Stages certifiants d’initiation à l’Intelligence Artificielle

Renforcer son dossier Parcoursup et découvrir l’Intelligence Artificielle

En partenariat avec l’entreprise IBM, et sous la direction de Jean-Baptiste SCHIRATTI (docteur en mathématiques, chercheur) et de Florentin GUTH (normalien Ulm, doctorat en intelligence artificielle travaillant sur les réseaux de neurones), IPESUP propose à tous les lycéens des stages certifiants d’initiation à l’intelligence artificielle.

 

Qu’est-ce que l’Intelligence Artificielle ?

Dans les années 1950, le mathématicien anglais Alan Turing introduit le Turing Test. Il s’agit d’une méthode censée déterminer si un ordinateur est capable de “penser” comme le fait un être humain. C’est avec ses travaux qu’est née l’Intelligence Artificielle. Quelques années plus tard, en 1956, Andrew W. définit l’IA de la manière suivante : « la science et l’ingénierie permettant aux ordinateurs d’accomplir des tâches qui nécessitaient encore récemment une intelligence humaine ». Aujourd’hui l’IA peut être définie comme un “ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine” (Larousse, 2021). C’est un vaste sujet où interviennent mathématiques, informatique et neurosciences.

 

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Lors d’une conférence de 2018 ayant pour objet de dessiner la stratégie du pays en matière d’intelligence artificielle, le président de la République mettait en garde contre les risques inhérents à cette révolution : « Faisons en sorte que cette utopie prométhéenne ne devienne pas une dystopie ».

Innovation, donc « création destructrice », l’intelligence artificielle est tout autant porteuse de l’idéal de Thomas More qu’elle est vecteur de risques. Elle peut s’avérer une arme : arme nécessaire au service de la protection des Français comme l’a souligné la ministre des Armées dans son discours du 20 mai 2021 sur l’intelligence artificielle de défense ; mais aussi arme au service d’une contre-utopie, comme l’illustre la série à succès Black Mirror ou, plus proche de la réalité que de la fiction, le système de « crédit social » expérimenté en Chine depuis 2018.

Et pourtant, comme nous y invite le président de la République dans la suite de son intervention au Collège de France, « la conscience aiguë de ces risques ne doit pas nous conduire à refuser cette innovation ». Comment résoudre cette apparente contradiction ? Si nous voulons demeurer « les gardiens d’une conscience » (questions éthiques, protection des données, complémentarité avec l’humain), « les gardiens d’un idéal » (promesses de l’IA dans la réduction des inégalités, la transition écologique, l’indépendance stratégique).

Il ne suffit pas d’identifier les enjeux technologiques de l’IA tels que la blockchain, le langage naturel ou l’apprentissage non supervisé. Il faut en premier lieu, comme le préconise le rapport Villani de 2017 « donner un sens, expliquer ces technologies à l’opinion pour les démystifier ». La formation de talents en France à l’intelligence artificielle est un enjeu d’autant plus majeur que l’on connaît l’attraction et la fascination que les GAFAM et autres géants du numérique peuvent provoquer auprès des jeunes ingénieurs et data scientists.

Expliquer et démystifier l’intelligence artificielle auprès des lycéens, voilà justement la mission à laquelle Ipesup se propose de contribuer.

 

Une formation valorisable sur Parcoursup

Le nombre d’écoles d’ingénieurs post-bac, de concours, d’universités qui sélectionnent dorénavant sur dossier augmente chaque année. Soucieux d’offrir les meilleures chances à ses étudiants, le stage d’initiation à l’IA proposé par Ipesup donne accès à un badge (certification) délivré par IBM. Sur Parcoursup, l’intérêt prouvé des jeunes pour cette dimension du monde de demain pourra constituer pour nos élèves un élément apprécié des recruteurs à l’entrée des formations sélectives.

Inscription en ligne

 

Les stages Ipesup

Les formations en ligne ne sont pas adaptées à un public jeune et non spécialiste. Or, chez Ipesup nous sommes convaincus qu’il faut initier et préparer les nouvelles générations à ces technologies révolutionnaires. Le stage d’initiation Ipesup a été élaboré par des experts qui ont pris le soin de rendre accessible des notions souvent complexes. Ipesup va plus loin en proposant également des tables rondes permettant d’échanger avec des professionnels sur des sujets tels que les enjeux éthiques de l’IA ou ses différents métiers. Enfin le stage d’initiation intègre aussi une session pratique permettant aux étudiants de se familiariser un peu plus avec l’IA tout en apprenant les rudiments de la programmation.

Le stage d’initiation à l’IA proposé par Ipesup se présente sous forme de 6 sessions de trois heures chacune réparties sur une semaine de formation.

 

Pourquoi une formation en intelligence artificielle dès le Lycée ?

Les algorithmes d’IA font partie du quotidien : les chatbots répondent à nos questions sur des sites de e-commerce, les réseaux sociaux et plateformes de vidéos en ligne nous recommandent du contenu susceptible de nous intéresser, des assistants vocaux nous accompagnent au quotidien… Mais savons-nous vraiment comment fonctionnent ces algorithmes ? Et comment crée-t-on ces algorithmes “intelligents” ? À travers son stage d’initiation à l’IA, Ipesup répond à ces questions de manière simple et pédagogique, sans qu’aucun pré-requis scientifique ou technique ne soit nécessaire.

Avec plus de 35 masters spécialisés (en IA, en science des données,…), la France est un des pays européens dont l’offre de formation est la plus riche. Toutefois, en France la formation en IA reste trop tardive car celle-ci est proposée presque exclusivement dans l’enseignement supérieur. Or, le secondaire est une période clé au cours de laquelle de nombreux élèves vont commencer à s’intéresser au monde professionnel et prendre d’importantes décisions concernant leur orientation. Ainsi, Ipesup est désireux d’offrir à ces élèves une introduction aux enjeux socio-économiques, environnementaux de l’IA ainsi qu’à ses différents métiers. Le stage d’initiation à l’IA sensibilise aux expertises de demain et prépare aux formations spécialisées de l’enseignement supérieur.

Nos préparations >



La méthodologie en Économie, Sociologie, Histoire : comment réussir ses colles

L’objet de cet article est de vous faire gagner du temps dans la compréhension des attentes de la colle et, plus généralement, du travail en prépa en ESH. Il vise à donner, en plus de conseils méthodologiques de base, quelques ressources essentielles dans votre préparation, notamment les petits manuels usuels (Repères, Que sais-je) et quelques podcasts pour suivre l’actualité économique sans effort. Tout est dans la méthode : si vous avez dès le départ la méthode et les ressources de référence, vous irez beaucoup plus vite dans votre apprentissage et augmenterez vos chances au concours.

 

Maîtriser la forme de l’exercice est une nécessité pour réussir l’épreuve

La méthodologie des colles d’économie en CPGE diffère fondamentalement des exercices oraux qui existent au lycée. Il faut en premier lieu problématiser, c’est-à-dire trouver ce qui est intéressant dans le sujet du point de vue de la théorie économique (voir-ci dessous). Si les connaissances sont fondamentales, elles ne sont ici que le support d’une présentation qui se doit d’être problématisée et bien structurée pour faire une différence.

A cet égard, la colle étant un examen oral, il est essentiel de faire ressortir la structure dans la présentation. Ce qui serait une lourdeur à l’écrit (« nous allons d’abord étudier… avant de considérer ensuite etc… », « premièrement/deuxièmement/troisièmement », »dans un premier temps », « dans un second temps ») devient précieux lors d’un oral, pour souligner l’articulation des idées devant un jury qui voit défiler plusieurs dizaines de candidats dans la journée.

Il ne faut pas non plus hésiter à rappeler brièvement en début de I/II/III les sous-parties A/B/C. La qualité de la problématisation et la structuration de l’argumentation sont les deux éléments qui distinguent un bon candidat d’un étudiant qui a simplement des connaissances grossièrement ordonnées : c’est ce qui fait facilement gagner des points.

 

La structuration des connaissances est le critère décisif pour se distinguer

Au sein de la colle, vos connaissances ne servent à rien si elles sont mal présentées. Elles doivent donc être introduites à chaque moment clef de la présentation, suivant un formalisme particulier : l’introduction, le développement et la conclusion.

 

Une introduction problématisée en 4 temps

Concernant l’introduction, elle suit toujours un ordre fixe en 4 temps : accroche (si vous en avez une), définition des termes du sujet/problématisation, énoncé explicite de la problématique et annonce de plan.

Il faut penser à la problématisation comme une manière d’introduire de la tension dans le sujet, c’est-à-dire de souligner son intérêt, qui aboutit à la formulation explicite d’une question, la problématique. Il y a toujours un petit paradoxe ou une opposition de concepts à relever, qui fera le travail de problématisation. Sur un sujet « comment mesurer la richesse » par exemple, un enjeu central est l’appréhension de mécanismes économiques par la comptabilité nationale (la comptabilité ne concerne en principe que les entreprises prises individuellement et ses méthodes sont transposables à une nation seulement par analogie, ce qui n’est pas sans poser problème). Si vous cernez « l’enjeu du sujet« , vous êtes déjà sur la bonne piste, il faudra ensuite l’appuyer dans un développement riche. La problématisation deviendra de plus en plus facile au fur et à mesure que vous avancerez dans la prépa : elle ne sort pas de nulle part mais de votre capacité à confronter différents modèles et théories, que vous apprendrez au cours de vos deux ans de CPGE.

 

Un développement riche et bien structuré

Concernant le développement, l’essentiel est bien-sûr d’avoir des connaissances mais surtout de les structurer. En effet, tous les candidats au concours auront les connaissances essentielles mais la différence résidera dans la manière de les présenter avec vos parties et de vos sous-parties.

