Une certification en anglais, pour quoi faire ?

Le monde de l’éducation a connu de nombreuses transformations au cours des dernières années, qu’il s’agisse de l’enseignement au lycée ou encore des concours d’entrée dans des écoles qui recrutent au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.

Pourquoi décrocher une certification en anglais est-il devenu un véritable élément de distinction dans le cadre d’une candidature à l’étranger comme en France ?

 

Un baccalauréat à géométrie variable

On peut aujourd’hui affirmer, sans jugement de valeur, que les enseignements du lycée sont répartis dans un large catalogue au sein duquel l’élève peut choisir des spécialités parmi un vaste choix d’options attrayantes. Les choix finaux des lycéens n’incluent pas souvent l’anglais de spécialité, car lorsqu’ils sont bien informés, les élèves savent que d’autres options sont en réalité incontournables s’ils souhaitent rejoindre des filières sélectives du supérieur. C’est ainsi que l’enseignement de Langues, Littérature et Cultures étrangères (LLCE), toutes langues confondues, n’arrive qu’en sixième place parmi les dix enseignements de spécialité les plus choisis par les élèves en 2020.

 

Un bon niveau en anglais ?

Il apparaît par ailleurs difficile aujourd’hui d’attester du niveau d’un élève à partir de son seul bulletin de notes qui, bien souvent, ne reflète que son niveau par rapport à sa classe et éventuellement par rapport aux autres élèves du lycée, pour autant qu’il y ait une harmonisation au sein de l’établissement. Une petite expérience nous a permis de le mesurer lorsque nous avons mis en place le partenariat entre Cambridge et Ipesup afin de devenir centre d’examens. Pour la toute première session historique en 2019, nous avons utilisé les bulletins scolaires, estimant que des notes remarquables (17 ou 18/20 en Première ou en Terminale) garantiraient le succès à l’obtention du niveau avancé dit « C1 » sur le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues). Nous nous sommes rendus compte en réalité qu’il n’y avait pas toujours de stricte corrélation entre ces notes et le niveau réel de l’élève.

Vous pouvez retrouver dans le document suivant publié par le Conseil de l’Europe tous les détails sur le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (notamment les niveaux détaillés pages 25 à 28) : https://rm.coe.int/16802fc3a8

 

Un test de positionnement universitaire à la rescousse

Nous avons donc décidé d’utiliser un test de positionnement développé par des collègues enseignants-chercheurs, test qui permet par exemple à certaines universités de jauger le niveau des étudiants avant de leur proposer une certification adaptée (CLES 2 niveau B2, CLES 3 niveau C1 notamment).

L’utilisation de ce test dès la deuxième session de certification Cambridge C1 à Ipesup nous a permis d’obtenir des résultats probants. Pour la session du mois d’août 2020 par exemple, nous avons obtenu 100 % de diplômés dont une moitié au niveau C1 et l’autre moitié au niveau B2 (nous donnons en effet une chance aux élèves qui ne semblent qu’au niveau B2 de « surperformer » et d’obtenir le C1, tout en les prévenant qu’à priori ils ont davantage de chances d’obtenir B2). Il est essentiel à nos yeux de bien conseiller les parents et les élèves et d’être transparents quant à leurs chances de réussite. Essentiel aussi de proposer un parcours adapté à chaque élève.

 

Quelle certification choisir ?

Devant un choix aussi diversifié de certifications en langues, comment s’y retrouver et quelle certification choisir ? La CTI (Commission des Titres d’Ingénieur) privilégie le TOEIC® jusqu’à présent avec le niveau C1 jugé comme souhaitable (score de 945 sur 990) et le niveau B2 (785 sur 990) étant le niveau minimum requis pour valider son diplôme d’ingénieur. Cette version du TOEIC® utilisée par de nombreuses écoles ne teste néanmoins que 3 compétences (compréhension orale, compréhension écrite et compétences linguistiques). Certaines écoles réputées, telles l’École des Mines de Paris, exigent une certification plus complète (toutes compétences) et directement au niveau C1 pour la validation du diplôme.

De nombreuses écoles à travers le monde acceptent comme test préalable à une admission les diplômes de Cambridge (C1 « Advanced » et C2 « Proficiency ») qui ont le mérite d’être valables sans aucune limitation de durée, du fait qu’ils évaluent un niveau précis de manière extrêmement approfondie. Ces diplômes sont acceptés dans tout le Royaume-Uni, l’Irlande et le Commonwealth et, même s’ils ne sont pas toujours affichés sur les sites des universités canadiennes ou américaines, sont souvent reconnus et acceptés lorsqu’un étudiant en effectue la demande. Vous pouvez retrouver ci-dessous les équivalences entre diplômes Cambridge et les niveaux du cadre européen.

https://www.cambridgeenglish.org/fr/exams-and-tests/cambridge-english-scale/ 

L’IELTS® et le TOEFL®, qui sont des tests à durée de vie limitée (2 ans), présentent l’avantage d’être acceptés à peu près partout dans le monde. Il est néanmoins important de ne pas trop les anticiper afin qu’ils restent valables au moment de votre candidature et jusqu’à votre admission dans une école.

 

Parfaitement connaître le format

Le secret de la réussite dans toutes ces certifications, quelles qu’elles soient, réside dans la parfaite connaissance et maîtrise des différents types d’exercices rencontrés. Cela ne s’improvise pas, quel que soit le niveau de l’élève, et nécessite une réelle familiarisation avec ces exercices qui prennent parfois des formes inattendues. Qu’il s’agisse donc du TOEIC®, de l’IELTS® ou des certifications Cambridge, il est capital de s’y préparer en amont. À niveau d’anglais égal, une préparation fera toute la différence.

 

Se mettre à niveau avant de préparer le test

Pour un élève ou un étudiant dont le niveau est trop éloigné de son objectif de certification, il sera probablement nécessaire de faire une mise à niveau avant de passer l’examen. D’où la nécessité d’anticiper et de ne pas réagir trop tard au moment de la classe de Terminale par exemple.

Ce sera l’objet de notre prochaine lettre d’information : Comment booster votre niveau d’anglais.

Stay Tuned


Tout au long de l’année, nous organisons des réunions d’information en ligne gratuites autour des thématiques des certifications et de nos préparations. Pour y participer, merci de cliquer sur le lien ci-dessous.

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Bonne copie 2020 : Culture Générale HEC

Obtenez l’intégralité des meilleures copies des élèves de la Prépa HEC d’IPESUP 

Bonne copie HEC : Culture Générale

« Peut-il y avoir une civilisation du désir ? »

Retrouvez une dissertation d’un de nos étudiants notée à l’épreuve de Culture Générale d’HEC en 2020 ! Lire une très bonne copie contribue souvent à passer un cap et peut être plus parlant que de lire une énième méthodologie.

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Présentation de l’enseignement de spécialité : « Humanités, littérature et philosophie », au lycée

Présentation de l’enseignement

L’enseignement de spécialité « Humanités, littérature et philosophie », proposé dans la nouvelle mouture du cursus scolaire mis en place au lycée en 2019, réunit deux disciplines souvent considérées comme proches en un seul bloc, à savoir : la littérature et la philosophie. Le mot « humanité » se réfère ici à la culture romaine antique, où l’« humanitas » désigne à la fois certains caractères moraux positifs propres à l’être humain, comme la sociabilité, la bienveillance ou la générosité, et un programme d’enseignement basé sur l’étude des œuvres littéraires considérées comme faisant partie des « classiques ».

Cet enseignement de spécialité vise à apporter aux élèves qui le choisissent une solide formation générale dans les domaines de la littérature, de la philosophie et des sciences humaines et sociales. Il consiste à faire réfléchir les élèves sur des questions de culture générale et de société, en s’appuyant sur des grandes œuvres littéraires, artistiques et philosophiques du passé et du présent. Il vise à développer des compétences dans les domaines de la lecture, de l’interprétation des textes, de l’expression écrite et orale, de l’analyse de problèmes et de l’élaboration d’une réflexion structurée et argumentée. Il s’adresse par conséquent à des élèves qui sont désireux d’acquérir une culture humaniste et de pouvoir réfléchir aux questions contemporaines dans une perspective élargie et approfondie.

