Bac de français 2023 : Comment préparer efficacement les épreuves écrites ? 

Elèves de Première générale ou parents d’élèves, vous vous demandez comment préparer l’écrit du Bac de français 2023 tout au long de l’année pour aborder l’épreuve de façon sereine ? Marie, enseignante agrégée, vous propose des pistes de travail.

 

Marie, pouvez-vous d’abord nous rappeler quels sont les différents exercices proposés à l’écrit et comment s’organise leur préparation pendant l’année ?

Depuis la réforme, deux exercices sont proposés lors de l’épreuve écrite du Bac de français qui se déroule généralement mi-juin : le commentaire de texte et la dissertation sur œuvre. Le/la candidat(e) choisit de traiter l’un de ces deux exercices. Il vaut mieux néanmoins qu’il/elle soit préparé(e) aux deux, afin de pouvoir adapter son choix, le jour de l’épreuve, en fonction du sujet proposé qui risque de l’inspirer plus ou moins.

Ces deux exercices sont liés à l’étude des quatre « genres » littéraires principaux, ce que l’Education Nationale désigne comme des « objets d’étude » : le roman, la poésie, le théâtre et la littérature d’idées (ou littérature argumentative). Pendant l’année, les élèves vont étudier en classe ces quatre objets, auxquels sera à chaque fois associée une oeuvre du programme, sélectionnée par le professeur parmi trois propositions (par exemple, pour le roman, La Peau de Chagrin de Balzac, Sido et Les Vrilles de la vigne de Colette ou Manon Lescaut de l’abbé Prévost).

 

Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste l’épreuve du commentaire ?

On propose au candidat ou à la candidate un texte qu’il ne connaît généralement pas, en tout cas qu’il/elle n’a pas étudié en classe pendant l’année. Il peut avoir été écrit par un auteur « canonique » (Hugo, Voltaire, Musset, Sand…) ou bien par un auteur moins connu, ou contemporain (en 2022, le commentaire portait sur un texte de Sylvie Germain, ce qui a déstabilisé certains élèves). L’élève a alors quatre heures pour analyser le texte et l’expliquer sous la forme d’un devoir construit, composé d’une introduction, de deux ou trois parties et d’une conclusion. La difficulté principale de cet exercice, c’est qu’il faut savoir réagir face à un texte inconnu, un objet non identifié en quelque sorte !

 

Comment peut-on se préparer à un tel exercice, puisqu’on ne peut jamais savoir sur quel thème, quel genre, quel siècle… le texte va porter ?

On peut s’y préparer de plusieurs façons. D’abord, il est important d’avoir des repères historiques et culturels, d’être capable de situer le texte dans l’histoire littéraire. Une scène de tragédie classique (de Racine par exemple) ne soulève pas les mêmes enjeux (philosophiques, moraux, esthétiques…) qu’un extrait du théâtre de « l’absurde » (de Ionesco ou Beckett par exemple).

Plus le/la candidat(e) a des connaissances générales en histoire littéraire (par exemple, dans le cas du théâtre de Racine, il peut être bon de savoir ce qu’est le jansénisme, quelles sont les règles du théâtre classique, la fonction morale assignée au théâtre à cette époque…), plus il/elle sera à l’aise pour repérer les questions soulevées par le texte et éviter les contre-sens.

Ensuite, pour analyser précisément un texte, il faut avoir les bons outils ! Certains, comme les figures de style, les temps verbaux, la ponctuation…, sont valables pour tous les genres. D’autres sont spécifiques aux différents objets d’étude (comme les règles de versification en poésie, les types de narration et de focalisation dans un roman, les questions de mise en scène au théâtre, les formes argumentatives et les outils rhétoriques pour la littérature d’idées…)

Enfin, il faut s’entrainer le plus possible ! Plus on s’entraine à lire des textes, à les situer dans un cadre (historique et culturel), à repérer ce qu’ils ont de singulier, les questions qu’ils posent, les enjeux qu’ils soulèvent, à analyser la façon dont ils sont écrits, et à composer des plans pour en proposer une explication claire… plus cela devient naturel !

 

Comment les formations proposées par Ipesup permettent-elles de réaliser cette préparation ?

Plusieurs types de formations sont proposées par Ipesup. Des stages pendant les vacances et/ou des cours tous les samedis après-midi permettent de s’exercer en classe, avec des professeurs qui aident les élèves à acquérir ces « outils » et connaissances littéraires et qui les invitent à s’entrainer, notamment à travers des bacs blancs.

Toutes nos préparations sont à retrouver ici

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Ipesup propose aussi une préparation en distanciel, via la plateforme Libris, qui peut être utilisée en autonomie par l’élève, ou appréhendée progressivement à l’aide d’un tuteur et d’un enseignant qui revient sur la méthode lors de séances de cours live.

Sur Libris, l’élève pourra trouver, pour chaque objet d’étude, un cours d’histoire littéraire très complet qui recouvre toute la période indiquée par le programme (du  XVIe au XVIIIe siècle pour la littérature d’idées par exemple, du XVIIe au XXIe siècle pour le théâtre…) et la présentation de toutes les notions cruciales à maîtriser pour l’étude des textes. Pour chaque section, il peut vérifier sa compréhension à l’aide de quiz et d’activités interactives.

Enfin, un entrainement est proposé, pour accompagner l’élève dans la réalisation d’un commentaire complet, avec la possibilité de consulter une copie intégralement rédigée. Cela peut fournir aux élèves un complément très riche, parce que les professeurs n’ont pas toujours le temps de leur apporter toutes ces connaissances pendant l’année : le programme est dense, et la préparation de l’oral mobilise souvent l’essentiel des cours.

 

Et pour la dissertation ?

La dissertation se compose également en quatre heures, et comme le commentaire, doit aboutir à la proposition, par le/la candidat(e) d’un devoir construit, constitué d’une introduction, de deux ou trois parties, et d’une conclusion. Elle prend souvent la forme d’une question, ou d’une citation portant sur l’une des quatre œuvres étudiées en classe pendant l’année. L’enjeu, cette fois, c’est de bien maîtriser ses œuvres, pour être capable de proposer un devoir riche, et de répondre précisément à la question soulevée par le sujet.

 

Justement, comment peut-on acquérir cette maîtrise de l’œuvre pendant l’année ?

La priorité, c’est d’abord de bien lire les œuvres ! Cela peut paraître évident, mais les élèves de Première ne savent pas toujours comment mener une lecture efficace. Dans l’idéal, il faudrait pouvoir lire l’œuvre au moins deux fois pendant l’année, mais nous savons bien que c’est souvent difficile pour les élèves de trouver le temps et la motivation de le faire. Il faut donc qu’ils/elles soient efficaces dès leur première lecture.

Pour cela, je leur conseille d’avoir bien en tête le parcours associé à l’œuvre, avant d’en commencer la lecture. En effet, les programmes associent à chaque œuvre un parcours, c’est-à-dire un thème, un angle sous lequel l’aborder (par exemple, « la comédie sociale » pour Les Caractères de La Bruyère, « rire et savoir » pour Gargantua de Rabelais). Il est crucial d’avoir bien compris l’intitulé de ce parcours et les enjeux qu’il soulève parce que les sujets de dissertation seront directement liés à cette question. Cela permet donc d’aborder l’œuvre sous le bon angle d’emblée.

Il peut aussi être utile de se renseigner un peu sur l’œuvre avant d’en commencer la lecture. Les professeurs attendent souvent que les élèves aient terminé de lire l’œuvre avant de leur en parler, mais ils courent ainsi le risque de passer à côté des enjeux principaux, liés au contexte historique et politique par exemple. C’est un peu comme lorsqu’on va au cinéma : on est plus attentif à certains aspects du film si on a regardé la bande annonce avant, lu des critiques qui insistent sur telle ou telle dimension du film…

Ensuite, il faut faire une lecture active, c’est-à-dire qu’il ne faut pas se contenter de se laisser porter par le livre et son intrigue. Il faut se munir d’un crayon, de post-its, de surligneurs… et ne pas hésiter à « gribouiller » son livre. On peut par exemple surligner les passages qui nous plaisent particulièrement ou qui nous semblent correspondre parfaitement à l’intitulé du parcours : ils pourront nous servir d’exemple. On peut aussi écrire au crayon, en haut de chaque page, de chaque scène ou de chaque chapitre, ce qui s’y passe, afin de se situer rapidement dans l’œuvre par la suite. Si certains passages nous semblent obscurs, incompréhensibles, ou que nous avons le sentiment qu’une allusion nous échappe, cela peut également être utile de le noter, pour interroger son professeur en classe afin d’obtenir des éclaircissements. On peut enfin consigner tous ces éléments (questions, remarques, citations, bribes de résumé…) dans un carnet de lecture, ce qui peut être très utile pour retrouver toutes ces informations en fin d’année, parfois plusieurs mois après notre lecture !

 

Et ensuite, comment passe-t-on de cette lecture à la dissertation ?

Il peut être bon d’apprendre plus ou moins par cœur ces exemples et citations, de vérifier qu’on a bien retenu l’ensemble de l’intrigue, la structure du recueil ou de la pièce…

Puis, comme pour le commentaire, il faut s’exercer : plus on analyse de sujets (en s’entrainant à définir les termes, à comprendre les présupposés, les paradoxes contenus dans la citation…), moins on risque de faire de hors-sujets ! Il faut ensuite s’entrainer à composer des plans efficaces, qui proposent de nombreux exemples et répondent clairement à la question posée par le sujet.

 

Et en tant que parents, comment peut-on accompagner notre enfant dans cette préparation ?

D’abord, on peut lui poser des questions sur l’œuvre, même si on ne la connaît pas ! On peut l’inviter de cette façon à résumer clairement l’intrigue, à expliquer quels en sont les thèmes principaux, l’interroger sur la réflexion politique, philosophique ou morale qui y est proposée… Le simple fait d’en parler va permettre à l’élève de vérifier qu’il est capable de produire un discours précis, cohérent, ou de voir au contraire si certains points restent fragiles.

On peut aussi voir avec lui des adaptations de ces œuvres s’il en existe (adaptations cinématographiques ou en bandes-dessinées, représentations théâtrales…), ou lui proposer des sorties culturelles pour consolider sa connaissance de la période historique (expositions, châteaux, maisons d’auteurs…).

 

Quels outils Ipesup propose-t-il pour aider les élèves dans la maîtrise de la dissertation ?

Comme pour le commentaire, les élèves peuvent s’inscrire dans des stages ou des formations en présentiel pour travailler de façon intensive cet exercice, ou s’appuyer sur la plateforme Libris qui a été spécifiquement conçue pour fournir un contenu très riche sur les œuvres. En effet, les professeurs ne peuvent pas toujours faire, au lycée, une présentation détaillée du contexte, du parcours... en raison du manque de temps et des programmes denses !