Au sein des sous-parties, pour développer une idée, il est recommandé de suivre la présentation canonique : hypothèses du modèle ou de la théorie, présentation du modèle (équations ou graphique idéalement), prédictions et, si possible, confrontation des conclusions aux données empiriques.

Pour réussir une colle, il vous faut donc impérativement :

  • maîtriser le fonctionnement des modèles et des théories,
  • présenter des exemples d’application concrets (études de cas, statistiques),
  • problématiser le sujet puis structurer la présentation selon des concepts clefs.

Ainsi, en économie, il y a des ficelles qui peuvent vous aider à structurer votre plan : Etat/marché, offre/demande, court terme/long terme, théorique/empirique, sphère monétaire/sphère réelle, efficacité/équité, redistribution horizontale/redistribution verticale, keynésien/néoclassique, etc…

Comme l’économie est une discipline qui fait l’objet de recherches et que la recherche évolue en permanence, une astuce courante consiste à réfléchir en termes chronologiques lorsque vous confrontez les auteurs car les évolutions conceptuelles se font dans le temps, avec des économistes qui répondent les uns aux autres : Keynes qui s’oppose aux classiques, Friedman qui s’oppose à Keynes, les néokeynésiens qui s’opposent à Friedman, les nouveaux classiques qui critiquent les nouveaux keynésiens, etc… Bien-sûr, l’aspect chronologique ne doit jamais apparaître comme le fil rouge de votre raisonnement (vous mettrez l’accent sur les différences de modèles et de raisonnement) mais cela peut vous être utile au stade de votre préparation, pour structurer vos idées. Il ne faudra jamais annoncer un plan tel que I. Keynes II. Friedman, qui vous fera tout de suite tomber dans l’estime du jury, mais penser à faire des distinctions de concepts des auteurs. Par exemple, si votre sujet porte sur la prise de décision des agents économiques, vous pouvez opposer les esprits animaux (chez Keynes) aux anticipations adaptatives (chez Friedman) avec I. Les « esprits animaux » II. Les anticipations adaptatives.

 

Une conclusion qui ouvre des perspectives

Concernant enfin la conclusion, elle doit généralement être brève et reprendre les éléments présentés précédemment, en apportant une réponse tranchée à la question et, idéalement, en ouvrant sur un sujet d’actualité. Si vous n’avez pas d’ouverture, n’essayez pas d’en bricoler une : il vaut mieux finir sobrement qu’hors sujet.

 

Pour travailler l’ESH tout au long de l’année : des références utiles

Manuels

Vous devez ici vous référer à la bibliographie de votre professeur, chacun ayant ses préférences. Deux manuels sont néanmoins d’utiles références :

  • le manuel Economie, Sociologie, Histoire de A. Beitone, 2018, Armand Colin, en ligne via le portail Cairn (voir section suivante),
  • le Précis d’Econonomie d’Emmanuel Combes, autre ouvrage incontournable publié aux PUF, qui couvre de nombreux aspects du programme sous l’angle théorique.

 

Ressources en ligne

Il existe une myriade de ressources en économie qui peuvent vous être utiles dans votre prépa. N’hésitez pas à les utiliser en complément de vos cours. En particulier, la collection « Repères » est incontournable en ESH car elle couvre l’ensemble des sujets au programme de manière brève et synthétique. Vous pouvez y avoir accès via le site en ligne Cairn, un site auquel vous pouvez accéder via les ressources en ligne des bibliothèques (par exemple la Bibliothèque Sainte Barbe).

Vous trouverez sur ce site notamment un onglet « Repères » qui répertorie tous les ouvrages Repères parus et vous permettra d’y accéder directement sans avoir à les emprunter en bibliothèque. Vous avez également accès à certains ouvrages de la collection « Que sais-je? », tout aussi utiles.

 

Les ressources pour suivre l’actualité économique

Il faut comprendre qu’en plus des connaissances de cours, les examinateurs du jury seront sensibles à votre connaissance de l’actualité économique. Les sujets posés à l’oral (et à l’écrit) ne tombent pas du ciel et correspondent quasi-systématiquement à des sujets de débat contemporains.

Aussi, il vous est recommandé de consulter rapidement :

  • Le site du Conseil d’Analyse Economique (CAE), organisme de conseil rattaché au Premier ministre, dont les notes traitent de sujets économiques contemporains
  • Le site de l’OFCE, un organisme de conjoncture économique dépendant de Sciences Po

Si vous manquez de temps et voulez suivre l’actualité de la recherche économique pour faire une petite différence, lisez (ou abonnez-vous à la newsletter) « Cinq articles en cinq minutes » de la Paris School of Economics (PSE), qui présente brièvement quelques articles récents de ses chercheurs, suivant la méthode canonique en économie (hypothèses/modèles/prédictions et résultats empiriques).

Podcasts

Il est aussi possible d’écouter certaines émissions sur l’actualité économique pour gagner des références supplémentaires ou rester à jour de l’actualité, selon le temps dont vous disposez :

  • « Le débat économique », émission hebdomadaire avec Thomas Piketty (économiste) et Dominique Seux (journaliste économique) de débat sur les sujets économiques d’actualité, sur France Inter et disponible sur l’application de Radio France (durée moyenne de chaque émission : 15mn)
  • « Entendez-vous l’éco? », émission régulière de vulgarisation économique de qualité sur France Culture, disponible sur l’application de Radio France (durée moyenne de chaque émission : 50mn)
  • « Freakonomics », podcast hebdomadaire par l’un des coauteurs du livre Freakonomics, qui peut être une source d’exemples originaux pour vous démarquer (durée moyenne de chaque émission : 45mn)


Réforme, universités, spécialisation : tout savoir sur les études de santé

Le concours d’accès aux études de santé a été modifié par une réforme instaurée en 2020, dans le cadre du plan Ma Santé 2022 (émis en 2018). Ce plan de santé vise à diversifier les profils des soignants et à augmenter progressivement leur nombre afin d’offrir un accès facilité aux soins. À long terme, la hausse du nombre de médecins spécialisés doit en outre permettre de réduire le nombre de passages aux urgences.

 

Mais en quoi consiste la réforme ?

Adieu la PACES, on découvre depuis 2020 le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et les L.AS (Licences à Accès Santé), deux filières d’accès aux études de santé différentes. La première est composée d’une Majeure en médecine (anatomie, chimie, santé publique…) et d’une Mineure au choix (économie, santé des populations, psychologie…). Le deuxième moyen pour accéder aux études de santé propose une Majeure au choix, qui peut ne pas être liée aux études médicales (STAPS, mathématiques, droit/économie…), à laquelle vient s’ajouter une Mineure Santé.

 

Témoignage : « J’ai choisi PASS car je souhaitais aller droit au but. »

–  Lou Claeyssen, étudiante en 2ème année de pharmacie

 

En effet, le PASS est un chemin dédié aux étudiants qui ont vocation à faire des études de médecine depuis un certain temps. Les L.AS permettent une ouverture aux étudiants encore indécis quant à leur choix d’études mais ayant un attrait pour la médecine.

 

Toutes les universités proposent-elles les mêmes programmes ?

Attention ! Toutes les facultés de médecine ne proposent pas les mêmes Majeures ou Mineures, et encore moins le même nombre de places dans chaque option ou licence.

Pour la filière PASS, toutes les universités ne proposent pas les mêmes Mineures. Il est donc recommandé d’intégrer une université proposant une Mineure ou une Majeure qui vous conviendra au mieux ! Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de Mineures que vous pouvez retrouver dans trois facultés différentes : Nancy, Sorbonne Université (ex-Paris VI) et Montpellier.

 

PASS NANCY  

  PASS SORBONNE UNIVERSITE

  PASS MONTPELLIER

Mineures Places Mineures  PlacesMineures Places
Maths Info18Santé des populations600Chimie225
Économie50Rééducation65SVT128
Sciences humaines et sociales40Sciences psychologiques40Physique chimie56
Physique/Chimie36Droit160Humanité15
Sciences pour la santé18Recherche en santé80Mécanique56
Droit50Maths & Physique70Énergie électrique113
STAPS40Métiers soin & social100Économie90
Science de l’ingénieur18Économie gestion80Mathématiques38

 

Témoignage : « Étant à l’Université de Lorraine, à Nancy, j’ai choisi la Mineure Sciences pour la santé car c’étaient les cours qui se rapprochaient le plus de la médecine et permettaient de rester ancrée à cette filière »

– Kléa Ost, étudiante en 2ème année de Médecine

 

Il en va de même pour la filière L.AS et ses différentes Majeures dans diverses universités.

Ci-dessous vous trouverez l’exemple de trois universités proposant des Licences à Mineure Santé : Nantes, Paris Sorbonne et l’Université de Bourgogne (à Dijon).

 

L.AS NANTES 

L.AS PARIS 

L.AS DIJON

Majeure Places  Majeure Places  Majeure Places  
STAPS120Histoire40STAPS15
SVT18Civilisation étrangère & langues65SVT45
Chimie36Philosophie15Philosophie30
Éco gestion18Sciences de la nature100Droit30
Maths18Média audiovisuels15Langues15
Science sde l’ingénieur18Science de l’ingénieur10Chimie/Maths/Physique55
Physique18Psychologie15

 

Comment se passe le concours de fin de première année ?

Après avoir validé sa Majeure et sa Mineure (validation de 60 ECTS, dont 48 ECTS de la Majeure et 12 ECTS de la Mineure), les étudiants bien classés mais ne faisant pas partie des tout meilleurs candidats directement admis en deuxième année -les Grands Admis (le nombre de Grands Admis diffère d’une université à une autre)- devront passer des épreuves orales. Les étudiants non admis à l’issue des oraux seront réorientés dans la deuxième année de la Licence correspondant à leur Mineure, ceux n’ayant pas validé leur année devant intégrer une autre première année de Licence.

Toutes les universités ne présentent pas nécessairement de PASS et le nombre de places est très variable, d’autant que l’année 2020-2021 accueillait encore les redoublants de PACES.

