Prépa Journalisme : quelques conseils de lecture

Il est rare que les écoles imposent la lecture d’ouvrages comme élément de sélection dans le cadre de leur concours d’entrée. Naguère, l’IFP Panthéon-Assas incitait ses candidats à lire deux ouvrages en rapport avec le journalisme en leur disant que ces deux ouvrages seraient indispensables à la réussite de l’épreuve de l’essai.

En revanche, quelques écoles, comme le CELSA, donnent des listes d’ouvrages qui présentent un intérêt mais sont parfois éloignés des nécessités directes de l’intégration.

Mais lire est indispensable à la réussite des candidats pour maîtriser l’actualité, pour mieux connaître l’univers des médias, pour combler des lacunes spécifiques, pour renforcer une culture générale.

 

Lire pour connaître l’actualité

Nous avons déjà abordé ce point dans la partie consacrée à l‘actualité.

Un rappel : lire un quotidien national : Le Monde, Le Figaro ou Libération. Ne pas négliger Le Parisien-Aujourd’hui en France qui est devenu le journal-repère pour l’actualité grand public. Et Les Echos si vous voulez bien maîtriser l’actualité économique.

Les newsmags fournissent de nombreux dossiers, des articles de décryptage, des rappels sur les événements de la semaine, des critiques littéraires et cinématographiques. Pensez à lire régulièrement L’Obs, LePoint ou L’Express.

Bien évidemment, vous devez approfondir ce travail au quotidien par des lectures d’ouvrages, totales ou partielles, en fonction de vos lacunes et de vos besoins ponctuels.

 

Lire pour connaître les médias

Vous pouvez vous faire un tableau sur les grands groupes de médias en France à partir de la lecture régulière des médias et des articles ou productions audiovisuelles du Monde diplomatique.

Quelques ouvrages permettent d’approfondir votre connaissance des médias et votre réflexion.

  • Anne Sophie Novel / Les Médias, le Monde et Vous / Actes Sud 2019
  • Jean-Marie Charon / Les Médias en France / La Découverte 2014
  • Serge Halimi / Les nouveaux chiens de garde / Raisons d’agir 2005
  • Bruno Patino / La civilisation du poisson rouge / Grasset 2019

 

Lire pour connaître le journalisme et ses techniques

Ces ouvrages peuvent vous permettre de réfléchir au métier et de vous initier aux techniques du journalisme. Cela peut vous aider notamment à concevoir vos synopsis et vos articles dans le cadre des dossiers.

  • Françoise Giroud et Martine de Rabaudy / Profession Journaliste / Hachette Littérature 2001
  • Yves Agnès / Manuel de journalisme / ASJ (ESJ LILLE) 2015
  • Benoît Grévisse / Ecritures journalistiques / De Broeck 2020
  • François Dufour / Les 100 mots du journalisme / PUF 2018
  • Valérie Devillard et alii / Manuel de journalisme / Ellipses 2022

 

Lire pour progresser en géopolitique

Il s’agit de combler des lacunes et de pouvoir aussi envisager d’avoir recours à des ouvrages accessibles pour procéder à des vérifications et obtenir des informations pour comprendre l’actualité.

  • Emilie Aubry, Franck Tétart / Le Dessous des cartes / Taillandier 2020
  • Le Bilan du Monde 2022 / Edition Le Monde 2022
  • Pascal Boniface / Comprendre le monde : les relations internationales expliquées à tous / Armand Colin 2021

 

Lire pour être plus à l’aise en économie

Le meilleur conseil que l’on puisse donner est de vérifier systématiquement la définition et le sens des mots ou des notions que vous ne connaissez pas quand vous lisez un article qui traite d’économie.

Si vous voulez vous familiariser davantage avec l’économie et progresser dans la compréhension des faits et des théories, deux ouvrages peuvent vous aider.

  • Michel Musolino / Les grandes théories économiques pour les Nuls en 50 notions clés / First Editions 2021
  • Jacques Généreux / Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde / Seuil 2013

 

Lire pour mieux maîtriser la politique

En général, les étudiants suivent bien l’actualité politique et ils sont bien informés et, parfois, ont des convictions bien affirmées.

Deux ouvrages peuvent aider à mieux maîtriser les fondamentaux historiques et les aspects constitutionnels.

