La nécessité d’anticiper sa première année de médecine

La réforme des modalités d’accès aux filières de santé est effective depuis la rentrée 2020-2021.

Le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ainsi que la L.AS (Licence Accès Santé) forment les nouvelles voies d’admission vers les études de santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et kinésithérapie).

La réforme a en particulier mis fin au principe du redoublement en première année et au numerus clausus. Le nombre de places est désormais fixé par les territoires en fonction de l’estimation des besoins dans les années à venir (numerus apertus). Cela signifie que les Facultés peuvent faire varier à la marge le nombre d’admis sur avis de l’Agence Régionale de Santé (ARS).

La fin du numerus clausus ne se traduit pas par un élargissement du nombre de places et un assouplissement de la sélection, les universités n’ayant pas forcément les moyens d’accueillir dans de bonnes conditions un grand nombre d’élèves. Il est à noter que ces dernières années la capacité d’accueil des universités est restée constante pour un nombre de candidats en hausse, entrainant ainsi un renforcement de la sélectivité.

Il est important de garder à l’esprit que les facultés conservent une marge de manœuvre qui leur est propre dans l’application de la réforme et dans les modalités d’admission.

 

Deux voies d’admission vers les études de santé

Le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS)

Le PASS peut être considéré comme le remplaçant direct de l’ancienne voie PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) dans la mesure où il en conserve environ 80% des enseignements. Les facultés n’ont plus l’obligation d’évaluer les étudiants sur des épreuves de QCM mais ce type d’épreuve reste majoritaire. Les candidats ne doivent néanmoins pas négliger le travail de leurs aptitudes rédactionnelles au lycée.

Des épreuves orales, nouveauté de la réforme, permettant de juger les compétences transverses du candidat ainsi que son projet professionnel font également figure de barrière sélective. Les modalités de ces épreuves orales varient selon les facultés.

Au cours de cette année, les étudiants doivent par ailleurs suivre et valider, en plus des épreuves du PASS qui correspondent environ à 48 ECTS (exemple de l’Université Paris Cité), une option dont les matières sont extraites des enseignements d’une licence annexe leur permettant de se réorienter en L2 en cas d’échec. Cette mineure compte pour environ 12 crédits ECTS.

En effet, les étudiants n’ont la possibilité de présenter le PASS qu’à une seule occasion. Les élèves ayant validé leur année (validation de 60 ECTS) mais qui n’ont pas été autorisés à poursuivre en deuxième année d’études de santé, se verront proposer une réorientation vers une L2 d’un parcours universitaire correspondant à la mineure choisie au cours de l’année de PASS. Ainsi, nous recommandons aux étudiants de se limiter dans le choix de leur mineure selon leurs appétences et leur profil dans la mesure où, la sélectivité s’étant accrue, il y a des chances non négligeables de ne pas être admis dans la/les filières de santé de leur choix à l’issue de la première année et donc de devoir continuer en L2 de cette dite option.

Les profils scientifiques sont donc plutôt invités à choisir une mineure Mathématiques, Physique ou Biologie tandis que les profils plus à l’aise en sciences humaines ont plutôt intérêt à choisir une mineure Droit, Économie… A noter que le choix des mineures varie très largement selon les facultés.

Les étudiants réorientés à la suite de leur échec au PASS en deuxième année de licence correspondant à leur option de mineure de PASS, auront la possibilité de présenter de nouveau, en fin de L2 ou en fin de L3, un concours spécifique pour intégrer ainsi la deuxième année de médecine.

Seuls les étudiants pouvant démontrer l’excellence de leur dossier académique, tant lors de leur année de PASS que de leur année de licence de réorientation, pourront prétendre à présenter leur dossier sur cette deuxième tentative. Des épreuves orales pourront là encore départager les meilleurs candidats.

 

Les Licences Accès Santé (L.AS)

Un étudiant suivant une Licence Accès Santé peut présenter à l’issue de sa L1 une forme de concours aménagé donnant accès à la deuxième année de Médecine.

Comme pour la voie de la réorientation, seuls les meilleurs étudiants, tant sur les notes des matières de licence que sur celles de l’option Accès Santé, pourront prétendre à présenter leur dossier. Des épreuves orales pourront là encore départager les candidats.

En cas d’échec à accéder à la deuxième année de Médecine en fin de L1, l’étudiant pourra à nouveau déposer sa candidature en fin de L2 ou de L3, dans la limite de 2 tentatives et à la condition expresse d’avoir progressé entre ses deux années de licences. Ces candidats se trouveront ainsi en compétition avec les étudiants réorientés en fin de PASS.

L’ouverture de cette voie reflète la volonté d’ouvrir les portes des études médicales à des profils autres que scientifiques. Il est néanmoins probable que les candidats dans cette voie d’admission soient majoritairement issus de licences scientifiques (principalement Mathématiques, Physique-Chimie ou Biologie).

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La fin du monopole de la PACES entraîne mécaniquement une dispersion du nombre de places attribuées tout en attirant des candidats supplémentaires qui n’auraient pas nécessairement tenté d’accéder en deuxième année de médecine dans le cadre de la PACES (élèves à profils non scientifiques ou présentant un intérêt pour une autre licence).

Cette diversification des voies d’accès associée à la limitation du PASS à seulement 50% à 70% des places ouvertes en deuxième année a pour conséquence une augmentation du nombre de candidats associée à une diminution du nombre de places dans chacune des voies permettant d’accéder à la deuxième année ; la sélectivité de la filière s’en trouve ainsi accrue.

 

Quelle stratégie adopter ?

Concernant le choix de la voie d’accès, le PASS demeure la voie la plus sûre et conventionnelle, a fortiori pour un lycéen à profil à dominante scientifique et sûr de son choix d’orientation.

Néanmoins, un étudiant brillant en Mathématiques pourrait se laisser porter vers une LAS dans cette matière et présenter sa candidature d’accès en deuxième année d’études de santé en étant principalement évalué sur sa matière forte. De même, un élève hésitant sur son orientation ou ayant abandonné les matières scientifiques au lycée aura la possibilité d’intégrer une licence accès santé en lien avec ses appétences.

Concernant les choix d’enseignement de spécialité, aucune directive précise n’a en revanche pour le moment été donnée par les doyens de facultés qui affirment regarder la qualité du dossier et non spécifiquement les matières suivies au lycée.

Pour un élève s’orientant vers le PASS, deux combinaisons de spécialités s’offrent à lui. La première est de suivre les enseignements de spécialité Physique-Chimie, associés à ceux de SVT. De nombreuses notions de Mathématiques étant également indispensables à la réussite, le choix de l’option Mathématiques complémentaires est incontournable. La deuxième combinaison possible pour un élève très à l’aise en Mathématiques est de maintenir cette spécialité en complément des enseignements de Physique-Chimie.De nombreuses notions de Mathématiques étant également indispensables à la réussite, le choix de l’option Mathématiques complémentaires est incontournable. S’il le souhaite, un élève très à l’aise en Mathématiques pourra maintenir cette spécialité en complément des enseignements de Physique-Chimie. Logiquement, ces trois enseignements de spécialité (Physique-Chimie, SVT et Mathématiques) devront avoir été suivis au cours de l’année de Première. Il est important de se renseigner sur la typologie des universités. En effet, certaines universités sont considérées à dominante calculatoire, c’est-à-dire mettant l’accent sur les matières scientifiques par rapports aux matières médicales. Pour cette typologie d’université la place des Mathématiques est importante et avoir gardé cette spécialité peut-être un réel avantage.

Un élève s’orientant vers une Licence Accès Santé pourra quant à lui choisir des matières pour lesquelles il aurait un intérêt personnel et où il pourrait maximiser ses notes et donc l’attractivité de son dossier dans Parcoursup, tout en acquérant des bases qui lui seront utiles au cours de son année de licence.

 

Une préparation indispensable

La fin du redoublement et le maintien de la sélectivité avance d’un an la décision personnelle d’orientation vers Médecine. En effet, le concours se préparant de manière beaucoup plus intensive en première année, il est important de se préparer dès l’année de Terminale, voire dès l’année de Première pour des étudiants souhaitant maximiser leurs chances de passage direct en deuxième année de Médecine.

Les élèves devront en effet dès la Seconde, mûrir leurs choix d’orientation vers Médecine pour adapter leur stratégie et établir un programme de préparation cohérent.

 

Anticiper dès son année de Première

Anticiper dès l’année de Première a pour objectif premier de maximiser ses notes au lycée par un accompagnement complet sur le programme des trois spécialités scientifiques de Première (Physique-Chimie, SVT et Mathématiques). S’assurer d’excellents résultats dans les matières clés de la première année de médecine permet de renforcer son dossier Parcoursup, première barrière pour l’entrée dans l’université de son choix.

Une préparation durant son année de Première permet également d’adopter une méthode de travail performante. Adopter le plus tôt possible une méthodologie adaptée à l’apprentissage des enseignements scientifiques ne pourra qu’être un atout pour la suite de son cursus en Terminale et en première année de médecine. Enfin, commencer une préparation dès son année de Première permet de découvrir l’univers de la première année de médecine grâce aux applications médicales en lien avec les notions scientifiques enseignées. Comprendre les applications dans le monde médical des notions fondamentales enseignées, constitue une étape clé dans la projection du lycéen dans son futur projet professionnel. Il s’agit donc aussi d’affiner son souhait d’intégration dans l’une ou l’autre filière d’étude de santé (Médecine, Pharmacie, Odontologie, Maïeutique ou Kinésithérapie).

 Pour cela, Ipesup propose un cycle de stages intensifs planifiés pendant les vacances scolaires (en présentiel ou à distance) à partir de février 2024 pour commencer à travailler les contenus académiques du lycée en lien avec les notions développées dans les études de santé (Physique, Chimie, SVT, Outils mathématiques et Anglais scientifique).

  • Deux stages d’anticipation, durant les vacances d’Hiver et de Printemps, s’appuyant sur les notions académiques du programme de Première afin d’anticiper celles de l’année de Terminale nécessaires aux futures études de santé.

Un stage comprend 24h de préparation aux matières Physique, Chimie, SVT, Mathématique et Anglais.

  • Un stage Passerelle, fin août, pour commencer à travailler les contenus académiques de Terminale en lien avec les notions développées dans les études de santé.

Ce stage comprend 24h de préparation aux matières Physique, Chimie, Mathématiques et Statistiques.

 

Pour en savoir plus 

 

Anticiper en classe de Terminale

Environ 80% du contenu des unités d’enseignement de PASS et de l’option accès Santé des LAS est identique quel que soit l’université où l’on se trouve en France. Ce contenu peut donc être anticipé avant même l’entrée dans l’université de son choix. L’assimilation de ce contenu est l’objectif premier d’une anticipation en classe de Terminale par l’enseignement des principales matières de première année de médecine :

  • Les matières « Biologiques » (Biochimie, Biologie cellulaire, Anatomie…) principalement descriptives sont très volumineuses mais peuvent être abordées sans pré-requis dès l’année de Terminale. Le volume de connaissances à assimiler pour ces matières est très dense et nécessite une méthodologie d’apprentissage stricte que l’élève va apprendre à s’approprier.
  • Les matières « Scientifiques » (Physique, Chimie, Mathématiques/Statistiques) nécessitant des étapes de raisonnements et de calculs doivent être travaillées spécifiquement le plus tôt possible pour permettre leur parfaite assimilation lors de la première année des études de santé. L’entrainement continu permettra à l’élève de développer des mécanismes de résolution efficaces.

L’accompagnent dans ces matières scientifiques a également pour objectif de se constituer un excellent dossier Parcoursup, notamment en réussissant les épreuves de spécialités scientifiques du baccalauréat organisées au mois de mars.

 

Les QCM des épreuves écrites du concours d’accès en deuxième année d’études de santé est un format original pour les lycéens, c’est pourquoi des exercices d’application sous forme de QCM sont systématiquement proposés en fin de chapitre. Les sessions de concours bancs à chaque fin de stage sont aussi proposées afin de permettre aux élèves de se mettre en situation d’examen. Ces évaluations régulières ont pour double objectif de valider les acquis de l’élève et de s’entrainer sur la méthodologie à appliquer aux QCM.

Face à l’apprentissage d’une quantité importante de notions durant les stages d’anticipation, l’élève doit s’approprier une méthodologie de travail efficace. La mise en application de cette méthodologie de travail avant même l’entrée à l’université constitue un point majeur pour être prêt dès les premiers jours d’entrée en études de médecine. Plus la méthodologie de travail sera efficace et moins la différence entre le rythme du lycée et le rythme de la première année de santé sera important. Cette méthodologie de travail s’apprend et s’adapte pour que chaque élève acquière celle qui lui correspond le mieux.

