Tout savoir du classement des Écoles de Commerce en 2022 : évolution, critères retenus, saisie des voeux et affectations

Le classement des écoles de commerce est essentiel puisqu’il oriente les choix des étudiants lors de la formulation des vœux sur la plateforme du Système d’Intégration aux Grandes Ecoles de Management (SIGEM).

 

L’évolution du classement

Peu de changement par rapport à l’année dernière dans le classement. La dynamique observée en 2021 entre l’EDHEC, alors quatrième, et l’EM Lyon, alors cinquième, s’est simplement inversée. L’EM Lyon retrouve sa quatrième place d’antan et l’EDHEC, la cinquième. Le top 3, lui, reste inchangé comme le reste du classement.

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Les critères retenus

Pour les classements, la méthodologie est habituellement la suivante :

      • les écoles sont évaluées sur leur excellence académique (durée des études, qualifications des enseignants, degré d’encadrement des élèves, qualité des publications dans le cadre de travaux de recherches…),
      • leur ouverture à l’international (nombre d’enseignants-chercheurs étrangers, degré de mobilité internationale des étudiants, nombre de pays accessibles grâce aux échanges, double-diplôme à l’étranger…)
      • et la relation avec les entreprises (niveaux de salaire à l’issue des études, réputation de l’école en entreprise, chiffre d’affaires de la Junior Entreprise…).

      Mais attention : il faut analyser les classements précaution. Ils peuvent, en effet, différer dans leur configuration en fonction des critères retenus.

      Par exemple, dans un classement récemment publié par les Échos Start, l’ESSEC est première, devant Montpellier BS, deuxième, et l’EM Lyon, troisième, puisque très engagée dans la transition environnementale.

       

      Saisie des voeux et affectation

      Après réception des affectations par école et en fonction de leurs motivations, les étudiants dressent leur liste de vœux sur le SIGEM.

      Le résultat final sera notamment fonction des places disponibles dans les écoles.

      Le tableau suivant, publié par le SIGEM pour l’année 2022, est intéressant. Il indique pour chaque école, à la fois le nombre de candidats postulant au concours écrit, le nombre de places admissibles, le nombre de places admises, la longueur de la liste complémentaire, et le rang du dernier affecté.

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      Aussi, les frais de scolarité sont à prendre en compte lors du choix d’affectation notamment dans l’élaboration d’un budget prévisionnel consacrée aux études.

      Contrairement aux idées reçues, les écoles les mieux classées ne sont pas nécessairement les plus chères, et la différence de frais de scolarité avec une école moins bien classée est parfois faible.

      Enfin, si vous envisagez de rejoindre une grande école de commerce française, 23 masters en management figurent parmi les meilleurs du monde. C’est ce que montre l’édition 2022 du classement des 100 meilleurs masters in management (MiM) publié par le Financial Times.

      A tous ceux qui préparent les concours des Ecoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible.

       

      Groupe IPESUP _ Département HEC

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      L’expert-comptable aujourd’hui : un métier moderne en plein évolution

      Des compétences « classiques » aux soft skills

      Les compétences d’un expert comptable évoluent aujourd’hui des compétences traditionnelles vers les compétences douces, également appelées « soft skills » en anglais.

      Traditionnellement, on attendait d’un expert comptable d’être d’abord et avant tout un expert. Cela suppose des compétences classiques, comme par exemple :

      1. La mobilisation de connaissances précises et toujours plus actuelles en comptabilité et en fiscalité. Ici, point de changement : un expert comptable doit toujours avoir une solide connaissance des normes comptables et fiscales en vigueur, ainsi que des lois et réglementations qui les encadrent. On retrouve ici le contenu des unités d’enseignements « UE 1 » (Gestion juridique, fiscale et social) et « UE4 » (Comptabilité et audit) qui sont les unités d’enseignements les plus importantes du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) préparé par l’IPESUP.
      2. Des qualités de rigueur et d’attention aux détails : le métier d’expert comptable implique de travailler avec des chiffres et des données précises et de savoir les traiter (ou retraiter) de manière parfaitement rigoureuse et conforme à la réglementation, sans erreur. La capacité à analyser et réduire des écarts est aussi une composante importante du métier.
      3. Un fort esprit d’analyse et de synthèse : les experts comptables doivent être capables de comprendre et de synthétiser rapidement de grandes quantités d’informations, afin de pouvoir prendre des décisions stratégiques et fournir des conseils pertinents.

       

      Ces compétences, pour essentielles qu’elles soient, ne suffisent plus dans un monde où l’expert-comptable n’est pas seulement un acteur technique, mais aussi un auditeur, un conseiller, un expert au coeur de l’entreprise.

      C’est pourquoi il doit aussi disposer de soft skills : excellentes compétences en communication, capacité à travailler en équipe… En effet, les experts comptables doivent souvent travailler en étroite collaboration avec des clients, des collègues et des partenaires de toute nature. Leur travail est de plus en plus collaboratif (qu’il s’agisse du travail en cabinet : saisie, supervision directe ou indirecte des opérateurs de saisie en lien avec l’entreprise, intégration fiscale de données de plusieurs entités). On attend d’un expert-comptable un très bon niveau de communication, dans la mesure o` il interagit au quotidien avec les dirigeants de l’entreprise.

      Ces « compétences douces » sont donc essentielles pour réussir dans le métier d’expert comptable aujourd’hui. Elles sont donc recherchées par les cabinets dès les candidatures : lettres de motivation, CV, et bien sûr lors de l’entretien de motivation. C’est pourquoi Ipesup, dans le cadre de sa préparation au DSCG, offre à tous ses étudiants un accompagnement individualisé dans la rédaction de ses candidatures par un coach professionnel, en plus de la formation théorique et pratique aux matières de l’examen.

       

      L’émergence de nouveaux domaines d’intervention : gestion des risques, conformité

      Les logiciels de comptabilité ont considérablement fait évoluer le métier d’expert-comptable en le rendant plus efficace et en lui permettant d’offrir des services de plus haute qualité aux entreprises. Auparavant, la tenue de la comptabilité et la préparation des déclarations fiscales étaient en effet des tâches fastidieuses et chronophages qui nécessitaient de nombreuses heures de travail manuel. Avec l’aide des logiciels de comptabilité, les experts-comptables peuvent désormais effectuer ces tâches de manière plus rapide et plus précise, leur permettant de consacrer plus de temps à des tâches plus stratégiques et à la prestation de conseil de qualité supérieure.

      Si, historiquement, un commissaire aux comptes était payé par l’entreprise pour certifier les comptes de la société, et ainsi être perçu comme un potentiel danger externe (le CAC va-t-il certifier ? quelle précision va-t-il exiger ? comment répondre à ses questions de manière défensive pour obtenir la conformité ?), il exerce sa mission de manière bien plus collaborative aujourd’hui.