  • Hubert Néant / La politique en France / Hachette Supérieur 2020
  • Eric Duquesnoy, Guillaume Bernard / Les Forces politiques françaises / PUF 2010

 

Lire pour renforcer sa culture artistique

On ne vous demande pas d’être un spécialiste ou un historien de l’Art. Cependant, si vous envisagez de devenir journaliste culturel, il peut être opportun de renforcer vos connaissances de base dans le domaine artistique au sens large.

  • Nadeije Laneyrie-Dagen / Histoire de l’Art pour tous / Hazan 2011
  • Rose-Marie et Rainer Hagen / Les Dessous des chefs-d’œuvre / Taschen 2016
  • Danny Leigh et alii / Le Cinéma / Dorling  Kindersley 2016
  • Sight and Sound / Les cent meilleurs films de tous les temps / Télérama Vodkaster 2022

 

Lire pour explorer l’histoire du sport

Le sport se vit au présent, surtout quand on est un futur journaliste. Une solide culture du sport en général permet de mieux appréhender les enjeux du sport, au-delà des résultats et des exploits.

  • Thierry Terret / Histoire du sport / PUF  2018
  • Philippe Tétart et alii / Histoire du Sport en France depuis la Libération / Vuibert 2015
  • Michaël Attali et alii / Dictionnaire culturel du sport / Armand Colin 2010

 

Lire pour progresser en français

Rien de tel que le recours à quelques ouvrages pour revenir aux fondamentaux de la langue française et pour s’entraîner avec quelques exercices d’application. Un conseil : ne sous-estimez pas la difficulté des épreuves et questions imposées par les différents jurys.

  • Collection Bescherelle / Le Coffret de la langue française / Hatier 2021
  • Collection Studybac / Orthographe Zéro Faute / Studyrama 2021
  • Jean Girodet / Savoir les règles de l’orthographe / Bordas1989
  • Hélène Drouard / 200 mots savants pour paraître intelligent et cultivé / First Editions.

 

Cycle de conférences sur les Grands Enjeux du monde contemporain

En complément de vos lectures, vous pouvez trouver un intérêt à suivre des conférences animées par des professionnels des questions politiques économiques et des professionnels des médias sur les grands sujets de l’actualité. Dans le cadre de sa prépa Journalisme, Ipesup propose depuis deux ans un cycle de 6 conférences sur les Grands Enjeux du monde contemporain. Une série de conférences pour approfondir et mieux comprendre le monde d’aujourd’hui, et acquérir des clefs du décryptage et de la compréhension de ses grands enjeux.

Six thèmes ont été sélectionnés pour 2023-2024 :

  • Comprendre le fonctionnement des institutions françaises
  • Médias et pouvoirs en France
  • La crise de la démocratie
  • A quoi sert l’Union européenne ?
  • Géopolitique du Proche-Orient
  • Quelle politique économique face au risque de stagflation ?


Guide pratique des facultés de Médecine d’Île-de-France

Découvrez notre tout nouveau guide pratique des facultés de médecine d’Île-de-France, proposant des informations essentielles sur les choix en PASS, les L.AS, les numerus apertus, les modalités d’enseignement, ainsi que des conseils pratiques.
Ce guide complet est un outil indispensable pour les futurs étudiants en médecine. Il vous fournira des informations cruciales pour prendre des décisions éclairées et vous aider dans votre choix d’orientation.

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Une certification en Anglais, pourquoi et laquelle choisir ?

Dans le monde d’aujourd’hui, la maîtrise de l’Anglais est devenue essentielle ; que ce soit pour poursuivre des études supérieures, accéder à des opportunités professionnelles ou s’ouvrir à de nouvelles expériences internationales, avoir un bon niveau d’anglais est un atout majeur. Malheureusement, le système du Baccalauréat français ne parvient pas toujours à définir clairement le niveau réel d’anglais des élèves, avec des résultats généralement situés en terminale autour du niveau B1/B1+ du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), alors que le niveau cible du Baccalauréat est le B2, ce qui est déjà peu ambitieux.

 

Pourquoi une certification ?

C’est là qu’intervient l’importance d’obtenir une certification en Anglais. Une certification est une preuve officielle et reconnue de votre niveau de compétence en Anglais. Elle offre une évaluation objective de vos compétences linguistiques et atteste de votre capacité à comprendre, communiquer et interagir en Anglais. Pour les lycéens, une certification d’Anglais peut avoir de nombreux avantages.