L’anticipation du contenu scientifique, de la méthodologie du concours et de la mise en place d’une méthodologie de travail, aide à prendre confiance en soi par l’acquisition d’une avance significative sur les autres candidats.

Au-delà d’anticiper le programme de la première année, être accompagné durant son année de Terminale, permet d’affiner son choix de vœux sur Parcoursup (choix de la voie d’accès, choix de mineurs, choix de facultés, …) grâce aux échanges personnalisés avec une équipe dédiée.

Enfin, anticiper c’est décider de mettre toutes les chances de son côté pour réussir, dès sa première tentative, l’accès à la filière de santé de son choix.

 

Pour cela, Ipesup vous propose un cycle de stages intensifs planifiés pendant les vacances scolaires (en présentiel ou à distance) qui constitue une formation complète pour anticiper spécifiquement les notions de la première année d’études de santé :

  • Stage de Toussaint : 20h de cours et concours blancs en Biophysique et Biomathématiques (Module S1)
  • Stage de Noël : 20h de cours et concours blancs en Chimie générale et Biologie cellulaire (Module B1 ; possibilité de suivre le module S1 si non suivi à la Toussaint)
  • Stage d’Hiver : 20h de cours et concours blancs en Biophysique et Biostatistiques (Module S2)
  • Stage de Printemps : 20h de cours et concours blancs en Chimie organique et Anatomie (Module B2)
  • Stage Tremplin(début juillet) pour faire la jonction, après les épreuves finales de philosophie et le grand oral du Baccalauréat, entre la fin de l’année de Terminale et l’entrée en première année d’études de santé (PASS ou L.AS). Ce stage de 33h permet réviser avec un rythme soutenu l’ensemble des notions vues dans les stages annuels.

 

Pour en savoir plus



Le 3ème trimestre pour les élèves de Terminale au Lycée Ipesup : la mobilisation reste entière.

Avec le 3ème trimestre de Terminale, tout n’est pas fini, l’aventure de l’orientation lycée continue

Les vacances de printemps approchent, les élèves de Terminale ont désormais passé leurs épreuves d’enseignements de spécialité et ont finalisé leur dossier Parcoursup. Pour beaucoup, qu’ils soient dans des établissements publics ou privés, la tentation peut être forte de lever le pied et de considérer que la fin d’année ne sera pas significative. Mais l’année est-elle pour autant terminée ?

Au sein du lycée Ipesup, le 3ème trimestre de Terminale n’est pas un trimestre « blanc », il reste riche de mobilisation de la part de l’ensemble des équipes. Nous profitons au contraire de cette fin d’année pour maintenir le cap et réaffirmons nos valeurs pour maintenir nos élèves de Terminale dans une dynamique productive jusqu’aux dernières épreuves du Baccalauréat et leur départ vers le supérieur.

 

La présence des enseignants

Présence des enseignants jusqu’à la fin des cours pour terminer les programmes et consolider les acquis. Il n’est pas question que nos élèves partent vers des études du supérieur sans avoir pu maintenir l’effort des apprentissages indispensables à leur réussite en première année dans le supérieur.

 

Des effectifs réduits

Mise à profit des effectifs réduits de la classe (maximum 20 élèves) pour approfondir les notions du programme de Terminale et réviser les dernières épreuves avant le Baccalauréat, en classe entière ou en petits groupes.

 

Un encadrement bienveillant

Encadrement bienveillant des élèves pour finaliser le travail entrepris depuis leur arrivée au Lycée Ipesup pour les accompagner sur le chemin de leur orientation, grâce à l’environnement expérimenté d’Ipesup sur le monde des études supérieur : conseils individualisés et renforcement académique particulièrement bénéfiques pour ceux qui souhaitent aller vers des filières exigeantes, mise en place des passerelles vers les CPGE Ipesup (Prépa HEC, Prépa Scientifique, Prépa IEP de Région) dans la continuité de l’année de Terminale, préparation personnalisée pour ceux qui passent les concours d’Écoles Post-bac d’Ingénieurs et Commerce. Cette fin d’année conserve toutes les dimensions de l’enseignement adopté au cours de l’année, au rythme des résultats Parcoursup et des préparations diverses aux entretiens. Être studieux, mobilisé, parfois impatient, solidaire… l’esprit de corps de la classe est indéniable et d’autant plus fort en cette période !

 

Une préparation aux épreuves de fin d’année

Préparation des épreuves de fin d’année du Baccalauréat : renforcement des devoirs de Philosophie au 3ème trimestre, ateliers de préparation au Grand Oral, tant sur la méthodologie que via des mises en situation. Plus que jamais au cours de l’année, l’accent sur les « soft-skills » est intégré dans la pédagogie.

Les enseignants de spécialité se mobilisent tous pour donner des conseils méthodologiques et multiplier les exercices qui conduiront nos élèves à être prêts le jour J : poser sa voix, déclamer, s’entraîner seul ou en groupe, passer devant un public pour vaincre son stress, s’exercer sur des oraux blancs.

 

Tel est l’esprit de notre lycée : former des esprits ouverts dans un monde ouvert, encourager et soutenir nos élèves avec bienveillance et exigence dans leur parcours académique comme dans leur orientation, se donner mutuellement le meilleur pour les voir épanouis et prêts à suivre leur route… jusqu’au bout.



Bac de français – l’épreuve écrite : le commentaire de texte

L’enseignement en classe de Première poursuit, pour les élèves de toutes les sections du lycée d’enseignement général et technologique, les objectifs fondamentaux du lycée : une maîtrise sans cesse accrue de la langue, la connaissance de la littérature, la constitution d’une culture et la formation d’une pensée autonome.

 


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Les objectifs

Pour la maîtrise de la langue : le but est d’amener les élèves, en fin d’année, à rédiger un texte composé dans une syntaxe et une orthographe correcte avec un vocabulaire approprié, et de les conduire à exprimer clairement leur pensée à l’oral.

Pour la connaissance de la littérature : Le programme fixe quatre objets d’étude pour la classe de Première. Le travail mené en classe vise à développer les capacités de lecture et d’expression des élèves, à enrichir et à structurer leur culture littéraire et artistique. Chacun des quatre objets d’étude associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. Les textes étudiés représentent des formes d’expression qui mettent en jeu les propriétés des genres et des registres majeurs. Ils appartiennent à des périodes significatives de l’histoire littéraire et culturelle, et ils révèlent des enjeux majeurs de l’expérience humaine et participent de débats d’idées importants. En fin de Première, les élèves doivent disposer ainsi d’un ensemble de lectures constituant des références essentielles.

Pour la constitution de leur culture : Les élèves devront, en fin de Première, pouvoir se repérer dans le cadre chronologique de l’histoire littéraire, en s’appuyant sur les textes abordés dans cette classe et dans les années antérieures. Il ne s’agit pas à cet égard d’entrer dans tout le détail de l’histoire littéraire, mais de faire comprendre la nature et le sens des changements d’orientation esthétiques ou culturels les plus décisifs.

 

Les objets d’étude

Le programme de Français fixe quatre objets d’étude pour la classe de Première : la poésie du XIXe siècle au XXIe siècle, la littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle, le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle, le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle.

Chacun des objets d’étude associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. Le programme national de douze œuvres, renouvelé par moitié tous les ans, définit trois œuvres par objet d’étude : le professeur en choisit une et son parcours associé.

 

L’épreuve écrite du commentaire de texte

 

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Le commentaire porte sur un texte littéraire en lien avec un des quatre objets d’étude du programme, mais ce ne sera pas un extrait d’une des œuvres du programme. Epreuve notée sur 20.

 

Le cahier des Épreuves du Bac de français >

Le commentaire composé

La vocation profonde de cet exercice consiste à rendre compte, de manière claire, succincte, et argumentée, des enjeux essentiels d’un texte (c’est-à-dire, littéralement, de ce qui se joue dans un texte), enjeux qui sont constitutifs de l’intérêt, de la spécificité, de la puissance, et/ou de l’originalité de celui-ci. Demandez-vous toujours pourquoi tel texte est passé à la postérité, pourquoi il a été choisi par le jury, pourquoi il a été soumis à votre étude. Les raisons qui président à ce choix peuvent être variées et faire intervenir différents niveaux de lecture ou d’analyse : c’est à vous d’essayer de les restituer et de les articuler dans une interprétation globale et cohérente du texte.

 

La méthode

La question du sens

C’est donc avant toute chose la question du sens qu’il faut vous poser à rebours des habitudes contractées au collège ou au lycée par trop de candidats, qui croient encore (!) qu’un commentaire de texte se résume à une espèce de « chasse » aux (trop) fameuses figures de style qui peuvent s’y trouver. Une telle approche, qui confond allègrement la fin et les moyens, n’a strictement aucun sens et témoigne d’une méprise profonde sur la vocation même de la littérature. Les premières questions qu’il faut vous poser sont les questions Quoi ? et Pourquoi ? De quoi est-il question dans le texte ? qu’a cherché à faire l’auteur ? dans quel(s) but(s) ?

C’est le plus souvent de ses premières impressions de lecture qu’il faut partir pour imprimer à son commentaire une orientation intéressante. Quelles idées ce texte m’inspire-t-il ou fait-il se lever en moi ? Quels sentiments, quelles im- pressions, quelles sensations même me procure-t-il ? Pour quelle(s) raison(s) l’auteur a-t-il cherché à me les faire éprouver ?

 

La question de la « manière »

C’est alors, et seulement alors, dans un deuxième temps, qu’intervient la question, tout aussi essentielle, du « Comment ? ». Comment l’auteur a-t-il réussi à m’ébranler, à m’apprendre ou à me faire comprendre une vérité, à me convaincre d’un point de vue, à me faire prendre conscience ou prendre la mesure de tel phénomène que j’ignorais, etc ? Bref, comment l’auteur est-il parvenu à ses fins (que je reconstitue hypothétiquement à partir de mes impressions initiales) ?

Cette question de la « manière » est fondamentale car la spécificité d’un texte littéraire – qu’il faut en effet concevoir comme une « forme-sens » – réside moins dans les thèmes qu’il brasse que dans la manière dont l’auteur les articule et les traite dans son texte : elle se situe, précisément à l’articulation de sa matière et de sa manière. Ainsi, ce qui fait l’intérêt, l’originalité, la célébrité du « Dormeur du Val », ce n’est pas que ce poème constitue une dénonciation de la guerre. Bien d’autres textes le sont aussi, qui ne possèdent en rien sa « force de frappe », et qui échouent à marquer comme il le fait leurs lecteurs.

Ce qui importe donc, c’est de rendre raison de la puissance très singulière de ce poème (qui, soit dit en passant, ne nomme jamais directement sa cible), en vous donnant pour mission d’en découvrir et d’en expliciter le « secret », c’est-à-dire en essayant de retrouver, comme on démonte le mécanisme d’une horloge, tous les moyens par lesquels l’auteur est parvenu à ses fins. C’est, en l’espèce, au contraste maximal que son auteur orchestre entre, d’une part, les treize premiers vers du sonnet (qui débordent d’ailleurs sur le dernier, par le rejet – on ne peut plus signifiant – de l’adjectif « tranquille ») (et qui confirment l’horizon d’attente ouvert par le titre du poème), et la dernière phrase du poème d’autre part (« il a deux trous rouges au côté droit »), que le texte de Rimbaud doit sa charge explosive.

 

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Il s’agira donc d’étudier comment, avec un art consommé de la suggestion, le poète a réussi à mettre en place, touche après touche, une atmosphère de douceur et d’extrême quiétude (beauté et rotondité d’un cadre qui a tout d’un locus amoenus, douceur des couleurs froides (vert, bleu) et irisées (reflets argentés de la rivière), douceur des sonorités (consonnes liquides et labiales), rythme berceur (obtenu par l’abondance des virgules et l’assouplissement de l’alexandrin), isotopie du sommeil et de la tranquillité, etc), atmosphère de quiétude qui du reste conforte le lecteur dans l’impression de calme suggérée par le titre du poème, pour mieux nous confronter ensuite, in extremis et sans crier gare (parataxe), à une réalité violente en tous points opposée à la première (« stridence » chromatique du « trou rouge », cacophonie du vers due aux multiples contre-accents successifs (sur « deux », « trous »,« rou(ges) »), brutalité des consonnes dentales, etc). Réalité de la guerre qui nous apparaît ainsi dans toute son horreur et dans son caractère fondamentalement contre-nature, et d’autant plus contre-nature que l’on ne s’attendait guère à son effraction inopinée dans le texte (la polysémie de certains termes distillés par Rimbaud dans son poème n’étant perceptible que rétroactivement, à la faveur d’une rétrolecture).