      Par exemple, le commissaire aux comptes effectue des points avec les dirigeants pour faire progresser l’entreprise en matière de gestion des risques et de conformité. A intervalles réguliers, il interroge ainsi la société sur ses pratiques dans des domaines pouvant être relativement variés. Quelle protection de la société contre les tentatives de fraude ou les tentatives de hacking ? Quelles procédures RH pour assurer la conformité au droit et la protection des salariés ? Quels systèmes d’enregistrements des coûts et des charges pour faciliter la qualité de l’information comptable et financière et du fichier d’écritures comptables aux normes de l’administration ?

      Sans exercer nécessairement un rôle de conseil au sens des affaires, le commissaire aux comptes est aujourd’hui davantage un conseiller qu’un contrôleur en matière de réglementation et de gestion des risques. On perçoit bien ici pourquoi les soft skills sont si importants. Le métier évolue ; sa perception doit également évoluer auprès des entreprises.

      Des diplômes qui mènent à un métier attractif et moderne

      Trois diplômes sont aujourd’hui reconnus pour exercer des missions d’expertise en cabinet ou en entreprise :

      Le DCG (diplôme de comptabilité générale, niveau Licence 3) sanctionne un premier cycle de 3 ans d’études supérieures après le baccalauréat. Il n’est pas en soi suffisant pour intégrer un grand cabinet ou un « Big Four », mais il constitue un premier niveau intéressant.

      Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, niveau Master 2) anciennement dénommé Diplôme supérieur d’études comptables et financières (DESCF), constitue le diplôme principal. Il recouvre les matières indispensables à tous les étudiants qui se destinent à une carrière dans les domaines de la comptabilité, de la gestion de la finance et du droit.

      Le DEC (diplôme d’expertise comptable) constitue la suite du DSCG et suppose notamment la rédaction et la soutenance d’un mémoire. Seule l’obtention de ce diplôme permet de se prévaloir du titre d’expert comptable aujourd’hui.

      Ils mènent à un métier moderne, où se mêlent ainsi interactions sociales, compétences techniques, utilisation de logiciels modernes et technologiques (parfois en intelligence artificielle, voir nos stages intensifs de découverte de l’IA pour les lycéens), et la possibilité de construire une très belle carrière tant en cabinets que dans des grands groupes.

      Réussissez le DSCG grâce aux préparations d’Ipesup Expertise Comptable

      Ipesup propose trois formules de préparation éprouvées au DSCG, adaptées aux besoins de chacun, que l’on peut suivre au choix en présentiel ou à distance :

      • la préparation annuelle permet aux étudiants de se préparer sur le temps long. Elle est ouverte à tous, mais particulièrement adaptée aux candidats qui travaillent déjà en cabinet d’expertise comptable ;
      • la préparation intensive d’été, en juillet/août, permet aux candidats de se préparer sur quelques semaines. Elle est particulièrement adaptée aux candidats récemment diplômés, qui cherchent à conclure leur cursus par un succès au DSCG dès le mois d’octobre suivant ;
      • le stage intensif « dernières révisions » avant les épreuves s’adresse tant aux étudiants désirant parfaire leur entraînement qu’aux salariés souhaitant réactiver leurs connaissances.

      Les cours sont compatibles avec des stages en cabinet et sont dispensés par une équipe pédagogique « DSCG-chevronnée » de haut niveau qui saura accompagner nos élèves vers la réussite à l’examen.

      Préparez le DEC avec les meilleurs experts

      Ipesup assure également une préparation du diplôme d’expertise comptable avec des professeurs experts-comptables reconnus (Sabrina Sabbah Pagès, Fabrice Heuvrard), parfaitement au fait de l’évolution du diplôme et des attentes du jury…



      Concours ECG : Tout savoir sur le calendrier des épreuves 2023 de la BCE

      Etudiants en prépa ECG, la Direction des Admissions et Concours vient de faire paraître le calendrier des concours 2023. Découvrez le chronogramme des épreuves de la BCE et tous nos conseils pour les anticiper !

       

      Grandes dates pour l’inscription en ligne du concours BCE

      • Du samedi 10 décembre 2022 à 9 heures au mercredi 11 janvier 2023 à 17 heures : inscription en ligne du concours BCE.
      • Du samedi 10 décembre 2022 à 9 heures au jeudi 19 janvier 2023 à 17 heures : téléversement des pièces justificatives obligatoires demandées pour compléter le dossier.
      • Du jeudi 12 janvier à 9 heures au jeudi 19 janvier 2023 à 17 heures : paiement des droits d’inscription en ligne.
      • Du mercredi 26 avril au vendredi 05 mai 2023 (hors samedi, dimanche et jour férié) : épreuves écrites.
        • Au cas où plusieurs épreuves doivent être reprogrammées, la date retenue est le vendredi 12 mai 2023.
      • Du mardi 6 juin au vendredi 9 juin 2023 : résultats d’admissibilité.
      • Du lundi 12 juin au lundi 3 juillet 2023 : épreuves orales selon les écoles.
      • Vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet 2023 : résultats d’admission.

       

      N.B. : Du fait de la réforme de la classe préparatoire ECG, cette année 2023 sera marquée par certains changements. Les élèves auront notamment le choix de leurs spécialités : Mathématiques Appliquées ou Mathématiques Approfondies, ESHMC ou HGGMC, le langage de programmation en Mathématiques n’est plus Scilab mais Python, la version littéraire en LV1 et LV2 laisse sa place à deux rédactions plus longues que les années passées. De même, en ESHMC et en HGGMC, les élèves seront tenus, comme il leur a été enseigné, à faire plus de liens entre les notions (lier la macroéconomie à la microéconomie dans les raisonnements, par exemple).

       

      Calendrier des épreuves écrites des écoles membres de la BCE pour 2023

       

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      Coût des droits d’inscription et nombre de place par école

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      Le centre d’examen et la correction de la copie

      La légende veut qu’il est plus aisé de réussir ses écrits en province qu’à Paris où le niveau des piles de copies serait plus élevé et les correcteurs plus exigeants.

      Cependant, le concours BCE 2019 a marqué la fin de la correction traditionnelle. La correction est depuis entièrement numérisée et dématérialisée ce qui augmente la qualité de la redistribution aléatoire des copies.

      Après avoir été rendues par les étudiants pendant leur concours, les copies seront numérisées en couleur via des scanners haut débit, anonymisées, brassées à l’unité et affectées électroniquement et aléatoirement aux correcteurs à travers toute la France. Les correcteurs visualiseront les copies et les noteront sur écran, via un serveur sécurisé.

      Les avantages : un meilleur brassage des copies est effectué, les possibilités de perte ou de vol pendant le transport des copies sont limitées, les risques d’erreur dans les reports des notes sont réduits, voire inexistants.

      Ainsi, ce ne sont pas ces stratégies qui doivent motiver votre choix de lieu de concours, mais bien votre confort en ce lieu. Certains décident d’émigrer en groupes d’amis pour se stimuler mutuellement, d’autres de rejoindre leur famille pour être soutenus et accompagnés ou au contraire de faire cavalier seul, pour plus de tranquillité.