Cet enseignement représente ainsi un apport enrichissant et un bagage utile pour des cursus universitaires ou des classes préparatoires et post-baccalauréat dans les domaines des lettres, des arts, de la philosophie, du droit, des sciences humaines et sociales, mais aussi du journalisme ou bien des carrières dans la fonction publique et la politique par exemple.

L’enseignement de la spécialité « HLP » est proposé en classe de Première puis en Terminale, pour les élèves ayant confirmé et conservé ce choix en fin de Première (les élèves ne conservent en effet en Terminale que deux des trois spécialités suivies en Première), à raison de 4 heures hebdomadaires en Première (2 heures de philosophie et 2 heures de lettres) et 6 heures hebdomadaires en Terminale (3 heures de philosophie et 3 heures de lettres).

 

Le programme

Le programme est divisé en 2 fois 2 semestres, correspondant à 4 grandes unités d’enseignement, à savoir en Première :

1) La parole, ses pouvoirs, ses fonctions et ses usages ;

2) Les représentations du monde et la pluralité des cultures ;

et en Terminale :

3) La recherche de soi, les expressions de la sensibilité, les métamorphoses du moi ;

4) L’humanité en question, histoire et violence, les limites de l’humain.

 

En Terminale, l’approche de ces deux dernières questions s’effectue respectivement en lien avec une période distincte de l’histoire des idées :

1) du romantisme au 20ème siècle ;

2) la période contemporaine des 20ème – 21ème siècles.

Elle se base sur l’étude d’extraits d’œuvres littéraires, artistiques et philosophiques, choisies parmi celles qui sont jugées les plus significatives.

 

Modalités des épreuves

Concernant les modalités des épreuves, celles-ci varient selon que l’élève aura conservé ou non cette spécialité en Terminale. Si l’élève ne conserve pas la spécialité en Terminale, l’épreuve d’HLP sera alors passée lors de la deuxième session des évaluations communes en fin de classe de Première – et elle comptera pour le baccalauréat à hauteur d’un coefficient 5. Cette épreuve durera 2 heures, le sujet se composant de deux questions portant sur un texte et notées 10 points chacune (pour un total de 20 points) : une question d’interprétation (dite « littéraire ») et une question de réflexion (dite « philosophique »). Si l’élève conserve la spécialité en Terminale, l’épreuve d’HLP sera alors passée lors des épreuves finales du baccalauréat, en fin de deuxième semestre, et elle sera affectée d’un coefficient 16. Elle durera alors 4 heures, le sujet se composant de deux parties chacune notée sur 10 points : une question d’interprétation et un « essai » (question de réflexion traitée sous la forme d’une « mini-dissertation »).

La question d’interprétation requiert l’élucidation du sens du texte, la précision de la lecture, l’attention à la langue et l’explicitation des principales notions. La question de réflexion (appelée « essai » dans l’épreuve de Terminale), quant à elle, exige l’organisation d’une réponse structurée à la question ainsi qu’une mobilisation des savoirs acquis pendant l’année. L’essai de l’épreuve de Terminale requiert un plus long développement que la réponse à la question de réflexion en Première. Toutes les compétences développées dans la spécialité HLP rejoignent en outre les exigences qui sont celles des épreuves de français, en Première, et de la philosophie, en Terminale (deux disciplines du tronc commun).

Ajoutons enfin qu’il existe, en outre, une épreuve orale de contrôle pour la spécialité HLP. Cette épreuve, d’une durée de 20 minutes, consiste à traiter oralement un sujet qui porte soit sur une question de littérature, soit sur une question de philosophie, en rapport avec le programme d’enseignement de la spécialité traitée durant l’année scolaire. Le candidat doit répondre à la question posée pendant 10 minutes, tandis que les 10 minutes suivantes sont consacrées à un entretien avec l’examinateur.

En 2019, 18,5% des élèves avaient choisi cette spécialité HLP selon les statistiques du Ministère de l’Education nationale. Cela constitue plutôt une bonne surprise, en indiquant que la culture générale, à la fois littéraire et philosophique, attire une partie non négligeable des élèves, qui plus est en étant souvent associée avec des spécialités qui ne pouvaient pas être proposées, dans l’ancienne organisation du lycée, aux ex-filières littéraires de Première et Terminale « L », comme par exemple la spécialité « SES » (sciences économiques et sociales).

Par Jean-Claude Poizat

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ENA 2020 : 45 % des admis passés par IPESUP

En 2020, les excellents résultats d’IPESUP se confirment, avec plus de 40% d’admis depuis 4 années consécutives !

 

18 admis et le 1er sur liste d’attente : 45 % des admis ont suivi la Prép’ENA d’IPESUP !

Avec une rigueur métronomique depuis 4 ans consécutivement, l’IPESUP accompagne vers la réussite environ 30 admissibles au concours externe de l’ENA.

Ce sont finalement 18 admis à l’ENA qui auront suivi la préparation d’IPESUP ! Ainsi en 2020, 45 % des admis à l’ENA seront passés par les bancs d’IPESUP pour réussir leurs épreuves écrites et orales. Ces résultats très solides prolongent des admissibilités qui progressent de 20% à l’ENA, avec 37 admissibles.

IPESUP s’affirme une nouvelle fois comme une préparation d’excellence pour réussir ce concours particulièrement sélectif, et plus généralement les concours administratifs de catégorie « A+ » (ENA, EHESP, INET et Banque de France).

 

La réforme de la prep’ENA d’IPESUP : un véritable succès au service de nos étudiants

Depuis bientôt 20 ans, la Prép’ENA d’IPESUP rassemble autour d’elle des candidats brillants, une équipe d’intervenants anciens élèves de l’ENA, comptant parmi eux de nombreux majors au concours ou de leur promotion, et une direction pédagogique dévouée.

 

Des résultats encore plus remarquables pour nos élèves les plus assidus aux écrits

Il est notable que nos élèves les plus sérieux et assidus, c’est-à-dire ayant assisté à tous les galops du dernier concours blanc, ont, pour 73 % d’entre eux été admissibles à l’ENA : soit 27 sur les 37 admissibles de notre promotion 2020. Cela démontre, s’il en était encore besoin, l’utilité des cours et des galops jusqu’au « dernier jour » de la préparation.

 

Retour sur la réforme de la Prép’ENA en 2018

La réforme de notre Prép’ENA, engagée dès début 2018 par Bertrand Leonard, avait permis de poursuivre l’œuvre des fondateurs Gérard Larguier et Patrick Noël en adaptant l’enseignement et la maquette pédagogique aux nouveaux besoins des élèves. 6 items marquaient l’évolution de la Prép’ENA :

  • Une équipe pédagogique renouvelée et mixte avec 2/3 d’énarques et 1/3 d’académiques, sous la direction d’intervenants remarquables
  • La mise en place d’un système de parrainage avec un parrain élève ou ancien élève de l’ENA pour chaque étudiant
  • La mise en ligne d’une nouvelle plateforme pédagogique digitale avec des ressources pédagogiques de très haut niveau, notamment des corrigés complets et des copies authentiques (de bonnes à très bonnes)
  • Un nombre de galops proposés triplé
  • L’ouverture de deux modules, pour une meilleure répartition des galops sur l’année
  • Des corrigés rapides et efficaces des sujets, en moins d’une semaine

Sous cette impulsion décisive, les résultats record d’IPESUP de 2016 et 2017 se confirmaient à l’automne 2018 avec 30 admissibles. 17 candidats furent finalement admis fin novembre, marquant un taux de transformation record entre l’admissibilité et l’admission (56 %, au-dessus de la moyenne nationale de 42 %). En 2019, ce taux de transformation admissibles/admis est même atteint 64%.

Qu’il s’agisse des écrits comme des oraux, IPESUP s’affirme année après année comme la meilleure préparation privée au concours externe de l’école nationale d’administration.