 

Que devient le Numerus Clausus ?

Le Numerus Clausus correspondait jusqu’en 2020 au nombre de places, décidé chaque année par le Ministère de la Santé, ouvertes pour chaque filière de santé dans chacune des universités. Ce Numerus Clausus a été remplacé au sein de la réforme par un Numerus Apertus (nombre de places minimal dans chaque filière) directement décidé par les universités elles-mêmes. Dans les faits, le nombre de places proposé en 2021 était très similaire à celui de 2020 (ci-dessous l’exemple de l’université de Tours).

Capacité étudiants SantéNumerus clausus 2021Numerus apertus 2021
PASS, L.AS, PACESRedoublantsPASSL.ASAUTRE
Médecine300140106468
Maïeutique3221632
Odontologie2921620
Pharmacie1206731175
Kinésithérapie953132275

 

Et après ?

Premier choix à faire après la réussite au concours, et pas des moindres ! Rappelons d’abord qu’un étudiant qui a validé son année de PASS sans avoir les notes suffisantes pour intégrer les études de santé de son choix est réorienté vers la 2ème année de L.AS correspondant à sa Mineure en première année. Il peut alors retenter d’intégrer une des filières de santé à la fin de cette 2ème année de Licence, ou en fin de 3ème année (dans la limite de deux tentatives).

Les étudiants qui ont réussi à passer l’étape de l’intégration aux études de santé ont le choix parmi l’une des cinq spécialités « MMOPK » : Médecine, Maïeutique (Sage-Femme), Odontologie (Chirurgie dentaire), Pharmacie ou Kinésithérapie.

 

Médecine : tu veux faire des diagnostics, traiter des maladies, être proche des patients ? Après six premières années d’études généralistes, un nouveau concours (ECN) te permettra de choisir ton métier et la localisation de tes années d’internat (quatre ans au minimum). La médecine est un monde très large qui comprend des disciplines aussi variées que la médecine générale, la médecine de spécialité (gynécologie, gastro-entérologie, oncologie etc.) ou la chirurgie (cardiaques, d’urgence, neurologique…). Certains diront que c’est l’art de maintenir un être vivant en bonne santé !

« Médecin, c’est un métier reconnu socialement qui est dans l’intérêt général. Je me sentirais utile d’aider les autres. »

– Corentin Nommé, étudiant en 2ème année de Médecine

 

Maïeutique : tu veux accompagner des couples dans leur projet parental et les femmes dans leur suivi gynécologique afin de mettre au monde un être humain ? Profession médicale en 5 ans, engagée dans un large champ de compétences varié allant de la contraception, la sexualité, l’IVG, l’échographie, le suivi de grossesse, l’accouchement, la pédiatrie au suivi en post partum, le métier de sage-femmes est fait pour toi !

« Sage-femme est un métier qui permet d’accompagner toutes les étapes de la vie d’une femme et d’un couple, que ce soit dans la maternité ou dans le suivi gynécologique »

– Laura Rayssac, étudiante en Maïeutique

 

Odontologie : tu pourrais faire sourire à pleines dents tes patients ! Tu étudieras les dents et leur environnement (gencives, mandibules…) puis tu sera amené à voir  en consultationdes enfants comme des adultes et être au contact direct de tes patients. Ces études, d’une durée de 6 ans, peuvent être suivie d’une spécialisation, notamment en orthodontie.

« J’aurai un contact direct avec les gens et je gagnerai ma vie plus rapidement ! »

– Victoire Mautin, étudiante en Odontologie

 

Pharmacie : l’interface entre le patient et le médecin, c’est toi. Que ce soit en officine, dans des établissements de santé ou dans des laboratoires de recherche, ton rôle de conseiller est primordial et ta curiosité ta force ! Tu peux participer au développement et à la création de nouveaux médicaments, mais également intégrer une entreprise de l’industrie pharmaceutique ou des cosmétiques.

« À 9 ans je souhaitais déjà trouver un remède contre le cancer »

– Lou Claeyssen, étudiante en 2ème année de Pharmacie

 

Kinésithérapie : vrai spécialiste du mouvement et de la biomécanique, tu te plieras en quatre pour tes patients. Tu maintiendras leurs capacités fonctionnelles, parfois après un accident ou une perte de sensation d’un de leur membre. La peau, les muscles et les mouvements n’auront plus de secret pour toi. Tu veux te spécialiser ? Kinésithérapeute du sport, pédiatrique, des fonctions respiratoires sont autant de possibilités qui s’ouvrent à toi.

« J’ai voulu être kiné car j’adore le contact avec d’autres personnes et socialiser avec des patients de tous les âges, d’autant plus que l’anatomie m’intriguait beaucoup ! »

– Maud Lecullee, étudiante en Kinésithérapie

 



Tout savoir sur la préparation « Trajectoire Médecine » du Groupe Ipesup :

Trajectoire Médecine >



Comment intégrer les formations post-bac sur dossier ?

Dans notre article précédent, nous vous présentions une première voie d’accès aux formations post-bac en école de commerce, les banques d’épreuves ACCES et SESAME.

Cependant, plusieurs formations, notamment des BBA et des Bachelors, ne nécessitent pas le passage d’épreuves écrites. On vous explique !

Ces formations sont accessibles après une analyse de dossier et un entretien de motivation. Afin de simplifier les procédures d’admission, quelques-unes d’entre elles, comme le BBA EDHEC ou encore le Bachelor proposé par KEDGE Business School, sont regroupées en « concours ».

D’autres comme le Bachelor de l’ESCP ou bien le Bachelor International Business de Grenoble Ecole de Management (EM), recrutent leurs candidats directement.

Dans cet article, vous découvrirez les spécificités des concours PASS et Ecricome Bachelor ainsi que celles des recrutements indépendants de l’ESCP, l’ICN et Grenoble Ecole de Management.

 

Les formations regroupées en « concours » 

Le concours PASS

Le concours PASS, intégré à Parcoursup, permet aux étudiants de Terminale (ou en première année d’études supérieures) d’intégrer l’une des huit formations BBA (Bachelor in Business Administration) proposées par les deux écoles INSEEC et EDHEC. Au total, ce sont 1080 places qui sont proposées par ce concours.

Le tableau ci-dessous présente les écoles, les campus et le nombre de places associés à chacune de ces formations.

 

Formation

École

Campus

Nombre de places

International BBA – Business Management – French trackEDHECLille400
International BBA – Business Management – English trackEDHECLille50
International BBA – Business Management – French trackEDHECNice280
International BBA – Global BusinessEDHECNice / USA / Singapour50
BBA – Parcours ClassiqueINSEECLyon125
BBA – English TrackINSEECLyon25
BBA – Parcours ClassiqueINSEECBordeaux125
BBA – English TrackINSEECBordeaux25

 

⇒ Les épreuves du concours PASS

L’analyse du dossier : C’est l’ensemble du dossier Parcoursup qui sera analysé. Ainsi, au-delà des notes de Première et des deux premiers semestres de Terminale, le concours prend en compte les notes anticipées du bac, le projet motivé, la rubrique activités / centres d’intérêts et la fiche Avenir. 

L’entretien de motivation (20-25 minutes) : Quelques semaines après, vous êtes convoqué pour les épreuves d’entretien oral dans les écoles. Félicitations ! Mais attention, rien n’est encore gagné…

Les épreuves orales sont, contrairement à l’analyse du dossier, propres à chaque école. A l’aide de votre profil et de vos motivations saisies préalablement sur Emage-me*, le jury engagera l’échange. L’objectif de cet entretien est de mieux vous connaître, de comprendre vos motivations à rentrer dans une école de commerce et de vérifier l’adéquation entre votre personnalité et les valeurs de l’école. Le meilleur moyen de réussir ? Soyez vous-même, mais préparez vos réponses ! Sachez orienter les membres du jury vers des sujets qui vous sont familiers.

Attention, si parmi vos vœux remplis sur Parcoursup, vous avez choisi une formation, tout ou partie, en anglais, alors une partie de l’entretien de motivation se déroulera en anglais.

*Emage-me : Afin de faciliter l’évaluation du potentiel des candidats, l’INSEEC et l’EDHEC ont, grâce à un cabinet spécialisé, développé une solution digitale innovante permettant d’obtenir des informations sur « le retour d’image ».

Après avoir téléchargé l’application, vous répondrez à un ensemble de questions et ferez face à différentes mises en situation qui vous fourniront un premier bilan sur vos traits de personnalité et de savoir « être ». Dans un deuxième temps, vous serez invité à recueillir des commentaires de vos proches sur vos forces/atouts mais aussi sur vos axes d’amélioration.

Avant toute épreuve orale, votre profil Emage-me est confidentiel. Une fois l’admissibilité reçue et le paiement des frais d’épreuves réalisé, votre profil est transmis à l’école et vous devrez remplir la dernière rubrique renseignant vos motivations et valeurs, en préparation de l’épreuve orale.

 

Morgane Joly (BBA EDHEC)

Après 4 ans d’étude au BBA je peux dire que j’ai développé beaucoup d’agilité et d’adaptation. Avec ce parcours nous sommes amenés à collaborer avec de nombreuses personnes, toutes différentes dans leur organisation et avec des caractères très différents. S’adapter est donc primordial pour atteindre l’objectif en bonne cohésion.

J’ai également développé mon sens de l’innovation et ma créativité avec des projets toujours plus élaborés au fil des semestres.

Enfin, j’ai acquis une fibre commerciale que ce soit en qualité de négociatrice, d’écoute, d’oratrice ou même simplement d’empathie et de persévérance

 

Le concours Ecricome Bachelor

Le concours Ecricome Bachelor s’adresse aux élèves de Terminale souhaitant intégrer une formation de niveau Bac+3 (Bachelor) en école de commerce directement après l’obtention de leur baccalauréat.