      Permettons-nous ainsi de conseiller au candidat l’option qui favorise le plus son confort et sa concentration. Les épreuves s’étendant sur deux à trois semaines, il va sans dire que le lieu de séjour joue un grand rôle dans le déroulé des événements. Un étudiant décidant par exemple de quitter Paris pour Reims doit être conscient qu’il devra séjourner dans un hôtel s’il ne possède pas d’amis ou famille habitant proche du centre d’examen.

      Il est difficile d’estimer dans quelle mesure un changement de routine peut se répercuter dans la gestion du stress d’un étudiant. Il s’agit néanmoins d’un facteur important à prendre en compte si vous décidez de quitter le foyer le temps du concours. Si vous souhaitez partir entre amis, assurez-vous d’abord de votre capacité à travailler en groupe, en vous entrainant par exemple à réviser à plusieurs aux vacances de Noël ou de la Toussaint. Vous aviserez ensuite. Enfin, si vous souhaitez réviser seul pendant les concours, rappelez-vous que 3 semaines peuvent être très longues et dures psychologiquement si l’on est isolé. Être entouré peut-être un bon moyen de retrouver des forces dans les moments difficiles.

      Le choix du lieu des révisions n’est ainsi pas anodin : certains restent chez eux, d’autres s’isolent en compagnie d’autres étudiants dans un monastère ou décident tout simplement de séjourner chez leurs grands-parents. Le calme demeure le critère principal. La capacité de l’étudiant à trouver un lieu où il ne sera à aucun moment détourné de sa tâche est également crucial. Nous irions donc jusqu’à affirmer qu’il doit pouvoir poser les pieds sous la table sans se soucier d’aucun paramètre ménager ou logistique. Nous conseillons donc au lecteur de choisir le lieu où il pense pouvoir être le plus serein, le mieux installé et où il pourra entreposer toutes les fiches et autres annales qu’il souhaite. Pour les plus stressés d’entre nous, éliminer tout imprévu n’est pas une idée saugrenue : repérer les lieux peut être utile, notamment pour savoir où déjeuner dans les meilleures conditions.

      Dernier paramètre à ne pas omettre : le retard. Mieux vaut séjourner dans un lieu facile d’accès afin d’éviter tout problème de transports. En bref, il est préférable de se contenter de suivre ses intuitions personnelles, et de surtout faire en sorte d’être entouré des personnes qui vous seront du meilleur soutien.

       

      Conseils pour les révisions

      Les révisions sont probablement le moment le plus crucial de la préparation de l’étudiant.

        Rappelons d’abord que celles-ci se déroulent en deux temps : une période de trois semaines précédant les concours écrits ; puis, une période de trois à quatre semaines entre la fin de ces derniers et les premières révisions orales. Leur durée étant particulièrement courte, ces révisions doivent bien s’en tenir à leur statut : le temps de l’apprentissage est supposé révolu.

        Les trois paramètres principaux des révisions sont alors les suivants :

        • L’organisation
        • Le lieu
        • Le groupe de révision

         

        Pour préparer leurs écrits les étudiants sont relâchés par leurs établissements et doivent ainsi organiser d’eux-mêmes leur rythme de travail. Afin d’optimiser cette préparation il est donc préférable de constituer un planning précis de chaque chapitre ou annales à revoir et de s’y astreindre au mieux. Minuter sa journée est en effet le meilleur moyen pour ne pas prendre de retard et revoir l’ensemble du programme de chaque matière.

        L’étudiant peut donc au préalable se munir de livres d’annales corrigées (notamment pour les mathématiques) ou s’en procurer directement en ligne sur des sites tels que Klubprepa.

        Il est également essentiel qu’il s’appuie sur l’ensemble des supports qu’il aura élaborés au cours de sa prépa telles que les fameuses fiches. En théorie, chaque chapitre aura été vu et fiché en cours d’année et évalué au moins une fois à l’occasion soit d’une khôlle soit d’un devoir sur table. Les révisions sont alors seulement le moyen de consolider ces connaissances et de les articuler avec le reste du programme de sorte à pouvoir faire face à n’importe quel type de sujet.

         

        Coefficients au concours

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        Écoles d’ingénieurs post-bac : Tout savoir sur le concours Advance en 2023

        Vous rêvez de travailler dans des secteurs innovants et évolutifs comme l’aéronautique, la cybersécurité ou encore la mobilité durable ? Pour atteindre vos objectifs, vous souhaitez rejoindre l’ESME, l’EPITA, l’IPSA ou Sup’Biotech ? Pour intégrer l’une de ces écoles d’ingénieurs post-bac, vous devrez candidater au concours Advance.

        Ce concours a connu de nombreux changements ces dernières années. Grâce à cet article, vous saurez tout ce qu’il faut connaître concernant les modalités du concours Advance en 2023.

         


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        Qu’est-ce que le concours Advance ?

        Le concours Advance est une banque d’épreuves communes à 4 écoles d’ingénieurs post-bac, composée d’une étude de dossier, d’épreuves écrites et d’épreuves orales. Grâce à ce concours, les candidats peuvent rejoindre 15 campus différents dans 7 villes de France :

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        Chacune de ces écoles est habilitée à délivrer le titre d’ingénieur par la Commission des Titres d’Ingénieurs à ses étudiants. Ces 4 écoles proposent au total 18 formations de niveau Bac+5, dont certaines sont entièrement anglophones.

         

        Comment s’inscrire au concours ?

        Comme pour les autres concours des écoles d’ingénieurs post-bac, l’inscription au concours Advance se fait directement sur Parcoursup. Peu importe le nombre d’écoles d’ingénieurs auxquelles l’étudiant souhaite candidater, ce type de concours ne constitue qu’un seul vœu sur Parcoursup. Les frais d’inscription au concours s’élèvent à 75€ cette année.

        En 2023, le concours Advance proposera un total de 1 725 places aux candidats. Vous pouvez retrouver le détail du nombre de places proposées par les écoles dans chaque campus ici.

         

        Le déroulement du concours Advance

        Le concours Advance débute par une étude de dossier académique, composé des notes de la classe de Première, des deux premiers trimestres de Terminale et des notes obtenues aux épreuves anticipées du Baccalauréat. Sachez que les candidats ayant conservé deux spécialités scientifiques se verront attribuer un bonus à cette note. La note attribuée au dossier scolaire sera alors affectée d’un coefficient 3 dans les résultats finaux.

         

        Tout le monde ne doit pas forcément passer les épreuves écrites

        Lors de l’étape d’analyse des dossiers scolaires, les candidats ayant opté pour la spécialité Mathématiques ou l’option mathématiques en Terminale seront classés et les meilleurs d’entre eux, appelés les « Grands Classés » n’auront pas à passer les épreuves écrites.

         

        Les autres candidats seront amenés à passer leurs épreuves dans l’un des 13 centres proposés par le concours Advance (à Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Rennes). Si vous résidez à l’étranger, des sessions en visioconférence dans des centres d’examens partenaires seront organisées.