Tout d’abord, une certification d’Anglais permet de mettre en valeur vos compétences auprès des établissements d’enseignement supérieur. De nombreuses universités et écoles supérieures, tant en France qu’à l’étranger, exigent des preuves de compétence en Anglais lors des processus de sélection. Une certification vous donne un avantage concurrentiel en démontrant votre capacité à étudier dans un environnement anglophone et à suivre des cours dispensés en Anglais.

Ensuite, une certification d’Anglais est un atout précieux sur le marché du travail. Dans un monde de plus en plus connecté et globalisé, la maîtrise de l’Anglais est recherchée par de nombreux employeurs. Que vous envisagiez une carrière dans le commerce international, le tourisme, les relations internationales ou toute autre profession, une certification d’Anglais renforce votre CV et démontre votre aptitude à travailler dans un contexte international.
Il est également important de noter que toutes les certifications d’Anglais ne sont pas équivalentes. Différentes certifications sont adaptées à différents besoins et objectifs. Par exemple, les diplômes de Cambridge, tels que l’Advanced (niveau C1) et le First Certificate (niveau B2), sont largement reconnus à l’échelle internationale et sont particulièrement pertinents pour les études supérieures et professionnelles. Ce sont des certifications diplômantes (valables à vie) contrairement aux autres tests.

D’autres certifications, telles que l’IELTS, le TOEFL et le TOEIC, sont souvent exigées par les universités étrangères ou les entreprises internationales pour évaluer le niveau d’Anglais des candidats. Ces tests sont conçus pour mesurer différentes compétences linguistiques, telles que la compréhension orale, la compréhension écrite, la production écrite et l’expression orale, et offrent une évaluation complète de votre niveau d’Anglais.

 

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Quelle certification pour quelles études ?

En effet, lorsqu’il s’agit de postuler dans des pays spécifiques, il est essentiel de connaître les certifications d’Anglais préférées par les institutions renommées. Chaque pays et surtout chaque établissement a ses propres préférences et exigences en matière de certifications, et choisir la bonne certification peut faire la différence dans votre candidature.

Au Royaume-Uni, les institutions prestigieuses telles qu’Oxford et Cambridge, collectivement connues sous le nom d’Oxbridge, accordent une grande importance aux certifications de l’Université de Cambridge. Le Cambridge English Advanced (CAE) et le Cambridge English Proficiency (CPE) sont particulièrement appréciés et hautement reconnus au Royaume-Uni.

Aux États-Unis, les institutions renommées comme Harvard ont des critères d’admission spécifiques en ce qui concerne les certifications d’Anglais. L’IELTS (International English Language Testing System), le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) et le Cambridge English Advanced (CAE) sont généralement acceptés mais la certification la plus reconnue est SAT/ACT qui prépare aux épreuves d’Anglais et de mathématiques. La certification requise peut varier en fonction du programme et de l’institution.

Au Canada, les certifications d’Anglais couramment acceptées comprennent l’IELTS, le TOEFL, le Cambridge English Advanced (CAE) et le Cambridge English Proficiency (CPE). Ces certifications sont largement reconnues dans les universités et institutions canadiennes renommées. Parfois, elles ne sont pas toutes affichées sur les sites des universités. Il faut alors les contacter si vous êtes titulaires d’une autre certification.

En Irlande, les certifications les plus appropriées pour les études supérieures sont souvent l’IELTS, le TOEFL et les certifications de Cambridge (CAE et CPE). Ces certifications sont bien acceptées dans les universités irlandaises renommées.

En France, les institutions d’enseignement supérieur et les grandes écoles demandent généralement l’IELTS, le TOEFL, le Cambridge English Advanced (CAE) et le Cambridge English Proficiency (CPE). Ces certifications sont largement reconnues et utilisées pour évaluer le niveau d’Anglais des candidats.

Aux Pays-Bas, les certifications d’Anglais les plus acceptées sont l’IELTS, le TOEFL et les certifications de Cambridge (CAE et CPE). Elles sont couramment utilisées pour évaluer le niveau d’Anglais des candidats qui postulent dans des universités néerlandaises.

Il est important de noter que ces recommandations sont générales et que les exigences spécifiques peuvent varier d’une institution à une autre. Il est donc essentiel de vérifier les exigences des programmes d’études et des institutions auxquelles vous postulez pour obtenir les informations les plus précises.