 

Une édition 2019 particulièrement riche en contenus pédagogiques

Près de 100 heures de cours et 80 heures de corrigés ont été dispensées par nos intervenants durant l’été.

Pas moins de 19 000 pages ont été lues en l’espace de 11 semaines. Les copies corrigées ont été restituées en-deçà de 7 jours, de façon à être disponibles avant d’assister au cours du concepteur du sujet. Plusieurs rythmes de composition ont été pratiqués, galops à la suite en une semaine, ou différés sur deux semaines et demi, composés en présentiel aussi bien qu’à distance.

La Prép’ENA d’IPESUP a ainsi su maintenir excellence académique et pédagogique, tout en apportant à chaque étudiant une attention individualisée.

 

Une édition 2020 hybridée pour répondre aux conditions de la crise sanitaire : une innovation plébiscitée, logiquement devenue le mode de fonctionnement ordinaire de notre Prép’ENA

Pour la première fois de son histoire, dans ce contexte de la crise sanitaire de 2020, notre Prép’ENA a été organisée à distance, et assouplie pendant le déconfinement vers une offre mixte (simultanément en distanciel et en présentiel) :

  • Cours et corrigés retransmis à distance en vidéoconférence live, avec des professeurs ou de jeunes hauts fonctionnaires présents en zoom room tout au long de l’été
  • Chat pour favoriser l’interaction pendant le cours ou le séminaire de correction
  • Replay des Master classes et séminaires de corrections disponibles pendant une semaine
  • Galops composés à distance
  • Oraux organisés à distance
  • Accès à nos archives en ligne, soit plus de 100 sujets, 100 corrigés intégraux, 100 bonnes et/ou meilleures copies

Le numérique a été pensé comme un outil agile au service de la pédagogie et de nos étudiants.

 

Nos résultats 2021

49 admissibles, soit 54% des candidats retenus pour passer les oraux. 24 admis sur 40 places, soit 60% des futurs élèves de l’ENA.

Pour la première fois, en 2021, la Prép’ENA de l’IPESUP franchit un cap en passant de 30 admissibles, en moyenne, à 49, et en dépassant les 20 admis et la barre des 50%, l’année où elle fête ses vingt ans.

La Prép’ENA devient même une « prépa concours » en diversifiant l’offre de préparation proposée à ses inscrits. Avec, à chaque fois, des résultats encourageants :

Concours administratif Nombre d’admissibles
passés par IPESUP
Nombre d’admis
passés par IPESUP
Taux de
conversion national 
Taux de
conversion IPESUP 
AN
Administrateur de l’Assemblée
11/55 (20%)6/24 (25%)44%54,5%
INET
Administrateur territorial
10/50 (20%)6/25 (24%)50%60%
EHESP
Directeur d’hôpital
7/92 (8%)3/45 (7%)49%43%
BDF
Cadre de direction
21/80 (26%)8/25 (32%)31%44,4%

 

Nos résultats 2022 : des résultats historiques pour la prépa !

Un nombre record d’admissibles (62 contre 49 en 2021).

70% d’admissibles, 70% d’admis. 1,6 fois le taux national d’admission du concours. 

Avec 28 admis sur 40 places, ce sont 70% des futurs élèves de l’INSP qui ont choisi la prépa concours du groupe IPESUP pour se préparer.

Chaque année notre prépa s’affirme davantage par son souci constant d’adaptation aux réformes, son attention à fédérer au sein des équipes enseignantes les meilleurs jeunes hauts fonctionnaires et par son agilité à répondre aux besoins des candidats tout au long de leur préparation. 

 

Les avantages de notre prépa :

  • Les copies sont corrigées via une plateforme numérisée. Ainsi, les copies sont visibles avant la correction en présentiel et très souvent avant J+7
  • Une formation hybridée, simultanément en présentiel et en distanciel
  • Une flexibilité hors-norme de l’emploi du temps
  • Une administration à votre écoute
  • Un suivi personnalisé des oraux

    RETROUVEZ NOTRE PREP’ENA > LES ACTUALITÉS ENA >



  • ENA 2022 : 70 % des admis passés par IPESUP
  • Evaluations Communes : des notes à ne pas sous-estimer pour le Baccalauréat

    Des épreuves ponctuelles supprimées…

    Le 4 novembre 2020, Jean-Michel Blanquer annonçait dans une lettre aux enseignants, que « les trois périodes d’évaluations communes prévues pour les classes de première et de terminale ser[aient] annulées en cette année 2020-21 ».

    Instaurées dans le cadre de la réforme du Baccalauréat, ces évaluations communes (anciennement dites E3C) devaient en effet avoir lieu à trois reprises entre la première et la terminale : deux fois en première et une fois en terminale.

    Dès leur mise en place durant l’année scolaire 2019-20, et la première série d’épreuves de l’hiver 2020, elles ont eu pour vocation d’évaluer les matières demeurant dans le tronc commun des lycéens à l’exception de la philosophie, à savoir l’enseignement scientifique, l’histoire-géographie et les langues vivantes.

    La suppression de ces évaluations sous la forme d’épreuves ponctuelles pourrait laisser penser que la part dévolue aux matières du tronc commun serait amoindrie dans le résultat global du Baccalauréat.

    Les conditions sanitaires durant l’année scolaire 2020-2021 ne permettant pas d’organiser les évaluations communes, il a été décidé par la suite de supprimer intégralement ce système d’évaluation. Les matières du tronc commun seront donc évaluées exclusivement sur la base du contrôle continu.

    La suppression de ces évaluations sous la forme d’épreuves ponctuelles pourrait laisser penser que la part dévolue aux matières du tronc commun serait amoindrie dans le résultat global du Baccalauréat.

    Or, il n’en est rien.

    ***

    … mais un enjeu accru du contrôle continu

    Il n’en est rien, car le poids des notes obtenues en contrôle continu dans ces disciplines demeurera dans le résultat final au Baccalauréat :

    « La répartition des coefficients entre contrôle continu et épreuves terminales sera préservée : les 40% acquis dans le cadre du contrôle continu se fonderont sur les notes portées sur les bulletins trimestriels » JM Blanquer.

    De l’avis des enseignants, les notes obtenues sur les bulletins aux matières du tronc commun auront même une importance accrue du fait de la suppression des épreuves ponctuelles. Les notes obtenues durant tout le cycle terminal représenteront 40% de la note globale du Bac comme indiqué sur le schéma édité par l’éducation nationale :

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    « Les notes obtenues durant tout le cycle terminal représenteront 40% de la note globale du Bac»

    On le voit bien : les élèves sont très conscients de l’enjeu que représente désormais chacun de leurs devoirs sur table, sachant que le nombre de devoirs par matière est limité durant l’année scolaire. Paradoxalement, si l’annulation des épreuves ponctuelles les a soulagés dans une certaine mesure, elle accentue plus sûrement leur anxiété vis-à-vis de leurs devoirs sur table et de leurs bacs blancs durant l’année. Leurs efforts devront de surcroît être constants du premier trismestre de la Première jusqu’à l’édition du tout dernier bulletin scolaire en juin.

    « Paradoxalement, l’annulation des épreuves ponctuelles accentue l’anxiété des élèves »

     

    ***

    D’excellents résultats accessibles à condition d’une bonne préparation

    « Bien maîtriser les sujets du programme et la méthodologie spécifique à ces exercices reste tout à fait abordable pour les élèves à condition d’y être bien préparé ».

    Concernant le format des exercices sur lesquels les élèves seront évalués en contrôle continu, rien ne change fondamentalement. Les professeurs de lycée ont été invités par le ministre à utiliser pour leurs devoirs de tronc commun les sujets présents sur la banque nationale des ex-E3C.

    Et il faut rappeler que bien maîtriser les sujets du programme et la méthodologie spécifique à ces exercices reste tout à fait abordable pour les élèves à condition d’y être bien préparé.