La plateforme Libris propose donc un cours complet et des entrainements : une présentation du contexte socio-historique de l’œuvre et son auteur ; une explication détaillée des enjeux du parcours et des grandes thématiques de l’œuvre ; et des exercices interactifs pour vérifier que l’élève a bien retenu l’essentiel. Comme on sait malgré tout qu’il n’est pas évident de trouver des exemples par soi-même, les professeurs ont sélectionné pour chaque œuvre dix citations, et six extraits précisément analysés, à apprendre par cœur.

Enfin, l’élève a la possibilité de s’entrainer sur un sujet, étudié pas à pas, et de consulter une copie intégralement rédigée, pour avoir un exemple des attentes des examinateurs.

 

Un conseil final pour réussir son écrit de français ?

Il est possible d’avoir de très bonnes notes à l’écrit de Français, à condition de travailler avec rigueur et régularité tout au long de l’année. Il ne faut donc négliger aucun objet d’étude ni aucune œuvre, et s’entrainer le plus possible pour que ces deux exercices deviennent naturels !



Dates DSCG 2023

Les dates du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) sont disponibles pour l’édition 2023. Une session unique est proposée, au mois d’octobre.

 

Calendrier du DSCG 2023 : session unique

Dates DSCG 2023 – Session unique en octobre 2023

Retrouvez ci-dessous les dates clés du DSCG 2023. Les épreuves écrites se déroulent sur trois jours, du mardi 24 au jeudi 26 octobre 2023 inclus ; les épreuves orales (anglais et soutenance de mémoire) selon la convocation, à partir du lundi 30 octobre 2023.

EvénementCalendrier DSCG 2023
Ouverture des inscriptions au DSCGMercredi 5 juillet 2023
Fermeture des inscriptions au DSCGMardi 30 août 2023 à 17h
Date limite nationale de dépôt des pièces justificatives
notamment la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire » validée et le mémoire pour l’UE 7 du DSCG
Mercredi 6 septembre 2023 à 23h59
Date limite de paiement des frais d’inscriptionMercredi 6 septembre 2023 à 23h59
Epreuve écrite UE1 : Gestion juridique, fiscale et socialeMercredi 25 octobre 2023 de 14h à 18h
Epreuve écrite UE2 : FinanceMardi 24 octobre 2023 de 9h30 à 12h30
Epreuve écrite UE3 : Management et contrôle de gestionJeudi 26 octobre 2023 de 14h à 18h
Epreuve écrite UE4 : Comptabilité et auditMardi 24 octobre 2023 de 14h à 18h
Epreuve écrite UE5 : Management des systèmes d’informationJeudi 26 octobre 2023 de 9h30 à 12h30
Epreuve orale UE6 : Anglais des affairesOral de 30 minutes selon convocation, à partir du lundi 30 octobre 2023
Epreuve orale UE7 : Soutenance de mémoireSoutenance d’une heure maximum selon convocation, à partir du lundi 30 octobre 2023
Epreuve écrite UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien)Mercredi 25 octobre de 9h30 à 12h30
Jury nationalà préciser
Publication des résultatsà préciser

Retrouvez le calendrier officiel du DSCG au bulletin officiel n°47 du 15 décembre 2022

 

 

Modalités d’inscription au DSCG 2023

Les inscriptions s’effectuent obligatoirement et exclusivement par Internet, à partir du site : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/diplomes-comptables-superieurs-dcg-dscg-dec-49871.

L’ensemble des pièces justificatives doivent être téléchargées par le candidat dans son espace dédié, créé lors de son inscription en ligne. Le paiement des droits d’inscription est dématérialisé et doit intervenir dans le délai prévu ci-dessus.

Lors de son inscription, le candidat précise, parmi les épreuves constitutives du diplôme, celles pour lesquelles il souhaite faire valoir le ou les éventuels reports de note ou de dispense. Le cas échéant, il précise aussi la ou les validations accordées au titre de la VAE par le jury national du DCG ou par le jury national du DSCG.

La demande d’inscription à l’épreuve n° 7 du DSCG « Mémoire » n’est acceptée au titre de la session 2023 que si la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire », dûment validée par un enseignant-chercheur, est téléchargée par le candidat dans son espace dédié, au plus tard le 6 septembre 2023. Le candidat qui souhaite confier l’étude de sa demande d’agrément à son service gestionnaire doit lui faire parvenir ladite fiche au plus tard le 12 avril 2023 (date du courriel faisant foi). Cette fiche est notamment disponible sur les sites des différents rectorats.

Pour un même diplôme, le candidat ne peut à la fois s’inscrire aux épreuves ponctuelles et à la VAE.

 

Coefficients du DSCG 2023

Chaque unité d’enseignement (UE) du DSCG fait l’objet d’un coefficient dédié.

Les épreuves écrites des quatre premières UE 1, 2, 3, 4 (Gestion juridique fiscale et sociale ; finance ; management et contrôle de gestion ; comptabilité et audit) sont affectées d’un coefficient 1,5.

Les épreuves des UE 5, 6 et 7 (épreuve écrite de MSI et les deux épreuves d’orales : anglais et soutenance de mémoire) sont affectées d’un coefficient 1.

Enfin, seuls les points au-dessus de la moyenne sont comptabilisés pour l’UE 8 facultative (langue vivante étrangère facultative) et sont affectés d’un coefficient 1.

Synthèse :

Unités d’enseignementCoefficient
UE1 : Gestion juridique, fiscale et sociale1,5
UE2 : Finance1,5
UE3 : Management et contrôle de gestion1,5
UE4 : Comptabilité et audit1,5
UE5 : Management des systèmes d’information1
UE6 : Anglais des affaires1
UE7 : Soutenance de mémoire1
UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien)1 (points « bonus » au-dessus de la moyenne seulement)

 

 

Préparez le DSCG avec les experts d’Ipesup

Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestoin) constitue la suite logique d’un parcours académique tourné vers la gestion, la comptabilité, l’audit. En particulier, il constitue le prolongement naturel d’un DCG (diplôme de comptabilité et de gestion), d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou d’un master Grande Ecole de Commerce dans des parcours analogues. Les salariés exerçant une activité professionnelle dans le domaine de la comptabilité et de l’audit peuvent également trouver un intérêt à présenter ce diplôme. Le DSCG peut déboucher sur le DEC (diplôme d’expertise comptable).

Ipesup assure une préparation de haut niveau  du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion avec des professeurs reconnus experts-comptables, auteurs d’ouvrages, magistrats…



Oral du Bac de français, Grand Oral : les enjeux de l’oral au Lycée

« Je n’aime pas parler en public » est une phrase prononcée par de nombreux jeunes. Peut-on vaincre la glossophobie ? Peut-on suivre une méthode et apprendre à réussir ses oraux voire devenir un bon orateur ? C’est l’objectif du ministère de l’Éducation nationale qui souhaite développer la place de l’oral dans l’enseignement français à tous les niveaux.

Il y avait déjà l’oral du Brevet et l’oral de français en Première, la mise en place du Grand oral en Terminale vient renforcer le dispositif d’évaluation de l’aisance des élèves du secondaire.

Ces différentes évaluations sont des jalons devant inciter les élèves à progresser dans leur maîtrise de l’expression orale. A force de travail et d’entrainement, l’objectif en fin de lycée est qu’un élève puisse s’exprimer clairement, soit à l’aise devant le jury, qu’il sache gérer son stress et surtout qu’il sache argumenter, c’est-à-dire échanger avec pertinence.

 

Oral du Baccalauréat de français

Ayant lieu fin juin et affectée d’un coefficient cinq, l’épreuve orale se construit autour d’un descriptif d’activités remis par l’enseignant et récapitulant l’ensemble des textes étudiés au cours de l’année. Sur ce descriptif, figure également l’œuvre choisie par l’élève pour l’exposé oral. Cet exercice est composé de deux parties.

La première partie (12 minutes) se déroule de la manière suivante.

Après avoir accueilli le candidat l’examinateur lui indique :

    • Le texte et le passage retenu
    • Une question de grammaire

À l’issue du temps de préparation :

    • Le candidat propose une lecture expressive du texte après l’avoir situé brièvement dans l’œuvre et le parcours associé. Cette partie est notée sur 2 points et apprécie la qualité de la lecture, sa justesse de même que la pertinence de l’expression
    • Le candidat propose une explication linéaire d’un passage d’une vingtaine de lignes sélectionné par l’examinateur. Cette partie est notée sur 8 points
    • Le candidat répond à la question de grammaire, notée sur 2 points. La question consiste en une analyse syntaxique d’une courte phrase ou d’une partie de phrase du texte

Nous conseillons donc aux élèves préparant l’épreuve orale de Français de reprendre un par un chacun des textes étudiés et de les analyser précisément tant du point de vue de leur contenu, de leurs grands thèmes, de leur forme et de leur structure. Nous les invitons également à apprendre par cœur les introductions et les conclusions des explications linéaires pour être performant à ces moments stratégiques de l’épreuve.

 

La seconde partie de l’épreuve, notée sur 8 points et d’une durée de 8 minutes, se décompose en une présentation de l’œuvre choisie par le candidat suivie d’un entretien avec l’examinateur. Le candidat jugé sur sa capacité à rendre compte de ses réflexions sur ses expériences de lecture doit justifier son choix d’œuvre et répondre aux relances de l’examinateur afin de défendre son point de vue.

Pour cette partie, l’élève doit se préparer en lisant très attentivement l’œuvre en question, en résumant chaque chapitre, en sélectionnant les passages-clefs, en extrayant des citations puis en structurant un argumentaire qui explique les raisons pour lesquelles il trouve cette œuvre particulièrement intéressante. Chacun de ces arguments doit être assorti d’exemples précis choisis dans l’œuvre. Il ne s’agit en effet ni de faire un cours sur l’œuvre, ni de réciter un texte appris par cœur : il faut au contraire que l’examinateur sente que l’œuvre a fait l’objet, de la part du candidat, d’une réelle appropriation personnelle.

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Le Grand Oral

Le Grand oral est une des épreuves finales du Baccalauréat et compte avec un coefficient dix (sur cent) dans la note finale du Baccalauréat pour les élèves en voie générale.

Les sujets

Pour le Baccalauréat général, les questions problématisées doivent être en lien avec les programmes du cycle terminal des deux enseignements de spécialité du candidat suivis en classe de Terminale. Elles peuvent soit être transversales aux programmes des enseignements de spécialité, soit porter sur un point précis du programme de l’enseignement choisi.

Dès la Première, il est intéressant de débuter sa réflexion sur les sujets pouvant être présentés mais le sujet sera définitivement validé en Terminale. Les élèves peuvent travailler seuls ou en groupe et sont accompagnés par un ou plusieurs enseignants.

La question, validée par les professeurs, ne peut pas faire l’objet d’une évaluation.

 

Le déroulé

L’examen du Grand Oral, d’une durée de 20 minutes, est présenté individuellement et est précédé d’un temps de préparation de 20 minutes également.

Dans un premier temps, l’élève énonce les deux sujets au jury qui en choisit un.

Le temps de préparation permet au candidat de structurer son argumentation, d’organiser son propos et de réaliser une production écrite s’il le souhaite. Cette production peut être remise au jury au début de l’épreuve et ne donne pas lieu à une évaluation.