        En 2023, ces épreuves auront lieu entre avril et mai et seront affectées d’un coefficient 4. Vous trouverez ci-dessous la liste des différentes épreuves à passer :

        Épreuve

        DuréeCoefficient
        QCM de Mathématiques1h304
        QCM d’Anglais30 min3
        Oral de Synthèse et de Motivation30 min7

         

        Pour les candidats souhaitant rejoindre un parcours anglophone, un oral d’anglais sera également prévu, afin d’évaluer la compréhension et l’expression orale de l’étudiant.

        La dernière étape du concours concerne la Note Profil École, qui sera affectée d’un coefficient 3. C’est une note attribuée individuellement par école à chacun des candidats, en ce qui concerne les éléments non scolaires de son dossier. En d’autres termes, une note sera attribuée au candidat en fonction de son projet de formation motivé, ses centres d’intérêt, son engagement, etc.

        Les résultats d’admission seront par la suite communiqués sur Parcoursup, à partir du 1er juin 2023.

         

        Comment s’y préparer efficacement ?

        La préparation au concours Advance débute dès l’année de Première, avec les spécialités choisies. Les écoles du Concours Advance sont spécialisées dans des domaines différents et recommandent donc des spécialités distinctes.

        Voici les spécialités de Terminale qui sont conseillées pour chacune des écoles du concours Advance :

        • EPITA : Mathématiques et 1 spécialité scientifique
        • ESME : 2 spécialités scientifiques
        • IPSA : Mathématiques et Physique-Chimie
        • Sup’Biotech : Mathématiques et Physique-Chimie/SVT

        Au-délà du choix des spécialités en Première et Terminale, une préparation aux différentes épreuves du concours Advance vous permettra de maximiser vos chances de réussite. Ainsi, c’est dans cette optique qu’Ipesup propose une formation entièrement dédiée à la préparation de ce concours. Cette formation d’une durée de 2 jours vous permettra de vous confronter aux différentes épreuves et de vous y préparer dans les conditions réelles du concours.

         


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        2023, un nouvel IEP de Région à Fontainebleau

        S’ajoutant à la liste des dix Instituts d’Études Politiques (IEP) déjà existants, ce nouveau institut pourrait accueillir soixante-quinze élèves. L’IEP, rattaché à l’université Paris-Est Créteil, ouvrira ses portes à la rentrée 2023 à Fontainebleau. C’est en effet lors d’un arrêté ministériel au 1er août 2022, peu médiatisé, que la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a signé la création de cet institut d’études politiques. L’enseigne prendra place dans l’actuelle École internationale d’études politiques de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), soit dans les bâtiments de l’ex-caserne Damesme à Fontainebleau.

         

        Un IEP qui sort du lot par sa spécialité

        Comme chaque IEP français, l’institut aura sa spécialité, ici allier sciences humaines et sciences dures. En effet, Fontainebleau exige une spécialité en sciences humaines et sociales et une spécialité scientifique pour candidater. L’enseignement prendra une forte coloration en biologie et en informatique.

        L’orientation de ce nouvel IEP témoigne de l’importance de la filière scientifique dans le paysage académique français et de la demande que cela engendre dans l’enseignement supérieur.

        Si le Bac 2021 entendait lutter contre le biais de sélection introduit par la série S, force est de constater que les spécialités scientifiques attirent encore davantage d’élèves au lycée : “Maths + Physique” (17%), “Physique + SVT” (13%), “Maths + SVT” (6%), “Maths + NSI” (3%), “Maths + SI” (1,5%). Plus de 40% des élèves de Terminale en France aurait un combo de spécialités entièrement scientifique en Terminale.

         

        Quel est l’intérêt de la formule proposée par l’IEP de Fontainebleau ?

        Intuitivement, on pourrait croire qu’un choix de spécialités de type “SVT + SES” ou “SVT + Langues” au lycée n’est pas très fréquent chez ceux qui souhaitent intégrer des filières sélectives. Pourtant, ce choix ne serait pas si rare. À la lecture des chiffres de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de décembre 2021, le combo “SVT + SES” constituerait tout de même 3,4 % des élèves de Terminale en France, quand le combo “Maths + SES” atteint 6,7%.

        Ces associations peuvent paraître surprenantes au premier abord. Pourtant, on constate également que le combo “SVT + Langues” (1,4%) est quasiment au même niveau que “Maths + HGGSP” et “SVT + Histoire”, 1,6%.

        Au total, pas moins de 15% des élèves auraient une spécialité scientifique et une spécialité en sciences humaines en Terminale. L’IEP de Fontainebleau ne devrait pas avoir de mal à remplir sa première promotion de soixante-quinze sièges !

         

        Comment intégrer ce nouvel IEP de Fontainebleau ?

        L’IEP de Fontainebleau ne sera pas accessible par le concours commun regroupant déjà sept Instituts (Lyon, Lille, Strasbourg, Saint-Germain-en-Laye, Aix-en-Provence, Toulouse et Rennes). L’entrée se fera plutôt sur le modèle de l’IEP de Paris, Bordeaux ou Grenoble, et reposera sur l’étude du dossier dans Parcoursup et sur un oral d’admission. De plus, pour intégrer l’IEP de Fontainebleau, les candidats devront impérativement suivre une spécialité dite « humaniste » (HGGSP, HLP, une langue ou encore SES) et une spécialité scientifique en Terminale.

        Plus généralement, intégrer un Institut d’Études Politiques relève d’une maîtrise de nombreuses compétences sur un terrain très compétitif. En effet, l’attractivité de la filière progresse chaque année.

        En 2022, plus de dix mille jeunes se sont présentés au concours commun Sciences Po, pour seulement 1 140 places.

        Découvrez les formations proposées par Ipesup pour se préparer au mieux aux épreuves du concours et mettre toutes les chances de votre côté !


        Maé Baur



        Conseils pour réussir ses années de Première et Terminale au Lycée

        La réforme du Baccalauréat a renforcé le poids du dossier scolaire pour un lycéen désireux de poursuivre des études supérieures.

        Non seulement le contrôle continu débute en Première mais certaines formations du supérieur vont considérer les bulletins scolaires de l’ensemble du lycée lors de l’examen des dossiers Parcoursup. Certaines formations vont, en complément, prendre en considération la personnalité et les qualités extra-scolaires acquises par le lycéen pendant ses années lycée.

        C’est lors du « Cycle Terminal » (Première et Terminale) que les élèves vont progressivement affiner leurs choix d’orientation et approfondir les matières qui correspondent le plus à leur projet d’études.

        Ces deux années sont donc décisives pour obtenir le premier grade de l’enseignement supérieur qu’est le BAC mais surtout pour se préparer aux études qui suivront.

         

        Les enseignements du cycle terminal

        Le nouveau lycée entend favoriser une personnalisation des parcours avec le choix d’enseignements de spécialité.

         

        Enseignements communs

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        L’enseignement scientifique est concentré autour de quatre thématiques (matière, soleil, terre, son et musique). Il s’agit d’analyser les différentes problématiques en confrontant les points de vue, en décloisonnant les matières, en faisant dialoguer des élèves qui ont choisi des parcours différents.

