral. Lorsque l’on parle à la radio, il faut apprendre à poser sa voix, à canaliser son stress. On apprend tout en s’amusant, puisque cette radio reste une radio étudiante. 

          Je pense que cet apprentissage des premières bases du journalisme m’a été utile, puisque je suis aujourd’hui chroniqueuse pour une chaîne de télévision. 

           

          As-tu eu l’occasion de réaliser des stages ? 

          Je viens d’effectuer un stage chez Brut pendant quatre mois. Cette expérience a été exceptionnelle ! D’abord, c’était ma première expérience au sein d’un vrai média. Ensuite, j’ai trouvé ça très intéressant de commencer par un média qui n’est pas traditionnel. Brut  développe un nouveau journalisme, qui adopte un angle différent pour traiter les sujets traditionnels. L’écriture aussi est beaucoup plus courte, elle a autant d’importance que les images.

           

          Quelles étaient tes missions ? 

          Je m’occupais essentiellement de la partie marque-média. Brut développe de la vidéo pour certaines entreprises ; c’est essentiellement grâce à cette activité que le média se finance. Je présentais donc nos prestations à nos clients, examinais leurs besoins… Nous avons par exemple travaillé avec Nike, Nespresso, Paypal, Showroom privé, ou encore la SNCF. De façon plus informelle, j’ai travaillé en journalisme sur les nouveaux réseaux : Instagram, Tik Tok, Snapshat. En effet, nous touchons facilement les publics plus matures en âge sur Facebook mais pas les moins de quinze ans, qui utilisent essentiellement les nouveaux médias. Tik Tok permet de s’adresser à cette audience. 

           

          Ton cursus prévoie-t-il un échange universitaire à l’étranger ? 

          Oui, je pars en échange à Milan, du mois de janvier 2021 au mois de juin. J’étudierai la communication à l’Université catholique de Milan, partenaire du CELSA. 

           

          Quel est ton cours préféré ? 

          Le cours de Sociologie des médias. On apprend vraiment la manière dont sont construits les médias : on interroge le rôle des journalistes dans la société, pourquoi ils interviennent à tel ou tel moment plutôt qu’un autre. Ce cours montre également qu’en fonction de l’époque, le traitement de l’information varie. Il y a aussi des valeurs et des principes propres à la profession : un reporter par exemple doit toujours parler de ce qu’il a vu sans donner son avis sur le sujet. En Interview, le journaliste doit rester impartial. 

           

          Quel est ton professeur préféré ? 

          Valérie Jeanne-Perrier. C’est une des plus grandes stars du CELSA. Elle est aussi forte en management des médias qu’en journalisme pur. Elle allie les deux qui sont pourtant souvent en guerre. 

           

          Quelles sont à tes yeux les principales qualités de ton école ? 

          La diversité des cours, la richesse de la vie associative, et la taille humaine de l’école. Nous ne sommes que 150 environ par promo, ce qui fait que tout le monde se connaît et s’entraide. 

           

          Que t’a apporté la prépa CELSA d’IPESUP ? 

          Beaucoup. J’ai passé le concours une première fois en deuxième année (L2), j’ai été admissible mais ai échoué à l’oral. En troisième année, j’ai intégré avec 15/20 à l’écrit et 14/20 à l’oral. 

          J’ai donc fait deux années de prépa. Je me souviens des cours de Pascal Dayez, qui n’étaient jamais ennuyeux, qui nous faisaient aimer l’actualité. En méthodologie, il nous permettait de comprendre ce qu’il faut mettre dans sa copie, comment la structurer. Et surtout, tout en étant exigeant, il nous détendait face au concours, alors que j’étais super stressée. En deuxième année, je faisais surtout les concours blancs. L’un des grands atouts de la prépa, ce sont en effet les concours blancs : ils apprennent à gérer son temps, à avoir la bonne rédaction, à se préparer aux conditions du concours. Ils obligent à tout le temps rester connecté à l’actualité.   

          De manière générale, les professeurs sont très à l’écoute. 

           

          En quoi consistent les épreuves ? 

          L’épreuve d’admissibilité est une épreuve écrite de quatre heures qui se divise en deux parties : une partie commune à tous les parcours de communication, de réflexion. Il s’agit d’une dissertation en deux parties avec plan apparent, dont le point de départ peut être un mot (par exemple « fake » en 2018), ou une citation (d’Emile de Girardin en 2019). 