 

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Cette question des moyens recouvre alors tous les procédés auxquels l’auteur a eu recours pour faire voir, entendre, et résonner ce qu’il lui importe de nous faire comprendre et ressentir. La question du Comment ? se situe donc au carrefour de la linguistique, de la grammaire, de la syntaxe, de la prosodie, de la rhétorique, de la stylistique, etc. Recouvrant tous les partis pris esthétiques de l’auteur, elle concerne aussi bien la manière dont un texte est construit que l’exploitation judicieuse d’une métaphore, aussi bien le jeu des pronoms personnels ou des temps verbaux que tels phénomènes saillants de versification ou d’homophonie que l’on peut juger importants dans un extrait. Les fameuses « figures de style » ne sont donc, comme on le voit, qu’un ingrédient parmi d’autres de la signifiance d’un texte.

 

Comment réussir à discerner les enjeux majeurs d’un texte ?

Quelles questions faut-il se/lui poser ?

Pour parvenir à mettre à jour la spécificité d’un texte, il n’importe pas seulement d’être attentif à son fonctionnement interne. Ce travail est nécessaire mais non suffisant. Il faut également être capable de prendre de la hauteur, et soumettre le texte à une batterie de questions et de mises en perspective qui vous permettront de mieux prendre la mesure de son intérêt et de son originalité, vous aideront à élaborer une problématique intéressante, et vous fourniront des pistes pour construire les grands axes de vos commentaires.

 

Les règles de l’analyse textuelle

Vous devrez analyser attentivement le texte, veiller à étayer vos arguments et vos interprétations sur un faisceau de « preuves textuelles », opérer de constants va-et-vient entre la « forme » et le « sens », entre la « manière » et la « matière », entre le « signifiant » et le « signifié ». Une telle pratique de la citation et de l’analyse (grammaticale, rhétorique, stylistique, etc) constitue du reste le meilleur garde-fou contre les trois écueils essentiels du commentaire : la paraphrase, le hors-sujet et la sur-interprétation. Il ne s’agit en effet ni de redire (mal, et sans plus) ce que le texte dit très bien, ni de reléguer celui-ci au rang de prétexte (à des considérations générales sur tel ou tel sujet), ni de vouloir absolument plaquer une interprétation toute faite sur un texte qui la nie. Il faut, bien au contraire, et à l’instar du musicien devant sa partition, se mettre à l’écoute du texte, tenter d’en extraire la substance et d’en faire entendre les résonances.

A cet effet, n’oubliez pas de combler vos lacunes en matière d’analyse grammaticale ou stylistique. Il faut, pour conduire de bonnes analyses, savoir distinguer une proposition subordonnée d’une principale, un adverbe d’un adjectif, un déterminant d’un pronom, une préposition d’une conjonction, etc., de même qu’il est conseillé de ne pas confondre une comparaison avec une métaphore, ou une anaphore avec une anacoluthe. Le cas échéant, consultez régulièrement les Bled, Bescherelle et autres Dictionnaires de Stylistique pour vous rafraîchir la mémoire.

En savoir plus >

 

Écrire un paragraphe, une introduction et une conclusion de commentaire composé

Écrire un paragraphe

Le paragraphe regroupe plusieurs phrases présentant une unité de pensée.

Pour certains écrits d’invention (romans, nouvelles…), cette unité peut être narrative (une étape du schéma narratif) ou descriptive (une étape d’un portrait).

Dans un écrit argumentatif, le paragraphe développe un argument.

La présentation typographique délimite le paragraphe : chaque paragraphe débute par un alinéa (retrait du premier mot) avec une majuscule initiale.

 

Construire un paragraphe argumentatif

  • Sous sa forme élémentaire, le paragraphe argumentatif comporte :
    • Une première phrase qui énonce l’argument;
    • Des arguments secondaires qui soutiennent l’argument principal : on peut ici recourir à la concession (une objection suivie de sa réfutation);
    • Un ou plusieurs exemples illustrant l’argument;
    • Une phrase qui rappelle l’argument principal et le relie au suivant. On peut par exemple écrire : S’il est donc évident que… (rappel de l’argument n° 1), nous pouvons penser aussi que… (annonce de l’argument n°2).

 

  • Le paragraphe peut aussi présenter une autre forme :
    • Une première phrase qui énonce l’argument;
    • Un exemple commenté permettant de déduire des arguments secondaires qui soutiennent et développent l’argument principal du paragraphe;
    • Une phrase qui reprend l’argument principal du paragraphe et le relie au suivant.

 

Relier les éléments du paragraphe

Les divers éléments du paragraphe doivent être reliés entre eux, afin d’assurer sa cohérence.

 

  • Dans un paragraphe narratif ou descriptif, on utilise des conjonctions de coordination, des adverbes et des locutions adverbiales qui expriment des relations circonstancielles :
    • Succession temporelle (auparavant, ensuite, puis, alors, enfin…) ou simultanéité (en même temps, alors, cependant, pendant ce temps…);
    • Localisation (ici, là, là-bas, plus loin…);
    • Manière ou moyen (ainsi, de la sorte, de cette manière…).

 

  • Dans un paragraphe argumentatif, les enchaînements sont mis en évidence par des liens ou connecteurs logiques :
    • Addition (et, aussi, de plus, d’autre part, en outre, également, ainsi que…);
    • Disjonction (ou…ou, tantôt…tantôt, soit…soit);
    • Opposition (mais, au contraire, en revanche, pourtant, cependant, toutefois, néanmoins…);
    • Cause (car, en effet, parce que, puisque);
    • Conséquence (donc, c’est pourquoi, par conséquent, ainsi, aussi…).

 

Insérer des citations

  • Insérer une citation dans un paragraphe impose que l’on respecte des règles précises. Il faut :
    • Utiliser les guillemets : comme tout propos rapporté, la citation doit être présentée entre guillemets;
    • Mentionner le nom de l’auteur du propos rapporté, le titre de l’œuvre d’où il provient. Dans un commentaire de texte, on indiquera précisément le numéro de la ligne ou du vers que l’on cite;
    • Veillez à l’exactitude de la citation : il faut respecter l’orthographe, la disposition typographique des vers (ou signaler leur séparation par le signe / en conservant la majuscule initiale de chaque vers). Si l’on doit modifier certains éléments de la citation, la partie transformée est placée entre crochets. Toute coupure de la citation doit être signalée par des points de suspension entre crochets : […].

 

  • La citation peut être introduite de différentes manières :
    • Une citation brève peut être insérée directement dans la phrase, avec des guillemets et éventuellement une formule qui l’annonce : par exemple, comme, comme le montre…;
    • Une citation longue peut être juxtaposée à une proposition introductrice, directement après deux points (X déclare : « Z est… »), ou subordonnée à la proposition introductrice (X déclare que « Z est… »). Dans les deux cas, la citation est encadrée par des guillemets.

 

Rédiger l’introduction

En précisant les enjeux du sujet et en annonçant le plan, elle montre au lecteur si le sujet a été compris et s’il va être traité de manière pertinente. Quel que soit le type de devoir, l’introduction est constituée d’un seul paragraphe comportant quatre étapes : l’entrée en matière, la présentation du sujet ou du texte, l’énoncé du problème posé ou du projet de lecture (problématique), l’annonce du plan.

 

  • Pour introduire le commentaire :
    • L’entrée en matière se réfère aux objets d’étude, au thème traité par le texte, au contexte littéraire et culturel;
    • La présentation mentionne l’auteur du texte, le titre de l’œuvre, sa date de parution;
    • Le projet de lecture (problématique) est nettement indiqué;
    • Le plan est clairement exprimé.

 

Rédiger la conclusion

La conclusion clôt l’étude du texte ou la réflexion avec netteté. Symétrique de l’introduction, elle se présente en un seul paragraphe, comportant deux ou trois étapes. Pour le commentaire, elle établit un bilan de l’étude qui reprend les conclusions intermédiaires de chaque partie et propose un élargissement rattachant le texte à la problématique de l’œuvre intégrale ou du parcours de lecture.

 

Pour plus d’information sur les Épreuves du Bac de français :



Le PASS et les LAS à l’Université Paris-Saclay

La faculté de médecine de Paris-Sud ou Paris-XI créée par décret en 1968, s’est installée en 1980 dans l’enceinte de l’hôpital Bicêtre. Elle a ensuite été renommée Université Paris-Saclay en 2020. Elle appartient au groupe universitaire de grande renommée scientifique Paris-Saclay qui compte quelques 275 laboratoires de recherche mobilisant près de 15 000 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et doctorants. La faculté de médecine de l’Université Paris-Saclay se positionne 1ère en France et 20ème dans le monde dans le classement de Shangaï 2022. Son siège est situé au 63, rue Gabriel Péri au Kremlin-bicêtre (94270).  Elle est associée au GHU Paris-Saclay de l’AP-HP qui réunit les hôpitaux Sainte Périne, Ambroise Paré, Raymond-Poincaré, Antoine-Béclère, Bicêtre, Paul-Brousse et l’Hôpital maritime de Berck.

Par son étroite collaboration avec le CNRS, l’INSERM et le CEA, la faculté de Médecine Paris-Saclay a créé en avril 2012 un centre de simulation dénommé LabForSIMS. Ce centre à la pointe de la technologie, dédié à la formation des professionnels de santé, permet aux apprenants d’effectuer des actes médicaux ou des soins proches de la réalité.

 

Le PASS à l’Université Paris-Saclay

A l’Université Paris-Saclay, 6 choix de mineures disciplinaires listées ci-dessous sont proposées pour compléter les enseignements du PASS.

Le nombre de places disponibles est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 500 places sont proposées en PASS.

Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

Mineures disciplinaires proposées

Taux d’accès session 2022

Nombre de places en 2023

Sciences fondamentales (Mathématiques, Physique, Informatique pour la Chimie et la Biologie)

43%

325

Santé et société

23%

35

Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)

22%

35

Droit

32%

35

Economie et gestion

30%

35

Psychologie

17%

35

 

Les LAS à l’Université Paris-Saclay

A l’Université Paris-Saclay, 10 choix de licences listés ci-dessous sont proposés avec l’option santé.

Attention toutes les licences ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 169 places sont proposées en LAS.

Discipline

Taux d’accès session 2022

Nombre de places en 2023

Filières accessibles

LAS en Sciences – Campus d’Orsay

Mathématiques-Physique (MP)

71%

15

MOP

Mathématiques-Informatique (MI)

60%

15

Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)

14%

20

MMOP(K)

Biologie-Chimie-Sciences de la Terre (BCST)

30%

30

Physique-Chimie-Sciences de la Terre (PCST)

56%

30

LAS en Sciences Humaines – Campus d’Orsay

Droit

49%

20

MMOP

Droit, Sciences et Innovation

41%

10

Economie et gestion

52%

20

LAS en Sciences Humaines – Campus de Guyancourt

Administration économique et sociale

32%

7

MM

Histoire

Nouvelle LAS (rentrée 2023)

2

MMOP

MMOP(K) : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie (Kinésithérapie : accessible en fin de LAS2 et/ou fin de LAS3)

MOP : Médecine, Odontologie, Pharmacie

MM : Médecine, Maïeutique

 

Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des LAS pour l’année universitaire 2023/2024.

  • Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des LAS :

 

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Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

  • A l’issue du PASS :

Les épreuves conditionnant l’admission dans les différentes filières de santé sont organisées comme suit :

Premier groupe d’épreuves écrites sous forme de QCM pour l’intégralité des UE (tronc commun et mineure disciplinaire).

A l’issu de ce premier groupe d’épreuves les étudiants étant « Grands Admissibles » vont occuper la moitié des places offertes dans les différentes filières, les places restantes sont attribuées à l’issue du deuxième groupe d’épreuves (épreuves orales). Le rang du dernier convoqué pour les épreuves orales sera 1,5 fois le nombre de places disponibles à l’issue du PASS, les épreuves orales sont donc proposées jusqu’au 243ème rang.

Ce deuxième groupe d’épreuve est composé :

    • d’une première épreuve orale fondée sur une question de réflexion tirée au sort,
    • d’une seconde épreuve orale qui comporte une question d’ordre générale, tirée au sort, qui pourra porter sur l’analyse d’un court texte.

Le classement final pour l’accès aux filières se fait à 70% sur la moyenne des notes du premier groupe d’épreuves écrites et 30% sur la note obtenue à l’oral.