        Les modalités d’enseignement du Français demeurent les mêmes dans la mesure où les épreuves anticipées de Français conservent la même architecture.

         

        Enseignements de spécialité

        Cette unité est au cœur de la réflexion des lycéens. A l’issue de la Seconde, ils doivent faire le choix de 3 enseignements de spécialité, parmi treize matières, pour la classe de Première (3 x 4 heures) puis ils doivent en conserver seulement 2 en Terminale (2 x 6 heures). Un des enseignements de spécialité est donc abandonné en fin de Première. Les deux autres enseignements sont poursuivis en Terminale.

        Pour le choix des enseignements de spécialité, consultez notre guide des filières sélectives en France ou à l’étranger.

        Il peut ensuite être utile de se rendre sur le site horizons21.fr qui propose les univers de formations et les métiers selon les enseignements de spécialité choisis.

         

        Le Baccalauréat

        Pour mémoire, la note du Baccalauréat est composée à :

        • 40% de contrôle continu ;
        • 10% des notes obtenues aux Épreuves Anticipées de Français (EAF) – 5% pour l’écrit et 5% pour l’oral ;
        • 32% des notes obtenues lors des épreuves des enseignements de spécialité de Terminale (16% par enseignement de spécialité) ;
        • 8% de la note obtenue à l’épreuve de Philosophie ;
        • 10% de la note du Grand Oral.

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        Pour en savoir plus sur Parcoursup et son mode d’emploi, consultez notre article.

         

        Les aptitudes à développer dès le lycée

        Pour obtenir son Baccalauréat et se préparer aux filières du supérieur, il faut bien évidemment développer non seulement une solide base de connaissances théoriques mais aussi tester et jauger différentes méthodologies d’apprentissage et de révisions. Certains décident de « ficher », d’autres de réciter leurs cours ou encore de les recopier. Peu importe le choix de méthode tant qu’il mène à un bon résultat.

        Il faut trouver dès la Seconde ou la Première une organisation méthodique qui permette à l’élève de répartir son effort lors de la semaine et le week-end et de pondérer les matières selon ses « facilités » afin d’insister sur ses potentiels « points faibles ». Notons d’ailleurs que ces « facilités » sont souvent en réalité des affinités pour des matières que les élèves cultivent aussi dans le cadre extrascolaire.

        En outre, en plus de devoir organiser avec méthode leur travail écrit, les élèves doivent accorder une attention particulière à l’oral qui tient désormais un rôle clé dans le nouveau BAC.

        Il est impératif que les étudiants développent de fortes capacités d’expression, même s’ils se destinent à des études purement scientifiques. Non seulement le nouveau BAC comporte un Grand Oral en sus de l’oral de Français, mais la plupart des Grandes Écoles et Écoles post-bac évaluent les élèves sur la base d’épreuves orales souvent décisives. Il est donc essentiel que les élèves puissent aborder tout type d’épreuve orale sans un trac paralysant et surtout avec une bonne capacité d’organisation de leurs idées.

        Un tel apprentissage de l’oral se fait bien entendu dans le cadre scolaire mais peut être travaillé au travers de loisirs tels que le théâtre, les concours d’éloquence etc. Il s’agit de s’entraîner à prendre la parole en public avec confiance et de développer ses capacités à débattre et à convaincre.

        Enfin, certaines filières sélectives attendent de la part du lycéen des qualités humaines voire des compétences interpersonnelles. Les élèves investis dans certains hobbys intellectuels ou sportifs présentent probablement un profil plus intéressant ou motivé. Les activités sportives démontrent en effet des aptitudes à travailler en équipe, à persévérer pour progresser ou encore à supporter la pression d’une compétition. Par exemple, un étudiant passionné de théâtre pourra mettre cette passion en avant pour une candidature en khâgne. Ou encore, un élève déjà engagé dans des associations pourra se distinguer parmi des candidats à un Institut d’Études Politiques.

        Il est d’ailleurs essentiel de développer dès le lycée – car l’emploi du temps encore léger le permet – une importante culture générale (Lettres et Philosophie) d’autant plus que la Philosophie ne représente que 4 heures par semaine du tronc commun d’enseignement. Cela passe bien entendu par la lecture mais également d’autres activités culturelles telles que la fréquentation des musées, le théâtre ou les voyages. La curiosité, la maturité et l’ouverture d’esprit sont sans conteste des atouts pour la candidature dans une filière sélective mais aussi tout au long des études supérieures et de la carrière professionnelle.

        Les clés de la réussite :

        • Connaitre son cours
        • S’entrainer à rédiger à l’écrit et à s’exprimer à l’oral
        • Faire preuve de régularité et de rigueur

        Le + : s’engager dans des activités hors du cadre scolaire

         

        Affiner son projet d’orientation : être acteur de son projet

        La réflexion sur l’orientation s’articule autour de trois axes :

        • Découvrir le monde professionnel et s’y repérer ;
        • Connaître les formations du supérieur et leurs débouchés ;
        • Élaborer son projet d’orientation selon ses appétences et ses qualités.

        Il s’agit donc de s’informer en utilisant toutes les ressources mises à sa disposition (rencontre avec un conseiller d’orientation, échanges avec des étudiants, des professeurs, participation à des portes-ouvertes, à des stages…).

        Une étape consiste à identifier les matières que l’on a envie d’approfondir après le lycée selon ses centres d’intérêts mais aussi ses aptitudes. Il faut apprendre à se connaître et repérer dans quel environnement on aime travailler (en groupe, seul, en autonomie ou dans un environnement scolaire par exemple).

        Il est important de garder à l’esprit qu’il ne faut pas s’autocensurer ou céder à la facilité.

         

        Conseils pratiques pour s’organiser

        Se fixer des objectifs personnels

        Chacun doit prendre le temps de lister les objectifs généraux qui lui semblent prioritaires pour ces deux années mais aussi à plus long terme. Ce temps de réflexion permet également de considérer ses points forts et ses points perfectibles.

        Quelques exemples d’objectifs possibles

        • Développer ses compétences à l’oral (expression, argumentation, échange, reformulation de sa pensée…)
        • Gérer son temps et son stress
        • Améliorer la structure de son expression écrite en langue française
        • Développer une culture générale personnelle
        • Suivre l’actualité, les grands sujets de société
        • Développer son sens critique, ses capacités d’analyse personnelle
        • Certifier son niveau en langue étrangère
        • Acquérir un niveau de codage
        • Créer une société…

         

        Décliner les objectifs en petites actions et établir un planning

        Chaque objectif peut ensuite être déclinée en actions. Certaines actions peuvent d’ailleurs concourir à plusieurs objectifs. Chaque action doit être spécifique, réaliste et temporellement définie. Selon ses envies et ses goûts, il faut établir une bibliographie, une liste de podcasts, de stages à envisager, de musées à visiter, de musiques à écouter, etc.