Ce concours, intégré à Parcoursup, permet d’accéder aux formations de 3 écoles de commerce différentes (voir le tableau ci-dessous), toutes reconnues à l’international grâce à leurs différentes accréditations : EQUIS, AACSB et AMBA.

En 2021, le concours Ecricome Bachelor proposait 970 places pour 2 185 candidats (soit deux fois plus qu’en 2019).

Le tableau ci-dessous présente les écoles, les campus et le nombre de places associés à chacune de ces formations.

 

Formation

Ecole

Campus

Nombre de places

Bachelor Affaires InternationalesEM StrasbourgStrasbourg175
International Bachelor ProgrammeESC Rennes School of BusinessLe Rennes245
BachelorKEDGE Business SchoolTotal KEDGE550
Avignon45
Bastia25
Bayonne90
Bordeaux (Talence)240
Marseille120
Toulon30

 

⇒ Les épreuves du concours Ecricome Bachelor

La spécificité de ce concours est qu’il ne présente qu’une seule phase d’admission. Les éléments sur lesquels les candidats sont évalués sont :

  • Le dossier scolaire : les notes du bac français (les épreuves écrites et orales) et celles des deux premiers trimestres de Terminale ainsi qu’une analyse de la fiche Avenir, du projet individuel et professionnel du candidat.
  • Le score au test TAGE Post-bac : pour ce test organisé par la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises), vous devrez répondre en seulement 1h20 à une série de 40 QCM (questions à choix multiples) réparties en 4 catégories différentes. Vos aptitudes de résolution de problèmes/ raisonnement logique et aptitudes verbales seront testées.
  • Les épreuves orales : Tous les candidats devront passer ces épreuves qui consistent en un oral d’anglais et en un « entretien de découverte » (ou de motivation).

L’oral d’anglais (20 minutes de préparation et 20 minutes d’entretien) est un échange avec un professeur autour de plusieurs questions vous concernant.

e.g: Why are you interested in business studies? Is this your only choice or do you have other options?

 

Remarque : Même si vous candidatez à plusieurs écoles et formations, vous ne passerez qu’un seul oral (dans un seul des campus choisis). L’objectif de cette épreuve est de tester vos connaissances grammaticales, votre compréhension et votre aisance en anglais ainsi que la diversité de votre vocabulaire.

 

L’entretien de découverte (entre 20 et 30 minutes) est une discussion entre le jury et vous. Vous devrez vous présenter, exposer votre projet professionnel, expliquer vos ambitions et votre motivation à intégrer la formation pour laquelle vous candidatez.

Contrairement à l’oral d’anglais, l’entretien de découverte est propre à chaque école. Autrement dit, si vous présentez plusieurs écoles, vous devrez passer un entretien par école demandée.

Ce tableau présente les coefficients des épreuves attribués par les écoles du concours Ecricome Bachelor.

 

Coefficients

Dossier Parcoursup et TAGE Post Bac

Epreuves orales

EcoleNotes de dossierTAGE Post Bac Oral d’anglaisEntretien de découverte
EM Strasbourg7337
 ESC Rennes School of Business6335
KEDGE Business School8426

 

Les recrutements propres à chaque école

L’ESCP

Depuis 2015, l’ESCP, l’une des trois meilleures écoles de commerce françaises, propose la formation Bachelor in Management, visée par l’Etat.

Ce programme en trois ans, permet aux élèves, tout juste sortis du lycée, d’acquérir les fondamentaux du management (finance, marketing, droit, comptabilité, etc) d’apprendre à traiter et à diriger une équipe tout en étudiant les sciences humaines (sociologie, psychologie, relations internationales, etc).

Le mot d’ordre de l’ESCP est l’ouverture à l’international. C’est d’ailleurs dans cette logique que l’école propose aux étudiants de changer de campus chaque année. (Voir tableau ci-dessous). Ainsi, ils découvrent et apprennent à collaborer avec des personnes d’horizons divers et se préparent à une carrière internationale.

Année 1
Année 2Année 3
LondresMadridBerlin
ParisParisParis
BeijingTurin

Vous souhaitez en apprendre davantage sur le Bachelor in Management de l’ESCP ? Cliquez-sur ce lien : https://www.escp.eu/programmes/bachelor-in-management-BSc

 

Comment intégrer le Bachelor de l’ESCP ?

Le Bachelor de l’ESCP est intégré à la plateforme Parcoursup et la candidature se fait en plusieurs étapes.

Tout d’abord, les candidats doivent constituer un dossier regroupant plusieurs documents : leurs relevés de notes (sur Parcoursup), un CV ainsi qu’une lettre de motivation. Ce dossier devra être complété par un document attestant du niveau d’anglais du candidat. L’ESCP demande un score supérieur à 90 au TOEFL ou supérieur à 6,5 pour l’IELTS.

Une fois votre admissibilité validée, vous devrez passer un entretien de motivation. L’entretien permet à l’école de mieux vous connaître et de commencer à comprendre votre profil tout en validant les critères de sélection comme la curiosité, l’ouverture multiculturelle, votre motivation pour intégrer le programme ou encore vos engagements personnels et centres d’intérêts.

Entre 2020 et 2021, le nombre de places proposées pour la formation Bachelor de l’ESCP est resté constant, 200. Cependant, le nombre de candidats a plus que doublé en passant de 628 à 1329 en 2021.

Le Bachelor de l’ESCP est une formation très sélective, l’école souhaitant attirer les talents de demain, les candidats présentant des profils internationaux et à fort potentiel académique.

Charles Zeitoun (Bachelor ESCP)

En trois mots, l’ESCP c’est : Multiculturelle, multidisciplinaire et humaniste

Le choix de l’ESCP était évident pour ma part car il était le seul Bachelor proposant une ouverture aussi importante à l’international notamment avec la possibilité de voyager dans 3 pays différents durant nos 3 années de Bachelor. La dimension internationale était d’autant plus importante avec le fait que seulement 30% des étudiants sont de nationalité française.

 

L’ICN

Créé en 1905, l’Institut Commercial de Nancy (ICN) s’est donné pour mission de fournir une formation innovante et transdisciplinaire pour permettre à ses étudiants de devenir des « professionnels responsables ».

Triplement accréditée (EQUIS, AMBA et AACSB), cette école de commerce propose différentes formations dont un Bachelor en Management, visé par l’Etat, accessible directement après le Bac.

Ce programme en trois ans, disponible sur les campus de Nancy et de Paris, permet aux étudiants de découvrir et d’acquérir les fondamentaux de la gestion et du commerce ainsi que ceux du management.

Bien que de courte durée, cette formation se veut très professionnalisante grâce aux projets associatifs et aux stages qu’elle propose. En dernière année, vous aurez l’opportunité de vous internationaliser et/ou d’approfondir vos connaissances du management en vous spécialisant.

Retrouvez les différents programmes en cliquant sur ce lien : https://admissionbachelor.icn-artem.com/wp-content/uploads/2020/03/parcours-bachelor-3a.jpg

Entre 2020 et 2021, le nombre de candidats a augmenté pour atteindre 583 alors que le nombre de places proposées par le Bachelor de l’ICN diminuait de 50 places.

 

Comment intégrer le Bachelor en Management de l’ICN ?

Le Bachelor en Management de l’ICN est intégré à la plateforme Parcoursup. L’admission se fait en deux étapes, d’abord une analyse de dossier puis deux entretiens oraux (entretien de motivation et anglais).

Pour l’analyse de dossier, sont pris en compte :

  • Moyenne des notes du Bac français (écrit et oral)
  • Moyenne des notes des 3 trimestres de Première
  • Moyenne des notes des deux premiers trimestres de Terminale
  • La fiche Avenir décrivant les motivations et centres d’intérêt du candidat

Les épreuves orales se déroulent en ligne et à distance et comprennent :

  • Un entretien de motivation (Coefficient 11) : Lors de cet entretien, vous devrez vous présenter, expliquer votre parcours académique grâce à un CV pré-rempli. Vous exprimerez votre projet professionnel et vos motivations à intégrer la formation Bachelor en Management.
  • Un entretien d’anglais (Coefficient 4) : Le Bachelor proposant en dernière année un parcours international avec le Track anglais mais aussi des échanges universitaires dans les universités partenaires à l’étranger, les candidats doivent maîtriser l’anglais. Lors de cet oral, le jury validera vos aptitudes et compétences en langue anglaise.

 

Grenoble Ecole de Management

Découvrez les explications de Madame Nancy Locatelli, directrice de Programme, Bachelor in International Business.


En synthèse, les formations présentées dans cet article ont des modalités d’admission diverses et ne nécessitent pas le passage d’épreuves écrites. Pour autant la sélectivité perdure. Les écoles veulent être certaines de recruter les meilleurs profils, à vous de savoir valoriser le vôtre ! Comment ? En vous préparant !

Vous souhaitez maximiser vos chances de réussite ? PREPASUP est là pour vous aider !  

  • Apprenez à soigner votre dossier. On vous explique, vous guide et vous conseille sur la manière de procéder.
  • Entrainez-vous aux tests demandés par les écoles grâce à nos stages
  • Préparez-vous aux épreuves orales avec nos professeurs !


Bac 2021 et Parcoursup : un bilan

Même s’il est passé la dernière année du lycée, le Baccalauréat est bien le premier grade universitaire et le premier diplôme du Supérieur. 2021 devait marquer l’avènement d’un nouveau baccalauréat. La crise sanitaire en a contrarié le déploiement. Mais la situation a surtout enrayé la procédure « Parcoursup », l’algorithme de classement des candidatures par lequel l’élève de Terminale reçoit des propositions d’affectation dans l’enseignement supérieur. Au-delà du bilan, quelles leçons peut-on en tirer pour l’avenir ?