L’oral en lui-même s’articule autour de 3 étapes : 

 

    • S’engager et convaincre : 5 min debout avec notes rédigées durant la préparation 

Le candidat présente la question choisie par le jury et expose les motivations qui l’ont conduit à étudier cette question. Il présente ensuite sa réponse.

 

    • Dialoguer : 10 min sans notes debout ou assis

C’est une phase d’échange entre le candidat et le jury pour approfondir certaines notions et juger la maîtrise du programme des enseignements de spécialité. Le jury évalue particulièrement les qualités d’argumentation du candidat.

Il est important d’anticiper les questions pouvant être posées et de préparer des mots-clefs pour chacune d’elles.

 

    • Synthétiser et préciser son projet d’orientation : 5 min sans notes debout ou assis

Le candidat montre que la question traitée a participé à la maturation de son projet de poursuite d’études et même de son projet professionnel. Il met en lumière les différentes étapes qui lui ont permis de s’orienter dans la trajectoire qu’il a choisie (stage de Troisième, choix des enseignements de spécialité, d’enseignements optionnels, autres stages ou expériences professionnelles, rencontres, choix des vœux Parcoursup, résultats…)

Cependant, si la question traitée ne correspond pas à son projet d’orientation, le candidat ne sera pas pénalisé. En revanche, le jury l’interrogera probablement sur la cohérence de ses motivations.

 

Le jury

Le jury est composé de deux examinateurs. L’un est nécessairement enseignant de la spécialité à laquelle s’adosse la question qui a été présentée par le candidat. L’autre examinateur peut être un professeur de toute discipline, y compris un professeur documentaliste.
Comme pour toutes les épreuves finales, l’organisation relève des services académiques, dans le respect des consignes nationales.

Lors de la prestation du candidat, une attention particulière sera portée par les membres du jury sur les points suivants :

    • la qualité de sa prestation orale, c’est-à-dire sa capacité à capter l’attention, soutenir un discours, etc
    • la qualité  de sa prise de parole en continu, c’est-à-dire sa gestion du temps, la ponctuation du discours, etc
    • la qualité de ses connaissances
    • la qualité de son interaction avec les membres du jury, c’est-à-dire sa capacité à réagir à une interrogation, à la reformuler, à prendre l’initiative dans l’échange, etc
    • la qualité et la construction de son argumentation et de sa démonstration

 

Conseils pour les oraux

L’oral se prépare le plus tôt possible. Il est important de travailler la qualité de la parole et de la gestuelle. Un travail sur la posture et la respiration est primordial. Il s’agit d’apprendre à mieux coordonner sa pensée et son corps. Il faut également s’entrainer à organiser ses idées selon une méthode : choisir et ordonner ses arguments (lister, justifier, documenter, sourcer, établir une démarche, rédiger un plan ou une carte mentale…).

Enfin, au-delà de la maîtrise de son sujet, il peut être très utile de se filmer, de s’écouter ou de visualiser mentalement son oral.

En conclusion, le but des épreuves orales, est évidemment de valoriser un travail réalisé dans la durée mais surtout de mettre l’accent sur l’expression orale et ainsi préparer les étudiants aux exercices qu’ils rencontreront dans l’enseignement supérieur et le monde professionnel.

Souvent relégué aux traditionnelles épreuves de rattrapage, « l’oral » avait l’habitude d’occuper une place subalterne dans le système éducatif français. Les évolutions récentes et notamment l’apport scientifique des neurosciences rappelant l’importance de la coordination entre la pensée et le corps, entre la prise de parole et l’engagement physique du candidat ont conduit à accorder plus d’influence à la prestation orale.

En travaillant et en s’entraînant avec les bonnes méthodes, il est donc possible de progresser significativement à l’oral. De grands timides remportent des concours d’éloquence !



La Prépa DSCG d’Ipesup de nouveau accessible au CPF

Depuis plus de 25 ans, Ipesup dispense une formation de haut niveau au Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG).

Bonne nouvelle pour les candidats : depuis le 8 mars 2023, la prépa DSCG d’Ipesup est de nouveau accessible au compte personnel de formation ! Ce dispositif permet aux candidats de financer tout ou partie de leur prépa à l’aide des droits à la formation qu’ils ont accumulés lors de leurs expériences professionnelles. On peut encore rejoindre le stage « Dernières révisions » et faire financer la formation en CPF.

 

Un contrôle renforcé des formations en CPF

Certains organismes peu scrupuleux, qui ont émergé au moment de la création du CPF, avaient cru voir dans ce dispositif une manne financière, alors qu’il devait être un simple facilitateur de financement pour les candidats. Formations de mauvaise qualité, absence de contrôle pédagogique, démarches commerciales agressives… il s’est avéré nécessaire pour les acteurs de la formation continue de mettre un terme à ces pratiques dommageables à l’ensemble du secteur, et en premier lieu aux candidats.

C’est ainsi que la Caisse des Dépôts et Consignations – entité de tutelle sur la partie financement de la formation, et notamment du CPF – a entrepris de diligenter des contrôles renforcés et de procéder à des déréférencements de formations. Après la parution du Décret du 22 avril 2022 portant une modification des conditions d’éligibilité au compte personnel de formation, la CDC s’est notamment attaquée, dans un premier temps, aux formations dits sur « codes CPF libres ». Ces codes, non liés à des formations inscrites au RNCP (répertoire national des compétences professionnelles) ou au RS (répertoire spécifique), permettaient à des acteurs peu scrupuleux d’inscrire des formations non certifiantes sur la plateforme publique moncompteformation.gouv.fr, et de bénéficier ainsi de financements. Il s’agissait notamment de formations répertoriées sur le code libre « Aide à la création d’entreprise ». Ils sont aujourd’hui mieux régulés : tant mieux.

Malheureusement, dans la démarche louable de déréférencement de formations non certifiantes, la CDC a eu la main lourde et a déréférencé les formations au diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, alors même que le DSCG est un diplôme de grade Master qui relève bien du répertoire national des compétences professionnelles (fiche RNCP n° RNCP35044), et qui, par le public qu’il vise (praticiens de l’expertise, souvent en cabinet), relève bien de la formation continue et non de la formation initiale.

Fort heureusement, ce déréférencement incompréhensible, intervenu deux fois (de juin au 25 août 2022 ; puis du 10 décembre 2022 au 8 mars 2023) a été annulé.

Depuis le 8 mars 2023, les formations d’IPESUP sont de nouveau accessibles au CPF ! C’est une bonne nouvelle pour les praticiens des métiers de l’expertise comptable.

 

Ipesup : un acteur historique de la formation continue et de la prépa DSCG

Le Groupe Ipesup n’avait, lui, pas attendu l’émergence du droit individuel à la formation (DIF) ni du compte personnel de formation (CPF) pour assurer des formations continues de haut niveau. A travers son établissement spécialisé Ipesup Formation, le Groupe Ipesup a ainsi dispensé des formations pour des grands groupes comme Air France ou IBM dès les années 1980. La préparation du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion était créée dès les années 1990. Sous la direction de Michel ANQUETIL et avec le concours de professeurs de haut niveau (notamment M. Stephen ALMASEANU et M. Serge ZELYNSKY en gestion juridique, fiscale et sociale et M. Georges LEGROS en comptabilité et audit), Ipesup a ainsi formé pas moins de 25 promotions d’experts comptables vers l’obtention de leur diplôme et leur réussite professionnelle.

 

Ipesup Formation : un acteur sérieux certifié Qualiopi depuis 2021

Instituée par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la certification Qualiopi constitue une reconnaissance de qualité et de sérieux des organismes de formation. L’organisme certificateur s’assure de l’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement aux prestations mises en œuvre. Il vérifie la qualification et le développement des connaissances et compétences des personnels chargés de mettre en œuvre les prestations. Si cette certification est devenue obligatoire au 1er janvier 2022 pour bénéficier de fonds publics, c’est dès 2021 qu’Ipesup a obtenu le label Qualiopi.

 

La prépa DSCG d’Ipesup : trois formules de préparations éprouvées

Ipesup propose trois formules de préparation éprouvées, adaptées aux besoins de chacun :

  • la préparation annuelle permet aux étudiants de se préparer sur le temps long. Elle est ouverte à tous, mais particulièrement adaptée aux candidats qui travaillent déjà en cabinet d’expertise comptable ;
  • la préparation intensive d’été, en juillet/août, permet aux candidats de se préparer sur quelques semaines. Elle est particulièrement adaptée aux candidats récemment diplômés, qui cherchent à conclure leur cursus par un succès au DSCG dès le mois d’octobre suivant ;
  • le stage intensif « dernières révisions » avant les épreuves s’adresse tant aux étudiants désirant parfaire leur entraînement qu’aux salariés souhaitant réactiver leurs connaissances.

 

Les inscriptions sont ouvertes pour la préparation annuelle

  • Préparation annuelle UE4 : 44 heures de cours et examens du samedi 25 mars 2023 à début juillet 2023
  • Préparation annuelle UE 1 : 48 heures de cours et examens du samedi 1er avril 2023 à début juillet 2023
  • Les inscriptions sont ouvertes

>>> En savoir plus 



    L’importance du français dans le métier de Journaliste

    Un constat général

    Le français mérite une place spécifique dans le cadre d’une préparation aux écoles de journalisme. La maîtrise de la langue est essentielle dans l’exercice du métier et les jurys testent votre français à plusieurs niveaux :

      • la qualité de votre expression dans le dossier de candidature ;
      • la capacité à répondre d’une manière précise à des questions d’orthographe, de grammaire et de vocabulaire, à l’écrit comme à l’oral ;
      • la façon dont vous vous exprimez dans votre entretien.

    Le constat général réside dans l’affaissement du niveau de français des étudiants-candidats. Il y a un décalage croissant entre les exigences « normales » des jurys et le niveau d’expression des étudiants.

    Pour être plus précis, les dossiers comportent de plus en plus de fautes d’orthographe et des expressions incorrectes et répétitives. La maîtrise de la conjugaison laisse à désirer, la grammaire est souvent massacrée et le vocabulaire est sommaire.

    Les étudiants ne sont guère sensibilisés aux questions ayant trait au français et ils considèrent que leur niveau est acceptable puisqu’ils ont franchi tous les obstacles universitaires. Comme pour beaucoup d’étudiants, la lecture est une activité en déclin, cela entraîne une moindre maîtrise du vocabulaire.

    Les jurys considèrent que le critère de la maîtrise de la langue est fondamental, même si celle-ci n’est plus évaluée dans le cadre d’épreuves écrites en bonne et due forme. Ils font entrer le critère de la langue comme un élément complémentaire et important dans leur choix.

    Quelques conseils ne seront pas inutiles. Et ces conseils ne vous dispensent pas de reprendre les bases grammaticales et orthographiques dans un bon manuel du secondaire.

     

    Parfaire son dossier de candidature

    On pourrait considérer qu’il suffit de soumettre le texte de son dossier de candidature à un correcteur orthographique pour éliminer les fautes. Sans aucun doute mais il reste le risque de mauvais choix en matière de vocabulaire sans parler des impropriétés et des expressions trop familières.