    A titre d’exemple, le programme d’enseignement scientifique issu de la réforme est loin d’être facile : plus complexe que l’ancien programme qui existait auparavant sous le même nom dans la série ES, il implique désormais une bonne maîtrise de certaines notions mathématiques, notamment dans sa partie physique (produits en croix, puissance de 10 etc.). Néanmoins, de l’avis des enseignants du groupe Ipesup-Prépasup, tout élève sérieux, s’entraînant régulièrement sur des sujets type, devrait décrocher entre 15 et 20/20 à ses devoirs sur table.

    Même s’il ne s’agit pas d’épreuves de « récitation » à proprement parler, notamment en histoire-géographie, un élève capable d’apprendre et de maîtriser suffisamment ses cours pour les adapter au sujet donné le jour J pourra avoir une très bonne note.

    Une crainte peut subsister chez les élèves et leurs parents quant à la réelle portée de leurs notes scolaires auprès de ceux qui évaluent leur dossier au vu d’une intégration dans une filière du Supérieur. Les résultats sont tout autant équilibrés selon différents critères chez Parcoursup à savoir : le classement dans la classe et la moyenne du lycée. Ainsi la plateforme assure de son côté un juste classement pour les élèves, pas de panique donc si vous n’êtes pas dans le meilleur lycée de France, ce qui compte ce sont vos résultats par rapport à la classe.

    ***

    Une réelle opportunité pour les élèves

    En conclusion, le passage des Evaluations Communes en contrôle continu exclusif peut représenter une réelle opportunité pour les élèves.

    Un entraînement régulier et efficace, et les résultats qui en découleront sur les bulletins, rend en effet très accessible l’obtention d’une belle mention au Baccalauréat et ainsi pouvoir se préparer tout au long du cycle à construire un dossier solide pour intégrer l’une des Grandes Ecoles.

     

    « Le passage des Evaluations Communes en contrôle continu exclusif peut représenter une réelle opportunité pour les élèves ».

     

    Au-delà du Baccalauréat, rappelons que les notes obtenues en contrôle continu seront très regardées par les établissements de l’enseignement supérieur les plus prestigieux. Sciences Po Paris par exemple, depuis sa réforme en 2019, a remplacé ses épreuves écrites d’admissibilité par une sélection dans Parcoursup, prenant largement en compte les notes du dossier scolaire.

     

    « Sciences Po Paris prendra largement en compte les notes du contrôle continu »

    L’offre de Prépasup : des stages assortis d’une banque de sujets en ligne

    Au Lycée Ipesup, nos stages proposent ainsi aux élèves de les accompagner dans la réussite de leur contrôle continu via un entraînement rigoureux aux évaluations communes. A partir de divers sujets qui seront traités intégralement en cours, les élèves seront amenés à approfondir les thématiques au programme (en anglais, en histoire-géographie et en enseignement scientifique) tout en travaillant la méthodologie propre à ces épreuves.

    Une banque de sujets en ligne, avec leurs corrigés complets inédits, réalisés par nos professeurs, sera de surcroît mise à la disposition des élèves à l’issue du stage, en intersession, afin de leur permettre de parfaire eux-mêmes leur entraînement tout au long de l’année scolaire.

    Quelques pages extraites de la banque de Sujets Prépasup

                      Histoire                          Enseignement scientifique                          Anglais

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    Entrainements au Contrôle Continu avec Ipesup

    Pour bénéficier d’une préparation complète, rendez-vous sur nos pages dédiées :

    INSCRIPTION EN LIGNE > TOUTES NOS ACTUALITÉS LYCÉE>



    Pourquoi faire une prépa HEC ? 

    La classe préparatoire est souvent décrite comme un moment d’intense travail mais ses vertus restent parfois méconnues des lycéens. Pourquoi faire une prépa HEC ? Qu’apporte cette formation exigeante, fleuron de l’enseignement d’excellence à la française ? Quels sont ses débouchés ? Elements de réponse dans cet article.

     

    Rituel de passage

    La classe préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce permet chaque année à certains étudiants d’accéder aux Grandes Écoles de Commerce et de Management à l’issue d’une préparation rigoureuse et minutieuse d’épreuves écrites et orales. Cette orientation est ouverte à tous les lycéens, pourvu qu’ils soient studieux, et ne doit pas être confondue avec une voie élitiste fermée. Au contraire, la prépa aspire à mettre sur un pied d’égalité tous les élèves en les confrontant à l’épreuve impartiale du concours. Rite de passage vers la maturité intellectuelle, la prépa laisse une trace indélébile à chacun des étudiants passés par ses rangs.

    Cette expérience de deux à trois années permet au préparationnaire de se révéler : rigueur d’esprit, méthode, discipline de vie et implication sont primordiales ; des qualités prisées aussi bien par les meilleures universités ou Grandes Ecoles que par les recruteurs futurs. Loin de constituer un moment aisé de la vie estudiantine, la prépa est pourtant une période de justice et de justesse : son dénouement – le concours – reste le procédé ultime témoignant du fruit d’un travail constant et d’une motivation sans faille, ainsi que de la capacité à articuler l’ensemble des enseignements reçus au cours de ces deux années cruciales.

     

    L’ascèse

    Les classes préparatoires initient une introspection et l’établissement d’un nouveau mode d’organisation. Il s’agit pour l’étudiant de rechercher un équilibre physique et psychologique, garant d’une plus grande capacité d’absorption intellectuelle ainsi que de réflexion : celui-ci repose notamment sur une bonne coordination entre les cours magistraux, le travail personnel, ainsi qu’un temps minimal de loisirs utiles (sport, lecture, activités artistiques et culturelles…).

    Virgile Ferrer, ancien préparationnaire, livre dans un récent entretien des conseils indispensables à la réussite en classe préparatoire : « apprenez à connaître votre fonctionnement (capacités de concentration, type de mémoire, moyens de décompression…) afin de personnaliser vos méthodes de travail et de savoir quand il est judicieux de s’arrêter. Aussi, plutôt que d’ingurgiter les références par milliers en étant convaincu que ça impressionnera le correcteur, cherchez à prendre du recul sur le sujet et réfléchissez. »

    Cette réorganisation représente dès lors un passage brutal vers une ascèse de vie rigoureuse au sortir des années lycée moins exigeantes, même au sein des établissements les plus prestigieux.

    L’étudiant apprend ici à déployer des capacités de résilience durables qui seront capitales jusque dans sa vie professionnelle. Un (ancien) préparationnaire se distinguera par une organisation parfaite, une priorisation rationnelle des tâches et des objectifs, et enfin une grande persévérance même dans l’exécution de tâches laborieuses. Certains d’entre eux vous diront qu’après avoir bravé le stress d’une khôlle de mathématiques, le froid des concours blancs de novembre, des notes résumées à des chiffres plutôt que des nombres, ils peuvent tout affronter car ils sont passés par là.

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    Forte interdisciplinarité

    À la résilience psychologique et physique vient s’ajouter un bagage intellectuel diversifié et unique. Les classes préparatoires visent à créer des têtes bien faites et bien pleines d’arguments et d’idées, que le préparationnaire se devra d’articuler de manière libre et cohérente afin de convaincre son correcteur. Tout étudiant doit appréhender et assimiler son environnement économique, géopolitique et culturel : le contenu magistral de la prépa offre aux élèves les clefs pour penser la conjoncture actuelle, héritage d’un corpus théorique et d’événements passés. Cette étape est une acmé intellectuelle dont la subtilité n’est souvent saisie qu’après coup, une fois le concours passé.

    L’intérêt d’une classe préparatoire économique et commerciale réside ainsi dans sa forte interdisciplinarité. Les étudiants étudieront les mathématiques, les lettres et la philosophie, l’économie ou la géopolitique, et deux langues vivantes. Cette formation, qui n’est comparable qu’à une prépa B/L dans son aspect pluridisciplinaire, permet au préparationnaire d’acquérir de solides outils d’analyse et une culture générale qui lui serviront tant dans sa vie professionnelle qu’en dehors, et une aisance dans les langues étrangères, indispensable pour travailler à l’étranger.