 

*

 

Le Bac 2021 est un bac d’un type nouveau, dont la capacité à changer la donne dans Parcoursup a sans doute été jusqu’ici insuffisamment prise en compte. On peut résumer ainsi les déplacements opérés par ce nouveau modèle de baccalauréat :

  1. Fin des séries : c’est un bac à la carte, censé permettre à l’élève d’améliorer ses résultats par un choix libre de ses spécialités
  2. 40% de contrôle continu : à la rentrée, un  « contrôle continu plein et entier » conduira à la suppression des « épreuves communes » en 2022
  3. Une nouvelle chronologie des épreuves, adaptée au calendrier de Parcoursup : 82% du Bac sera joué avant juin, là où, dans l’ancien baccalauréat, 75% restaient à passer
  4. « Grand oral » : obligatoire pour tous les candidats et comptant pour 10% du Bac, soit autant que le « Bac de Français » (ou EAF)

Avec 40% de l’examen en contrôle continu et 82% des résultats finaux obtenus avant les épreuves de juin, ce nouveau bac donne au dossier scolaire de l’élève une importance accrue, notamment dans Parcoursup. De nombreuses filières post-bac à admission directe ont d’ailleurs fait évoluer leurs modalités de sélection pour mieux tenir compte du dossier scolaire : les Sciences Po, typiquement, mais aussi médecine ou les doubles licences. Le dossier était déjà très regardé pour entrer en prépas (CPGE).

 

1ÈRE ÉDITION DU BAC 21 : QUEL RÉSULTAT ?

Il faut bien le reconnaître : les premiers effets du Bac 2021 dans Parcoursup ont suscité l’incompréhension, tant au niveau des familles et élèves, surpris par les réponses de l’algorithme, qu’à celui des prépas et universités sans boussole face aux candidatures.

L’IEP de Bordeaux et Sciences Po Paris ont ainsi servi de révélateurs du dysfonctionnement à venir de Parcoursup, parce qu’ils ont donné leurs résultats d’admissibilité en amont, 3 semaines avant le 27 mai. Mais là où l’on s’est interrogé sur les nouveaux critères d’admission des IEP, on aurait dû comprendre que le vrai problème était l’algorithme de Parcoursup : ce qui, pour le coup, concernait tous les élèves. La question de la notation des élèves, qui apparaît comme le talon d’Achille de Parcoursup depuis ses débuts en 2018, a pesé plus lourdement encore en 2021, au point d’enrayer le processus. L’algorithme a été dans l’incapacité de détecter les meilleurs profils quand les moyennes, toutes excellentes, n’ont plus varié que de quelques dixièmes de points … Ce qui a provoqué des injustices : beaucoup d’élèves cette année n’ont pas compris pourquoi ils n’ont pas eu l’établissement qu’ils convoitaient.

 

EXPLICATION CONJONCTURELLE

La première explication à ce dysfonctionnement est un facteur conjoncturel : c’est le cumul de l’effet d’inauguration du Bac en 2021 et de 15 mois de crise sanitaire.

  • Contrôle continu intégral et suspension des épreuves ponctuelles depuis deux années scolaires consécutives

Avec le Covid, les épreuves de spécialité ont été annulées puis remplacées par les moyennes des bulletins scolaires. Finalement, c’est 82% de la note finale qui ont été évalués en contrôle continu (au lieu des 40% prévus initialement) !

 

  • Cours et évaluation en distanciel, multiplication des devoirs à la maison, notation bienveillante, arbitrage du système par les élèves

Une des conséquences de la crise sanitaire a été d’imposer l’école à la maison. La suppression des devoirs sur table n’est pas anodine : « Les élèves mis en demi-jauge ont été évalués avec des devoirs maison, forcément notés plus larges », témoigne une enseignante d’histoire-géographie au Figaro étudiant. « J’observe aussi beaucoup de stratégie d’évitement. Les élèves ne viennent pas le jour du DST (devoir sur table) pour ne pas faire chuter leur moyenne et réclament ensuite un devoir maison pour la remonter. »

 

  • Responsabilité des établissements

Cette stratégie de nivellement par le haut des dossiers a pu aussi être mise en œuvre par les établissements pour compenser l’absence de continuité pédagogique (absentéisme des enseignants) et la diminution du volume des cours annuels qu’ont entraînées les mesures prises dans la crise sanitaire : demi-jauge en classe, cours synchrones/asynchrones, présence une semaine sur deux dans l’établissement, etc.

 

  • Exacerbation des clivages traditionnels (public/privé, Paris/province, « grands lycées » de centre-ville/établissements des villes moyennes et des banlieues)

En 2020, on avait déjà assisté à une hausse historique des taux de réussite (98,4% !) et des taux de mention (69,5 % contre 58,5 % l’année précédente) au bac général. Or, la plupart des lycées à prépas de centre-ville et de nombreux établissements privés avaient conservé une politique d’évaluation plus exigeante et comptaient sur les commissions du bac pour redresser les moyennes de leurs élèves. Cela n’a pas été le cas dans des proportions suffisantes pour rattraper la rigueur de leur notation. S’en est suivi un effondrement des taux de mention dans ces établissements et une très mauvaise publicité. Dès que le gouvernement a annoncé que le bac 2021 serait à nouveau passé essentiellement au contrôle continu, beaucoup d’établissements ont donc eu le réflexe de lâcher la bride.

 

Au bilan :

  • Une augmentation des notes de 30 à 40 % en 15 mois et des appréciations dithyrambiques

Les notes des bulletins ont été particulièrement élevées cette année dans toutes les disciplines, de même que les moyennes de classe (ceci découlant de cela). La hausse moyenne des notes de 30 à 40 % conjuguée à des appréciations dithyrambiques, tant l’accent a été mis sur les « appréciations positives », ont provoqué un resserrement des notes vers la note maximum.

 

  • Un bac 2021 record pour sa 1ère édition

Selon les résultats communiqués par le MEN, le taux de réussite au Baccalauréat a bondi de 88,1% en 2019 à 95,7% en 2020. Il culmine désormais à 97,6% pour le Bac voie générale (vs séries technologiques et vs Bac pro) en 2021.

 

 

  • Une évaluation démonétisée

Comment connaître le niveau réel d’un élève, quand les notes lui sont de moins en moins corrélées ? Surnoter revient toujours à pénaliser un élève. Cela laisse craindre des atterrissages douloureux en prépas, ou des échecs à l’entrée du supérieur sélectif (Sciences Po, par exemple), qui ne feront qu’accroître la défiance à l’égard des modes de sélection de ces formations d’excellence.

 

EXPLICATION STRUCTURELLE

La crise du Covid a surtout accentué une tendance déjà ancienne à l’inflation des notes dans le secondaire, qui a vu notamment la proportion de mentions « très bien » être multipliée par 12 entre 1997 et 2020, en passant de 1,4 % à 16,8 %.

En réalité, l’organisation du nouveau bac étrenné en 2021 ne peut que renforcer cette dynamique et donner des résultats spectaculairement hauts de manière pérenne, du niveau de ceux constatés dès sa 1ère édition.

  • Un Bac obtenu à 40% en contrôle continu

Les 40% du contrôle continu seront obtenus dès 2022 sans évaluations communes (fin des EC, ex-E3C), mais « en contrôle continu plein et entier ». Cette décision prise à l’été ne fera qu’inscrire durablement dans le paysage l’inflation des notes, au détriment d’un retour post-crise sanitaire à une politique de notation plus rigoureuse et plus conforme au niveau réel des élèves.

 

  • Un choix libre des enseignements de spécialité

Le choix des spécialités n’est plus commandé par la nature des séries du Bac (S, ES, notamment, qui n’existent plus), mais par l’appétence des élèves eux-mêmes. Or, les élèves tendent à prendre comme spécialités les matières dans lesquelles ils ont les meilleures notes, ce qui est naturel et caractéristique finalement de l’esprit de la réforme 2021 du Bac.

Certes, ce choix sera plus contraint pour les élèves qui souhaitent entrer en classes préparatoires, les CPGE se comportant en prescripteurs des spécialités (hors de question de ne pas avoir suivi les spécialités Maths et Physique-Chimie tout au long du lycée pour qui veut candidater en Maths Sup ou la Spé Maths pour qui veut faire une bonne prépa ECG).

Au bilan :

  • Il ne faut pas s’attendre à un retour au monde d’avant (moins tant le monde d’avant le Covid que celui de l’ancien Bac « Lang-Bayrou »)

 

  • La guerre des notes ne fait que commencer…

Si les notes de l’établissement remplacent les épreuves communes, la pression sur les notes risque d’être encore plus forte.

 

  • Cela compliquera aussi les admissions sur Parcoursup, car l’excellence risque de devenir plus difficile à identifier

 

LA CANDIDATURE VUE DU SUPÉRIEUR

A l’issue de la campagne 2021, qui s’est déroulée entre le 8 avril et le 6 mai, classes préparatoires et universités ont largement communiqué dans la presse sur leurs difficultés à évaluer les dossiers et sur leurs inquiétudes pour l’entrée dans le supérieur, en raison d’une double interrogation sur le niveau réel des candidats :

  • Aucune évaluation n’a été proposée de l’effectivité de la continuité pédagogique dans les établissements, alors que la probabilité était forte d’une couverture lacunaire des programmes

Comment évaluer le niveau des élèves à l’entrée dans l’enseignement supérieur, quand la majorité d’entre eux n’ont pas suivi l’ensemble de leurs cours, souvent donnés à distance, ou n’ont pas restitué tous leurs devoirs ? Dans les lycées, on admet avoir manqué de notes pour évaluer la progression des élèves. La continuité avec la première, notamment, ne s’est pas faite. Et beaucoup d’enseignants du supérieur s’inquiètent d’une probable baisse de niveau des étudiants.