    Parmi les points importants en matière d’expression, nous pouvons mettre en valeur 12 points :

    1. Le passé simple est un temps spécifique de l’indicatif. Pour l’utiliser, il faut connaître sa conjugaison. On dit, je l’aimai et non pas je l’aimais. On dit il fut et non pas il fût.

    2. Le conditionnel est un mode à part entière. Il n’a rien à voir avec le futur simple. «Je voudrai» est un conditionnel, ce n’est pas un futur. Le conditionnel est un temps qui marque une forme de réserve et de prudence. Le futur est un temps de l’indicatif, un temps de l’affirmation et du réel.

    3. «Au final» n’est pas correct en français. Vous pouvez le remplacer par «finalement» ou «en fin de compte».

    4. «Du coup» est devenu l’expression d’une génération mais son utilisation systématique a fini par lasser tout le monde et, en particulier, les membres des différents jurys. Vous pouvez trouver des équivalents comme « par conséquent » ou « donc » ou « dans ces conditions ».

    5. En français, on écrit « M. » pour monsieur et pas « Mr ».

    6. En français, toujours, les adjectifs ne prennent jamais de majuscule. Revoyez bien la définition du mot «adjectif».

    7. Si vous dites à quelqu’un «Vous n’êtes pas sans ignorer», c’est l’équivalent de «vous ignorez». Si vous voulez dire à quelqu’un qu’il sait quelque chose, vous dites «vous n’êtes pas sans savoir».

    8. On apporte un document, on ne l’amène pas. On amène une personne ou un être vivant. Et l’on apporte un objet.

    9. «Faire long feu», signifie «échouer» ou «rater». Quand vous dites «mon expérience de stage a fait long feu», cela veut dire que cela n’a pas duré, que ce fut un échec.

    10. On dit «c’est de cela qu’il s’agit» et non pas, «c’est de cela dont il s’agit».

    11. On célèbre un anniversaire mais on commémore un événement. Evitez l’expression «fêter un anniversaire» qui ne s’applique que dans le cadre privé à propos d’une personne.

    12. On dit «je me rappelle quelque chose» et «je me souviens de quelque chose».

    Ces 12 points parmi d’autres, pour vous aider à éviter les impropriétés ou erreurs qui pourraient être préjudiciables, surtout si elles ont tendance à s’accumuler. Et faites-vous relire par un vrai connaisseur de la langue française.

     

    Orthographe, conjugaison, grammaire

    On ne saurait trop vous conseiller de revoir toutes les règles de grammaire et d’orthographe dans un manuel de votre choix. Vous serez testé dans le cadre de l’ESJ Lille avec un test en ligne mais aussi dans le cadre des oraux où l’on pose désormais des questions d’orthographe et de vocabulaire. Il faut préparer ces épreuves et ces questions, surtout si vous pensez que l’orthographe ne sert à rien et que vous traînez de grosses lacunes depuis longtemps.

    Pour organiser votre travail, il faut vous concentrer sur quelques points d’orthographe-grammaire récurrents dans les concours.

     

     1. L’accord du participe avec l’auxiliaire avoir

    «J’ai mangé tous les fruits que tu avais achetés». L’accord se fait avec le Complément d’Objet Direct si celui-ci est placé avant le groupe verbal au passé composé. Un impératif : vérifiez que vous maîtrisez bien tous les termes grammaticaux comme passé composé, COD, auxiliaire avoir…

     

     2. L’utilisation du subjonctif

    Le subjonctif est souvent considéré comme un mode en voie de disparition. On le trouve en général dans les subordonnées conjonctives introduites par des verbes de crainte, de regret, de sentiment, de jugement, d’obligation… Le subjonctif est donc le mode de de la subjectivité. Il introduit un mode différent de conjugaison et de signification par rapport à l’indicatif qui est le mode du réel. On dit bien «il faut que je vienne», «je crains que tu ne viennes pas», «je regrette que tu ne sois pas venu».

    Attention, certaines conjonctions de subordination appellent le subjonctif, d’autres pas. «Après que» se construit avec l’indicatif, «avant que» avec le subjonctif. «Quoique» et «bien que» se construisent aussi avec le subjonctif. «Malgré que» n’est pas correct.

    N’oubliez pas qu’il y a plusieurs temps au subjonctif : subjonctif présent, subjonctif passé, subjonctif imparfait, subjonctif plus-que-parfait. Leur utilisation dépend de la concordance des temps. Pour schématiser, une proposition principale au présent appelle un subjonctif présent ou passé dans la subordonnée. Une proposition principale au passé appelle un subjonctif imparfait ou plus-que-parfait.

    «Il faut que tu viennes», «il fallait que tu vinsses», «il faut que tu sois revenu avant la nuit», «il fallait que tu fusses revenu».

    Un autre impératif : revoir la conjugaison aux temps du subjonctif des verbes les plus courants comme aimer, aller, venir, pouvoir, faire.

     

    3. L’accord du participe passé au passé composé pour les verbes pronominaux au passé composé et au plus-que-parfait. De l’indicatif ou du subjonctif

      • Les verbes qui n’existent qu’à la forme pronominale

    Exemples : Se souvenir, se repentir

    Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet : Elles se sont souvenues.  Ils se sont repentis

     

      • Les verbes qui existent à la forme pronominale et non pronominale

    Exemples : Se battre, se parler, se tuer, se confiner, se plaire

    Revenir toujours à la forme non pronominale. Pour mémoire, la forme non pronominale de se battre est battre. A la forme non pronominale, certains verbes se construisent avec un COD, d’autres avec un COI. Battre se construit avec un COD : je bats quelqu’un. C’est un verbe TRANSITIF. Parler se construit avec un COI comme plaire : je parle à quelqu’un. Je plais à quelqu’un. C’est un verbe INTRANSITIF.

     

    •  Pour les verbes TRANSITIFS à la forme pronominale, l’accord se fait en genre et en nombre avec le sujet : Ils se sont battus, ils se sont tués, ils se sont confinés
    • Pour les verbes INTRANSITIFS à la forme non pronominale, l’accord ne se fait pas, cela reste invariable : Ils se sont parlé, ils se sont plu, elles se sont pli, nous nous sommes plu
    • Pour les verbes PRONOMINAUX AVEC UN COD, c’est à dire avec Complément d’Objet Direct : Elle s’est lavée, VERBE SANS COD. L’accord se fait en genre et en nombre avec le sujet. Mais : elle s’est lavé les cheveux. Il y a un COD, il est placé après, lavé reste invariable. En revanche, on écrira : les cheveux qu’elles se sont lavés car le COD est placé avant.

    C’est simple à condition de se rappeler que ces règles sont les mêmes qu’avec l’auxiliaire avoir, à la forme non pronominale : Les choses que j’ai dites, les choses qu’ils se sont dites.

     

    4. L’accord des adjectifs de couleur

    Les adjectifs de couleur s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils modifient : Une voiture jaune, des voitures jaunes.

    En revanche, les adjectifs de couleur composés restent invariables : Une robe bleu-vert, des robes bleu-vert. On dit aussi des robes bleu ciel.

    Attention : les adjectifs de couleur qui tirent leur nom d’un fruit ou d’une fleur ou d’un objet quelconque sont invariables, à l’exception de l’adjectif « rose » qui est invariable : Une robe orange, des robes orange. Une robe rose, des robes roses. Des pantalons marron, des vestes kaki, des pulls acajou, des chaussures abricot.

     

    5. Les groupes de verbes

    Les jurys peuvent être amenés à vous poser des questions sur les trois groupes de verbes que vous êtes censés connaître. Un rappel n’est pas inutile.

      • Les verbes du premier groupe se terminent en -ER, comme aimer, parler, pencher, rêver, sevrer. Tous les verbes en -er sauf le verbe aller.
      • Les verbes du deuxième groupe se terminent en -IR, comme rougir, fleurir, épaissir, épanouir…à condition que le participe présent se terminent en -ISSANT.
      • Les verbes du troisième groupe se terminent en -IR quand le participe présent ne se termine pas en -ISSANT. Par exemple, vêtir qui donne vêtant, mentir qui donne mentant, mourir qui donne mourant… A cela, s’ajoutent les autres verbes, en particulier ceux qui se terminent en -OIR sans oublier ALLER.

     

     6. L’impératif

    C’est un mode à part entière qui n’a qu’un temps, l’impératif présent. Les personnes sont la deuxième personne du singulier. Et la première et deuxième personne du pluriel. Pour être clair et simple : cours, courons, courez.

    Une mention spéciale pour les verbes du premier groupe comme aimer. Il n’y a pas de -S à la deuxième personne du singulier : aime, parle, cède. N’oubliez pas l’impératif du verbe aller : va, allons, allez.

     

    7. Les nombres en lettres

    Ce qu’on appelle les adjectifs cardinaux. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt. Ils sont invariables, à l’exception de vingt et cent.

    En effet, on écrit quatre-vingts. On écrit deux cents, trois cents. Car il n’y a rien qui suit. Mais on écrit quatre-vingt-un, cinq cent un ou cinq cent mille.

    Les adjectifs cardinaux composés comportent un trait d’union jusqu’à 99 : quatre-vingt-dix-neuf. En revanche, on écrira cent un, cent deux, cent dix….

    Mille est toujours invariable. Million et milliard sont des noms, ils sont variables. On écrira donc cinq mille, cinq millions, cinq milliards. Et bien sûr, cinq millions cinq cent mille.

     

    8. Les adverbes

    Ils modifient le sens de la phrase et sont rattachés à un verbe, d’où le mot « adverbe ». Apprenez à revoir le sens de tous les termes grammaticaux. Les adverbes sont invariables, d’où l’idée de bien les distinguer des adjectifs qui sont rattachés à un nom et qui varient en genre et en nombre en fonction du nom en question.

    Apprenez à bien orthographier les adverbes en -MENT : «évidemment, abondamment, récemment, notamment, puissamment…»… il faut redoubler la consonne quand l’adverbe est tiré d’un adjectif ou d’un participe présent. Cela détermine aussi l’orthographe : notant donne notamment, récent donne récemment, puissant donne puissamment, évident donne évidemment.

     

     9. Orthographe et logique

    Les étudiants s’en remettent parfois au hasard et ne voient pas qu’il y a une part de logique dans l’orthographe. Par exemple, «tous les mercredis soir» c’est correct. Les noms de jour sont variables, y compris le dimanche. On dit bien «tous les dimanches». En revanche, le moment de la journée ne change pas, il est assimilé à un adverbe, donc il est invariable. Donc «soir», «après-midi», «matin» dans ce type d’expression restent invariables. On dit en revanche : «les premiers lundi et mardi de chaque mois» puisqu’il n’y a qu’un premier lundi et qu’un premier mardi dans le mois, et non plusieurs.