Les étudiants ayant validés leur année (validation de 60 ECTS) mais n’ayant pas intégrés une place dans la filière de leur choix pourront accéder en deuxième année d’une LAS compatible avec la mineure disciplinaire suivie en PASS et proposée par l’établissement (ou une autre Université en partenariat).

 

  • A l’issue des LAS :

A l’Université Paris-Saclay, la candidature aux filières de santé est possible à partir de la 1ère année de LAS, sous réserve de la validation de son année via un premier groupe d’épreuves écrites de sa licence (majeur disciplinaire) et de la mineure santé (entre 4 et 7 matières suivant la LAS choisie). La mineure santé est validée lorsque la moyenne coefficientée est ≥10 avec les coefficients neutres et qu’aucune note est inférieur à 7). Ce premier groupe d’épreuves écrites compte pour 70% de la note.  Après dépôt du dossier de candidature, l’étudiant est invité à passer le deuxième groupe d’épreuves (oraux) qui compte pour 30% de la note finale.

 

Particularité de l’accès à la filière Kinésithérapie :

Les LAS ne donnent pas la possibilité de poursuivre en formation de kinésithérapie en fin de première année. Seule les LAS STAPS, BCST et PCST donnent accès à la filière kinésithérapie en deuxième ou troisième année.

Le passage en formation de kinésithérapie via les licences s’appuie sur les résultats de licence et n’implique pas le passage de mineure santé. Il est donc possible d’accéder à la filière kinésithérapie via les licences STAPS, BCST et PCST sans option « accès santé », et cela dès la première année.

 

Modalité d’enseignement

  • En PASS :

L’Université Paris-Saclay accueille les étudiants en PASS sur deux sites, indépendamment du ou des filières qu’ils choisissent :

    • la Faculté des Sciences d’Orsay
    • la Faculté de Médecine du Kremlin Bicêtre

Le choix du site est proposé aux premiers étudiants qui valideront définitivement leur choix pour l’Université Paris-Saclay, jusqu’à ce que les 100 places proposées à la faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre soient affectées. Les cours sont assurés par les mêmes enseignants et les épreuves sont communes aux deux sites.

Les enseignements de la majeure santé sont découpés par période :

  • Premier semestre comprenant les enseignements de la majeure santé suivant : Biologie, Chimie, Biochimie, Physique et Statistiques. Les épreuves écrites de fin de premier semestre se déroulent en janvier.
  • Deuxième semestre comprenant les enseignements de la majeure santé suivant : Initiation à la connaissance du médicament, Anatomie, Sciences Humaines et Sociales, Anglais et mineur disciplinaire.

Les enseignements de la mineure disciplinaire sont suivis au cours du second semestre. Les épreuves écrites de fin de second semestre se déroulent en mai.

L’ensembles des cours du tronc commun sont en présentiel. Les travaux dirigés sont également en présentiel, en petits groupes (au plus 30 étudiants).  Des séances de révision questions/réponses en amphithéâtre avec les enseignants sont proposés tout au long de l’année. Les enseignements de la mineure disciplinaire sont eux dispensés en distanciel, sauf pour l’option Sciences Fondamentales proposée en présentiel assurée par l’UFR Sciences d’Orsay ou en distanciel.

 

  • En LAS :

Les enseignements de l’option « accès santé » sont différents selon les LAS. Il y a entre 4 et 7 matières suivant la LAS choisie. Par exemple les enseignements de l’option « accès santé » en LAS BCST sont les suivants : Physique, Anatomie, Sciences Humaines et Sociales et Initiation à la connaissance du médicament, tandis que les enseignements de l’option « accès santé » en LAS PCST, sont les suivants : Biologie, Biochimie, Statistique, Anatomie, Sciences Humaines et Sociales et Initiation à la connaissance du médicament.

Les unités d’enseignement et les séances de travaux dirigés liées à l’option santé ne peuvent être suivis qu’en distanciel.

 

Particularité de l’Université Paris-Saclay

L’Université Paris-Saclay exige une capacité à analyser, poser une problématique et mener un raisonnement. Elle a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques. Les unités d’enseignement étudiées en PASS sont coefficientés selon les filières.  Prenons l’exemple de la filière médecine, les matières scientifiques (Physique, Chimie, Statistiques) sont coefficientées à hauteur de 34%. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires.

 

Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à Sorbonne Université accéder aux pages dédiées ci-dessous :



La créativité, une source puissante dans l’apprentissage de l’Anglais

L’enseignement des langues a évolué depuis plusieurs générations, apprentissage qui était jadis avant tout principalement fondé sur la lecture et l’écriture, et qui, à force de se réformer, a mis davantage l’accent sur la compréhension et l’expression orale, sans pour autant prévoir des effectifs par classe qui donnent aux élèves une véritable chance de pouvoir s’exprimer et progresser. Il est d’autant plus aisé de le mesurer que lors des échanges que l’on peut avoir avec les familles en amont d’un stage d’anglais, le critère du nombre d’élèves par classe apparaît comme une priorité, à juste titre.

 

Le travail par projet

Si cette évolution de l’enseignement, qui prend en compte l’oral bien davantage aujourd’hui, est évidemment souhaitable et mérite d’être encouragée, elle est néanmoins insuffisante. Ce que l’enseignement nous montre, que ce soit dans les filières d’apprentissage à l’université ou dans des formations intensives pour lycéens, c’est que l’appel à la créativité des apprenants est un véritable facteur d’accélération de l’assimilation de la langue et de l’appropriation des outils langagiers. Et cette créativité peut être utilisée dans des projets de groupes ou individuels qui transforment l’apprenant en acteur de sa propre formation et lui permettent d’utiliser puis de s’approprier les outils qui lui sont transmis en cours.

Ce travail par projet dans lesquels il est fait appel à l’imagination et la créativité de l’apprenant est essentiel à plus d’un titre.

En effet, il permet tout d’abord une compétence essentielle, qui consiste à penser de manière créative en produisant un contenu original, ce qui est très valorisant. Cette créativité permet aussi d’ailleurs de se sortir de situations langagières parfois complexes, si on ne maîtrise pas encore parfaitement la langue, et cette capacité à « faire preuve de ressources » est une vrai compétence en elle-même.

 

L’apprentissage faisant appel à la créativité et le travail par projet

Pourquoi l’apprentissage faisant appel à la créativité et un travail par projet est-il beaucoup plus efficace ?

Parce que l’apprenant comprend la raison pour laquelle l’activité langagière est organisée et mesure l’objectif concret qui lui est donné et qu’il va devoir réaliser, par exemple lors de la réalisation d’un court-métrage en Anglais autour d’une thématique qui va l’obliger à inventer un scénario, rédiger des dialogues en utilisant un lexique et un niveau de langue appropriés, jouer un rôle dans ces scènes, avant un montage final et l’ajout éventuel d’une voix « off ».

Et l’adhésion des élèves ou des étudiants montre combien cela est essentiel, car il est facile de voir à quel point ils sont inspirés, motivés et prêts à relever le défi malgré leurs craintes au départ de ne pas être suffisamment performants. Il y a donc aussi un rôle de coaching capital de la part de l’enseignant.

 

Les « plus » de la créativité dans l’apprentissage de l’Anglais

Amélioration de l’estime de soi, véritable communication et coopération au sein du groupe de projet, enrichissement pour tous, enseignants et élèves, dans le cadre des cours, voici quelques aspects qui semblent importants pour le développement et l’épanouissement personnel.

Une des conséquences directes sera l’aisance de l’élève en toute situation, compétence ou plutôt savoir-être capital pour réussir des entretiens dans des écoles post-bacs, ou pour décrocher une certification en Anglais de niveau avancé C1 (« Advanced » pour une certification cambridge) qui requiert une capacité à improviser un dialogue à partir d’un scénario.

La créativité est donc capitale pour élever son Anglais sur le cadre européen de référence des langues et également pour développer ses « soft skills », compétences très importantes dans un monde compétitif où pour vaincre, il faut savoir convaincre.



Le PASS et les LAS à Sorbonne Université

Sorbonne Université créée le 1er janvier 2018 est issue du rassemblement de Paris-Sorbonne (Paris 4) et Pierre et Marie Curie – UPMC (Paris 6). Son siège est situé au 21 rue de l’école de médecine (6ème arrondissement).

Elle se positionne 3ème en France et 43ème dans le monde dans le classement de Shangaï 2022. Elle réunit les disciplines de ses trois facultés (Lettres, Médecine, Sciences et Ingénierie). La faculté de médecine de Sorbonne Université est associée au groupe hospitalo-universitaire de l’AP-HP (Pitié-Salpêtrière, Charles-Foix, Saint-Antoine, Tenon, Armand Trousseau, Rothschild et la Roche-Guyon) et l’hôpital national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts.

Elle accueille plus de 17 500 étudiants, 3 010 chercheurs et personnels hébergés. Elle regroupe 3 grandes filières paramédicales : Orthophonie, Psychomotricité et Orthoptie, 2 instituts universitaires transversaux : l’IUC (Institut Universitaire en Cancérologie) et l’IUIS (Institut Universitaire d’Ingénierie en Santé), et plus de 30 structures de recherche.

 

Le PASS à Sorbonne Université

Sorbonne Université a fait le choix de ne proposer que 2 mineures disciplinaires. Le PASS option Biologie, Physique, Chimie (BPC), considéré comme l’équivalent de l’ancienne PACES, propose un grand nombre de places. Le PASS option lettres propose un nombre de places plus limité.

Le nombre de places disponibles présenté dans le tableau ci-dessous est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 1 400 places sont proposées en PASS.

Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

Mineures disciplinaires proposées

Taux d’accès session 2022

Nombre de places en 2023

Biologie, Physique, Chimie (BPC)

30%

1 200

Lettres : Sciences du langage et Humanités

18%

200

 

Les LAS à Sorbonne Université

A Sorbonne Université, 12 choix de licences listés ci-dessous sont proposés avec l’option santé.

Attention toutes les licences ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 325 places sont proposées en LAS.

Discipline

Taux d’accès session 2022

Nombre de places en 2023

Filières

Sciences et Ingénierie

Sciences formelles

28%

15

MMOPK

Sciences de la matière

42%

25

Sciences de l’ingénieur

40%

10

Sciences de la nature

35%

100

Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales

Lettres édition médias audiovisuel

32%

15

MMK

Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ANGLAIS

17%

17

Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ESPAGNOL

25%

17

Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ITALIEN NON DEBUTANT

38%

12

Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales – LLCER : ALLEMAND NON DEBUTANT

100%

40

Histoire

48%

42

Philosophie

39%

17

Sciences du langage

46%

15

MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie

MMK : Médecine, Maïeutique, Kinésithérapie 

 

Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des LAS pour l’année universitaire 2021/2022 pour une rentrée universitaire 2022/2023.

 

Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des LAS

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Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

A l’issue du PASS :

Les épreuves conditionnant l’admission dans les différentes filières de santé sont organisées selon les deux groupes suivants :

  • Premier groupe : épreuves écrites sous forme de QCM pour l’intégralité des UE.
  • Second groupe : épreuves orales.

Le jury fixe les notes minimales permettant aux candidats d’être admis immédiatement à l’issue des épreuves écrites.

Le pourcentage des admis à l’issue du premier groupe d’épreuves ne peut excéder 50% du nombre de places offertes pour chaque filière, les places restantes étant attribuées à l’issue des épreuves orales. Le rang du dernier convoqué pour les épreuves orales sera environ 1,5 fois le nombre de places disponibles à l’issue du PASS, donc pour l’année 2021-2022 dans le cas de la filière médecine, les épreuves orales ont été proposées du 151ème jusqu’au 450ème rang.

A l’issue des LAS :

L’accès dans les filières de santé est possible à partir de la 1ère année de LAS, sous réserve de la validation de son année (majeure disciplinaire validée dès l’obtention de 60 ECTS) ainsi que de l’option santé validée dès l’obtention de 10 ECTS.

Le candidat doit passer par une première étape d’admissibilité durant laquelle le contenu du dossier déposé est étudié. Le dossier contient l’ensemble des critères académiques du parcours du candidat ainsi que les résultats obtenus aux épreuves spécifiques de santé. Suite à cette étude, une commission statuera sur son admissibilité. S’il est admissible alors il sera convoqué à une épreuve orale. Enfin, le jury décidera de l’admission du candidat en filière de santé à la suite de l’épreuve oral.