 

  • L’inflation des notes au lycée a rendu les dossiers peu lisibles

 

NOS RECOMMANDATIONS

  1. Pour apprécier la valeur du dossier de son enfant, lorsque les notes convergent vers la note maximum, il faudra désormais raisonner en termes de rang dans la classe plus qu’en termes de moyenne obtenue par matière. Même un 15/20 n’est plus forcément une bonne moyenne en soi. C’est le sens de la formule de François Beckrich, proviseur du lycée Fermat, à Toulouse, lorsqu’il déclare qu’« Il faut dépasser le critère des notes », et regarder aussi « la manière dont une bonne moyenne a été atteinte. » Il faut désormais considérer toute moyenne, non absolument, mais relativement à la moyenne du meilleur, au rang dans la classe, voire aux écarts à la moyenne de classe, et même regarder l’homogénéité du dossier.

 

  1. Il faut rappeler l’importance capitale du dossier scolaire de l’élève dans le processus Parcoursup. Le dossier sera désormais regardé à la loupe, non seulement pour les résultats de l’élève (ses performances), mais aussi pour la qualité de son évolution depuis la classe de Seconde (sa trajectoire). Il faut donc commencer tôt à s’en soucier et travailler à le renforcer pour sortir du lot.

 

  1. Il ne faut pas hésiter, dans ce contexte, à se donner les moyens d’un accompagnement très complet, permettant de progresser, et préservé des effets de la crise sanitaire (accessible aussi bien en présentiel qu’à distance).

 

Ce sont ces recommandations qui guident nos stages et nos cycles.

  • Le premier objectif doit être d’accompagner l’élève pour renforcer le dossier, ce qui signifie lui permettre de couvrir l’intégralité des chapitres de l’année, en prenant en compte hétérogénéité des niveaux et déphasage des programmes entre les lycées, et l’aider à obtenir les meilleurs résultats possibles dans un contexte d’inflation des notes. Participent de cet objectif les stages ou cycles par matières :
    • Le stage « refaire son année de Spé maths Première » durant les vacances d’été
    • Les stages de pré-rentrée dans la plupart des disciplines
    • Les cycles de stages et/ou les cycles continus en Français et en Maths, Physique-Chimie, HGGSP, SES, Philosophie, Grand Oral

 

    • Le deuxième objectif doit être de lui permettre de reconstituer une évaluation objective du niveau acquis et des compétences validées, alors même que le resserrement des notes vers le haut désarme l’évaluation. Participent de cette ambition les certifications ou les formations comportant des indicateurs de performance (bulletins, grilles d’évaluation, bilan des compétences) :
      • nos stages de certification Cambridge ou en IA (intelligence artificielle),
      • nos « Summer sessions »,
      • nos stages trajectoires scientifiques, HEC ou médecine,
      • nos préparations aux IEP de région
      • notre plateforme numérique en Français 1ère.

     

    • Il ne faut pas négliger la composante extra-académique du dossier : c’est notre troisième objectif. Dans un contexte où le critère des notes n’est plus l’unique vecteur de l’appréciation d’une candidature, nous invitons à opter pour des formations qui donnent du sens au travail de l’élève et représentent des leviers de motivation et de maturité pour lui. Participent de ce projet toutes nos « prépas Sciences Po Paris », qui intègrent notamment la pratique des « soft skills », la découverte des activités associatives ou la prise de parole en public.

     

    • Enfin, c’est l’analyse que nous partageons aujourd’hui avec vous qui a guidé la transformation de notre classe annuelle de Terminale en une « classe pilote » ayant vocation à servir de tremplin pour entrer dans nos prépas (Maths Sup, HEC, IEP), parmi les meilleures en France. Notre « Terminale intégrée » est LA solution pour limiter les aléas de Parcoursup. Et c’est, en 2021, 100% de mentions B à TB et 70% de mentions TB.

     

    *

     

    Comme on dit de l’arbre qu’il cache la forêt, il ne faut pas croire que les désordres constatés cette année disparaîtront à mesure que la crise sanitaire s’évacuera. Beaucoup des évolutions constatées ces 15 derniers mois témoignent d’un changement profond de paradigme induit par le nouveau Bac 2021, manifestement plus favorable aux élèves, mais dont les effets, à ce stade, perturbent l’algorithme de Parcoursup.


    Fort d’une expertise de plus de 40 ans, le Groupe IPESUP s’attachera, comme il le fait déjà depuis quelques trimestres, à comprendre précisément les incidences de cette réforme. Animé par le souci de l’excellence, il reste attentif et mobilisé à vos côtés pour continuer à vous offrir accompagnement et réussite.



    DSCG Concurrence déloyale : commentaire d’arrêt

    Cass. com., 3 mars 2021, n° 18-22.804 (Concurrence déloyale)

    Dans le cadre de ses préparations au DSCG, Ipesup propose un commentaire des principaux arrêts en relation avec le programme de Droit en UE 1, par Stephen ALMASEANUvice-procureur chargé des affaires commerciales au tribunal de commerce de Paris, professeur à l’Ipesup.

     

     www.legifrance.gouv.fr
    (Contrats, concurrence, consommation, mai 2021, comm. 78, obs. M. Malaurie-Vignal)

     

    L’arrêt rendu par la Cour de cassation le 3 mars 2021 permet de revenir sur les notions de contrefaçon de marques, d’imitation et surtout de parasitisme.

    En l’espèce, une société extrêmement connue dans la fabrication et la commercialisation de chocolat s’était rendue compte, lors d’un salon international, qu’une autre société, bien moins connue, commercialisait des produits dont certains ressemblant fortement aux siens. Le chocolatier renommé attaqua donc son concurrent tant sur la contrefaçon de marques et l’imitation que sur le parasitisme.

    Sur la contrefaçon et l’imitation, il y a peu à dire : les éléments factuels ont été jugés comme n’étant pas de nature à entraîner une quelconque confusion dans l’esprit du public.

    La Cour d’appel n’avait pas non plus retenu la qualification de parasitisme, considérant qu’aucune captation de clientèle ou d’investissement n’avait été démontrée, faute d’ailleurs de démonstration d’une quelconque commercialisation ou offre de commercialisation. Au fond, seule la lecture du catalogue de la société moins connue démontrait cette « inspiration », sans qu’on sache si cela avait été suivi de ventes.

    Sur ce dernier point, l’arrêt de la cour d’appel fait, à juste titre, l’objet d’une cassation : « la présentation, lors d’un salon international, de marchandises et la distribution d’un catalogue présentant ces marchandises sont, malgré l’absence de commercialisation ou d’offre de commercialisation, susceptibles de constituer des actes de parasitisme si ces marchandises reprennent les éléments de présentation caractéristiques de produits notoires ».

    La décision permet de rappeler la spécificité de la notion de parasitisme, laquelle n’exige pas, rappelons-le, qu’il existe une situation de concurrence entre les sociétés concernées.

    Selon une jurisprudence désormais bien établie, le parasitisme consiste à sa placer dans le sillage d’un agent économique pour profiter de ses investissements, même, donc, si on ne lui porte nullement concurrence. L’utilisation d’une présentation, d’un nom, etc. peut ainsi être susceptible d’être qualifiée de parasitisme, peu importe que cela entraîne une confusion dans l’esprit du public. Ainsi, dans le fameux arrêt condamnant pour parasitisme Yves Saint-Laurent pour avoir lancé son parfum « Champagne » – « pour femmes heureuses, légères et qui pétillent » affirmait le slogan -, la Cour d’appel de Paris avait reproché à celui-ci d’avoir détourné une notoriété qui découlait de décennies d’investissements effectués par les grands producteurs de Champagne (CA Paris, 5 décembre 1993).

    C’est bien cette notion qui est ici appliquée par la Cour de cassation : peu importe qu’il y ait eu commercialisation, captation de chiffre d’affaires ou désorganisation des réseaux de distribution : s’il y a présentation des chocolats litigieux faite en s’inspirant tellement de la marque connue – notamment en reprenant ses éléments évocateurs – qu’on peut considérer que le but est de se placer dans le sillage de cette marque et de bénéficier de ses investissements passés, il y aura bien parasitisme.

    C’est donc ce que devra prouver la société exploitant la marque devant la cour d’appel de renvoi.



    Terminale intégrée : 100% de mentions « Bien » et « Très Bien »

    A la rentrée 2020, le Groupe Ipesup-Prépasup vous proposait de découvrir un nouveau concept de Terminale : la « Terminale intégrée ».

    Le 6 juillet dernier, ses résultats étaient dévoilés :

    Résultats Bac 2021 Ipesup Terminale Intégrée
    Résultats Baccalauréat 2021 pour les élèves de la Terminale Intégrée du Groupe Ipesup

     

    Classe d’excellence et fer de lance du recrutement dans nos prépas, la « Terminale intégrée » de Prépasup offrira à ses élèves :

    1. l’opportunité d’entrer directement dans les classes préparatoires d’un groupe leader en prépa HEC et Sciences Po, et qui ouvre à la rentrée 2021 ses classes de Maths Sup ;
    2. de bénéficier du catalogue complet de ses préparations aux concours et aux filières sélectives (« Trajectoires » Médecine, Prépa scientifique et Prépa HEC, commerce et ingénieurs post-bac), dès la Terminale ;
    3. de recevoir un accompagnement personnalisé afin d’intégrer la meilleure université anglophone à laquelle ils pourraient prétendre (UCAS, SAT).

     

    L’arrivée du nouveau Baccalauréat en Terminale s’est accompagnée de modifications profondes :

    • fin des séries (S, ES, L) ;
    • choix d’enseignements à la carte dès la fin de Seconde : Enseignements de spécialité (dont un ES arrêté en fin de Première) et Options (parmi lesquelles les « Maths expertes » en Terminale) ;
    • introduction du contrôle continu pour 40% de la moyenne finale ;
    • « Grand oral » obligatoire pour tous les candidats.