     

    Après la prépa, le champ des possibles

    Comme le confirme Alain Joyeux, président de l’APHEC (association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales) dans son article Pourquoi faire une classe préparatoire économique et commerciale ?, cette formation d’excellence procure aux étudiants une vélocité décisionnelle et une aptitude d’analyse structurée et argumentée, très prisées par les entreprises comme les institutions les plus prestigieuses.

    Selon les chiffres recueillis par Infoprepa, le taux net d’emploi s’élève à 87,9% pour les étudiants étant passés par une classe préparatoire économique et commerciale. Le salaire brut en 2019 pour les diplômés en 2018 s’élève à près de 36 000 euros primes exclues, toutes écoles post-prépa confondues, et augmente considérablement pour les jeunes diplômés issus des meilleures d’entre-elles. Pour ce qui est des deux premières, HEC et l’ESSEC, 98% des jeunes diplômés trouvent un emploi moins de six mois après leur sortie d’école, près de 40% d’entre-eux trouve un emploi à l’étranger, et leur rémunération brute annuelle oscille entre 55 000 et 60 000 euros. La prépa HEC apparaît ainsi comme un effort qui peut porter de beaux fruits, tant sur le plan de l’employabilité en sortie d’école que pour la formation en Grande Ecole de Commerce elle-même, qui apporte aux étudiants une riche vie de campus, des expériences associatives et en entreprise, et de multiples sources d’épanouissement intellectuel et personnel.

     

    Se préparer à la prépa

    Tout lycéen se destinant à l’intégration d’une classe préparatoire se doit de préparer ce passage vers cette branche si particulière du supérieur. Cela passe tout d’abord par la constitution d’un excellent dossier scolaire dès la Première – voire la Seconde. Le candidat devra également se consacrer à une assimilation du programme de lycée animée non seulement par la volonté d’obtenir de bonnes notes mais surtout par l’intention de n’accumuler aucune lacune en vue de cette orientation sélective.

    Pour combler le fossé qui sépare le niveau requis en classe de Terminale et celui attendu en première année de classe préparatoire, une préparation complémentaire, à côté du lycée, peut s’avérer extrêmement bénéfique pour l’élève, tant sur le plan de la motivation que de l’élévation de son niveau académique. IPESUP propose régulièrement des réunions d’information visant à conseiller les élèves de fin de première et de Terminale souhaitant s’orienter vers une classe préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce.

    Pour en savoir davantage sur la prépa HEC, rejoignez nos réunions d’information :

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    Pourquoi faire une prépa ? Épisode 1. Tout savoir sur la prépa scientifique

     

    Rituel de passage

    La prépa permet chaque année à certains étudiants d’accéder aux Grandes Écoles (de Commerce et d’Ingénieur notamment) à l’issue d’une préparation rigoureuse et minutieuse d’épreuves écrites et orales. Cette orientation est ouverte à tous les lycéens, pourvu qu’ils soient studieux, et ne doit pas être confondue avec une voie élitiste fermée. Au contraire, la prépa aspire à mettre sur un pied d’égalité tous les élèves en les confrontant à l’épreuve impartiale du concours.

    Rite de passage vers la maturité intellectuelle, la prépa laisse une trace indélébile à chacun des étudiants passés parmi ses rangs. Cette expérience révèle indubitablement vos qualités mais permet aussi de se révéler : rigueur d’esprit, méthode, discipline de vie et implication sont primordiales ; des qualités prisées aussi bien par les meilleures universités ou Grandes Ecoles que par les recruteurs futurs. Loin de constituer un moment aisé de la vie estudiantine, la prépa est pourtant une période de justice et de justesse : son dénouement – le concours – reste le procédé ultime témoignant du fruit d’un travail constant et d’une motivation sans faille, ainsi que de la capacité à articuler l’ensemble des enseignements reçus au cours de ces deux années cruciales.

     

    L’ascèse

    Les classes préparatoires initient une introspection et l’établissement d’un nouveau mode d’organisation. Il s’agit pour l’étudiant de rechercher un équilibre physique et psychologique, garant d’une plus grande capacité d’absorption intellectuelle ainsi que de réflexion : celui-ci repose notamment sur une bonne coordination entre les cours magistraux, le travail personnel, ainsi qu’un temps minimal de loisirs utiles (sport, lecture, activités artistiques et culturelles…)

    Cette réorganisation représente dès lors un passage brutal vers une ascèse de vie rigoureuse au sortir des années lycée moins exigeantes, même au sein des établissements les plus prestigieux.

    L’étudiant apprend ici à déployer des capacités de résilience durables qui seront capitales jusque dans sa vie professionnelle. Un (ancien) préparationnaire se distinguera par une organisation parfaite, une priorisation rationnelle des tâches et des objectifs, et enfin une grande persévérance même dans l’exécution de tâches laborieuses. Certains d’entre eux vous diront qu’après avoir bravé le stress d’une khôlle de mathématiques, le froid des concours blancs de novembre, des notes résumées à des chiffres plutôt que des nombres, ils peuvent tout affronter car ils sont passés par là.

     

    Le champ des possibles

    À la résilience psychologique et physique vient s’ajouter un bagage intellectuel diversifié et unique. Les classes préparatoires visent à créer des têtes bien faites et bien pleines d’arguments et d’idées, que le préparationnaire se devra d’articuler de manière libre et cohérente afin de convaincre son correcteur. Tout étudiant doit appréhender et assimiler son environnement économique, géopolitique et culturel : le contenu magistral de la prépa offre aux élèves les clefs pour penser la conjoncture actuelle, héritage d’un corpus théorique et d’événements passés. Cette étape est une acmé intellectuelle dont la subtilité n’est souvent saisie qu’après coup, une fois le concours réussi. Enfin, cette gageure procure aux étudiants une vélocité décisionnelle et une aptitude d’analyse structurée et argumentée, qui font parfois défaut à certains de leurs homologues, notamment en entreprise.

     

    Se préparer à la prépa

    Ainsi tout lycéen se destinant à l’intégration d’une classe préparatoire se doit de préparer ce passage vers cette branche si particulière du supérieur. Cela passe tout d’abord par la constitution d’un excellent dossier scolaire dès la Première – voire la Seconde. Le candidat devra également se consacrer à une assimilation du programme de lycée animée non seulement par la volonté d’obtenir de bonnes notes mais surtout par l’intention de n’accumuler aucune lacune en vue de cette orientation sélective. Nous nous attacherons donc, au cours de cette série en trois temps, à revoir les principales voies s’offrant aux étudiants et à comprendre – dans la mesure des informations dont nous disposons – quelle serait la meilleure stratégie à adopter dans la sélection des enseignements de spécialité tant pour maximiser l’attrait du dossier que pour la constitution d’un profil adéquat à chaque filière. Commençons par la préparation scientifique.

     

    Prépa scientifique avec Ipesup

     

    Les classes préparatoires aux Grandes Ecoles d’ingénieur

    Les prépas scientifiques destinent leurs étudiants à l’intégration d’une grande école d’Ingénieur, d’une École Normale Supérieure (ENS) ou d’une école vétérinaire.

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    Les étudiants lauréats du baccalauréat en 2021 qui intégreront une classe préparatoire scientifique la même année seront les premiers étudiants issus de la réforme à passer le concours (en 2023). En 2021, une nouvelle filière MPI (Mathématiques, Physique et Informatique) viendra compléter les filières existantes en 1ère année. En seconde année, les étudiants pourront choisir de poursuivre dans cette filière (une filière MPI 2ème année sera ainsi créée), ou rejoindre la filière MP. Par ailleurs la filière S disparaissant, les candidats éligibles à ces classes préparatoires seront ceux ayant suivi deux enseignements de spécialité scientifiques en Terminale et très certainement l’option Mathématiques Expertes.