 

Modalité d’enseignement

En PASS :

Sorbonne Université dispense des enseignements sous forme de cours magistraux en amphithéâtre avec retransmission possible dans plusieurs amphithéâtres (disponibles à distance : en direct ou en différé) et des enseignements dirigés en petits groupes. Les enseignements dirigés sont obligatoirement en présentiel. Les enseignements sont dispensés principalement sur le site de la Pitié-Salpêtrière.

Les enseignements de la majeure santé et de la mineure sont découpés par période :

  • De septembre à décembre comprenant les enseignements de la majeure santé suivant :
    • Atomes, Biomolécules, Génome, Bioénergétique et Métabolisme (Chimie générale, Chimie organique et Biochimie)
    • La cellule et les tissus (Biologie cellulaire, Histologie, Biologie de la reproduction et Biologie du développement).
    • Organisation des appareils et systèmes : aspects morphologiques et fonctionnels (Anatomie)
    • Anglais – Cours dispensés en ligne

Durant cette même période, 2 unités d’enseignements de mineure sont dispensées :

    • Pour l’option Sciences : Première partie de Physique et enseignement de Chimie
    • Pour l’option Lettres : Initiation à la Sociolinguistique et la Psycholinguistique, et initiation à la Linguistique, à la Sémiotique et à la Communication.

 

  • De janvier à mai comprenant les enseignements de la majeure santé suivant :
    • Biophysique
    • Physiologie
    • Biostatistiques / Probabilités
    • Initiation à la connaissance du médicament
    • Santé, société, humanité (Histoire de la médecine, Droit médical, Santé publique, Psychologie médicale)
    • Anatomie spécifique (Anatomie de la tête et du cou, Anatomie du petit bassin, Anatomie du sein et de l’appareil reproducteur)

Durant cette même période, 2 unités d’enseignements de mineure sont dispensées :

    • Pour l’option Sciences : Deuxième partie de Physique et enseignement de Biologie
    • Pour l’option Lettres : Initiation à la phonétique et à la phonologie et initiation à la grammaire et à l’histoire de la langue

 

En LAS :

Les unités d’enseignement liées à l’option Santé ne peuvent être suivis qu’en distanciel.

Au cours de la première année, les enseignements de la mineure santé porteront au 1er semestre sur l’Anatomie et la Physiologie puis au 2ème semestre sur l’Anatomie spécifique et la Pharmacologie.

Au cours des trois années de LAS les notions d’Anatomie, de Biochimie, de Biologie du développement et de la reproduction, d’Histologie et d’Embryologie, de Biophysique, de Biostatistique, de Pharmacologie, de Physiologie et de Sciences humaines et sociales, utiles à la poursuite des études en Santé, seront étudiées.

Les épreuves écrites de la mineure santé sont sous format QCM. Ils ont lieu au 1er semestre au mois de janvier et au 2ème semestre fin avril/début mai.

 

Particularité de Sorbonne Université

En PASS :

Sorbonne Université a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques et la Physique y est réputée très difficile. Elle est connue pour être très exigeante en termes de réflexion. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires. Les matières scientifiques : Physique, Chimie et Mathématiques-Biostatistiques, sont coefficientées à hauteur de 25% (base des coefficients pour l’année 2021-2022).

 

En LAS :

La composante santé des LAS à Sorbonne Université correspond à 10 ECTS/an.

Les enseignements d’Anatomie, Physiologie, Pharmacologie, Biochimie, Biologie cellulaire, Biophysique, Biostatistique, Physiologie et Sciences humaines et sociales sont répartis sur les trois années de LAS. Il est cependant possible de candidater en filière de santé dès la première année de LAS suite à la validation des enseignements d’Anatomie, de Physiologie et Pharmacologie (validation de 10 ECST).

Si l’accès en filière de santé n’a pas été concluante, il sera possible de retenter de candidater en deuxième ou troisième année de LAS.

 

Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à Sorbonne Université accéder aux pages dédiées ci-dessous :

Pour plus d’information sur la formation Médecine Ipesup :



Oral du Bac de français, Grand Oral : les enjeux de l’oral au Lycée

« Je n’aime pas parler en public » est une phrase prononcée par de nombreux jeunes. Peut-on vaincre la glossophobie ? Peut-on suivre une méthode et apprendre à réussir ses oraux voire devenir un bon orateur ? C’est l’objectif du ministère de l’Éducation nationale qui souhaite développer la place de l’oral dans l’enseignement français à tous les niveaux.

Il y avait déjà l’oral du Brevet et l’oral de français en Première, la mise en place du Grand oral en Terminale vient renforcer le dispositif d’évaluation de l’aisance des élèves du secondaire.

Ces différentes évaluations sont des jalons devant inciter les élèves à progresser dans leur maîtrise de l’expression orale. A force de travail et d’entrainement, l’objectif en fin de lycée est qu’un élève puisse s’exprimer clairement, soit à l’aise devant le jury, qu’il sache gérer son stress et surtout qu’il sache argumenter, c’est-à-dire échanger avec pertinence.

 

Oral du Baccalauréat de français

Ayant lieu fin juin et affectée d’un coefficient cinq, l’épreuve orale se construit autour d’un descriptif d’activités remis par l’enseignant et récapitulant l’ensemble des textes étudiés au cours de l’année. Sur ce descriptif, figure également l’œuvre choisie par l’élève pour l’exposé oral. Cet exercice est composé de deux parties.

La première partie (12 minutes) se déroule de la manière suivante.

Après avoir accueilli le candidat l’examinateur lui indique :

    • Le texte et le passage retenu
    • Une question de grammaire

À l’issue du temps de préparation :

    • Le candidat propose une lecture expressive du texte après l’avoir situé brièvement dans l’œuvre et le parcours associé. Cette partie est notée sur 2 points et apprécie la qualité de la lecture, sa justesse de même que la pertinence de l’expression
    • Le candidat propose une explication linéaire d’un passage d’une vingtaine de lignes sélectionné par l’examinateur. Cette partie est notée sur 8 points
    • Le candidat répond à la question de grammaire, notée sur 2 points. La question consiste en une analyse syntaxique d’une courte phrase ou d’une partie de phrase du texte

Nous conseillons donc aux élèves préparant l’épreuve orale de Français de reprendre un par un chacun des textes étudiés et de les analyser précisément tant du point de vue de leur contenu, de leurs grands thèmes, de leur forme et de leur structure. Nous les invitons également à apprendre par cœur les introductions et les conclusions des explications linéaires pour être performant à ces moments stratégiques de l’épreuve.

 

La seconde partie de l’épreuve, notée sur 8 points et d’une durée de 8 minutes, se décompose en une présentation de l’œuvre choisie par le candidat suivie d’un entretien avec l’examinateur. Le candidat jugé sur sa capacité à rendre compte de ses réflexions sur ses expériences de lecture doit justifier son choix d’œuvre et répondre aux relances de l’examinateur afin de défendre son point de vue.

Pour cette partie, l’élève doit se préparer en lisant très attentivement l’œuvre en question, en résumant chaque chapitre, en sélectionnant les passages-clefs, en extrayant des citations puis en structurant un argumentaire qui explique les raisons pour lesquelles il trouve cette œuvre particulièrement intéressante. Chacun de ces arguments doit être assorti d’exemples précis choisis dans l’œuvre. Il ne s’agit en effet ni de faire un cours sur l’œuvre, ni de réciter un texte appris par cœur : il faut au contraire que l’examinateur sente que l’œuvre a fait l’objet, de la part du candidat, d’une réelle appropriation personnelle.

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Le Grand Oral

Le Grand oral est une des épreuves finales du Baccalauréat et compte avec un coefficient dix (sur cent) dans la note finale du Baccalauréat pour les élèves en voie générale.

Les sujets

Pour le Baccalauréat général, les questions problématisées doivent être en lien avec les programmes du cycle terminal des deux enseignements de spécialité du candidat suivis en classe de Terminale. Elles peuvent soit être transversales aux programmes des enseignements de spécialité, soit porter sur un point précis du programme de l’enseignement choisi.

Dès la Première, il est intéressant de débuter sa réflexion sur les sujets pouvant être présentés mais le sujet sera définitivement validé en Terminale. Les élèves peuvent travailler seuls ou en groupe et sont accompagnés par un ou plusieurs enseignants.

La question, validée par les professeurs, ne peut pas faire l’objet d’une évaluation.

 

Le déroulé

L’examen du Grand Oral, d’une durée de 20 minutes, est présenté individuellement et est précédé d’un temps de préparation de 20 minutes également.

Dans un premier temps, l’élève énonce les deux sujets au jury qui en choisit un.

Le temps de préparation permet au candidat de structurer son argumentation, d’organiser son propos et de réaliser une production écrite s’il le souhaite. Cette production peut être remise au jury au début de l’épreuve et ne donne pas lieu à une évaluation.

L’oral en lui-même s’articule autour de 3 étapes : 

 

    • S’engager et convaincre : 5 min debout avec notes rédigées durant la préparation 

Le candidat présente la question choisie par le jury et expose les motivations qui l’ont conduit à étudier cette question. Il présente ensuite sa réponse.

 

    • Dialoguer : 10 min sans notes debout ou assis

C’est une phase d’échange entre le candidat et le jury pour approfondir certaines notions et juger la maîtrise du programme des enseignements de spécialité. Le jury évalue particulièrement les qualités d’argumentation du candidat.

Il est important d’anticiper les questions pouvant être posées et de préparer des mots-clefs pour chacune d’elles.

 

    • Synthétiser et préciser son projet d’orientation : 5 min sans notes debout ou assis

Le candidat montre que la question traitée a participé à la maturation de son projet de poursuite d’études et même de son projet professionnel. Il met en lumière les différentes étapes qui lui ont permis de s’orienter dans la trajectoire qu’il a choisie (stage de Troisième, choix des enseignements de spécialité, d’enseignements optionnels, autres stages ou expériences professionnelles, rencontres, choix des vœux Parcoursup, résultats…)

Cependant, si la question traitée ne correspond pas à son projet d’orientation, le candidat ne sera pas pénalisé. En revanche, le jury l’interrogera probablement sur la cohérence de ses motivations.

 

Le jury

Le jury est composé de deux examinateurs. L’un est nécessairement enseignant de la spécialité à laquelle s’adosse la question qui a été présentée par le candidat. L’autre examinateur peut être un professeur de toute discipline, y compris un professeur documentaliste.
Comme pour toutes les épreuves finales, l’organisation relève des services académiques, dans le respect des consignes nationales.

Lors de la prestation du candidat, une attention particulière sera portée par les membres du jury sur les points suivants :

    • la qualité de sa prestation orale, c’est-à-dire sa capacité à capter l’attention, soutenir un discours, etc
    • la qualité  de sa prise de parole en continu, c’est-à-dire sa gestion du temps, la ponctuation du discours, etc
    • la qualité de ses connaissances
    • la qualité de son interaction avec les membres du jury, c’est-à-dire sa capacité à réagir à une interrogation, à la reformuler, à prendre l’initiative dans l’échange, etc
    • la qualité et la construction de son argumentation et de sa démonstration

 

Conseils pour les oraux

L’oral se prépare le plus tôt possible. Il est important de travailler la qualité de la parole et de la gestuelle. Un travail sur la posture et la respiration est primordial. Il s’agit d’apprendre à mieux coordonner sa pensée et son corps. Il faut également s’entrainer à organiser ses idées selon une méthode : choisir et ordonner ses arguments (lister, justifier, documenter, sourcer, établir une démarche, rédiger un plan ou une carte mentale…).

Enfin, au-delà de la maîtrise de son sujet, il peut être très utile de se filmer, de s’écouter ou de visualiser mentalement son oral.

En conclusion, le but des épreuves orales, est évidemment de valoriser un travail réalisé dans la durée mais surtout de mettre l’accent sur l’expression orale et ainsi préparer les étudiants aux exercices qu’ils rencontreront dans l’enseignement supérieur et le monde professionnel.

Souvent relégué aux traditionnelles épreuves de rattrapage, « l’oral » avait l’habitude d’occuper une place subalterne dans le système éducatif français. Les évolutions récentes et notamment l’apport scientifique des neurosciences rappelant l’importance de la coordination entre la pensée et le corps, entre la prise de parole et l’engagement physique du candidat ont conduit à accorder plus d’influence à la prestation orale.

En travaillant et en s’entraînant avec les bonnes méthodes, il est donc possible de progresser significativement à l’oral. De grands timides remportent des concours d’éloquence !