    Pour le résumer en deux chiffres, 82% du Bac sera joué avant juin, là où, dans l’ancien Baccalauréat, 75% restait à passer. Cette nouvelle chronologie du Baccalauréat est adaptée au calendrier de Parcoursup, portail d’entrée vers les études supérieures.

     

    Des difficultés nouvelles ont accompagné ces changements profonds :

    • interrogations sur le choix des enseignements de spécialité ouvrant au plus grand nombre de filières sélectives,
    • gap de la spé Mathématiques en Première,
    • abandon prématuré de celle-ci,
    • gap de la spé Physique-Chimie en Terminale,
    • poids du contrôle continu (40%), qui induit un nivellement par le haut des dossiers et déboussole Parcoursup.

    Pour les élèves entrés en Seconde en 2018, la réforme du Baccalauréat a contribué à entretenir un climat d’incertitude sur l’orientation. Parents et élèves s’en ouvrent régulièrement à nous tout au long des réunions d’information que nous organisons.

     

    La sélection dans Parcoursup, depuis deux ans, a aussi réservé quelques déceptions : comment comparer un dossier et un autre dont les notes, toutes excellentes, varient de quelques dixièmes de points ? L’inflation des notes des élèves était un phénomène notable bien avant 2021. Le cumul crise Covid-réforme du Bac lui a fait prendre une ampleur inédite : la notation a purement et simplement convergé vers la note maximum, pendant que l’accent était mis sur les « appréciations positives ». Mais il devient très difficile de détecter les meilleurs profils, quand tous les bons dossiers ont plus de 16 de moyenne dans toutes les matières et des appréciations dithyrambiques depuis la fin de la Première.

    A côté d’un Secondaire chamboulé, les filières sélectives après le baccalauréat demeurent un pôle de stabilité, gage d’une formation d’excellence et d’une employabilité future rémunératrice. Plus que jamais, elles requièrent un très bon dossier à l’issue de la Terminale. En deux ans, le dossier a pris de plus en plus d’importance dans la sélection.

    Pour limiter ces aléas et garantir à nos élèves et à leurs familles une année de Terminale réussie, sereine et déjà alignée sur les attentes du Supérieur, le Groupe Ipesup-Prépasup a élaboré depuis 2020 un nouveau format de classe Terminale : la « Terminale intégrée », classe qui fonctionne sur le modèle d’une « prépa intégrée » (la Terminale sert de tremplin pour entrer dans nos classes préparatoires, parmi les meilleures en France) et joue aussi le rôle d’une classe de propédeutique aux études supérieures dans toute leur étendue (médecine, commerce, ingénieur, IEP, études à l’étranger).

     

    Intégration des élèves de Terminale intégrée Ipesup

    Pour le dire d’une phrase : la Terminale Intégrée Ipesup vous accompagne vers la réussite et favorise votre accès aux filières sélectives dès la Terminale.

    Ses atouts :

    • Effectif restreint : 10 à 15 élèves
    • Objectif 100% de mentions « Bien » ou « Très Bien » au Bac
    • Sélectivité des dossiers, pour une admission à 100% dans nos propres classes préparatoires

    Tout savoir sur la Terminale Intégrée Ipesup en cliquant ici.



    DSCG Droit pénal des affaires : commentaire d’arrêt

    Cass. crim., 17 février 2021, n° 20-82.068 (Droit pénal des affaires)

    Dans le cadre de ses préparations au DSCG, Ipesup propose un commentaire des principaux arrêts en relation avec le programme de Droit en UE 1, par Stephen ALMASEANUvice-procureur chargé des affaires commerciales au tribunal de commerce de Paris, professeur à l’Ipesup.


    www.courdecassation.fr

    (Revue fiduciaire, Feuillet Hebdo n° 3883 du 18 mars 2021)
    (Droit des sociétés, avril 2021, com. 55, note R. Salomon)

    (JCP éd. E., 8 juillet 2021, 1346, note J.-L. Navarro)


    Cet arrêt de la Chambre criminelle mérite d’être étudié car il illustre parfaitement le raisonnement suivi en droit pénal, à l’occasion d’une affaire où étaient en cause des comptes sociaux infidèles.

    A la suite d’une expertise réalisée après la défaillance de plusieurs sociétés, il est découvert que les comptes sociaux consolidés établis par l’ancienne direction n’étaient ni sincères ni ne donnaient une image fidèle de la situation des sociétés concernées, notamment en raison d’une surévaluation des actifs (effectuée pour dissimuler les conséquences de certaines fautes de gestion).

    La nouvelle direction se constitue alors partie civile devant le doyen des juges d’instruction du chef de présentation de comptes annuels inexacts. Le magistrat instructeur ayant conclu à un non-lieu, un appel est formé par la nouvelle direction.

    Il est incontestable qu’à la lecture des faits on pense immédiatement, dans cette histoire, au délit de présentation de comptes infidèles de l’article L. 242-6, 2° du code de commerce, punissant d’un emprisonnement maximum de 5 ans et de 375 000 euros d’amende les dirigeants d’une société anonyme ayant publié ou présenté aux actionnaires, « même en l’absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l’expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société ».

    Et oui, mais, justement, il faut remarquer que ce délit est prévu pour les sociétés anonymes par l’article L. 242-6, 2° que nous venons de citer, texte qui s’applique aux SAS en vertu de l’article L. 241-1 du même code, et que des dispositions identiques sont prévues pour les SARL par l’article L. 241-3, 3° du même code.

    On retrouve là l’exigence essentielle de l’élément textuel : en droit pénal, il n’y a d’infraction que si elle est prévue par un texte, et l’incrimination (c’est-à-dire le texte de l’infraction) doit toujours être interprétée de façon stricte : dans le délit de présentation de comptes infidèles, ce sont les comptes de SARL, de sociétés anonymes et de SAS qui sont concernés, pas ceux d’autres sociétés, ni les comptes consolidés, c’est-à-dire ceux établis au niveau du groupe de sociétés en application des articles L. 233-16 et s. du code de commerce).

    En droit français, il n’existe pas de délit de présentation de comptes annuels consolidés inexacts. Il est donc impossible de poursuivre, et a fortiori de condamner, des dirigeants pour cela. Cela explique le non-lieu prononcé.

     

    Est-ce à dire qu’aucun délit n’a été constitué ?

    La Chambre criminelle répond par la négative : il est tout à fait possible, dans un tel cas, de poursuivre et de condamner les anciens dirigeants pour faux et usage de faux, un délit puni par principe d’un maximum de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. En effet, le faux est défini par l’article 441-1 du code pénal comme « toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques ». Ici, les comptes consolidés comportant des actifs surévalués, utilisés pour vendre les sociétés concernées, peuvent sans problème constituer des faux et un usage de ces faux. Ce n’était pas le cas ici pour des raisons de fait, mais cela aurait pu l’être.

    Au passage, même si la Cour de cassation ne le mentionne pas, les faits ici reprochés auraient également pu être constitutifs d’une escroquerie de l’article 313-1 du code pénal, les comptes consolidés aux actifs surévalués étant utilisés comme manœuvre déterminante pour tromper l’acheteur des sociétés concernées…

    On voit bien ici que le choix de la qualification pénale est riche de conséquences… Et n’en disons pas plus : ici, n’y avait-il pas, de toute façon, et au civil cette fois, un dol de nature à entraîner la nullité de la cession des sociétés concernées pour vice du consentement (article 1137 du code civil) et la responsabilité, toujours civile, du vendeur ?

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    Bonne copie 2020 : Géopolitique ESCP

    Obtenez l’intégralité des meilleures copies des élèves de la Prépa HEC d’IPESUP 

    Bonne copie : HGG ESCP

    « Les matières premières dans les stratégies de puissance des États »  

    Retrouvez en téléchargement gratuit une dissertation d’un de nos étudiants notée 18/20 à l’épreuve d’Histoire, Géographie, Géopolitique de l’ESCP en 2020 ! Lire une très bonne copie contribue souvent à passer un cap et peut être plus parlant que de lire une énième méthodologie. Retenez toutefois que cette copie ne doit pas être comprise comme un modèle universel, mais comme un exemple de propos extrêmement convaincant. Cela n’implique pas qu’une approche quelque peu différente soit fausse. Bonne lecture !

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    Le point sur la nouvelle procédure d’admission 2021 au Collège universitaire de Sciences Po Paris

    Sciences Po Paris : une nouvelle procédure d’admission en 2021

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    Sciences Po réforme sa procédure d’admission en 2021. Il s’agit désormais d’une procédure unique, constituée de 4 épreuves communes à tous les candidats français, qu’ils résident en France ou à l’étranger. L’ambition portée par le nouveau concours est d’obtenir un vivier d’étudiants le plus diversifié possible.

     

    SCHÉMA_RéformeSPO_2021

     

    Premier bloc d’épreuves

    Une première note sur 20 sera obtenue à partir de la moyenne des notes du Baccalauréat.

    La prise en compte de la moyenne des épreuves anticipées du bac participe par ailleurs de la volonté de situer chaque candidat sur des épreuves supposées harmonisées au niveau national.

    Sciences Po doit communiquer prochainement au sujet des notes aux épreuves de bac qui seront prises en compte, car la crise sanitaire bouleverse depuis la Première 2020 la configuration des épreuves anticipées du bac.

     

    Deuxième bloc d’épreuves

    La performance académique et la trajectoire du candidat. Une double évaluation est pratiquée :

    • « quantitative », qui s’appuie sur les notes obtenues depuis la classe de Seconde, de sorte à bien mesurer la progression de l’élève au cours de la scolarité.
    • « qualitative », qui détecte les qualités de sérieux, l’engagement, la régularité (ou non), la progression, l’assiduité.

    Ces informations émanent des professeurs mais aussi du proviseur via la Fiche Avenir, document rempli par le chef d’établissement dans le cadre de Parcoursup.