    Un autre aspect de la logique :  les adjectifs qui représentent un tout logique sont également invariables car on peut les assimiler à des adverbes. Par exemple, «j’ai acheté des damiers noir et blanc». L’essence du damier est d’être noir et blanc, d’avoir des cases noires et blanches. Si vous achetez des damiers noirs et blancs, vous allez avoir des damiers noirs et des damiers blancs, donc vous ne pourrez pas jouer aux dames. Donc, pas de -S à noir et blanc.

    J’aime les drapeaux français, bleu, blanc et rouge. L’orthographe est correcte puisque le drapeau français est par essence bleu, blanc, rouge. Si vous écrivez «les drapeaux français bleus, blancs, rouges», cela veut dire qu’il y a un drapeau français bleu, un drapeau français blanc, un drapeau français rouge. Un autre exemple : un petit-beurre, des petits-beurre. Il s’agit bien entendu de petits gâteaux au beurre. Et la logique veut que «beurre» reste au singulier.

    On dira aussi «Le professeur enseigne les littérature anglaise et allemande» car il y a une seule littérature anglaise et une seule littérature allemande. En revanche, on dira «J’ai appris les langues amérindiennes et africaines» car il y a plusieurs langues amérindiennes et plusieurs langues africaines.

    Essayez toujours d’adopter un point de vue logique quand vous êtes confronté à un dilemme orthographique. Et dites-vous bien que l’orthographe n’est pas une affaire de hasard, qu’il faut revoir les conjugaisons, les règles d’accord. Appliquer les règles et être logique.

     

    10. Apprendre aussi

    Sans doute, l’affaissement de la lecture fait que les étudiants connaissent moins de mots et savent moins bien orthographier ceux qu’ils connaissent. Pour bien maîtriser l’orthographe, il faut apprendre à se familiariser avec de nouveaux mots et se faire aussi des petites fiches d’orthographe.

    Quelques exemples orthographiques que vous pouvez ficher :

      • Une heure et demie, une demi-heure (une heure et demie, demie adjectif ; une demi-heure, demi adverbe)
      • Les arrhes ont été versées (nom courant mais ignoré des étudiants, féminin pluriel)
      • Un arc-en-ciel, des arcs-en-ciel
      • Le Midi, le midi de la France, le Nord, le nord de l’Italie
      • Le Venezuela, un Vénézuélien.
      • Un croque-monsieur, des croque-monsieur
      • Un fabricant de meubles, un trafiquant de drogue
      • L’arbre a crû de deux mètres, sa hauteur s’est accrue de deux mètres
      • Une espèce d’oiseaux (espèce est toujours au féminin, le pluriel vaut pour une espèce car s’il y a un seul individu, ce n’est plus une espèce)
      • Un long-courrier, des long-courriers
      • Les effluves embaumés (nom pluriel masculin)
      • Un amour fou, des amours folles. Un délice éternel, des délices éternelles.

     N’oubliez que l’on peut vous poser des questions d’orthographe pendant les oraux d’admission.

     

    Vocabulaire

    En dehors du fait que vous avez intérêt à varier votre vocabulaire dans votre dossier et dans vos lettres de motivation, vous devez prendre en compte le fait que les questions de pur vocabulaire font partie des éléments d’évaluation et de sélection aux oraux de certaines écoles comme on l’a vu en 2022. Au CFJ, à l’EJT Toulouse et à l’IFP, des questions directes de vocabulaire ont été posées. C’est une tendance que l’on peut comprendre aisément quand on voit les difficultés de nombreux « millennials » à retrouver le sens de mots simples. Encore un problème lié au manque de lecture. C’est d’autant plus important de maîtriser le maximum de mots que de nombreux médias sont très exigeants dans le domaine de la qualité de la langue en fonction des attentes de leur lectorat.

    Les étudiants sont d’autant plus démunis qu’ils n’ont pas la possibilité du recours à l’étymologie pour s’en sortir puisque la plupart n’ont fait ni latin, ni grec. Et qu’ils n’ont pas toujours le réflexe salutaire de vérifier le sens des mots qu’ils ne connaissent pas. Sans parler du fait qu’ils n’ont pas conscience du fait que leur niveau de vocabulaire est le reflet de leur niveau de culture générale. Le meilleur conseil est justement de changer votre niveau d’exigence et d’aller jusqu’au niveau de vérification maximale de tous les mots que vous ne connaissez pas quand vous lisez un article ou un essai.

    Les tests de vocabulaire sont de plus en plus fréquents, y compris sur les réseaux sociaux où l’on défie les millénnials sur des mots qui n’appartiennent pas à leur univers a priori.

    Un exemple : Connaissez-vous le sens des mots suivants ?

      • Naguère
      • Se languir
      • Moults
      • Jadis
      • Calembour
      • Gentilhomme
      • Garnement
      • Présent…deux sens possibles
      • Damoiseau
      • Mécréant
      • Baliverne
      • Souiller
      • Diantre
      • Festoyer
      • Gringalet
      • De ce pas
      • Quémander
      • Que nenni

    Ce petit test pour vous permettre de voir où vous en êtes. Si vous êtes en difficulté, il est urgent d’enrichir votre vocabulaire et de densifier vos lectures.

    Aux différents oraux en 2022, parmi les questions de vocabulaire posées, nous avons pu relever quelques exemples qui constituent comme les premières annales de base. A vous de vous situer.

      • La sollicitude
      • Une engeance
      • Dithyrambique
      • Un avatar
      • Comminatoire
      • Une pléthore
      • La cyclothymie
      • Endémique
      • Collatéral
      • Une exaction
      • Discrétionnaire
      • Pécuniaire
      • Un atermoiement
      • La ploutocratie
      • Un ostracisme
      • Le népotisme
      • Une logorrhée
      • Une ineptie
      • Un panégyrique.

    A vous de travailler au quotidien le vocabulaire, ce qui vous permettra d’être à l’unisson des exigences des jurys.



    Classe Préparatoire HEC ECG : Un élève de Prépa évoque son quotidien

    La Classe Préparatoire HEC ECG est, comme toutes les classes préparatoires, un cursus exigeant, tant d’un point de vue intellectuel que personnel. Les exigences du concours sont telles que la charge de travail en classe préparatoire est lourde et la concurrence, rude.

    À quels changements le lycéen doit donc s’attendre en rentrant en classe préparatoire ? Et, plus largement, à quoi ressemble le quotidien d’un étudiant en prépa ?

     

    Le déroulé des différentes années de Prépa

    L’année de bizuth

    L’année de bizuth, première année, est considérée comme la moins stressante puisqu’elle constitue un premier « sas » avant le concours. La première année permet, en fait, à l’étudiant de se familiariser avec les nouvelles attentes et exigences des modes d’évaluation. C’est aussi l’occasion pour lui d’adopter un nouveau rythme de vie en accord avec la charge croissante de travail en Classe Préparatoire.

     

    Si la classe préparatoire m’a aidé à structurer mon esprit, elle m’a aussi appris à m’organiser.

    À la différence de l’université où les emplois du temps changent d’un semestre à l’autre, la Classe Préparatoire offre cette chance à ses élèves de se laisser bercer par un rythme, certes effréné, mais tout au moins régulier toute l’année.

    J’ai donc saisi cette chance pour optimiser mon temps au maximum.

     

    J’avais ainsi reproduit sur Excel l’emploi du temps de mes cours en ajoutant le matin, le midi et le soir des matières que je souhaitais travailler. La prépa a cela de triste qu’on ne peut pas consacrer le même temps de travail pour chaque matière. Je sais que j’aurais eu tendance à plus travailler les langues que l’économie si je n’avais pas entendu parler de cette technique.

     

    Thibault, ESSEC, Ipesup 2020-2022

     

    Les premières semaines de bizuth sont très souvent laborieuses et les notes très faibles, l’étudiant étant noté comme le jour J ; il prend alors conscience du fossé qui existe entre le lycée et la Classe Préparatoire. Partant de cette rupture, il doit tout « réapprendre » : la rigueur des raisonnements mathématiques, l’exigence des méthodologies attendues au concours, la finesse dans l’analyse des sujets… et découvrir de nouveaux exercices tels que les fameuses khôlles (interrogations orales).

    Le temps d’adaptation est, à cet égard, plus ou moins long selon les étudiants. Néanmoins, on considère que, passé le premier concours blanc, les enjeux sont compris et que le travail commence vraiment. Mais ça ne s’arrête pas là… l’année de bizuth est surtout l’opportunité d’explorer différents rythmes et différentes méthodes de travail afin de trouver la stratégie d’organisation la plus efficace en vue d’arriver sereinement en carré.

     

    En ce qui concerne les vacances, je les partageais toujours en deux. 

    Une première partie où je m’amusais intelligemment. J’allais au musée, je lisais, j’allais voir des films, je me cultivais pour enrichir mes dissertations. J’en profitais également pour voir mes amis d’Ipesup et de mon lycée. 

     

    Encore un moment utile pour parler, évoquer mes ressentis de la classe préparatoire et ainsi faire un point. 

     

    Encore des discussions à ne pas négliger puisqu’elles sont constructives et m’ont aidé à avancer.

     

    Thibault, ESSEC, Ipesup 2020-2022

     

    L’année de carré

    Le programme scolaire de carré, deuxième année, s’appuie sur celui de bizuth et il est généralement ce sur quoi les élèves tombent au concours. Néanmoins, il arrive de temps en temps que les étudiants planchent, surtout à l’oral d’ailleurs, sur des sujets qui touchent au programme de bizuth. Il est donc primordial de ne pas faire l’impasse sur ce dernier.

    Paradoxalement, l’année de carré est une année plutôt reposante d’un point de vue organisationnel puisque les étudiants ont su, grâce à l’année de bizuth, trouver LA méthode de travail qui leur correspond. L’effort en deuxième année réside surtout dans l’apprentissage et la révision du programme et dans l’angoisse du concours à venir.

    Aussi, en carré, l’étudiant arrive à prendre plus de recul sur son programme. Ses connaissances s’enrichissent et s’articulent beaucoup mieux. Il améliore ainsi la qualité de ses copies. Et encore… ce n’est souvent qu’à partir de Janvier ou de Février que le déclic se produit, l’année ne s’achevant qu’entre Mars et Avril selon les plannings de révisions.

     

    L’année de cube

    Si la première tentative au concours demeure infructueuse, c’est-à-dire si le classement de l’élève ne correspond pas à ses attentes personnelles, celui-ci peut cuber, autrement dit redoubler son année de carré.

    Cette décision doit, bien entendu, être mûrement réfléchie car bien que les élèves de cubes partent avec une certaine avance sur les carrés, ils ne sont absolument pas assurés d’effectuer une meilleure performance que leurs concurrents.

     

    L’organisation du quotidien en Prépa

     Le rythme de travail en classe préparatoire n’est pas de tout repos et impose un rythme radicalement différent de celui du lycée. En moyenne, 40 heures de cours par semaine ponctuées d’une à deux khôlles ainsi que d’un devoir sur table.

     

    Le besoin de dormir se fera sentir pendant vos deux années de Classe Préparatoire. 