 

Comment connaître mon vrai niveau ?

Avant toute inscription avant une préparation à une certification en Anglais, il est essentiel de passer un test de positionnement objectif et lié au cadre européen de références des langues afin de déterminer son niveau d’Anglais par compétence et d’identifier les domaines nécessitant des améliorations, que ce soit en compréhension orale, écrite ou en production écrite. En effet, la plupart des examens de certifications coûtent 230 à 260 euros, ce qui est un investissement important. Il faut donc passer une certification au moment où l’on a été bien préparé grâce à un stage efficace et où l’on se sent prêt à se confronter à cette épreuve.

En conclusion, une certification d’Anglais est un outil essentiel pour les lycéens qui souhaitent se démarquer sur le plan académique et professionnel. Elle offre une validation officielle de leurs compétences en Anglais, renforce les perspectives d’études supérieures et élargit les opportunités de carrière.

Être suivi par une institution qui vous offre un test de positionnement, des programmes de formation adaptés à vos besoins spécifiques et des informations sur les dossiers scolaires, les études supérieures et les études à l’étranger est vraiment capital. N’attendez pas pour investir dans votre avenir linguistique et vous ouvrir le monde grâce à une certification en Anglais.



Corrigés des concours SESAME – ACCÈS 2021 & 2022 – Épreuves de Mathématiques

Pour vous aider dans votre préparation aux concours d’entrée dans les écoles de commerce post-bac SESAME et ACCÈS, Ipesup met à votre disposition les corrections des épreuves de Mathématiques de 2021 et 2022.

Ce livret constitue un élément essentiel pour votre préparation individuelle, vous permettant ainsi de vous entraîner en toute autonomie. Une préparation rigoureuse permet aux candidats de se démarquer et d’acquérir les compétences nécessaires pour réussir ces concours sélectifs.

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Tout savoir sur la filière pharmacie

Comment accède-t-on à ces études ?

En études de santé, le choix entre les différentes filières se fait à l’issue de la sélection en fin d’année de PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou de L.AS (Licence Accès Santé) ; pour connaître la différence, lire l’article « Études de médecine : quelle voie choisir entre PASS et L.AS ? »). Les étudiants ont donc un choix à faire parmi cinq filières médicales, dites MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie.

Cela peut être un choix difficile pour certains, comme inné pour d’autres. Cet article a pour objectif de vous aider à découvrir la filière Pharmacie.

La filière pharmacie se différencie des autres filières de santé par son orientation spécifique vers les médicaments et les produits pharmaceutiques. Cette branche est dédiée à l’étude des médicaments, de leur utilisation, de leur fabrication, de leur distribution et de leurs effets sur le corps humain. Son rôle essentiel dans le domaine de la santé réside dans sa responsabilité de garantir que les médicaments délivrés aux patients sont à la fois performants, sûrs et conformes aux normes de qualité.

Les études de pharmacie sont structurées en six années d’études pour les options Officine et Industrie-Recherche, et en neuf années pour les orientations Pharmacie Hospitalière, Biologie Médicale et Recherche (PHBMR). Elles conduisent à l’obtention du diplôme d’État de docteur en pharmacie, obligatoire pour exercer.

Le programme d’études spécifiques à la filière Pharmacie est schématisé ci-après, il se divise en 3 cycles.

 

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  • 1er cycle :

Le premier cycle donne accès au Diplôme de Formation Générale en Sciences Pharmaceutiques (DFGSP). Il permet à la fois de valider un niveau licence et d’accéder au second cycle. Ce cycle dure 3 ans de la première année de PASS ou de L.AS jusqu’à l’année de DFGSP3.

Pour connaître les modalités d’enseignement dans différentes facultés d’Ile-de-France en première année de PASS ou de LAS se référer à nos articles : « Le PASS et les LAS à l’Université Paris-Saclay » ; « Le PASS et les LAS à Sorbonne Université ».