    Deux évaluateurs indépendants notent séparément sur 10, pour une note totale sur 20. Il n’y aura pas d’algorithme de traitement pour garantir une étude fine du dossier.

    Ce qui sera valorisé, c’est un très bon niveau académique.

    Aucune spécialité (ni combinaison de spécialités) n’est privilégiée : ce qui importe, aux yeux de Sciences Po, c’est de réussir dans les matières choisies. A noter que, dans le cadre des doubles diplômes « Bachelors of Arts and Sciences » (BASC), il est quand même recommandé d’avoir opté pour des spécialités scientifiques.

     

    Troisième bloc d’épreuves : les écrits personnels (EP)

    Dans l’ancienne procédure d’admission, des épreuves sur table avaient lieu en février, qui ont été supprimées. Sciences Po tient à maintenir un exercice d’écrit. Cette épreuve se décline en trois sous-parties :

     

    Schéma_écrits_perso

     

    EP1 : les activités et centres d’intérêt. Il s’agit d’une rubrique déjà existante de Parcoursup, dont l’objectif est de cerner le profil du candidat au-delà de la trajectoire académique

    EP2 : la motivation pour entrer à Sciences Po. L’objectif ici est à la fois de saisir pourquoi le candidat se présente à Sciences Po et demande les campus qu’il a choisis, mais aussi, quel est son intérêt pour le projet pédagogique et intellectuel de Sciences Po.

    EP3 : l’essai personnel. Il s’agit d’une nouveauté et d’une spécificité de Sciences Po. Cinq thèmes au choix. Le candidat devra en choisir un et rédiger un texte personnalisé qui va permettre d’évaluer capacités rédactionnelles et capacités d’analyse et d’argumentation.

    Ces trois écrits personnels seront lus par deux évaluateurs qui attribueront respectivement une note sur 10, pour parvenir à une note sur 20.

    Ces trois « blocs d’épreuves » détermineront l’admissibilité.

    Seul un candidat déclaré « admissible » sera invité à la quatrième et dernière épreuve : l’oral.

     

    Schema_oral1

     

    Nouveauté de l’oral en 2021, il sera exclusivement en ligne et à distance. Cet oral durera 30 minutes, face à deux membres du jury issus des communautés de Sciences Po : enseignants, représentants de la direction, membres de l’administration, etc.

    Autre évolution : il comportera 3 parties.

     

    Schéma_oral

     

    1) Présentation en 2 minutes chrono. Bien noter que le candidat repartira de zéro, car les membres du jury n’auront pas accès à son dossier. L’oral est une nouvelle chance de convaincre des personnes différentes de celles qui vous auront évalué.

    2) Les membres de la commission soumettront ensuite au candidat deux images d’actualité aussi bien que de la culture populaire ou du champ artistique. Il aura quelques instants pour les observer et en choisir une. Il pourra alors expliquer son choix, décrire l’image, la mettre en contexte, l’interpréter … lors d’un échange d’une dizaine de minutes avec le jury Le commentaire d’images vise à vérifier compétences de synthèse et d’analyse, capacités d’interprétation et d’argumentation.

    3) La fin de l’oral est plus libre. Ce sera l’occasion pour le jury de s’assurer que le candidat connaît bien Sciences Po, son projet académique, ses cours, sa structure, s’il a un projet de 3ème année à l’étranger et de Master, voire (ce n’est pas forcément une obligation) un projet professionnel ou un secteur qui l’attire. Il pourra également y avoir des questions de culture générale, d’actualité – tout cela étant le cœur de ce qui fait le projet de Sciences Po.

    Cet oral, noté sur 20, s’ajoutera à la note précédente sur 60. La note finale sur un total de 80 décidera de « l’admission » à Sciences Po. Le résultat sera donné par Parcoursup. Il y aura une liste principale et une liste d’attente, les candidats admis figurant sur la première, avec un campus d’affectation, tandis que les seconds, sur liste d’attente, pourront être admis en cas de désistement.

     

    Ce qu’il faut retenir de cette réforme en 3 ou 4 idées-clefs

    1. Y aura-t-il encore un concours à l’entrée de Sciences Po Paris après 2021 ?

    Oui. Il y a toujours bel et bien un concours. Il devrait même être plus sélectif que sa version précédente, car l’inscription se fera désormais directement dans Parcoursup et selon le même calendrier.

     

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    Cette simplification des démarches d’inscription conjuguée à la suppression des épreuves sur table au profit des « écrits personnels » dans le dossier devrait inciter plus fortement les élèves à cocher Sciences Po parmi leurs 20 vœux possibles. C’est ainsi 30 à 40% de candidatures supplémentaires qui sont attendues, selon une estimation avancée par la direction des études et de la scolarité à Sciences Po.

     

    2. Les « Ecrits personnels » : un nouvel écrit logé dans le dossier

    Sciences Po a dévoilé le contenu de la réforme de son concours entre octobre et novembre 2020. L’annonce qui a fait la plus forte impression est celle d’un bloc de trois écrits portant sur les activités et centres d’intérêt du candidat, sa motivation à faire Sciences Po et sa capacité à s’exprimer à travers l’écriture créative. Si les deux premiers exercices sont ceux d’une lettre de personnalité et de motivation, le troisième relève de la catégorie anglosaxonne de l’« essay ». A travers cinq questions aussi diverses que :

    • « Choisissez une œuvre musicale ou cinématographique (film, série, animation) du 21ème siècle qui mériterait selon vous de traverser les époques. Expliquez et justifiez votre choix. »
    • « Lorsque vous réfléchissez au monde d’aujourd’hui et à ses évolutions, qu’est-ce qui vous donne de l’espoir pour l’avenir et pourquoi ? »
    • « A quel événement de la seconde moitié du 20ème siècle auriez-vous souhaité participer, dans quel rôle et pourquoi ? »
    • « 5% du budget de votre commune sont désormais alloués à un projet porté par les 15-20 ans: quelle initiative proposez-vous et quels arguments mobilisez-vous pour emporter l’adhésion ? »
    • « Quelle statue voudriez-vous faire ériger dans l’espace public de votre pays? Rédigez le discours qu’une personnalité politique pourrait prononcer lors de l’inauguration de la statue. »

    L’élève de lycée devra se livrer à une forme de portrait chinois afin d’accoucher du « talent » dont il est porteur, à commencer par son talent d’écriture. Car telle est l’ambition de ce nouveau concours : « distinguer les talents de demain » ( https://newsroom.sciencespo.fr/sciences-po-reforme-sa-procedure-dadmission-en-premiere-annee-une-ambition-renouvelee-de-conjuguer-excellence-et-ouverture/ ).

     

    3. Un Oral d’admission nouvelle formule

    L’autre grande nouveauté est celle d’un Oral qui aura lieu désormais à distance, via une plateforme interactive. Finie l’attente interminable dans le couloir du 13, rue de l’Université, pour être invité à pénétrer dans la salle où attend le jury, avant que ne commence un mano à mano d’une grosse vingtaine de minutes à l’issue incertaine. L’Oral n’est même plus « couperet » : il ne décide plus à lui seul du succès ou de l’échec du candidat. Il obéit à une nouvelle ritualisation au sein de laquelle est remis en selle le « commentaire d’image » déjà utilisé par le passé au concours de Sciences Po. Images de l’actualité aussi bien que de la culture populaire ou du champ artistique. Exercice assez risqué, en réalité, qui, du point de vue des compétences, n’est pas moins discriminant que l’écrit.

     

    4. Un concours qui repose à 50% sur des compétences extra-académiques

    Finalement, seuls deux des quatre critères d’admission relèvent des « hard skills », des notes obtenues en lycée (moyenne des écrits du Bac, bulletins sur 3 ans). Ce qui signifie que 50% des critères de sélection supposent désormais d’autres compétences que celles d’être un bon élève. Certes, il s’agit pour Sciences Po de diversifier le plus possible son vivier d’étudiants en cherchant tous les talents là où ils sont. Mais les épreuves 3 et 4, le bloc des trois écrits et l’oral d’admission, demandent une grande maturité dans le domaine des « soft skills », des compétences personnelles et interpersonnelles qui permettent de dévoiler un potentiel. Ces capacités aussi s’apprennent et se cultivent. Le « talent », c’est la personne même, quand elle parvient à s’exprimer. Et ce potentiel, il va falloir le révéler.

     

    La réponse du Groupe Ipesup à cette nouvelle donne

    Le Groupe Ipesup s’est déjà adapté en s’appropriant l’esprit du nouveau concours de Sciences Po et développe des programmes originaux de formation qui incluent les « soft skills ». Des coachs certifiés enseignent dans nos programmes aussi bien la confiance en soi ou la gestion du stress que la prise de parole en public ou la communication d’influence, et cela, dès la classe de Seconde ! A côté des matières les plus académiques, qu’enseignent toujours chez nous des professeurs normaliens, des agrégés, des universitaires, nous accordons de plus en plus de place à ces « compétences douces ». Parallèlement, nos élèves participent à des conférences qui suivent l’actualité, où des acteurs économiques et publics de premier plan viennent partager leurs expériences et délivrer leurs analyses des grands enjeux contemporains. Des conséquences économiques de la crise sanitaire aux élections américaines, en passant par l’analyse des images de l’actualité, nos élèvent repartent avec une compréhension plus fine du monde et de sa diversité pour nourrir leurs performances académiques, gagner en maturité et mieux révéler leur potentiel.

    Le Groupe Ipesup organise des réunions d’information consacrées à l’analyse de la réforme du concours d’entrée au Collège universitaire de Sciences Po Paris et la présentation de nos formations en Seconde, Première et Terminale. Les dates disponibles ainsi que le formulaire d’inscription sont accessibles sur ce lien : https://www.ipesup.fr/formulaire-ri-spo-paris/

    Au plaisir de vous y accueillir.