     

    Vos journées seront longues et chargées, il faut donc prévoir un temps de sommeil suffisant pour se régénérer et être actif en cours le lendemain. Je prévoyais entre 6 et 8 heures de sommeil par nuit, mais je sais que notre résistance face au sommeil est injuste et qu’il faut savoir faire avec.

     

    Retrouvez ici l’intégralité du témoignage de Thibault, ancien élève d’Ipesup ayant intégré l’ESSEC en deux ans

     

    Ce rythme s’imposant dès la première année, l’étudiant doit saisir sa chance pour s’entraîner chaque semaine aussi bien à l’oral qu’à l’écrit et être ainsi évalué presque systématiquement sur l’ensemble de ses matières toutes les deux semaines. Si l’élève suit les remarques de ses professeurs, il devrait voir son niveau s’élever presque de jour en jour : il suffit seulement d’être scrupuleux et de mettre en pratique les conseils donnés par ses professeurs.

    Du côté des cours, les journées durent en principe de 8 heures à 18 heures. À cela s’ajoute une part importante de travail personnel le soir et le week-end qui commence dès la pause déjeuner et dans les transports. Tout cela, afin de ne pas aborder une semaine sans avoir assimilé le contenu de la précédente. Il ne faut donc pas hésiter à relire les cours de la journée dès le soir-même ou à refaire un sujet mal compris.

    Un tel emploi du temps pourrait paraître effrayant pour certains alors qu’il constitue l’un des principaux avantages de la prépa : un encadrement maximal des étudiants qui fournissent probablement le plus gros de leur effort de mémorisation pendant les cours. Les professeurs mâchent en partie le travail, leur permettant alors de se focaliser non pas sur l’apprentissage des différents arguments mais véritablement sur leurs capacités à les articuler.

    Une moindre seconde d’inattention en classe peut alors suffire à ce que l’étudiant rate une information importante (un nom, une date…). Le climat de travail en classe préparatoire étant plutôt studieux, les professeurs autorisent souvent les étudiants à utiliser des ordinateurs afin de dactylographier, au mot près, leurs exposés. Il est dans tous les cas recommandé d’organiser méticuleusement l’ensemble de ses notes afin de ne rien égarer et de pouvoir facilement tout rassembler au moment des révisions.

    En somme, rien de bien compliqué : une routine de fer à trouver dès la classe de bizuth et à appliquer en carré pour espérer le meilleur résultat possible à l’issue des concours. L’élève doit profiter du rythme soutenu en Prépa pour se faire bercer et fournir le travail nécessaire à sa réussite.

    À tous ceux qui préparent les concours des écoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible en 2023.

     

    Groupe IPESUP _ Département HEC

    100% avec nos étudiants, aucun candidat libre



    Comment bien préparer ses vœux en PASS/L.AS sur Parcoursup (spéciale Île-de-France) ?

    Depuis le 18 janvier, tous les lycéens et les lycéennes qui souhaitent accéder aux études de Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie ou Kinésithérapie (MMOPK) peuvent s’inscrire et ajouter leurs vœux sur Parcoursup. Le candidat aura jusqu’à 10 vœux. Deux types de parcours sont proposés pour accéder aux études de santé : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) ou la Licence avec « Accès Santé » (L.AS).

     

    Ce qu’il faut savoir avant de formuler ses vœux sur Parcoursup

    Les premiers paramètres à prendre en compte pour orienter son choix sur Parcoursup sont ses points forts et son projet professionnel.

    Concernant le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) hors Île-de-France, lorsque le candidat sélectionne un PASS dans une université cela vaut pour un vœu. Il devra sélectionner la ou les options (mineures) du PASS sur lesquelles il souhaite candidater. Les sous-vœux relatifs aux options ne sont pas comptabilisés. Prenons l’exemple d’un candidat qui s’inscrit au PASS option Sciences pour la santé de l’Université de Grenoble, au PASS option Sciences de l’Université de Grenoble, et au PASS option Science de la vie de l’Université de Saint-Etienne, cela lui compte deux vœux.

    Concernant le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) en Île-de-France, toutes les candidatures à des PASS comptent pour un unique vœu. Prenons l’exemple d’un candidat qui s’inscrit au PASS de l’Université de Paris Cité, au PASS de Sorbonne Université et au PASS de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, cela lui compte un seul vœu.

    Dans le cas des Licences Accès Santé (L.AS), le candidat sélectionne une licence dans une discipline de son choix parmi tout type de licence (ex : Lettres, Droit, Chimie-Biologie, Economie-Gestion, …) qui propose un « accès santé ». La L.AS compte pour un vœu. Il pourra aussi choisir d’intégrer la licence classique sans l’option Santé. Qu’il choisisse d’intégrer la licence classique et/ou celle avec l’option Santé (L.AS), ces sous-vœux ne sont pas décomptés.

    Le candidat peut supprimer tout ou partie de ses vœux à tout moment de la phase d’inscription qui a lieu du 18 janvier au 9 mars. Il est important de préciser qu’après le 9 mars, le candidat ne pourra plus formuler de vœux sur Parcoursup, mais il aura jusqu’au 6 avril 2023 pour compléter son dossier et confirmer ses vœux.

     

    Afin de vous permettre de faire vos choix de manière éclairée, nous vous conseillons de consulter attentivement la fiche de la formation à votre disposition afin de vérifier que la formation sélectionnée permette bien de candidater aux filières de santé qui vous intéressent (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie). En effet, certaines L.AS ne permettent pas d’accéder à l’ensemble des filières de santé. Il est donc primordial de se renseigner en amont sur les débouchés proposés.

    Nous vous conseillons également de vous renseigner sur les particularités de chaque université :

      • Modalité d’enseignement notamment pour l’option « accès santé » qui peut être dispensée uniquement en distanciel (c’est le cas de Sorbonne Université).
      • L’accès aux filières de santé après la Première, Deuxième ou Troisième année de licence.
      • La répartition des enseignements de la mineure en PASS : préparation tout au long de l’année ou en fin de second semestre.

     

    Ipesup vous aide à décortiquer les possibilités offertes par les différentes universités (taux de sélectivité, nombre de places dans les différentes filières, options proposées en PASS, licences disponibles, …) afin d’orienter au mieux la répartition de vos vœux.

     

    Le PASS et les L.AS à l’Université de Paris Cité

    L’Université Paris Cité est issue du rassemblement des Universités de Paris Descartes, Paris Diderot et de l’intégration de l’Institut de Physique du Globe de Paris. Elle a tout d’abord été créée sous le nom Université de Paris et a ensuite été renommée Université Paris Cité en mars 2022. Son siège est situé au 85 boulevard Saint-Germain (6e arrondissement). Elle se positionne 4ème en France et 78ème dans le monde dans le classement de Shanghaï 2022.

    La faculté de santé de l’Université Paris Cité, regroupe plusieurs sites universitaires : UFR de Médecine (sites des Cordeliers, Cochin, Necker, Villemin, Saint-Louis et Bichat), UFR de Pharmacie (site Observatoire) et l’UFR d’Odontologie (sites Garancière et Montrouge). Elle accueille plus de 28 790 étudiants, 1200 scientifiques et enseignants et 46 unités de recherche.

     

    Le PASS à l’Université Paris Cité

    A l’Université Paris Cité, 11 choix de mineures disciplinaires listées ci-dessous sont proposées pour compléter les enseignements du PASS, dont une nouvelle ouverte cette année : Biotechnologies pour la Santé.

    Le nombre de places disponibles est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 1900 places sont proposées en PASS.

    Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

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    Les L.AS à l’Université Paris Cité

    A l’Université Paris Cité, 22 choix de licences listées ci-dessous sont proposées avec l’option santé.

    Attention toutes ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 669 places sont proposées en L.AS.

    blankMMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie

    MMPK : Médecine, Maïeutique, Pharmacie, Kinésithérapie 

     

    Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

    Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

    Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des L.AS à l’Université Paris Cité pour l’année universitaire 2021/2022.

     

    Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des L.AS

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    À partir de la session 2023, la répartition des places en filière de santé à l’Université de Paris Cité est telle que 50% seront dédiées au PASS et 50% aux L.AS.

     

    Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

    A l’issue du PASS

    Pour pouvoir accéder aux différentes filières il faut dans un premier temps valider son année avec 60 ECTS. Les épreuves écrites sont sous forme de QCM pour l’intégralité des UE sauf pour les Sciences humaines et Sociales où l’évaluation est rédactionnelle. A l’issue des examens écrits du premier et du second semestre, une partie des étudiants, communément appelés les « Grands Admissibles » (étudiants ayant obtenu des notes supérieures à un seuil fixé par l’université), seront admis directement dans la filière de leur choix.  Ils occupent en moyenne 50% des places disponibles. Les places restantes vont être « remises en jeux » par le passage des épreuves orales. Tous les étudiants ayant validé leur année n’auront pas la chance de passer l’épreuve orale. Le rang du dernier convoqué sera environ 1,5 fois le nombre de places restantes.

    Pour résumé, si nous prenons comme exemple théorique une filière proposant 100 places, les 50 premières places seront occupées par les « Grands Admissibles ». Les épreuves orales seront proposées à 1,5 x 50 = 75 étudiants. Pour espérer avoir une place aux oraux, il faudra donc obtenir un classement de 125 environ après les écrits du deuxième semestre. A l’issu des épreuves orales, les 50 places restantes seront donc redistribuées en fonction de la réussite aux oraux.

    Les étudiants n’ayant pas été admis en filière de santé pourront se réorienter dans la L.AS qui correspond à leur mineure et auront la possibilité de candidater une deuxième et dernière fois à l’issue de leur année de L2 ou de L3.

     

    A l’issue des L.AS

    Afin d’accéder aux études de santé, l’étudiant en L.AS doit remplir les conditions suivantes :

      • Valider 60 ECTS en fin de L1, 120 ECST en fin de L2 ou 180 ECTS en fin de L3.
      • Valider les 12 ECTS de la mineure « accès santé »
      • Avoir candidaté à une ou plusieurs filières de santé durant l’année de son choix : L1, L2 ou L3.

    En cas de deuxième tentative d’accès aux filières de santé, il devra obtenir 60 ECTS de plus entre la première et la seconde candidature.

     

    Modalité d’enseignement

    En PASS

    L’Université Paris Cité dispense des enseignements sous forme de cours magistraux en amphithéâtre (avec retransmission possible dans plusieurs amphithéâtres) et des enseignements dirigés en petits groupes. Les enseignements peuvent être suivis à distance ou en présentiel. Cela permet aux étudiants de suivre la formation selon les modalités de leur choix. Les enseignements se déroulent sur 3 sites : site des Cordeliers, site du Campus Saint Germain des Prés et site de l’Observatoire. Le rattachement à un site s’effectue à la rentrée une fois l’inscription administrative validée.

    Les cours de la mineure disciplinaire sont eux en organisation mixte avec du présentiel et du distanciel. Les calendriers d’enseignement de la majeure santé et de la mineure sont bien séparés.