Les études de pharmacie débutent donc après la réussite de la première année d’études de santé. Les deuxième et troisième années sont principalement consacrées aux enseignements théoriques et appliquées à la santé telles que la physiologie animale et végétale, la biochimie ou encore l’infectiologie. Un stage en pharmacie d’officine est obligatoire lors de ce premier cycle. Au cours de la 3ème année les étudiants peuvent explorer de manière plus approfondie la profession grâce à des enseignements centrés sur la formulation des médicaments et la pharmacologie.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement délivrées en DFGSP2 et DFGSP3 :

  • Neurophysiologie
  • Cycle de vie produits de santé et circuit Pharmaceutique
  • Sciences Biologiques
  • Sciences Analytiques
  • Biodiversité/Bioévolution des règnes végétal, fongique & animal
  • Qualité et produits de santé
  • Formulation, Fabrication et aspects biopharmaceutiques
  • Biotechnologie
  • Anglais

Des enseignements supplémentaires optionnels sont proposés tel que : Statistique et Outil informatique option Epidémiologie, Statistique et Outils informatique option Chimiométrie, …

 

  • 2ème cycle :

La 4ème année du cursus pharmaceutique est une année déterminante, divisée en deux phases distinctes. Le premier semestre est dédié aux matières fondamentales communes à toutes les orientations et d’un stage d’application de 2 semaines avant le début du second semestre. Cependant, dès le début du second semestre, les étudiants amorcent leur spécialisation en choisissant l’une des trois orientations proposées : officine, industrie-recherche ou PHBMR (Pharmacie Hospitalière, Biologie Médicale et Recherche).

La 5ème année, également appelée « hospitalo-universitaire », se déroule en partie au sein d’établissements hospitaliers où les étudiants acquièrent une expérience pratique directe dans des environnements de soins. L’autre partie de l’année est consacrée à l’université, où ils se concentrent exclusivement sur des cours spécialisés en fonction de leur orientation choisie.

L’obtention du Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Pharmaceutiques (DFASP), qui équivaut au grade de master, marque la réussite de la 5ème année. Ce diplôme témoigne de la maîtrise des connaissances et des compétences spécifiques à la pratique pharmaceutique dans leur orientation respective.

 

  • 3ème cycle : cycle court ou internat (6ème jusqu’à 10ème année) :

Après l’obtention du diplôme de Docteur en pharmacie, les étudiants ont la possibilité de suivre le cycle court ou d’opter pour le cycle long, également connu sous le nom d’internat.

Le cycle court, d’une durée d’un an après la cinquième année, est divisée en deux phases équilibrées : six mois de cours et six mois de stage, pouvant être effectués en officine, en industrie pharmaceutique ou en laboratoire de recherche permettant aux étudiants d’acquérir une expérience concrète.

À la fin du cycle court, pour les deux orientations, les étudiants doivent valider les enseignements et les stages et soutenir une thèse d’exercice pour obtenir le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie.

Le cycle long, également appelé internat de pharmacie, dure quatre ans après la cinquième année et est accessible sur concours. Il est particulièrement adapté à ceux qui souhaitent exercer en tant que pharmacien biologiste ou pharmacien hospitalier. Le cycle long propose trois spécialités d’internat :

  • Biologie Médicale
  • Pharmacie Hospitalière
  • Innovation Pharmaceutique et Recherche

Les internes effectuent des stages pratiques tout en suivant quelques enseignements théoriques. En plus du diplôme d’État de Docteur en Pharmacie, le cycle long permet d’obtenir un diplôme d’études spécialisées (DES) correspondant à la spécialité suivie. Ce diplôme est obtenu à la suite de la validation du mémoire de fin d’études soutenu devant un jury.

 

Les principaux débouchés et types d’exercices en tant que Pharmacien :

La filière pharmacie se distingue par sa variété de débouchés professionnels allant de la pratique clinique à la recherche et à l’industrie pharmaceutique. Voici les principales sections dans lesquelles les pharmaciens peuvent être regroupés :

  • Pharmaciens titulaires d’officine : Délivrent des médicaments sur ordonnance et en vente libre, offrent des conseils aux patients et participent à la gestion de la pharmacie.
  • Pharmaciens de l’industrie : Travaillent dans l’industrie pharmaceutique, la recherche et le développement de médicaments. Ils peuvent être impliqués dans la formulation, la production, la réglementation et la recherche scientifique.
  • Pharmaciens de la distribution en gros : Exercent dans les entreprises ou les établissements pharmaceutiques de la distribution en gros : dépositaires, grossistes-répartiteurs, exportateurs, gaz médicaux… de médicaments ou produits mentionnés aux articles L. 5124-1 et L. 5142-1 du code de la santé publique.
  • Pharmaciens hospitaliers : Travaillent dans un établissement de santé pour gérer les stocks de médicaments, préparer des doses personnalisées et collaborer avec les médecins pour assurer une utilisation sûre et efficace des médicaments.
  • Pharmaciens biologistes médicaux : Travaillent dans les laboratoires d’analyses médicales. Ils jouent un rôle essentiel dans le diagnostic, le suivi des maladies et la surveillance de la santé.