          La deuxième partie de l’épreuve est spécifique à la spécialité choisie. Il s’agit d’une analyse sémiotique et sémiologique d’un document, généralement une image. 

          L’admission se fait sur deux entretiens : un entretien d’anglais, et un entretien de personnalité et de motivation.

           

          Conseillerais-tu la prépa CELSA d’IPESUP ? Si oui, pourquoi ? 

          Oui, car elle est très bien organisée. Le professeur principal, Pascal Dayez, est vraiment très compétent. 

           

          Quels sont tes projets ? 

          Travailler dans un média audiovisuel, en France pour commencer puis éventuellement à l’étranger. 

           

          As-tu un mot à adresser aux lycéens et préparationnaires qui te lisent ?  

          Il n’y a que l’entraînement qui puisse permettre de réussir un concours comme celui du CELSA. 

           

          Merci à toi Chiara d’avoir accepté cet entretien !

          En savoir plus sur notre préparation Celsa > Je m’inscris à une réunion d’information >



          Cycles de continuité pédagogique Seconde et Première

          « Tout pour réussir son année de lycée, depuis chez soi »

          Avec Ipesup Digital, le groupe IPESUP se mobilise pour assurer et proposer aux familles un cycle de cours de haut niveau durant la période de confinement où les lycéens ne peuvent plus se rendre dans leurs établissements et sont parfois coupés de leurs professeurs. Parce que le retard qui sera pris cette année, après deux mois d’interruption des cours, ne se rattrapera pas tout seul…

          Ces solutions innovantes ont vocation à accompagner les élèves jusqu’à la fin de la période de confinement et à se prolonger durant l’été. A travers des préparations adaptées à chaque niveau, il s’agit de veiller à combler les lacunes accumulées tout au long de ces semaines et de réunir les conditions de la réussite de l’année prochaine, pour tout ce qui touche aux enseignements essentiels :

          • les Mathématiques, pour ceux qui en font un enseignement de spécialité,
          • le Français, dans l’optique du Bac de Première (EAF) et de l’HLP,
          • la Physique-Chimie ou les SES voire l’HGGSP, à travers nos « Trajectoires » vers l’enseignement supérieur.

          Par le biais de la plateforme Zoom,  les élèves suivront très facilement leurs cours en direct à distance et échangeront avec leurs professeurs. Cette plateforme numérique est actuellement utilisée par HEC, Sciences Po Paris et de nombreux établissements de référence.

          Tous les enseignements sont assurés par une équipe de professeurs de haut niveau issus de notre lycée, de classes préparatoires ou de l’enseignement supérieur soigneusement sélectionnés et régulièrement évalués.

          Webinaires Live & Q&R interactif 

          Tous les avantages d’un cours présentiel, depuis chez vous. Suivez le cours en conditions réelles et prenez en note tout ce que le professeur rédige sur le tableau numérique sans aucune perte de temps ou d’information. Levez la main à tout moment et posez vos questions à l’oral ou à l’écrit, le professeur vous répond en direct, individuellement ou devant toute la classe au cours de dialogues interactifs ponctuant le cours à intervalles réguliers.

          Mise à disposition des documents 

          Supports de cours, documents méthodologiques et cahiers d’exercices sont partagés, téléchargeables, visibles et modifiés en temps réel. Vous disposez clés en main de tous les documents nécessaires à l’apprentissage et à la pédagogie. 

          Coaching individuel :

          Pendant et après le cours, nos professeurs sont disponibles pour vous délivrer tous leurs conseils personnalisés afin de vous aider à déployer votre potentiel quel que soit votre profil.

          Le cycle à la carte de « continuité pédagogique » lycée d’Ipesup Digital (mai-juin 2020) à destination des Seconde et Première

          La proposition d’un « cycle continué », tout au long de la période de confinement, a pour ambition d’assurer un rythme d’apprentissage normal, indépendamment des circonstances exceptionnelles qui ont prématurément interrompu cette année scolaire. Il est clair que le retard qui a été pris depuis mars sera très pénalisant pour des élèves qui sont au début de leur lycée.

          L’intérêt d’un «cycle continué» permet de conserver un rythme, avec des rendez-vous fixes qui scandent la semaine et servent de repères réguliers dans le temps.

          Pour en savoir plus sur le cycle à la carte de « continuité pédagogique » cliquez sur le bouton ci dessous : 

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