    Les enseignements de majeure santé sont découpés en deux périodes :

      • de septembre à mi-décembre comprenant les enseignements de Chimie, Biochimie, Biologie cellulaire, l’Histologie/Embryologie, Physique, Santé publique et Sciences humaines et Sociales
      • de janvier à mars comprenant les enseignements de Mathématiques, Biophysique, l’Anatomie, d’Initiation aux Médicaments. Les étudiants de l’Université de Paris suivront également, au second semestre, les enseignements de la (les) filière(s) spécifique(s) demandée(s), d’Anglais et une préparation aux oraux.
      • Les cours de la mineure disciplinaire sont eux dispensés de mi-mars à mi-avril, et chaque mineure aura son propre site d’enseignement.

     

    En L.AS

    Les enseignements de la mineure santé à l’Université Paris Cité, identiques pour chacune des L.AS, sont divisés en 4 Unités d’Enseignements (UE) indépendantes de 3 ECTS chacune (12 ECTS au total). Ces enseignements ne peuvent être suivis qu’en distanciel (volume horaire total d’un peu moins de 100 heures, sans compter le travail personnel).

    Deux possibilités selon les L.AS :

      • la mineure est en dehors des 60 ECTS de la majeur disciplinaire, dans ce cas l’étudiant s’organisera de la manière dont il le souhaite pour suivre ces 12 ECTS et pourra les répartir sur un, deux ou trois ans.
      • Les enseignements de la mineure sont inclus ou partiellement inclus dans la majeure, l’étudiant suivra les enseignements en fonction des attendus de la L.AS choisie. 

     

    Particularité de l’Université Paris Cité

    L’Université Paris Cité a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques. Elle est connue pour être très exigeantes en termes de réflexion. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires. Les unités d’enseignement étudiées en PASS sont coefficientés selon les filières. Prenons l’exemple de la filière médecine, les matières scientifiques (Physique, Chimie, Mathématiques-Biostatistiques) sont coefficientées à hauteur de 27% (base des coefficients pour l’année 2021-2022).

     

    Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à l’Université de Paris Cité accéder aux pages dédiées ci-dessous :

    Pour le PASS :

    Pour les L.AS :



    Le classement des Classes Préparatoires Scientifiques

    La CPGE Scientifique est un environnement compétitif pour les élèves, au sein d’une même classe mais surtout entre étudiants des différentes Prépas. Par transitivité, la compétition se reporte entre les institutions : Ginette, Henri IV, Louis-le-Grand ou encore Stanislas, le Parc et Pierre de Fermat, une vingtaine d’établissements, publics et privés, se battent pour les sommets. Le classement des Prépas Scientifiques qui découle des résultats des élèves aux concours des Grandes Ecoles d’Ingénieurs ne manque pas d’être scruté par les jeunes Terminales et leurs parents !

    Ce classement dépend de la filière présentée lors du concours. Le classement des Prépas Maths-Physique (MP) diffère du classement des Prépas Physique-Chimie (PC). Les filières PSI, PT, BCPST (prépa agro-véto) ou TSI peuvent aussi être classées. La position de telle ou telle classe Prépa peut diverger d’un site internet à l’autre et plusieurs indicateurs sont utilisés : X + 3 ENS, Top 15, Top 25… Pas si simple d’y voir clair au travers des nombreux chiffres qui sont donnés.

    Après avoir commenté les classements les plus sérieux publiés par l’Etudiant, le Figaro Étudiant et Challenges, Ipesup se propose ici de vous livrer son propre classement.

     

    Le classement des classements 

    Voici quelques uns des classements les plus consultés :

    L’Étudiant

    Le Figaro Étudiant

    Challenges

    Filières prises en compte

    MP, PC, PSI, PT, BCPST, TSIMP, PC, PSI, PT, BCPSTMP, PC, PSI, PT

    Critères de tri en MP, PC et PSI

    L’X

    L’X et les ENS

    Top 25-30

    L’X

    L’X et les ENS

    Top 15

    Top 8

    Les +De nombreux critères, une méthodologie préciseClareté de l’interface et facilité de compréhensionUn classement compact et lisible, avec les effectifs clairement indiqués, une fiche par prépa
    Les –On passe directement d’un choix élitiste à un choix très large d’écolesCritères peut-être trop élitistes, méthodologie introuvableUn critère unique de criblage, les ENS non prises en compte
    Lien internetL’ÉtudiantLe Figaro ÉtudiantChallenges

     

    Le classement de l’Étudiant, plusieurs cibles et une moyenne sur 5 ans

    L’Étudiant est depuis une vingtaine d’années un journal de référence en matière de classement des Prépas Scientifiques. L’intérêt majeur de ce classement selon nous, outre la possibilité de jouer avec de multiples indicateurs, est la moyenne sur 5 ans des résultats de chaque Prépa. Il est dommage cependant que le critère “un choix plus large” élargisse autant le champ. Le passage entre X-ENS et ce Top 25-30 des écoles d’ingénieurs ne permet pas de visualiser la qualité de la préparation aux concours commun Mines-Ponts et au concours commun CentraleSupélec seuls. On aurait pu apprécier un indicateur intermédiaire de type “Top 15” comme ce fut le cas d’ailleurs jusqu’en 2020, année Covid ayant largement perturbé les sélections.

     

    Le classement du Figaro Étudiant, précis et visuel

    En sus des indicateurs très élitistes permettant de bien saisir où l’X et les ENS sont le mieux préparées, le Figaro Étudiant propose un Top 11 + ENS qui nous semble taper juste. Ce classement intéressera tout particulièrement les élèves les plus ambitieux. On ne comprend cependant pas complètement la méthodologie mise en œuvre. Par exemple, les Télécoms Paris sont hors-scope malgré la demande croissante pour celle-ci, alors que l’INSA Lyon y est référencée. Cette école d’ingénieurs, bien que très côtée dans la filière post-bac, ne fait généralement pas partie des ambitions d’intégration des Maths Spé.

     

    Le classement de Challenges, un angle d’attaque 100% ingénieur

    Le classement proposé par Challenges ne s’intéresse qu’à l’intégration de l’X et des écoles d’ingénieurs de tout premier rang. L’indicateur “Top 8 Ingé” choisi est selon nous intéressant, cependant à un tel niveau d’élitisme nous ne comprenons pas bien le choix de mettre de côté les ENS, tant elles peuvent influencer la décision d’intégration des meilleurs élèves. Enfin, les informations données sur les effectifs et le caractère public/privé de l’établissement sont un excellent complément qui permet de se projeter dans l’univers de chaque Prépa. Une fiche résumée est même systématiquement proposée : un vrai plaisir !

     

    Le classement Ipesup des meilleures Prépas

    Nous ne menons pas l’enquête au même titre que les journaux précités, cependant nous vous proposons ici une analyse transversale s’appuyant sur les chiffres des intégrations 2021 dans chaque filière. En voici le résultat, que vous pouvez aussi retrouver sur notre page internet.

    Filière MP

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    En filière MP, Ginette gagne la bataille de l’X pendant que Louis-le-Grand intègre plus de 18% de ses effectifs dans les ENS. Stanislas parvient à arracher une 2e place sur les résultats Top 15. Blaise Pascal, Hoche et Henri IV suivent de près. On note la prédominance du trio prestigieux privé Ginette/Stan/Lazaristes dans la préparation des écoles d’ingénieurs de premier plan hors X-ENS.

    Le cas de Louis-le-Grand est particulier : en effet, l’établissement intègre tellement d’élèves à Polytechnique et à Normale Sup qu’il n’en reste pas tant à faire intégrer dans le reste du Top 15. Ceux qui n’intègrent pas l’année n redoublent et viennent ainsi gonfler les chiffres de l’année n+1.

     

    Les Prépas à surveiller en MP 

    • Hoche, Versailles

    Au firmament des Prépas MP de la région parisienne, Hoche parvient encore à augmenter le taux d’intégration de ses élèves à l’X et aux ENS. On passe tout de même d’une moyenne de 14,5% sur les années précédentes à un taux record pour la Prépa de 25,6% en 2021. C’est impressionnant.

    • La Borde Basse, Castres

    Petits effectifs, gros résultats : avec une promo d’une vingtaine d’élèves, la Borde Basse (30,6% d’intégration au Top 15) talonne son voisin réputé du sud-ouest de la France, le lycée Pierre de Fermat (36,8% d’intégration au Top 15). Elle a intégré un élève à l’X au concours 2021, à égalité avec l’institution toulousaine qui compte pourtant cinq fois plus d’élèves.

    • Le Lydex, Benguérir

    Cette CPGE située au Maroc dans la région de Marrakech poursuit sa progression : encore 11 polytechniciens cette année sur une promotion de 119 personnes ! La recette pédagogique et commerciale du Lycée d’Excellence lui permet d’apparaître dans le Top 10 des meilleures Prépas MP, quel que soit le crible que l’on se fixe.

    • Ipesup, Paris 5e

    Nous ne sommes pas dans les classements car nos élèves n’ont pas encore passé le concours. Les premiers résultats de nos élèves seront connus à la rentrée 2023. Nos petites promotions et le niveau de nos élèves devraient nous permettre de percer dans les classements : nous pensons intégrer au moins 30% de nos élèves dans le Top 15.

     

     Filière PC

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    En filière PC, un quintuor de tête domine nettement le classement Top 15 avec plus de 60% d’intégration : Sainte-Geneviève, Louis-le-Grand, Henri IV, Stanislas et les Lazaristes. Elles marquent un écart de plus de 15 points avec la Prépa Hoche, elle-même accompagnée de la Prépa Pasteur et du Parc. Cet écart est également notable dans les intégrations X-ENS où le même quatuor se taille la part du lion.

    A noter : très peu de normaliens pour Ginette et, à l’inverse, beaucoup de polytechniciens. Enfin, 2 normaliens pour le Prytanée sur une classe de 15 poussent la statistique d’intégration à 13,3% et assure à cette Prépa une première place des intégrations à l’ENS.

     

    Les Prépas à surveiller en PC

    • Louis-le-Grand, Paris 5e, Sainte-Geneviève, Versailles et Stanislas, Paris 6e.

    Ces trois grandes Prépas de région parisienne connaissent toutes trois un maximum sur 5 ans de leur taux d’intégration à l’X et aux ENS en 2021. Dans le détail :

    • LLG intègre 40% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 29,7%.
    • Ginette intègre 35% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 27,9%.
    • Stan intègre 27,5% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 19,3%.

               

    Faut-il y voir une tendance de fond ? Nous attendons confirmation au prochain concours.

     

    • Pasteur, Neuilly-sur-Seine

    La Prépa Pasteur semble s’installer durablement au-dessus des 10% d’intégration à l’X et aux ENS. À l’inverse, le Parc à Lyon voit ses statistiques d’intégrations osciller de plus en plus en dessous de cette même barre.

    • Descartes, Tours

    Cette Prépa des bords de Loire sort de l’anonymat en affichant 3 intégrations aux ENS en 2021, une performance qui ne semble pas venir de nulle part car deux élèves avaient également pu intégrer Normale Sup au cours des 4 années précédentes. Qualité pédagogique et ambition sont au rendez-vous.