L’importance du français dans le métier de Journaliste

Un constat général

Le français mérite une place spécifique dans le cadre d’une préparation aux écoles de journalisme. La maîtrise de la langue est essentielle dans l’exercice du métier et les jurys testent votre français à plusieurs niveaux :

    • la qualité de votre expression dans le dossier de candidature ;
    • la capacité à répondre d’une manière précise à des questions d’orthographe, de grammaire et de vocabulaire, à l’écrit comme à l’oral ;
    • la façon dont vous vous exprimez dans votre entretien.

Le constat général réside dans l’affaissement du niveau de français des étudiants-candidats. Il y a un décalage croissant entre les exigences « normales » des jurys et le niveau d’expression des étudiants.

Pour être plus précis, les dossiers comportent de plus en plus de fautes d’orthographe et des expressions incorrectes et répétitives. La maîtrise de la conjugaison laisse à désirer, la grammaire est souvent massacrée et le vocabulaire est sommaire.

Les étudiants ne sont guère sensibilisés aux questions ayant trait au français et ils considèrent que leur niveau est acceptable puisqu’ils ont franchi tous les obstacles universitaires. Comme pour beaucoup d’étudiants, la lecture est une activité en déclin, cela entraîne une moindre maîtrise du vocabulaire.

Les jurys considèrent que le critère de la maîtrise de la langue est fondamental, même si celle-ci n’est plus évaluée dans le cadre d’épreuves écrites en bonne et due forme. Ils font entrer le critère de la langue comme un élément complémentaire et important dans leur choix.

Quelques conseils ne seront pas inutiles. Et ces conseils ne vous dispensent pas de reprendre les bases grammaticales et orthographiques dans un bon manuel du secondaire.

 

Parfaire son dossier de candidature

On pourrait considérer qu’il suffit de soumettre le texte de son dossier de candidature à un correcteur orthographique pour éliminer les fautes. Sans aucun doute mais il reste le risque de mauvais choix en matière de vocabulaire sans parler des impropriétés et des expressions trop familières.

Parmi les points importants en matière d’expression, nous pouvons mettre en valeur 12 points :

1. Le passé simple est un temps spécifique de l’indicatif. Pour l’utiliser, il faut connaître sa conjugaison. On dit, je l’aimai et non pas je l’aimais. On dit il fut et non pas il fût.

2. Le conditionnel est un mode à part entière. Il n’a rien à voir avec le futur simple. «Je voudrai» est un conditionnel, ce n’est pas un futur. Le conditionnel est un temps qui marque une forme de réserve et de prudence. Le futur est un temps de l’indicatif, un temps de l’affirmation et du réel.

3. «Au final» n’est pas correct en français. Vous pouvez le remplacer par «finalement» ou «en fin de compte».

4. «Du coup» est devenu l’expression d’une génération mais son utilisation systématique a fini par lasser tout le monde et, en particulier, les membres des différents jurys. Vous pouvez trouver des équivalents comme « par conséquent » ou « donc » ou « dans ces conditions ».

5. En français, on écrit « M. » pour monsieur et pas « Mr ».

6. En français, toujours, les adjectifs ne prennent jamais de majuscule. Revoyez bien la définition du mot «adjectif».

7. Si vous dites à quelqu’un «Vous n’êtes pas sans ignorer», c’est l’équivalent de «vous ignorez». Si vous voulez dire à quelqu’un qu’il sait quelque chose, vous dites «vous n’êtes pas sans savoir».

8. On apporte un document, on ne l’amène pas. On amène une personne ou un être vivant. Et l’on apporte un objet.

9. «Faire long feu», signifie «échouer» ou «rater». Quand vous dites «mon expérience de stage a fait long feu», cela veut dire que cela n’a pas duré, que ce fut un échec.

10. On dit «c’est de cela qu’il s’agit» et non pas, «c’est de cela dont il s’agit».

11. On célèbre un anniversaire mais on commémore un événement. Evitez l’expression «fêter un anniversaire» qui ne s’applique que dans le cadre privé à propos d’une personne.

12. On dit «je me rappelle quelque chose» et «je me souviens de quelque chose».

Ces 12 points parmi d’autres, pour vous aider à éviter les impropriétés ou erreurs qui pourraient être préjudiciables, surtout si elles ont tendance à s’accumuler. Et faites-vous relire par un vrai connaisseur de la langue française.

 

Orthographe, conjugaison, grammaire

On ne saurait trop vous conseiller de revoir toutes les règles de grammaire et d’orthographe dans un manuel de votre choix. Vous serez testé dans le cadre de l’ESJ Lille avec un test en ligne mais aussi dans le cadre des oraux où l’on pose désormais des questions d’orthographe et de vocabulaire. Il faut préparer ces épreuves et ces questions, surtout si vous pensez que l’orthographe ne sert à rien et que vous traînez de grosses lacunes depuis longtemps.

Pour organiser votre travail, il faut vous concentrer sur quelques points d’orthographe-grammaire récurrents dans les concours.

 

 1. L’accord du participe avec l’auxiliaire avoir

«J’ai mangé tous les fruits que tu avais achetés». L’accord se fait avec le Complément d’Objet Direct si celui-ci est placé avant le groupe verbal au passé composé. Un impératif : vérifiez que vous maîtrisez bien tous les termes grammaticaux comme passé composé, COD, auxiliaire avoir…

 

 2. L’utilisation du subjonctif

Le subjonctif est souvent considéré comme un mode en voie de disparition. On le trouve en général dans les subordonnées conjonctives introduites par des verbes de crainte, de regret, de sentiment, de jugement, d’obligation… Le subjonctif est donc le mode de de la subjectivité. Il introduit un mode différent de conjugaison et de signification par rapport à l’indicatif qui est le mode du réel. On dit bien «il faut que je vienne», «je crains que tu ne viennes pas», «je regrette que tu ne sois pas venu».

Attention, certaines conjonctions de subordination appellent le subjonctif, d’autres pas. «Après que» se construit avec l’indicatif, «avant que» avec le subjonctif. «Quoique» et «bien que» se construisent aussi avec le subjonctif. «Malgré que» n’est pas correct.

N’oubliez pas qu’il y a plusieurs temps au subjonctif : subjonctif présent, subjonctif passé, subjonctif imparfait, subjonctif plus-que-parfait. Leur utilisation dépend de la concordance des temps. Pour schématiser, une proposition principale au présent appelle un subjonctif présent ou passé dans la subordonnée. Une proposition principale au passé appelle un subjonctif imparfait ou plus-que-parfait.

«Il faut que tu viennes», «il fallait que tu vinsses», «il faut que tu sois revenu avant la nuit», «il fallait que tu fusses revenu».

Un autre impératif : revoir la conjugaison aux temps du subjonctif des verbes les plus courants comme aimer, aller, venir, pouvoir, faire.

 

3. L’accord du participe passé au passé composé pour les verbes pronominaux au passé composé et au plus-que-parfait. De l’indicatif ou du subjonctif

    • Les verbes qui n’existent qu’à la forme pronominale

Exemples : Se souvenir, se repentir

Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet : Elles se sont souvenues.  Ils se sont repentis

 

    • Les verbes qui existent à la forme pronominale et non pronominale

Exemples : Se battre, se parler, se tuer, se confiner, se plaire

Revenir toujours à la forme non pronominale. Pour mémoire, la forme non pronominale de se battre est battre. A la forme non pronominale, certains verbes se construisent avec un COD, d’autres avec un COI. Battre se construit avec un COD : je bats quelqu’un. C’est un verbe TRANSITIF. Parler se construit avec un COI comme plaire : je parle à quelqu’un. Je plais à quelqu’un. C’est un verbe INTRANSITIF.

 

  •  Pour les verbes TRANSITIFS à la forme pronominale, l’accord se fait en genre et en nombre avec le sujet : Ils se sont battus, ils se sont tués, ils se sont confinés
  • Pour les verbes INTRANSITIFS à la forme non pronominale, l’accord ne se fait pas, cela reste invariable : Ils se sont parlé, ils se sont plu, elles se sont pli, nous nous sommes plu
  • Pour les verbes PRONOMINAUX AVEC UN COD, c’est à dire avec Complément d’Objet Direct : Elle s’est lavée, VERBE SANS COD. L’accord se fait en genre et en nombre avec le sujet. Mais : elle s’est lavé les cheveux. Il y a un COD, il est placé après, lavé reste invariable. En revanche, on écrira : les cheveux qu’elles se sont lavés car le COD est placé avant.

C’est simple à condition de se rappeler que ces règles sont les mêmes qu’avec l’auxiliaire avoir, à la forme non pronominale : Les choses que j’ai dites, les choses qu’ils se sont dites.

 

4. L’accord des adjectifs de couleur

Les adjectifs de couleur s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils modifient : Une voiture jaune, des voitures jaunes.

En revanche, les adjectifs de couleur composés restent invariables : Une robe bleu-vert, des robes bleu-vert. On dit aussi des robes bleu ciel.

Attention : les adjectifs de couleur qui tirent leur nom d’un fruit ou d’une fleur ou d’un objet quelconque sont invariables, à l’exception de l’adjectif « rose » qui est invariable : Une robe orange, des robes orange. Une robe rose, des robes roses. Des pantalons marron, des vestes kaki, des pulls acajou, des chaussures abricot.

 

5. Les groupes de verbes

Les jurys peuvent être amenés à vous poser des questions sur les trois groupes de verbes que vous êtes censés connaître. Un rappel n’est pas inutile.

    • Les verbes du premier groupe se terminent en -ER, comme aimer, parler, pencher, rêver, sevrer. Tous les verbes en -er sauf le verbe aller.
    • Les verbes du deuxième groupe se terminent en -IR, comme rougir, fleurir, épaissir, épanouir…à condition que le participe présent se terminent en -ISSANT.
    • Les verbes du troisième groupe se terminent en -IR quand le participe présent ne se termine pas en -ISSANT. Par exemple, vêtir qui donne vêtant, mentir qui donne mentant, mourir qui donne mourant… A cela, s’ajoutent les autres verbes, en particulier ceux qui se terminent en -OIR sans oublier ALLER.

 

 6. L’impératif

C’est un mode à part entière qui n’a qu’un temps, l’impératif présent. Les personnes sont la deuxième personne du singulier. Et la première et deuxième personne du pluriel. Pour être clair et simple : cours, courons, courez.

Une mention spéciale pour les verbes du premier groupe comme aimer. Il n’y a pas de -S à la deuxième personne du singulier : aime, parle, cède. N’oubliez pas l’impératif du verbe aller : va, allons, allez.

 

7. Les nombres en lettres

Ce qu’on appelle les adjectifs cardinaux. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt. Ils sont invariables, à l’exception de vingt et cent.

En effet, on écrit quatre-vingts. On écrit deux cents, trois cents. Car il n’y a rien qui suit. Mais on écrit quatre-vingt-un, cinq cent un ou cinq cent mille.

Les adjectifs cardinaux composés comportent un trait d’union jusqu’à 99 : quatre-vingt-dix-neuf. En revanche, on écrira cent un, cent deux, cent dix….

Mille est toujours invariable. Million et milliard sont des noms, ils sont variables. On écrira donc cinq mille, cinq millions, cinq milliards. Et bien sûr, cinq millions cinq cent mille.

 

8. Les adverbes

Ils modifient le sens de la phrase et sont rattachés à un verbe, d’où le mot « adverbe ». Apprenez à revoir le sens de tous les termes grammaticaux. Les adverbes sont invariables, d’où l’idée de bien les distinguer des adjectifs qui sont rattachés à un nom et qui varient en genre et en nombre en fonction du nom en question.

Apprenez à bien orthographier les adverbes en -MENT : «évidemment, abondamment, récemment, notamment, puissamment…»… il faut redoubler la consonne quand l’adverbe est tiré d’un adjectif ou d’un participe présent. Cela détermine aussi l’orthographe : notant donne notamment, récent donne récemment, puissant donne puissamment, évident donne évidemment.

 

 9. Orthographe et logique

Les étudiants s’en remettent parfois au hasard et ne voient pas qu’il y a une part de logique dans l’orthographe. Par exemple, «tous les mercredis soir» c’est correct. Les noms de jour sont variables, y compris le dimanche. On dit bien «tous les dimanches». En revanche, le moment de la journée ne change pas, il est assimilé à un adverbe, donc il est invariable. Donc «soir», «après-midi», «matin» dans ce type d’expression restent invariables. On dit en revanche : «les premiers lundi et mardi de chaque mois» puisqu’il n’y a qu’un premier lundi et qu’un premier mardi dans le mois, et non plusieurs.