        L’étape suivante consiste à établir un planning de l’année avec les différentes échéances du lycée mais aussi les examens envisagés personnellement (certification ou concours par exemple). A partir ce planning de l’année, il faut préparer un emploi du temps hebdomadaire comprenant l’emploi du temps du lycée avec des plages quotidiennes de travail (devoirs, apprentissage des cours systématique) mais aussi des créneaux réservés pour atteindre les objectifs fixés sans oublier les moments de détente (sport, amis et loisirs). Cet emploi du temps doit idéalement comprendre en plus quelques plages de travail dédiés aux devoirs de dernière minute ou aux urgences.

        Par exemple, si l’objectif est de développer sa culture générale, quelques actions possibles seraient de réserver dans son emploi du temps au minimum 1h pour la lecture de la presse internationale (en spécifiant le nombre d’articles à lire par semaine par exemple) et 1 créneau de 2h par semaine pour un musée, une exposition, l’étude d’un courant artistique, l’approfondissement d’une période historique ou d’un phénomène géographique afin de rédiger une fiche par semaine sur un grand sujet (concept philosophique, artiste, œuvre, etc.).

        Chacun doit individuellement déterminer les moyens et le temps qu’il peut consacrer à sa construction intellectuelle et personnelle.

        Ces années lycée sont des années extraordinaires d’apprentissage, de découverte de soi, de l’adulte que l’on souhaite devenir. La charge de travail de cette période permet une ouverture sur d’autres domaines qui forgent la personnalité.

        Plus prosaïquement, les élèves doivent donc « se questionner » à propos de leur avenir pendant cette phase, afin d’adapter leurs choix d’enseignements de spécialité et surtout s’organiser pour connaître leur méthode de travail et s’investir dans des activités extrascolaires.



        Intégrer une Grande Ecole en AST en 2024

        Les admissions parallèles permettent aux étudiants issus d’un parcours universitaire, d’intégrer les Programmes « Grande École » des Business Schools françaises après un diplôme de niveau Bac +2 ou Bac +3. Les Grandes Écoles de commerce les plus prestigieuses (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon, EDHEC, ainsi qu’AUDENCIA) ouvrent leurs portes à partir de la licence 3 – l’ESSEC étant la seule École à exiger un niveau Master I à l’entrée.

        Que faut-il retenir de l’évolution des concours d’admissions parallèles ces dernières années ?

         

        La suppression des épreuves écrites traditionnelles

        Depuis 2013, les Écoles ont progressivement supprimé leurs épreuves écrites traditionnelles pour ce recrutement. HEC et l’ESCP Europe ont notamment abandonné leur ancien concours commun qui comportait des épreuves écrites techniques et difficiles (droit, macro ou micro-économie, mathématiques de haut niveau),et des épreuves orales non moins académiques (humanités, triptyque, mathématiques…). L’EM Lyon (en 2015) et AUDENCIA (en 2021) ont suivi le mouvement en supprimant leurs épreuves littéraires (dissertation sur document, analyse de situation…).

        Jusqu’en 2019, les autres écoles de commerce, mutualisées dans les concours Passerelle et Tremplin, avaient conservé des épreuves écrites : QCM d’anglais, synthèse de textes/réflexion argumentée, analyse de textes comparés, test de culture générale « Arpège » et épreuves optionnelles). A la faveur du Covid, ces épreuves écrites, qui avaient le mérite de placer les candidats sur un même pied d’égalité quel que soit leur parcours antérieur et leurs résultats académiques, ont d’abord été suspendues. Elles ont été définitivement supprimées à partir de 2021.

         

        La standardisation des modes de sélection

        Qu’en est-il aujourd’hui ? La suppression des épreuves écrites dites « littéraires » était-elle la première étape d’un recrutement sur dossier, où de vagues éléments de motivation viendraient compléter l’étude des seuls bulletins universitaires ? Il n’en est rien. Car les épreuves écrites n’ont pas été supprimées, mais plutôt remplacées par des tests standardisés et l’analyse fine d’un dossier de candidature. Aujourd’hui, la sélection repose sur les 4 éléments suivants :

        • Un test d’aptitudes générales : le TAGE MAGE® (Bac + 3/4) ou le TAGE 2® (pour les Bac + 2)
        • Un test d’anglais reconnu à l’international : le TOEIC® (Test of English for International Communication), le TOEFL (Test of English as a Foreign Language), l’IELTS (International English Language Testing System) essentiellement
        • L’analyse du dossier universitaire (tous les bulletins de notes depuis le bac)
        • La rédaction d’un dossier dit de « motivation » comportant, généralement :
          • Une lettre de candidature exposant les motivations du candidat, son parcours antérieur et son projet professionnel
          • Un curriculum vitae selon les cas classique ou « projectif » (comment le candidat se voit-il dans 10 ans)
          • La réponse à des questions de réflexion, spécifiques à chaque École. Quelques exemples : « Qu’est-ce que le leadership pour vous ? Donner des exemples personnels » (HEC) ; « Illustrez, parmi les expériences que vous avez vécues, celles qui illustrent le mieux les valeurs qui vous caractérisent » (ESSEC) ou encore « Quelles expériences extra-scolaires vous ont marqué et pourquoi ? » (EDHEC).

         

        Les tests TAGE MAGE® et TAGE 2®

        D’inspiration américaine, cousin du GMAT®, le test TAGE MAGE® est devenu un passage obligé pour candidater dans les Business Schools françaises. Les meilleures écoles, dites du « top-5 » (HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et EM Lyon) l’exigent des candidats à Bac + 3/4 depuis plusieurs années. Mais les écoles classées juste en-dessous, comme SKEMA (Lille – Nice – Paris), AUDENCIA (à Nantes), Grenoble EM, ou encore TBS (Toulouse Business School) font également confiance à ce test.

        Le TAGE MAGE® est un test d’aptitudes générales que passent les étudiants de Licence 3 ou de Master. Il évalue les capacités des candidats dans trois dimensions : aptitudes calculatoires, aptitudes logiques et aptitudes verbales. 90 questions de QCM sont présentées aux candidats, sous forme de 6 sous-tests de 15 questions : compréhension de texte, calcul, conditions minimales, raisonnement & argumentation, expression et logique. Dans tous les sous-tests, le candidat doit répondre en moins d’1 min 20 aux questions qui lui sont poses. Des points négatifs pénalisent les réponses fausses. Ce test, qui ne suppose aucun prérequis scientifique, économique ni littéraire particulier, est difficile par sa forme. Il se prépare en quelques centaines d’heures de travail, pendant 6 à 9 mois.

        Le test TAGE 2® est une version simplifiée du TAGE MAGE®. Il s’adresse aux étudiants de niveau Bac + 2 (ou en passe de l’être), candidats aux concours d’admissions sur titres de niveau « 1 » (concours « AST 1 »), c’est-à-dire qui visent une intégration en 1ère année de Grande Ecole à l’issue d’un BTS (brevet de technicien supérieur), d’une licence 2 ou d’un DUT (diplôme universitaire de technologie). Les sous-tests les plus techniques du TAGE MAGE® (conditions minimales, raisonnement & argumentation) n’y sont pas présents. La partie verbale y est plus importante (43 % des questions) et le temps de résolution des questions ce calcul, elles-mêmes plus faciles, est porté à 3 minutes contre 1 minute 20 pour le TAGE MAGE®.