     

    Les prépas MP (Maths Physique), PSI (Physique Sciences de l’Ingénieur), PC (Physique Chimie), PT (Physique Technologie)

    Ces acronymes sont les descendants de la traditionnelle voie Math Sup – Math Spé : se concentrant autour des Mathématiques et de la Physique, ces différentes filières permettent aux étudiants de pondérer les différentes matières du tronc commun selon leurs affinités intellectuelles. Toutes ces différentes voies permettent d’accéder aux mêmes Grandes Écoles d’Ingénieur (l’École Polytechnique, les Écoles Centrales, les Écoles des Mines, les Arts et Métiers, l’École des Ponts etc.). Les filières MPSI et PCSI procurent par ailleurs sensiblement les mêmes chances de réussite au concours, les étudiants doivent donc véritablement s’orienter en fonction de leurs disciplines de prédilection. La filière PTSI est la moins sélective des trois filières existantes en première année. Elle débouche uniquement sur les filières PSI et PT, les candidats de filière PT ayant moins de chances statistiquement d’accéder aux « top Écoles ».

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    Grille des horaires par filière – Première année
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    Grille des horaires par filière – Deuxième année

     

    Dès lors, quelles options au Lycée ?

    L’orientation vers une classe préparatoire dite scientifique est donc probablement le choix laissant le moins possible la place au doute. Dans l’optique de l’intégration d’une MPSI (Mathématiques, Physique et Sciences de l’Ingénieur), PCSI (Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur), ou d’une PTSI (Physique, Technologie et Sciences de l’Ingénieur), les Mathématiques demeurent bien entendu la matière incontournable qui doit être maintenue en option (Mathématiques expertes) jusqu’en Terminale.

    Pour intégrer la nouvelle filière MPI, l’Union des professeurs des classes préparatoires scientifiques recommande de choisir en Première les spécialités Mathématiques, Physique-Chimie et NSI, et de conserver en Terminale les spécialités Mathématiques et NSI. Selon nous, de bons candidats qui auraient choisi Mathématiques, Physique-Chimie et NSI en Première, mais qui auraient abandonné la NSI en Terminale au profit de la Physique-Chimie pourront aussi avoir leurs chances.

    Ces derniers ne seront sans doute pas prioritaires en MPI, néanmoins cette stratégie présente l’avantage de leur ouvrir davantage de portes. En ce qui concerne le second choix d’enseignement de spécialité de Terminale, les perspectives semblent se limiter à la Physique-Chimie, Sciences de l’Ingénieur ou Numérique et Sciences Informatiques. Néanmoins, permettons nous d’insister sur le poids de la Physique-Chimie et sur l’importance de favoriser la consolidation d’un savoir théorique en Mathématiques et en Physique jusqu’en classe de Terminale. Un étudiant optant pour Mathématiques et Sciences de l’Ingénieur en Terminale, pourra également intégrer une prépa scientifique.

    En effet, l’option SI de Terminale inclut 2 heures de physique complémentaires. Un tel choix pourrait s’avérer pertinent pour les étudiants ambitionnant de rejoindre une classe préparatoire PTSI (une filière dans laquelle les sciences industrielles sont importantes), voire une MPSI. Une trajectoire naturelle pour ce type de profil serait de poursuivre la SI à haut niveau, en prenant l’option « Sciences industrielles » de MPSI après le premier trimestre (on rappelle que les étudiants de MPSI ont le choix entre une option Info et une option SI après le premier trimestre de classe préparatoire).

    Il s’agira donc en première de se concentrer sur trois matières scientifiques, dont les mathématiques et la physique-Chimie.

     

    La prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre)

    Contrairement aux prépas scientifiques citées ci-dessus, la filière BCPST ouvre – à l’issue de deux années de préparation – la voie à trois concours différents :

    •  Le concours commun « Agro-Véto » (donnant accès aux Écoles d’agronomie, d’agro-alimentaire, de chimie, à l’École Polytechnique et aux Écoles Vétérinaires).
    • Le concours des différentes ENS (Paris-Ulm, Lyon et Paris-Saclay) et des Ponts ParisTech.
    • Le concours G2E (voie d’accès aux Écoles de géologie, de l’eau et de l’environnement). Les prépas BCPST réunissent donc traditionnellement une grande variété de profils, compte tenu du large choix de débouché offert. C’est la seule classe préparatoire scientifique dont le socle d’enseignement comporte la SVT (Sciences de la Vie et de la Terre).

    Comme le montre la maquette horaires ci-dessus, la pondération des matières reste relativement équilibrée entre les sciences dures et, comme pour les autres prépas scientifiques, les sciences humaines tiennent encore un rôle mineur. Néanmoins, une priorité demeure accordée aux Mathématiques de même qu’à la Physique-Chimie. Ainsi, même si les prépas BCPST accueillent traditionnellement tous les types de profils scientifiques, il est essentiel de consolider un bon niveau en Mathématiques et en Physique-Chimie dès le Lycée.

    Il sera néanmoins difficile de faire l’économie de l’enseignement de spécialité SVT dans la nouvelle nomenclature d’enseignements, du moins en Première. Sur son blog, l’Union des professeurs scientifiques des classes prépa BCPST (UPA) cible clairement cette spécialité aux côtés des Mathématiques et de la Physique-Chimie, tout en indiquant une souplesse de combinaisons pour la classe de Terminale. En somme, la prépa BCPST demeure ouverte à tous les profils purement scientifiques : un élève ayant valorisé deux des trois matières citées ci-dessus sera normalement éligible.

    Nous pouvons supposer que les professeurs devront faire face en première année à des classes plus hétérogènes qu’auparavant et devront s’attacher à aider les élèves à rattraper leur retard en Physique-Chimie ou SVT (il est en effet peu probable que la majeure partie des élèves abandonnent les Mathématiques en Terminale).

    Le campus de l’École polytechnique

    Le campus de l’École polytechnique

    Le prochain article de la Rédaction sera consacré aux classes préparatoires aux Grandes Ecoles de Commerce.

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    Réforme du concours Passerelle en 2021 : l’analyse d’IPESUP

    Mise à jour – concours 2023

    Après avoir renoncé aux tests d’aptitude en 2022 pour l’admissibilité, le concours PASSERELLE a annoncé leur retour pour l’édition 2023. L’admission repose désormais sur trois éléments :

    • l’analyse du dossier scolaire : le ou les bulletin(s) de notes de la dernière année complète d’études supérieures
    • un test d’aptitude : le TAGE MAGE® (Bac +3), le TAGE 2® (Bac +2) ou bien le test « Passerelle » au choix
    • un test d’anglais : un test standardisé (qui peut être le TOEIC®, le TOEFL®, l’IELTS® ou le test Cambridge®) ou le test d’anglais « Passerelle » au choix
    • un entretien d’admission propre à chaque école

    A noter : pour l’admissibilité, seuls comptent l’analyse du dossier et le test d’aptitude. L’étude des dossiers ne donne pas lieu à l’attribution d’une note. Elle conduit simplement à déclarer chaque candidat « admissible » ou « non admissible » aux six écoles selon des critères objectifs garantissant l’équité de traitement entre tous les candidats.

    Mise à jour – concours 2022

    En 2022, l’admissibilité repose sur l’examen du dernier bulletin scolaire ; l’admission sur un oral d’anglais et un entretien de motivation, l’entretien étant propre à chaque école.

    Réforme importante du concours Passerelle en 2021

    L’IPESUP analyse pour vous la réforme importante que le concours PASSERELLE vient d’annoncer pour l’édition 2021 :

    • disparition de l’épreuve de synthèse au profit d’une épreuve de français d’une heure
    • évolution significative des épreuves d’option
    • renforcement de la digitalisation du concours, avec la possibilité de passer le concours à la maison
    • introduction de dates de passage « à la carte » des écrits entre février et mai

    Retour sur les évolutions 2019 et 2020

    Les deux dernières années, IPESUP avait déjà analysé pour vous les réformes 2019 et 2020 des concours PASSERELLE 1 & 2. Vous y aviez appris que :

    • les tests de sélection TAGE MAGE® et TAGE 2® avaient disparu au profit d’une épreuve désormais optionnelle de « Calcul et raisonnement ». Les composantes verbales des tests étaient intégrés à la nouvelle épreuve de synthèse.
    • le nombre d’épreuves d’option possibles était réduit à 12 contre 16. Les épreuves d’option classiques (cas de gestion, cas marketing, mini-dissertation en droit ou en éco) disparaissaient au profit d’épreuves de QCM davantage tournées vers le cours. Le temps imparti pour la résolution des épreuves était réduit à 45 minutes, contre 2h auparavant.
    • l’épreuve de synthèse de textes était remplacée par une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse en 2019, avant de revenir à son format antérieur en 2020.