Un autre aspect de la logique :  les adjectifs qui représentent un tout logique sont également invariables car on peut les assimiler à des adverbes. Par exemple, «j’ai acheté des damiers noir et blanc». L’essence du damier est d’être noir et blanc, d’avoir des cases noires et blanches. Si vous achetez des damiers noirs et blancs, vous allez avoir des damiers noirs et des damiers blancs, donc vous ne pourrez pas jouer aux dames. Donc, pas de -S à noir et blanc.

J’aime les drapeaux français, bleu, blanc et rouge. L’orthographe est correcte puisque le drapeau français est par essence bleu, blanc, rouge. Si vous écrivez «les drapeaux français bleus, blancs, rouges», cela veut dire qu’il y a un drapeau français bleu, un drapeau français blanc, un drapeau français rouge. Un autre exemple : un petit-beurre, des petits-beurre. Il s’agit bien entendu de petits gâteaux au beurre. Et la logique veut que «beurre» reste au singulier.

On dira aussi «Le professeur enseigne les littérature anglaise et allemande» car il y a une seule littérature anglaise et une seule littérature allemande. En revanche, on dira «J’ai appris les langues amérindiennes et africaines» car il y a plusieurs langues amérindiennes et plusieurs langues africaines.

Essayez toujours d’adopter un point de vue logique quand vous êtes confronté à un dilemme orthographique. Et dites-vous bien que l’orthographe n’est pas une affaire de hasard, qu’il faut revoir les conjugaisons, les règles d’accord. Appliquer les règles et être logique.

 

10. Apprendre aussi

Sans doute, l’affaissement de la lecture fait que les étudiants connaissent moins de mots et savent moins bien orthographier ceux qu’ils connaissent. Pour bien maîtriser l’orthographe, il faut apprendre à se familiariser avec de nouveaux mots et se faire aussi des petites fiches d’orthographe.

Quelques exemples orthographiques que vous pouvez ficher :

    • Une heure et demie, une demi-heure (une heure et demie, demie adjectif ; une demi-heure, demi adverbe)
    • Les arrhes ont été versées (nom courant mais ignoré des étudiants, féminin pluriel)
    • Un arc-en-ciel, des arcs-en-ciel
    • Le Midi, le midi de la France, le Nord, le nord de l’Italie
    • Le Venezuela, un Vénézuélien.
    • Un croque-monsieur, des croque-monsieur
    • Un fabricant de meubles, un trafiquant de drogue
    • L’arbre a crû de deux mètres, sa hauteur s’est accrue de deux mètres
    • Une espèce d’oiseaux (espèce est toujours au féminin, le pluriel vaut pour une espèce car s’il y a un seul individu, ce n’est plus une espèce)
    • Un long-courrier, des long-courriers
    • Les effluves embaumés (nom pluriel masculin)
    • Un amour fou, des amours folles. Un délice éternel, des délices éternelles.

 N’oubliez que l’on peut vous poser des questions d’orthographe pendant les oraux d’admission.

 

Vocabulaire

En dehors du fait que vous avez intérêt à varier votre vocabulaire dans votre dossier et dans vos lettres de motivation, vous devez prendre en compte le fait que les questions de pur vocabulaire font partie des éléments d’évaluation et de sélection aux oraux de certaines écoles comme on l’a vu en 2022. Au CFJ, à l’EJT Toulouse et à l’IFP, des questions directes de vocabulaire ont été posées. C’est une tendance que l’on peut comprendre aisément quand on voit les difficultés de nombreux « millennials » à retrouver le sens de mots simples. Encore un problème lié au manque de lecture. C’est d’autant plus important de maîtriser le maximum de mots que de nombreux médias sont très exigeants dans le domaine de la qualité de la langue en fonction des attentes de leur lectorat.

Les étudiants sont d’autant plus démunis qu’ils n’ont pas la possibilité du recours à l’étymologie pour s’en sortir puisque la plupart n’ont fait ni latin, ni grec. Et qu’ils n’ont pas toujours le réflexe salutaire de vérifier le sens des mots qu’ils ne connaissent pas. Sans parler du fait qu’ils n’ont pas conscience du fait que leur niveau de vocabulaire est le reflet de leur niveau de culture générale. Le meilleur conseil est justement de changer votre niveau d’exigence et d’aller jusqu’au niveau de vérification maximale de tous les mots que vous ne connaissez pas quand vous lisez un article ou un essai.

Les tests de vocabulaire sont de plus en plus fréquents, y compris sur les réseaux sociaux où l’on défie les millénnials sur des mots qui n’appartiennent pas à leur univers a priori.

Un exemple : Connaissez-vous le sens des mots suivants ?

    • Naguère
    • Se languir
    • Moults
    • Jadis
    • Calembour
    • Gentilhomme
    • Garnement
    • Présent…deux sens possibles
    • Damoiseau
    • Mécréant
    • Baliverne
    • Souiller
    • Diantre
    • Festoyer
    • Gringalet
    • De ce pas
    • Quémander
    • Que nenni

Ce petit test pour vous permettre de voir où vous en êtes. Si vous êtes en difficulté, il est urgent d’enrichir votre vocabulaire et de densifier vos lectures.

Aux différents oraux en 2022, parmi les questions de vocabulaire posées, nous avons pu relever quelques exemples qui constituent comme les premières annales de base. A vous de vous situer.

    • La sollicitude
    • Une engeance
    • Dithyrambique
    • Un avatar
    • Comminatoire
    • Une pléthore
    • La cyclothymie
    • Endémique
    • Collatéral
    • Une exaction
    • Discrétionnaire
    • Pécuniaire
    • Un atermoiement
    • La ploutocratie
    • Un ostracisme
    • Le népotisme
    • Une logorrhée
    • Une ineptie
    • Un panégyrique.

A vous de travailler au quotidien le vocabulaire, ce qui vous permettra d’être à l’unisson des exigences des jurys.



Comment bien préparer ses vœux en PASS/L.AS sur Parcoursup (spéciale Île-de-France) ?

Depuis le 18 janvier, tous les lycéens et les lycéennes qui souhaitent accéder aux études de Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie ou Kinésithérapie (MMOPK) peuvent s’inscrire et ajouter leurs vœux sur Parcoursup. Le candidat aura jusqu’à 10 vœux. Deux types de parcours sont proposés pour accéder aux études de santé : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) ou la Licence avec « Accès Santé » (L.AS).

 

Ce qu’il faut savoir avant de formuler ses vœux sur Parcoursup

Les premiers paramètres à prendre en compte pour orienter son choix sur Parcoursup sont ses points forts et son projet professionnel.

Concernant le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) hors Île-de-France, lorsque le candidat sélectionne un PASS dans une université cela vaut pour un vœu. Il devra sélectionner la ou les options (mineures) du PASS sur lesquelles il souhaite candidater. Les sous-vœux relatifs aux options ne sont pas comptabilisés. Prenons l’exemple d’un candidat qui s’inscrit au PASS option Sciences pour la santé de l’Université de Grenoble, au PASS option Sciences de l’Université de Grenoble, et au PASS option Science de la vie de l’Université de Saint-Etienne, cela lui compte deux vœux.

Concernant le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) en Île-de-France, toutes les candidatures à des PASS comptent pour un unique vœu. Prenons l’exemple d’un candidat qui s’inscrit au PASS de l’Université de Paris Cité, au PASS de Sorbonne Université et au PASS de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, cela lui compte un seul vœu.

Dans le cas des Licences Accès Santé (L.AS), le candidat sélectionne une licence dans une discipline de son choix parmi tout type de licence (ex : Lettres, Droit, Chimie-Biologie, Economie-Gestion, …) qui propose un « accès santé ». La L.AS compte pour un vœu. Il pourra aussi choisir d’intégrer la licence classique sans l’option Santé. Qu’il choisisse d’intégrer la licence classique et/ou celle avec l’option Santé (L.AS), ces sous-vœux ne sont pas décomptés.

Le candidat peut supprimer tout ou partie de ses vœux à tout moment de la phase d’inscription qui a lieu du 18 janvier au 9 mars. Il est important de préciser qu’après le 9 mars, le candidat ne pourra plus formuler de vœux sur Parcoursup, mais il aura jusqu’au 6 avril 2023 pour compléter son dossier et confirmer ses vœux.

 

Afin de vous permettre de faire vos choix de manière éclairée, nous vous conseillons de consulter attentivement la fiche de la formation à votre disposition afin de vérifier que la formation sélectionnée permette bien de candidater aux filières de santé qui vous intéressent (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie). En effet, certaines L.AS ne permettent pas d’accéder à l’ensemble des filières de santé. Il est donc primordial de se renseigner en amont sur les débouchés proposés.

Nous vous conseillons également de vous renseigner sur les particularités de chaque université :

    • Modalité d’enseignement notamment pour l’option « accès santé » qui peut être dispensée uniquement en distanciel (c’est le cas de Sorbonne Université).
    • L’accès aux filières de santé après la Première, Deuxième ou Troisième année de licence.
    • La répartition des enseignements de la mineure en PASS : préparation tout au long de l’année ou en fin de second semestre.

 

Ipesup vous aide à décortiquer les possibilités offertes par les différentes universités (taux de sélectivité, nombre de places dans les différentes filières, options proposées en PASS, licences disponibles, …) afin d’orienter au mieux la répartition de vos vœux.

 

Le PASS et les L.AS à l’Université de Paris Cité

L’Université Paris Cité est issue du rassemblement des Universités de Paris Descartes, Paris Diderot et de l’intégration de l’Institut de Physique du Globe de Paris. Elle a tout d’abord été créée sous le nom Université de Paris et a ensuite été renommée Université Paris Cité en mars 2022. Son siège est situé au 85 boulevard Saint-Germain (6e arrondissement). Elle se positionne 4ème en France et 78ème dans le monde dans le classement de Shanghaï 2022.

La faculté de santé de l’Université Paris Cité, regroupe plusieurs sites universitaires : UFR de Médecine (sites des Cordeliers, Cochin, Necker, Villemin, Saint-Louis et Bichat), UFR de Pharmacie (site Observatoire) et l’UFR d’Odontologie (sites Garancière et Montrouge). Elle accueille plus de 28 790 étudiants, 1200 scientifiques et enseignants et 46 unités de recherche.

 

Le PASS à l’Université Paris Cité

A l’Université Paris Cité, 11 choix de mineures disciplinaires listées ci-dessous sont proposées pour compléter les enseignements du PASS, dont une nouvelle ouverte cette année : Biotechnologies pour la Santé.

Le nombre de places disponibles est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 1900 places sont proposées en PASS.

Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

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Les L.AS à l’Université Paris Cité

A l’Université Paris Cité, 22 choix de licences listées ci-dessous sont proposées avec l’option santé.

Attention toutes ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 669 places sont proposées en L.AS.

blankMMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie

MMPK : Médecine, Maïeutique, Pharmacie, Kinésithérapie 

 

Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des L.AS à l’Université Paris Cité pour l’année universitaire 2021/2022.

 

Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des L.AS

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À partir de la session 2023, la répartition des places en filière de santé à l’Université de Paris Cité est telle que 50% seront dédiées au PASS et 50% aux L.AS.

 

Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

A l’issue du PASS

Pour pouvoir accéder aux différentes filières il faut dans un premier temps valider son année avec 60 ECTS. Les épreuves écrites sont sous forme de QCM pour l’intégralité des UE sauf pour les Sciences humaines et Sociales où l’évaluation est rédactionnelle. A l’issue des examens écrits du premier et du second semestre, une partie des étudiants, communément appelés les « Grands Admissibles » (étudiants ayant obtenu des notes supérieures à un seuil fixé par l’université), seront admis directement dans la filière de leur choix.  Ils occupent en moyenne 50% des places disponibles. Les places restantes vont être « remises en jeux » par le passage des épreuves orales. Tous les étudiants ayant validé leur année n’auront pas la chance de passer l’épreuve orale. Le rang du dernier convoqué sera environ 1,5 fois le nombre de places restantes.

Pour résumé, si nous prenons comme exemple théorique une filière proposant 100 places, les 50 premières places seront occupées par les « Grands Admissibles ». Les épreuves orales seront proposées à 1,5 x 50 = 75 étudiants. Pour espérer avoir une place aux oraux, il faudra donc obtenir un classement de 125 environ après les écrits du deuxième semestre. A l’issu des épreuves orales, les 50 places restantes seront donc redistribuées en fonction de la réussite aux oraux.

Les étudiants n’ayant pas été admis en filière de santé pourront se réorienter dans la L.AS qui correspond à leur mineure et auront la possibilité de candidater une deuxième et dernière fois à l’issue de leur année de L2 ou de L3.