    Au même titre que la filière PC, vous ne pourrez pas nous trouver dans le classement 2022 des Prépas. En revanche, nous y serons l’année prochaine. Nous pensons également intégrer au moins 30% de nos élèves dans le Top 15.

     

    Pour les autres filières, rendez-vous sur notre page internet.



    10 raisons de suivre la prépa Journalisme d’Ipesup

    Les concours des Écoles de journalisme reconnues par la profession sont de plus en plus sélectifs. L’importance des Dossiers de candidature dans les processus de sélection, en plus des épreuves écrites et orales a renforcé la nécessité pour les candidats d’arriver bien préparés aux réalités du métier de journaliste aujourd’hui, au-delà des seules révisions d’actualité. La capacité du candidat à se projeter concrètement dans son futur métier, à se débarrasser de tout angélisme sur le métier de journaliste, mais également à exposer de manière rigoureuse et intelligente une pensée critique à l’écrit comme à l’oral se mesurent aujourd’hui avec encore plus d’acuité.

    Depuis plus de 25 ans, Ipesup propose une préparation aux concours des Grandes Ecoles de journalisme, soit sous forme de cycle annuel, soit sous forme de stages intensifs de vacances, avec dans tous les cas l’accès à la préparation aux oraux. Voici 10 raisons de suivre la préparation journalisme

    1. Une préparation professionnelle tournée depuis plus de 25 ans vers le métier de journaliste, créée et animée par Éric Duquesnoy, ancien élève de l’École normale supérieure et diplômé de l’IEP Paris, spécialiste de géopolitique et auteur de nombreux articles sur le sujet
    2. Un taux de réussite aux 14 écoles reconnues par la profession de 74%, bien au-dessus du taux de réussite national de 11%
    3. Des professeurs pour la plupart anciens élèves des Écoles de journalisme, très bien informés sur le métier lui-même et les épreuves proposées dans le cadre des concours
    4. Un encadrement personnalisé et un vrai dialogue avec les étudiants pour les aider à renforcer leur crédibilité professionnelle devant les jurys d’admission
    5. Une préparation efficace aux écoles reconnues par la profession et en particulier à celles du top-7 (top-9 en incluant notre préparation spécifique à l’oral d’admission au Master de journalisme de l’IEP Paris et également à l’EJ Toulouse)
    6. Une aide pour les étudiants qui n’ont pas encore fait de stage dans un média à en trouver un pour renforcer leur crédibilité face aux jurys des entretiens de motivation
    7. Une assistance pour les étudiants pour remplir leur dossier d’inscription, et rédiger leur CV et leur projet professionnel par échange de mails et par rendez-vous individuels
    8. NOUVEAU depuis 2023 : un cycle de conférences d’actualité sur les Grands Enjeux du monde contemporain animés par les meilleurs spécialistes des questions d’actualité économique, géopolitique et politique
    9. Des quiz d’actualité interactifs à chaque session suivis de séances d’analyse approfondies, complétées par des cours d’anglais, des cours et ateliers de rédaction
    10. Une prépa à taille humaine, accessible en présentiel, en « live » à distance et en replay avec une attention portée à chaque étudiant

     

    Rejoindre la prépa Journalisme d’Ipesup en 2023

    Nous proposons plusieurs formules de préparation : cycle annuel (de décembre à mai) ou stage intensif (stage de Février)On peut tout à fait rejoindre le cycle annuel de la prépa journalisme en cours d’année scolaire, en rattrapant les séances manquées sous forme de replays, ou bien en suivant notre stage intensif de Février 2023. Dans les deux cas, accédez au coaching personnalité d’Eric Duquesnoy et à la préparation aux oraux avec nos membres de jurys, journalistes, spécialistes des admissions dans les meilleures écoles de journalisme françaises.

     

    Témoignages de journalistes associés à la préparation d’IPESUP

    Les actualités Journalisme

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    Êtes-vous fait pour le journalisme ?

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    Le journalisme en France aujourd’hui

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    L’avenir du journalisme



  • 10 raisons de suivre la prépa Journalisme d'Ipesup
  • L’importance des Mathématiques au Lycée

    La réforme du lycée voulait marquer la fin d’une certaine prépondérance des Mathématiques au lycée. En introduisant le choix d’enseignement de spécialité et au départ un tronc commun sans de véritables Mathématiques, chaque élève pouvait créer son parcours en fonction de ses goûts.

    Confronté au réel des filières du supérieur et des statistiques de choix de spécialité (cf Note d’information, N°22.19 ©DEPP), il est vite apparu au ministère qu’il fallait réintroduire plus de Mathématiques dans le programme suivi par les lycéens.

    Il a donc été décidé d’ajouter une heure et demie de Mathématiques au programme de Première. D’abord facultative en 2022, elle devrait être obligatoire en 2023.

     

    Comment faire des Mathématiques au lycée ?

    Actuellement au lycée, les élèves ont la possibilité de :

    • Ne pas choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques en Première et opter pour 1h30 de Mathématiques supplémentaire dans le tronc commun et éventuellement choisir l’option Mathématiques complémentaires en classe de Terminale (en 2023, ce temps supplémentaire devrait devenir intégré au tronc commun pour tous les lycéens).
    • Choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques en Première et l’arrêter en Terminale et éventuellement choisir l’option Mathématiques complémentaires pour conserver un enseignement de Mathématiques en classe de Terminale.
    • Conserver l’enseignement de spécialité Mathématiques en Terminale et éventuellement la renforcer avec l’option Mathématiques expertes.

     

    L’enseignement de spécialité Mathématiques

    En Première et en Terminale, le programme se concentre principalement sur l’algèbre et l’analyse (environ 50% du programme). L’accent est en particulier mis sur l’étude des fonctions et des suites, que l’on retrouve constamment dans le supérieur. Le reste du programme porte sur la géométrie, les probabilités et les statistiques, tout en intégrant de plus en plus d’algorithmique.

    L’enseignement de spécialité en Première est adapté à tous les profils puisqu’en Terminale, les élèves pourront choisir des parcours bien différents.

    Selon Renaud Farkoa, professeur de Mathématiques en Terminale, il peut exister une fausse impression de facilité en Première car les exigences doivent être adaptées aux élèves qui ont un niveau hétérogène et ne se destinent pas à la même orientation.

    Il existe en revanche une différence importante entre le niveau de Mathématiques attendu en spécialité entre la Première et la Terminale. L’enseignement de spécialité Mathématiques en Terminale requiert de solides bases de calcul et une véritable appétence pour la matière afin de réussir à franchir le fossé entre les deux années. Découvrez notre Cycle Continu en Première.

    L’exigence de l’enseignement de spécialité Mathématiques nécessite d’obtenir de bons résultats dans la matière dès l’année de Seconde. Avant l’année de Terminale, participez à notre Stage d’été « Spécial Spé Maths de Première ».

     

    Quel profil d’élèves et quelles filières pour cette spécialité ?

    L’enseignement de spécialité Mathématiques s’adresse à des élèves maîtrisant les fondamentaux du programme et pour la spécialité de Terminale, ayant de surcroît un réel goût pour le raisonnement mathématique.

    Elle s’adresse à tous les élèves qui se dirigent vers une filière du supérieur comportant des Mathématiques. Elle est quasi obligatoire pour réussir à intégrer la plupart des classes préparatoires : Classes Préparatoires Scientifiques, ECG et B/L. Si vous envisagez une Prépa Scientifique, inscrivez-vous à nos Stages Trajectoire.

    Dans ces filières, renforcer la spécialité par l’option Mathématiques expertes est souvent également fortement valorisé. En effet, elle approfondit la maîtrise de concepts Mathématiques et, surtout, elle permet d’effectuer une réelle transition avec les exigences en Mathématiques du supérieur : « l’option Mathématiques expertes est une véritable porte d’entrée vers le supérieur, en étudiant notamment des notions comme les nombres complexes ou le calcul matriciel, qui y feront leur apparition » souligne R. Farkoa.

    Au-delà, l’exigence de cette spécialité est reconnue par toutes les filières et être très bon en Mathématiques est particulièrement valorisé dans la sélection des dossiers. Ainsi, il n’est pas rare que des élèves suivant un parcours en Mathématiques s’orientent finalement vers des études plutôt littéraires, ou ne nécessitant pas explicitement la maîtrise de concepts Mathématiques : Sciences Po, prépa A/L…

     

    Les clés de la réussite

    • Connaître son cours sur le bout des doigts

    Selon R. Farkoa, les élèves doivent comprendre le plus tôt possible que les cours de Mathématiques doivent être appris par cœur, de la même manière que l’on apprendrait un cours d’Histoire. Il s’agit de les ficher et de connaître parfaitement les définitions et les formules afin d’être en mesure de les appliquer correctement.

    Il faut donc commencer dès que possible à apprendre son cours en profondeur.

     

    • Savoir rédiger une copie de Mathématiques

    Trop souvent négligées en Mathématiques, la clarté de la présentation et la rédaction sont des éléments discriminants dans une copie. Elles font partie du barème et un grand nombre de points y sont attachés, même dans le cadre des concours les plus prestigieux.

    Si les résultats ne sont pas lisibles, ils ne sont pas comptabilisés. Il en va de même avec l’orthographe : les correcteurs portent une attention particulière à la précision de la langue.

    Apprendre ce code est un investissement pour toute la scolarité et est vital pour réussir dans cette matière.

     

    • S’entraîner aux calculs

    Selon R. Farkoa, le niveau d’un élève en Mathématiques dépend en grande partie du volume horaire qu’il leur consacre. Atteindre l’excellence en Mathématiques nécessite de répéter des exercices calculatoires qui permettent d’appliquer et de maîtriser les concepts vus en classe.

    Une tendance de fond privilégie les problèmes ouverts et la réflexion Mathématique, accordant moins de temps en classe aux exercices calculatoires pourtant nécessaires. Dès lors, l’élève doit s’appliquer à cet entraînement régulier, véritable geste à cultiver avant de s’essayer à des exercices plus exigeants.

     

    En conclusion, même si des Mathématiques ont été réintroduites dans le programme de chaque lycéen, la situation devrait encore évoluer pour répondre aux besoins des futurs métiers. Les experts se mobilisent pour faire des propositions adaptées. L’UPS (Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques) propose quelques pistes pour améliorer l’enseignement des Mathématiques au lycée. Le Hcéres (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) a par ailleurs publié une synthèse nationale et de prospective sur les Mathématiques. Cette synthèse dresse un état des lieux des Mathématiques en France aujourd’hui et propose la mise en place d’un programme national pour les Mathématiques à l’horizon 2030. Le communiqué accompagnant cette synthèse précise que « la société, l’économie, l’industrie et les autres sciences ont besoin de plus de mathématiciens et de plus de possibilités d’interactions pour répondre à des besoins fortement croissants ».

    Il s’agit de maintenir le rang des Mathématiques françaises au niveau international et de répondre entre autres aux besoins économiques, défis écologiques et aux enjeux sociétaux.

    Le risque est ni plus ni moins de ne pas disposer des compétences nécessaires pour adapter notre société aux exigences du futur.