         

        Les concours Passerelle et Tremplin en pleine mutation

        Les concours ECRICOME Tremplin 1 (pour les Bac + 2) et ECRICOME Tremplin 2 (pour les Bac + 3/4) constituent le prolongement naturel, pour les candidats en admissions sur titres, des concours ECRICOME PREPA accessibles après une prépa ECG (école de commerce voie générale) et en prépa littéraire (Khâgne B/L). Ils donnent ainsi accès aux 5 mêmes écoles : NEOMA (issue de la fusion des ESC Reims et Rouen), KEDGE (Bordereaux Ecoles de Management + Euromed Marseille), Rennes School of Business, l’EM Strasbourg ou encore MBS (Montpellier Business School).

        Depuis 2021, les épreuves écrites spécifiques des concours Tremplin 1 et Tremplin 2 (analyse de textes comparés et/ou synthèse/réflexion argumentée + QCM d’anglais de grammaire et vocabulaire à points négatifs) ont été supprimées. Les modalités de sélection des élèves aux concours Tremplin 1 et Tremplin 2 ont été alignées avec les écoles du « top-5 », déjà décrites ci-dessus.

        La banque d’écoles Passerelle (car, peut-on encore parler d’un concours ?) fait exception car elle ne réclame le test d’anglais qu’à l’issue de l’admissibilité, et que l’analyse du dossier est strictement académique (pas de lettre de motivation ni CV). Pour cette première étape, les candidats devront produire un score à un test de sélection : TAGE MAGE® pour les Bac +3, TAGE 2® pour les Bac +2. Le concours Passerelle donne accès à des écoles de management moins bien classées que celles accessibles via le concours Tremplin.

         

        L’évolution des épreuves orales vers les « soft skills »

        Les Grandes Écoles de commerce ont toujours aimé recruter leurs élèves sur des entretiens de motivation. Mais, ces dernières années, la pratique et l’importance des « soft skills » dans le monde de l’entreprise ont conduit les écoles à en modifier largement les modalités.

        C’est ainsi qu’à Grenoble EM, le candidat devra effectuer une « interview inversée » d’un membre de jury pendant 10 minutes. A l’EDHEC, le candidat devra intégrer à sa présentation un mot tiré au hasard au dernier moment. Une phase d’entretien collectif sera également proposée où le candidat devra, à l’occasion d’un travail de groupe, démontrer ses qualités interpersonnelles. A l’EM Lyon, le candidat tirera quatre questions : personnalité, expérience, créativité et personnalité. On peut tomber sur des questions un peu déroutantes : « si vous étiez un poisson, qui seriez-vous et pourquoi ? », « après l’EM Lyon, serez-vous un expert critique ? », ou encore « il y a une pandémie dans le monde, quel rôle jouez-vous ? ». Inutile de multiplier à l’infini les exemples et contre-exemples : on l’aura compris, chaque école cherche à exprimer, à travers le format de ses épreuves d’admission, la spécificité de son recrutement.

        Les « Parisiennes » (HEC, l’ESSEC, l’ESCP) ont, elles, choisi de conserver des entretiens de motivation classiques. Notons toutefois que l’entretien d’admission d’HEC se déroule exclusivement en anglais y compris pour les francophones, illustration de l’internationalisation de la meilleure Business School d’Europe selon le classement du Financial Times.

        Aux épreuves d’entretien viennent s’ajouter, selon les écoles, une épreuve orale d’anglais et, plus rarement, une épreuve orale de LV2.

         

        Quel profil d’étudiant pour quelles Écoles ?

        La sélectivité des meilleures écoles ne doit pas être sous-estimée. La possibilité d’intégrer des Grandes Écoles aussi prestigieuses qu’HEC, l’ESSEC ou encore l’ESCP Europe sans passer par la prépa, couplée à la suppression des épreuves écrites, a pu conduire certains candidats à penser qu’intégrer ces écoles était devenu plus aisé.

        Or, s’il est vrai qu’une école comme AUDENCIA propose aujourd’hui 450 places en admissions sur titres, les trois « Parisiennes » n’ouvrent que 260 places en admissions sur titres, contre 1215 places via les concours prépa. A HEC, pour 16 candidats admis après une classe préparatoire, une seule place est ouverte pour les candidats universitaires par la voie des admissions sur titres françaises « classique » (c’est-à-dire hors « doubles diplômes » existant avec certaines institutions, comme par exemple Paris I en droit des affaires ou encore Sciences Po).

        Places ouvertesConcours PrépaAdmissions sur titres
        HEC40025
        ESSEC420155
        ESCP Europe39580
        emlyon540365
        EDHEC520210
        Total Top-52275835

        Il faut donc bien réfléchir à son orientation avant de renoncer à une classe préparatoire, car c’est encore celle-ci qui donne le plus de chances d’intégrer les toutes meilleures Écoles. Cela étant dit, un très bon candidat universitaire (autour de 14-15 de moyenne) se préparant sérieusement aux tests a des chances sérieuses d’admission. Si l’on opte pour cette voie, mieux vaut construire son dossier académique dès son entrée à l’université, pour viser une mention « Bien » voire « Très bien » dès l’année de L1.

        A contrario, un élève visant des écoles de bon niveau « juste en-dessous » du top-5 comme SKEMA, Grenoble EM, NEOMA ou encore AUDENCIA ont un intérêt bien compris à opter pour les admissions parallèles. Pour ces écoles, il n’est pas rare qu’un dossier « moyen », voire faible, puisse être compensé par (i) de bonnes notes aux tests de sélection et (ii) un projet professionnel solidement construit et argumenté.

        Places ouvertesConcours AST 1Concours AST 2
        SKEMA150350
        AUDENCIA80450
        GRENOBLE EM175210
        TBS80275
        ICN100150
        Tremplin9301540
        Passerelle695895
        Total21304525

         

        Conclusion : quelle stratégie pour les lycéens ?

        En conclusion, voici quelques conseils d’orientation que l’on pourrait donner à des lycéens qui envisagent d’intégrer une Grande École de Commerce par la voie des admissions parallèles :

        • Les élèves aux résultats inégaux, ou qui ont peu d’appétences pour les matières universitaires, pourront s’orienter vers les Écoles de Commerce Post- Bac ou le cas échéant vers un BTS ou un IUT, suivi d’une Admission parallèle à Bac +2 (concours Passerelle 1, Tremplin 1, SKEMA AST 1, TBS L3, GEM AST1).
        • Les élèves plutôt bons, qui expriment un intérêt pour les matières académiques (droit, économie/gestion, lettres, langues, sciences humaines…) et ne souhaitent pas s’imposer le rythme de la prépa pourront s’orienter vers l’Université, puis vers les Admissions sur titre à Bac +3/4 (concours HEC Admission parallèle, ESSEC AST, ESCP CAD, EM Lyon AST, AUDENCIA AST, EDHEC AST 2, GEM AST2, SKEMA AST 2 et Tremplin 2)

        Malgré l’essor apparent des admissions parallèles, les bons à très bons élèves ont tout intérêt à envisager les classes préparatoires ECG, qui outre la qualité de la formation qui y est dispensée, demeurent encore aujourd’hui la voie la plus sûre pour intégrer les toutes meilleures Grandes Écoles.