    Et surtout, le concours PASSERELLE devenait, à compter de l’édition 2019, le premier concours de l’enseignement supérieur français à être entièrement digitalisé.

    Deux ans après, quel bilan tirer de cette réforme, et surtout, quelle évolution pour l’édition 2021 ?

    La digitalisation du Concours Passerelle maintenue pour l’édition 2021… avec quelques ajustements techniques

    La digitalisation complète du concours Passerelle a été un relatif succès en 2019, et même en 2020 dans le contexte du Covid. Dans l’ensemble, les épreuves se sont bien déroulées. Le taux d’équipement des élèves sur place était proche de 99,9 % et le concours avait prévu des solutions de remplacement (ordinateurs ou exceptionnellement sujets papier) pour pallier les quelques dysfonctionnements. La plupart des étudiants avaient pu s’entraîner en amont sur la plateforme TestWe et ainsi se familiariser avec l’outil informatique.

    Elle se confirme pour 2021, avec quelques ajustements inévitables après une telle révolution. Deux axes de progression technique sont identifiés :

    • en centre d’examen, s’assurer que les candidats démarrent tous leur épreuve simultanément. Il s’agit d’éviter qu’un élève qui aurait démarré plus tard pour des raisons techniques soit gêné par le bruit des autres candidats qui, eux, auraient déjà terminé leur épreuve.
    • augmenter la capacité des serveurs informatiques pour réceptionner les copies des étudiants après l’épreuve. Le système de TestWe permet aux élèves de composer sans le WiFi dans la salle d’examen. Il suppose que le candidat, rentré chez lui, se connecte en WiFi pour que sa copie (non modifiable) soit transmise par voie électronique. En 2019, des milliers de candidats se connectaient en même temps, ce qui occasionnait des délais.

    En 2020, les épreuves écrites avaient été partiellement annulées en raison du Covid : la synthèse avait été annulée mais l’épreuve d’option ainsi que le QCM d’anglais étaient maintenus, quoique rendu optionnels.

    En 2021 et à l’heure où de plus en plus d’Écoles se tournent vers une sélection sur Dossier (à son tour, AUDENCIA vient d’annoncer la suppression de son épreuve d’analyse de situation), on avait pu déceler dans ce maintien même partiel l’attachement du concours Passerelle aux épreuves écrites. Il se confirme pour l’édition 2021, même si les modalités de sélection évoluent vers des épreuves de type QCM.

    Nouveau : la Note de synthèse Passerelle disparaît au profit d’une nouvelle épreuve de français d’une heure

    Pour bien comprendre cette évolution, revenons d’abord sur les évolutions des deux dernières années.

    La réforme 2019 avait transformé l’épreuve de synthèse des concours Passerelle 1 & Passerelle 2 en une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse. En deux heures, les candidats devaient :

    • en 20 minutes, répondre à 15 questions de compréhension de texte portant sur 3 textes
    • en 20 minutes, répondre à 15 questions d’expression
    • dans le temps imparti restant, c’est-à-dire en 1h20, produire une synthèse de 8 textes (dont les trois déjà lus dans la sous-épreuve de compréhension)

    L’objectif de cette réforme était alors double.

    1. La suppression des tests TAGE MAGE® et TAGE 2® avait permis aux Écoles du concours PASSERELLE de ne plus sélectionner sur les compétences logiques et calculatoires – un choix clair. Néanmoins, les Écoles auraient aimé pouvoir conserver une sélection sur la dimension verbale des tests. La création de l’épreuve Compréhension, Expression, Synthèse permettait de répondre à cette problématique en intégrant les épreuves verbales dans l’épreuve de synthèse.
    2. Les candidats un peu faibles en synthèse de textes (ou qui, par manque de temps, ne réussissaient pas à terminer la synthèse) pouvaient, en quelque sorte, se rattraper grâce aux deux premières épreuves – et inversement. L’épreuve s’en trouvait plus équilibrée et donc, en un sens, plus juste.

    Cette réforme n’allait pas sans un inconvénient : le temps imparti pour la synthèse de textes était trop court. Lire, assimiler 5 nouveaux textes puis produire une synthèse cohérente des 8 textes, le tout en 1h20, relevait pour la plupart des candidats de la gageure. En effet, la synthèse est un exercice difficile qui suppose une phase de recherche : compréhension des textes, détermination des éléments de convergence et points de divergence des auteurs ; tri de l’essentiel et de l’accessoire ; constitution d’un plan cohérent et détaillé répondant à une problématique précise. Ce travail préliminaire fait, encore faut-il rédiger la synthèse.

    La difficulté qu’auraient les élèves à réaliser cet exercice en un temps si court était prévisible. Pourquoi, alors, ne pas avoir augmenté la durée de l’épreuve à 2h30 en tout par exemple (soit 1h50 pour la synthèse ?) Cette solution aurait pu être choisie, mais elle aurait supposé un allongement du temps total du concours au-delà de 4h30… alors même qu’un des objectifs de la réforme était que toutes les épreuves se déroulent sur une demi-journée en tout et non plus une journée comme auparavant.

    En 2020, IPESUP vous apprenait en avant-première que le concours PASSERELLE décidait de supprimer les deux premières parties de l’épreuve. L’épreuve de synthèse revenait alors à son format initial : 10 à 12 textes (et non plus 8), et une synthèse à effectuer en une durée de 2 heures. Nous avions salué ce choix qui nous semblait raisonnable. Il correspondait aussi au choix clair qu’avait fait le concours PASSERELLE de ne plus utiliser les résultats des tests TAGE MAGE® et TAGE 2®.

    Nouvelle évolution, cette fois majeure, en 2021 : la note de synthèse disparaît purement et simplement au profit d’une nouvelle épreuve de français. D’une durée d’une heure, l’épreuve évaluera la capacité des étudiants à comprendre et maîtriser la langue française courante, aussi bien sur le fond (synonymes, antonymes) que sur la forme (orthographe, grammaire). Trois éléments permettent d’expliquer ce choix :

    • Le premier, purement technique, réside dans les modalités de passage de l’épreuve. Bien que la plateforme TestWe (voir notre article de 2019) permette de digitaliser les épreuves y compris littéraires, cette solution technique n’était pas idéale pour une épreuve de synthèse de textes. On le sait bien : même dans le monde des affaires, pour effectuer une synthèse de plusieurs documents il peut être utile de les imprimer, les feuilleter, les annoter, surligner… les QCM se prêtent plus facilement à la digitalisation. Ils permettent aussi au concours de corriger les « copies » avec plus de sûreté, d’homogénéité et de rapidité.
    • L’abandon en 2019 des tests TAGE 2® (dans lequel, rappelons-le, le français évalués dans les sous-tests 1 et 4 comptait pour 43 % de la note) et TAGE MAGE® (1/3 des coefficients sur le français à travers les sous-tests 1 et 5) ne permettait plus aux Écoles de s’assurer d’un bon niveau en français de leurs candidats au-delà de l’épreuve de synthèse. Or, même s’il s’agissait d’une épreuve « littéraire », on sait à travers les barèmes que les aspects purement linguistiques ne comptaient pour tout au plus que 2 points sur 20 dans cette épreuve. Il était donc nécessaire d’introduire du français d’une manière ou d’une autre, ce qui avait été fait avec l’introduction de la Compréhension et de l’Expression dans la synthèse en 2019. Le concours PASSERELLE va au bout de sa logique en introduisant une véritable épreuve de français.
    • Dernier élément, cette fois lié à l’actualité : nous avons vu que le concours PASSERELLE avait maintenu ses épreuves de QCM (anglais, option) mais avait annulé l’épreuve de synthèse en 2020, en raison des risques de rupture d’égalité entre les candidats. Ce risque apparaît bien moindre pour une épreuve de QCM de français (dont les questions peuvent apparaître dans un ordre aléatoire) que pour une épreuve littéraire identique pour tous les candidats. Elle permet aussi de faire passer les candidats à des dates diverses (voir ci-dessous).