 

A l’issue des L.AS

Afin d’accéder aux études de santé, l’étudiant en L.AS doit remplir les conditions suivantes :

    • Valider 60 ECTS en fin de L1, 120 ECST en fin de L2 ou 180 ECTS en fin de L3.
    • Valider les 12 ECTS de la mineure « accès santé »
    • Avoir candidaté à une ou plusieurs filières de santé durant l’année de son choix : L1, L2 ou L3.

En cas de deuxième tentative d’accès aux filières de santé, il devra obtenir 60 ECTS de plus entre la première et la seconde candidature.

 

Modalité d’enseignement

En PASS

L’Université Paris Cité dispense des enseignements sous forme de cours magistraux en amphithéâtre (avec retransmission possible dans plusieurs amphithéâtres) et des enseignements dirigés en petits groupes. Les enseignements peuvent être suivis à distance ou en présentiel. Cela permet aux étudiants de suivre la formation selon les modalités de leur choix. Les enseignements se déroulent sur 3 sites : site des Cordeliers, site du Campus Saint Germain des Prés et site de l’Observatoire. Le rattachement à un site s’effectue à la rentrée une fois l’inscription administrative validée.

Les cours de la mineure disciplinaire sont eux en organisation mixte avec du présentiel et du distanciel. Les calendriers d’enseignement de la majeure santé et de la mineure sont bien séparés.

Les enseignements de majeure santé sont découpés en deux périodes :

    • de septembre à mi-décembre comprenant les enseignements de Chimie, Biochimie, Biologie cellulaire, l’Histologie/Embryologie, Physique, Santé publique et Sciences humaines et Sociales
    • de janvier à mars comprenant les enseignements de Mathématiques, Biophysique, l’Anatomie, d’Initiation aux Médicaments. Les étudiants de l’Université de Paris suivront également, au second semestre, les enseignements de la (les) filière(s) spécifique(s) demandée(s), d’Anglais et une préparation aux oraux.
    • Les cours de la mineure disciplinaire sont eux dispensés de mi-mars à mi-avril, et chaque mineure aura son propre site d’enseignement.

 

En L.AS

Les enseignements de la mineure santé à l’Université Paris Cité, identiques pour chacune des L.AS, sont divisés en 4 Unités d’Enseignements (UE) indépendantes de 3 ECTS chacune (12 ECTS au total). Ces enseignements ne peuvent être suivis qu’en distanciel (volume horaire total d’un peu moins de 100 heures, sans compter le travail personnel).

Deux possibilités selon les L.AS :

    • la mineure est en dehors des 60 ECTS de la majeur disciplinaire, dans ce cas l’étudiant s’organisera de la manière dont il le souhaite pour suivre ces 12 ECTS et pourra les répartir sur un, deux ou trois ans.
    • Les enseignements de la mineure sont inclus ou partiellement inclus dans la majeure, l’étudiant suivra les enseignements en fonction des attendus de la L.AS choisie. 

 

Particularité de l’Université Paris Cité

L’Université Paris Cité a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques. Elle est connue pour être très exigeantes en termes de réflexion. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires. Les unités d’enseignement étudiées en PASS sont coefficientés selon les filières. Prenons l’exemple de la filière médecine, les matières scientifiques (Physique, Chimie, Mathématiques-Biostatistiques) sont coefficientées à hauteur de 27% (base des coefficients pour l’année 2021-2022).

 

Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à l’Université de Paris Cité accéder aux pages dédiées ci-dessous :

Pour le PASS :

Pour les L.AS :



Le classement des Classes Préparatoires Scientifiques

La CPGE Scientifique est un environnement compétitif pour les élèves, au sein d’une même classe mais surtout entre étudiants des différentes Prépas. Par transitivité, la compétition se reporte entre les institutions : Ginette, Henri IV, Louis-le-Grand ou encore Stanislas, le Parc et Pierre de Fermat, une vingtaine d’établissements, publics et privés, se battent pour les sommets. Le classement des Prépas Scientifiques qui découle des résultats des élèves aux concours des Grandes Ecoles d’Ingénieurs ne manque pas d’être scruté par les jeunes Terminales et leurs parents !

Ce classement dépend de la filière présentée lors du concours. Le classement des Prépas Maths-Physique (MP) diffère du classement des Prépas Physique-Chimie (PC). Les filières PSI, PT, BCPST (prépa agro-véto) ou TSI peuvent aussi être classées. La position de telle ou telle classe Prépa peut diverger d’un site internet à l’autre et plusieurs indicateurs sont utilisés : X + 3 ENS, Top 15, Top 25… Pas si simple d’y voir clair au travers des nombreux chiffres qui sont donnés.

Après avoir commenté les classements les plus sérieux publiés par l’Etudiant, le Figaro Étudiant et Challenges, Ipesup se propose ici de vous livrer son propre classement.

 

Le classement des classements 

Voici quelques uns des classements les plus consultés :

L’Étudiant

Le Figaro Étudiant

Challenges

Filières prises en compte

MP, PC, PSI, PT, BCPST, TSIMP, PC, PSI, PT, BCPSTMP, PC, PSI, PT

Critères de tri en MP, PC et PSI

L’X

L’X et les ENS

Top 25-30

L’X

L’X et les ENS

Top 15

Top 8

Les +De nombreux critères, une méthodologie préciseClareté de l’interface et facilité de compréhensionUn classement compact et lisible, avec les effectifs clairement indiqués, une fiche par prépa
Les –On passe directement d’un choix élitiste à un choix très large d’écolesCritères peut-être trop élitistes, méthodologie introuvableUn critère unique de criblage, les ENS non prises en compte
Lien internetL’ÉtudiantLe Figaro ÉtudiantChallenges

 

Le classement de l’Étudiant, plusieurs cibles et une moyenne sur 5 ans

L’Étudiant est depuis une vingtaine d’années un journal de référence en matière de classement des Prépas Scientifiques. L’intérêt majeur de ce classement selon nous, outre la possibilité de jouer avec de multiples indicateurs, est la moyenne sur 5 ans des résultats de chaque Prépa. Il est dommage cependant que le critère “un choix plus large” élargisse autant le champ. Le passage entre X-ENS et ce Top 25-30 des écoles d’ingénieurs ne permet pas de visualiser la qualité de la préparation aux concours commun Mines-Ponts et au concours commun CentraleSupélec seuls. On aurait pu apprécier un indicateur intermédiaire de type “Top 15” comme ce fut le cas d’ailleurs jusqu’en 2020, année Covid ayant largement perturbé les sélections.

 

Le classement du Figaro Étudiant, précis et visuel

En sus des indicateurs très élitistes permettant de bien saisir où l’X et les ENS sont le mieux préparées, le Figaro Étudiant propose un Top 11 + ENS qui nous semble taper juste. Ce classement intéressera tout particulièrement les élèves les plus ambitieux. On ne comprend cependant pas complètement la méthodologie mise en œuvre. Par exemple, les Télécoms Paris sont hors-scope malgré la demande croissante pour celle-ci, alors que l’INSA Lyon y est référencée. Cette école d’ingénieurs, bien que très côtée dans la filière post-bac, ne fait généralement pas partie des ambitions d’intégration des Maths Spé.

 

Le classement de Challenges, un angle d’attaque 100% ingénieur

Le classement proposé par Challenges ne s’intéresse qu’à l’intégration de l’X et des écoles d’ingénieurs de tout premier rang. L’indicateur “Top 8 Ingé” choisi est selon nous intéressant, cependant à un tel niveau d’élitisme nous ne comprenons pas bien le choix de mettre de côté les ENS, tant elles peuvent influencer la décision d’intégration des meilleurs élèves. Enfin, les informations données sur les effectifs et le caractère public/privé de l’établissement sont un excellent complément qui permet de se projeter dans l’univers de chaque Prépa. Une fiche résumée est même systématiquement proposée : un vrai plaisir !

 

Le classement Ipesup des meilleures Prépas

Nous ne menons pas l’enquête au même titre que les journaux précités, cependant nous vous proposons ici une analyse transversale s’appuyant sur les chiffres des intégrations 2021 dans chaque filière. En voici le résultat, que vous pouvez aussi retrouver sur notre page internet.

Filière MP

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En filière MP, Ginette gagne la bataille de l’X pendant que Louis-le-Grand intègre plus de 18% de ses effectifs dans les ENS. Stanislas parvient à arracher une 2e place sur les résultats Top 15. Blaise Pascal, Hoche et Henri IV suivent de près. On note la prédominance du trio prestigieux privé Ginette/Stan/Lazaristes dans la préparation des écoles d’ingénieurs de premier plan hors X-ENS.

Le cas de Louis-le-Grand est particulier : en effet, l’établissement intègre tellement d’élèves à Polytechnique et à Normale Sup qu’il n’en reste pas tant à faire intégrer dans le reste du Top 15. Ceux qui n’intègrent pas l’année n redoublent et viennent ainsi gonfler les chiffres de l’année n+1.

 

Les Prépas à surveiller en MP 

  • Hoche, Versailles

Au firmament des Prépas MP de la région parisienne, Hoche parvient encore à augmenter le taux d’intégration de ses élèves à l’X et aux ENS. On passe tout de même d’une moyenne de 14,5% sur les années précédentes à un taux record pour la Prépa de 25,6% en 2021. C’est impressionnant.

  • La Borde Basse, Castres

Petits effectifs, gros résultats : avec une promo d’une vingtaine d’élèves, la Borde Basse (30,6% d’intégration au Top 15) talonne son voisin réputé du sud-ouest de la France, le lycée Pierre de Fermat (36,8% d’intégration au Top 15). Elle a intégré un élève à l’X au concours 2021, à égalité avec l’institution toulousaine qui compte pourtant cinq fois plus d’élèves.

  • Le Lydex, Benguérir

Cette CPGE située au Maroc dans la région de Marrakech poursuit sa progression : encore 11 polytechniciens cette année sur une promotion de 119 personnes ! La recette pédagogique et commerciale du Lycée d’Excellence lui permet d’apparaître dans le Top 10 des meilleures Prépas MP, quel que soit le crible que l’on se fixe.

  • Ipesup, Paris 5e

Nous ne sommes pas dans les classements car nos élèves n’ont pas encore passé le concours. Les premiers résultats de nos élèves seront connus à la rentrée 2023. Nos petites promotions et le niveau de nos élèves devraient nous permettre de percer dans les classements : nous pensons intégrer au moins 30% de nos élèves dans le Top 15.

 

 Filière PC

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En filière PC, un quintuor de tête domine nettement le classement Top 15 avec plus de 60% d’intégration : Sainte-Geneviève, Louis-le-Grand, Henri IV, Stanislas et les Lazaristes. Elles marquent un écart de plus de 15 points avec la Prépa Hoche, elle-même accompagnée de la Prépa Pasteur et du Parc. Cet écart est également notable dans les intégrations X-ENS où le même quatuor se taille la part du lion.

A noter : très peu de normaliens pour Ginette et, à l’inverse, beaucoup de polytechniciens. Enfin, 2 normaliens pour le Prytanée sur une classe de 15 poussent la statistique d’intégration à 13,3% et assure à cette Prépa une première place des intégrations à l’ENS.

 

Les Prépas à surveiller en PC

  • Louis-le-Grand, Paris 5e, Sainte-Geneviève, Versailles et Stanislas, Paris 6e.

Ces trois grandes Prépas de région parisienne connaissent toutes trois un maximum sur 5 ans de leur taux d’intégration à l’X et aux ENS en 2021. Dans le détail :

  • LLG intègre 40% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 29,7%.
  • Ginette intègre 35% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 27,9%.
  • Stan intègre 27,5% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 19,3%.

           

Faut-il y voir une tendance de fond ? Nous attendons confirmation au prochain concours.

 

  • Pasteur, Neuilly-sur-Seine

La Prépa Pasteur semble s’installer durablement au-dessus des 10% d’intégration à l’X et aux ENS. À l’inverse, le Parc à Lyon voit ses statistiques d’intégrations osciller de plus en plus en dessous de cette même barre.

  • Descartes, Tours

Cette Prépa des bords de Loire sort de l’anonymat en affichant 3 intégrations aux ENS en 2021, une performance qui ne semble pas venir de nulle part car deux élèves avaient également pu intégrer Normale Sup au cours des 4 années précédentes. Qualité pédagogique et ambition sont au rendez-vous.

Au même titre que la filière PC, vous ne pourrez pas nous trouver dans le classement 2022 des Prépas. En revanche, nous y serons l’année prochaine. Nous pensons également intégrer au moins 30% de nos élèves dans le Top 15.

 

Pour les autres filières, rendez-vous sur notre page internet.