         

        Nos préparations aux admissions sur titres

        Ipesup propose des formations complètes aux concours d’admissions sur titres. Nos préparations, qui peuvent s’effectuer au choix en présentiel ou à distance,  incluent :

        • la préparation du Dossier de candidature (conférence, documents, coaching dédié avec un professionnel, atelier CV, outil CV interactif)
        • la préparation du TAGE MAGE® ou du TAGE 2® (cycle annuel, stages intensifs ou cycles mixtes + intranet et site d’entraînement TageMaster)
        • la préparation du TOEIC® pour les étudiants en exprimant le besoin (cycle annuel, stages ou préparation online)
        • la préparation des Entretiens et des oraux de langue (intranet, outils numériques innovants et stage intensif de préparation avec les jurys Ipesup)


        Atelier culture scientifique : la classe de Seconde en visite chez France Télévisions

        Le Lycée Ipesup a choisi de proposer à ses élèves de Seconde des ateliers pour comprendre et décrypter les enjeux du monde technologique et numérique qui les entoure. Notre ambition est de leur apporter « le petit plus » qui leur permettra de s’ouvrir sur le monde qui évolue tout en développant à la fois leur curiosité, leur esprit critique et en consolidant leurs acquis pour la suite de leur parcours.

        Dans ce contexte avait lieu le 30 septembre le premier atelier de culture scientifique, conçu pour découvrir le process de fabrication d’un programme de télévision, de son tournage jusqu’à son intégration dans les flux numériques destinés à alimenter plateformes et offres dématérialisées. Avec l’avènement du numérique, le secteur de l’audiovisuel se transforme et nous souhaitions immerger nos élèves le temps d’une visite pour qu’ils visualisent les moyens associés aux nouvelles technologies de l’information et de la fabrication des vidéos dont ils sont souvent les premiers consommateurs.

        Nos élèves ont été dans ce cadre accueillis par France Télévisions, dont le responsable de la Media Factory les a guidés tout au long de leur parcours. A chacune des étapes de leur visite, les élèves ont été accueillis et guidés par un cadre technique qui leur a commenté, montré et expliqué l’activité, les outils et infrastructures mobilisés à chaque étape de la fabrication. Dans le cadre de ce dialogue, les élèves ont ainsi pu échanger avec des professionnels pour découvrir quelques métiers de la fabrication et du numérique de France Télévisions.

        Un premier tour d’horizon leur a permis de comprendre l’écosystème de ce groupe de télévision public, dont l’offre accompagne 4 Français sur 5 chaque semaine via son offre de programmes et d’information, en direct, en replay, via les plateformes partenaires telles Netflix, les réseaux sociaux etc.

         

        Sans reprendre en détail l’intégralité de la visite et des apprentissages de l’atelier, en voici quelques moments forts :

        • La visite des plateaux et de leur équipement, qui a permis de comprendre le rôle de la lumière, les différents types de caméras, les techniques de tournage et les prérequis de fabrication selon la nature des programmes. Passant du plateau du Journal télévisé de 20h de France 2 à celui des Maternelles ou celui des journaux de France 3 Paris-Île-de-France, ils ont pu constater en quoi les plateaux et leur équipement permettait de s’adapter aux contraintes du direct ou au contraire d’une émission enregistrée. Ils ont su trouver les bonnes questions pour découvrir les nouvelles technologies associées au plateau virtuel 100% fond vert. Passé le premier moment d’émerveillement, l’envie de comprendre a pris le dessus et les questions ont fusé : la vitesse de mise à disposition du signal selon le point géographique de réception, la composition d’une équipe sur les plateaux, le fonctionnement d’un prompteur, le tournage en décor virtuel …

         

         

        • La régie d’un studio, dont nos élèves ont appréhendé les rudiments grâce aux explications du chef de régie. Cette salle de contrôle mobilise une quinzaine de personnes lors d’un journal télévisé, elle est « l’envers du décor », comme l’a justement fait remarquer un des élèves. Ces derniers ont compris le rôle central du réalisateur, véritable chef d’orchestre d’une émission, qui pilote tous les outils et corps de métiers présents sur le plateau ou en régie : les cadreurs derrière les caméras, les opérateurs de la régie dédiée au pilotage du son, les tables de mixage et mélangeurs vidéo, le pupitre de contrôle des éclairages du plateau, le conducteur etc..

         

         

        • Le magasin de l’information, qui regroupe l’ensemble du matériel nécessaire aux journalistes qui partent en reportage. Les élèves ont découvert la gamme du matériel nécessaire à la fabrication de l’information : caméras de toutes tailles et technologies, équipement de prise de son, appareils photos, matériel de transmission des flux vidéo et audio. Visiteurs privilégiés, ils ont pu prendre en main les caméras, des plus légères aux plus lourdes. En fin de journée, ils ont assisté en direct au retour de tournage d’une équipe de journalistes, du process de restitution du matériel au transfert des fichiers de tournage dans le système numérique de la chaîne d’information. Ils ont ainsi compris les différentes étapes de numérisation et transformation de la matière brute issue d’un tournage : ingestion dans le système, derushage, montage, post-production pour mener à la diffusion du sujet le soir même lors du journal de 20 heures.

         

        A l’issue de l’atelier, les commentaires des élèves parlent d’eux-mêmes : « je n’aurais jamais imaginé que fabriquer un programme soit si complexe, mais cela paraît simple une fois que l’on nous explique », « cette visite m’a donné envie d’en savoir plus sur les métiers de l’audiovisuel », « quand on voit des vidéos sur notre téléphone, on n’imagine pas qu’il y a tant d’actions et de métiers derrière », « j’avais envie de venir, mais je ne m’imaginais pas que ce serait si bien ».

        Prochains ateliers de découverte de la culture scientifique et numérique en novembre, autour de l’Intelligence Artificielle



        Annales DSCG

        Les annales du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) vous permettront de vous entraîner sur des sujets tombés à l’examen.

         

        Annales DSCG 2021

        Retrouvez ci-dessous toutes les annales du DSCG pour l’édition 2021 pour les unités d’enseignement 1, 2, 3, 4, 5 et 8.

         

        Annales DSCG 2020

        Retrouvez ci-dessous toutes les annales du DSCG pour l’édition 2020 pour les unités d’enseignement 1, 2, 3, 4, 5 et 8.

         

        Préparez le DSCC avec les experts d’Ipesup

        Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité générale) est un diplôme de niveau Bac +5 et plus, qui s’adressent aux auditeurs et comptables souhaitant upgrader leur expertise en comptabilité et en gestion, en vue, le cas échéant, de l’obtention ultérieure du DEC (diplôme d’expertise comptable).

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      1. Annales DSCG
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