    Les épreuves d’options (« épreuves au choix ») évoluent de manière significative

    Rappelons à titre préliminaire que l’évolution des épreuves d’option n’as pas un caractère accessoire. Leur part dans la sélection à l’écrit est centrale ! A titre d’exemple, l’épreuve au choix porte un coefficient 13 à Grenoble EM contre 11 pour l’épreuve de français et 6 pour l’anglais.

    Après la disparition de la Biologie, des Mathématiques, de l’Allemand et de la Créativité/Gestion de projet en 2020, c’est au tour de l’épreuve technique « Management d’une entreprise d’hôtellerie restauration » d’être supprimée. Décidément, l’année 2020-2021 ne sera pas celle des restaurateurs ! L’option « Sport et société » qui avait la particularité de n’être accessible qu’aux élèves de Bac +3, disparaît également, de même que l’épreuve d’informatique.

    Du côté des épreuves dites « académiques », plusieurs évolutions sont notables.

    • La « Culture économique et managériale », ancien-nouveau nom de l’épreuve d’économie, disparaît. On revient à une forme plus classique (« Economie »).
    • Innovation surprenante, l’épreuve de Marketing se subdivise en deux : « Marketing » et « Marketing en langue anglaise ». Notre analyse est que cette distinction permet aux candidats ayant étudié le Marketing en anglais de ne pas se retrouver pénalisés par la présence dans l’épreuve de nombreux acronymes ou définitions formelles en français, que nous avons identifiés dans les annales antérieures. Exemples :
      • qu’est-ce que la PLV ?
      • qu’est-ce que la démarque inconnue ?
    • On voit réapparaître pour l’édition 2021 une épreuve de culture générale et littéraire. Rémanence de l’ancien test ARPEGE (!), pourtant abandonné depuis 6 ans maintenant, cette épreuve permet aux élèves au profil littéraire de se démarquer par leur culture.

    La liste des épreuves arrêtée pour 2021 est finalement la suivante :

    • Calcul et raisonnement
    • Culture générale et littéraire
    • Droit
    • Économie
    • Espagnol
    • Géopolitique
    • Gestion-comptabilité
    • Marketing
    • Marketing en langue anglaise
    • Négociation commerciale

    Les épreuves écrites Tremplin 1 et Tremplin 2 annulées en 2021, mais maintenues en 2022

    La banque d’Écoles ECRICOME TREMPLIN a annoncé, vendredi 20 novembre, la suppression des épreuves écrites des concours Tremplin 1 et Tremplin 2 pour l’édition 2021, au profit d’une sélection sur un Dossier « renforcé ». Cette décision revêt un caractère exceptionnel, en raison de la crise sanitaire.

    Même si la banque d’Écoles ECRICOME TREMPLIN n’a pas encore communiqué officiellement sur les modalités de son concours pour 2022, les informations dont nous disposons nous permettent d’ores et déjà de vous indiquer que  les modalités de sélection seront – sauf nouvelle crise – inchangées pour 2022 :

    • Concours Tremplin 1
      • Note de synthèse et réflexion argumentée (3h)
      • TAGE 2 (1h55)
      • QCM d’Anglais
    • Concours Tremplin 2
      • Analyse de textes comparés (3h)
      • TAGE MAGE (2h)
      • QCM d’Anglais (1h30)

    Le maintien d’épreuves écrites est heureux pour les élèves qui se réorientent, dont les dossiers scolaires peuvent parfois présenter telle ou telle faiblesse. Le concours écrit « à la française » place l’ensemble des candidats sur un pied d’égalité. Ce sera donc encore le cas pour l’édition 2022.

    En 2021 en revanche, les élèves devront présenter un bon dossier… académique, mais aussi extra-scolaire.

    Quel impact sur nos préparations en 2020-2021 ?

    Cet encart s’adresse plus particulièrement à nos élèves, qui ont déjà en main des plannings.

    Nos préparations « Passerelle – Tremplin » incluent des séances de cours et DST de synthèse pour lesquels les candidats étaient invités à choisir une synthèse « type Passerelle » ou « type Tremplin ». Toutes ces séances sont maintenues. Elles seront exclusivement consacrés à la note de synthèse/réflexion argumentée Tremplin 1 (Bac +2) ou à l’analyse de textes comparés Tremplin 2 (Bac +3).

    Parallèlement nous avons décidé d’ouvrir, dans nos cycles et stages et sans aucun supplément de prix, de nouvelles sessions de préparation spécifiques à la nouvelle épreuve de français Passerelle.

    Pour les Bac +3/4, les cours et DST d’analyse de situation AUDENCIA sont supprimés, ce qui laisse de la place dans le planning pour y placer quelques cours de français Passerelle. Les plannings ajustés vous seront communiqués prochainement.

    S’agissant des épreuves d’option, nous maintenons la préparation des épreuves suivantes : Espagnol, Droit, Gestion-comptabilité, Marketing, ainsi que Calcul et raisonnement, en rappelant que cette préparation peut être effectuée entièrement à distance, et qu’elle aura lieu en mars 2021. Nous élargissons à « Marketing en langue anglaise » et nous ouvrons également la préparation de l’épreuve de culture générale et littéraire.

    Grenoble EM toujours dans les Concours PASSERELLE 1 & 2 en 2021… contrairement à l’EM Strasbourg et à Rennes School of Business

    Suite logique de leur intégration à la banque d’épreuves écrite ECRICOME pour les classes préparatoires, les Grandes Ecoles de Commerce EM Strasbourg et Rennes School of Business ont rejoint en 2020 les concours ECRICOME Tremplin 1 (Bac +2) et Tremplin 2 (Bac +3). Ces derniers permettront désormais d’accéder à 4 Grandes Ecoles de management :

    • NEOMA Business School (fusion des ESC Rouen et Reims)
    • KEDGE Business School (fusion de Bordeaux EM et d’Euromed Marseille, les anciennes ESC des deux villes)
    • EM Strasbourg
    • Rennes School of Business

    Alors que les meilleures Grandes Écoles abandonnent progressivement leurs épreuves écrites au profit d’une sélection sur Dossier (HEC en 2013 et 2014, l’ESCP Europe en 2014, l’EM Lyon en 2015 et maintenant AUDENCIA en 2021), on se demande si cette évolution ainsi que la situation sanitaire n’allaient pas être l’occasion pour Grenoble EM de se détacher du concours Passerelle. Il n’en est rien, et en 2021, la prestigieuse École de management demeure accessible via le concours commun. Une raison de plus pour se porter candidat(e) en 2021.

    Nouveau : on pourra choisir de passer le concours Passerelle depuis chez soi en 2021… de février à mai

      Le concours PASSERELLE élargit à 30 le nombre de ses centres d’examen pour 2021. Concrètement, vous pourrez continuer de passer le concours (en apportant votre ordinateur muni de la solution TestWe) de manière « relativement » classique.

      Mais cette année vous pourrez aussi opter pour un passage intégralement à distance depuis chez vous. Le concours vous proposera alors des dates différentes, avec des séries de question de difficulté équivalente présentées dans un ordre aléatoire… mais pas identiques pour autant.

      Si vous passez le test depuis chez vous, vous ferez l’objet d’une « surveillance à distance » – dispositif anti-fraude fondé sur des prises de photographies aléatoires à intervalles réguliers. Doit-on se réjouir que la surveillance des examens s’invite jusqu’au domicile des jeunes, à travers internet ? Vaste débat auquel de nombreuses institutions d’enseignement sont confrontées. Au moins cette modalité est-elle ici circonscrite dans le temps et dans l’espace, et assortie d’une clause d’opt out vous permettant de passer l’écrit normalement en centre d’examen.

      Antoine LAMY

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    1. Réforme du concours Passerelle en 2021 : l'analyse d'IPESUP