 

Quelques chiffres clés (2022) de la filière pharmacie en France (Sources : Démographie des pharmaciens au 1er janvier 2023 – Brochure de l’Ordre de Pharmaciens)

  • 73 795 pharmaciens inscrits à l’Ordre des pharmaciens en France.
  • La population des pharmaciens est très majoritairement féminine (68%).
  • Les moyennes d’âge les plus élevées sont celles des pharmaciens titulaires d’officines (49,6 ans) et des biologistes médicaux (49,5 ans).
  • Effectif en hausse de 0,2% pour les pharmaciens inscris en section B à savoir : pharmaciens de l’industrie.
  • Le nombre d’officines pour 100 000 habitants est passé de 34 en 2012 à 30 en 2022, soit une diminution de 12%.


Tout savoir sur la filière Odontologie

Avant toute chose, comment accède-t-on à ces études ?

En études de santé, le choix entre les différentes filières se fait à l’issue de la sélection en fin de l’année de PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou de L.AS (Licence Accès Santé) ; pour connaître la différence, lire l’article « Études de médecine : quelle voie choisir entre PASS et L.AS ? ». Les étudiants ont donc un choix à faire parmi cinq filières médicales, dites MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie.

Cela peut être un choix difficile pour certains, comme inné pour d’autres. Cet article a pour objectif de vous aider à découvrir la filière odontologie, également connue sous le nom de médecine dentaire.

L’odontologie est la discipline médicale spécialisée dans la prévention, le diagnostic et le traitement des affections liées à la bouche, aux dents et aux structures environnantes. Les études en odontologie durent en moyenne six ans et jusqu’à 8 ou 9 ans pour ceux qui veulent se spécialiser davantage, par exemple en orthodontie. Elles conduisent à l’obtention du diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, obligatoire pour exercer.

Le programme d’études spécifiques à la filière odontologie est schématisé ci-après, il se divise en 3 cycles.

 

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1er cycle

Le premier cycle donne accès au Diplôme de Formation Générale en Sciences Odontologiques (DFGSO). Il permet à la fois de valider un niveau licence et d’accéder au second cycle. Ce cycle dure 3 ans de la première année de PASS ou de L.AS jusqu’à l’année de DFGSO3.

Pour connaître les modalités d’enseignement dans différentes facultés d’Ile-de-France en première année de PASS ou de L.AS, se référer à nos articles : « Le PASS et les LAS à l’Université Paris-Saclay » ; « Le PASS et les LAS à Sorbonne Université » ; « Le PASS et les LAS à Paris-Cité ».

Les études en odontologie débutent donc après la réussite de la première année d’études de santé. Les deuxième et troisième années sont principalement consacrées aux enseignements théoriques. Les étudiants apprennent les bases des sciences médicales ainsi que les disciplines spécifiques à l’odontologie, telles que l’odontologie conservatrice, la prothèse dentaire, l’orthodontie et la parodontologie.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement délivrées en DFGSO2 et DFGSO3 :

  • Anatomie
  • Massif crânio-facial
  • Morphologie dentaire
  • Prothèse amovible
  • Pratique odontologique préclinique
  • Psychologie
  • Microbiologie générale
  • Immunologie
  • Technologie des matériaux
  • Implantologie
  • Morphologie dentaire
  • Anglais

Des enseignements supplémentaires optionnels sont proposés au second semestre tel que : transition écologique en chirurgie dentaire, biomimétisme, formation à la méthodologie de recherche clinique,…

Au cours de ce premier cycle, les étudiants doivent également réaliser des stages : stage d’initiation aux soins et un stage d’observation clinique dans les disciplines hospitalières odontologiques.

 

2ème cycle : les années cliniques (4ème et 5ème année)

À partir de la quatrième année, les étudiants entament la phase clinique de leur formation. Ils acquièrent des compétences pratiques en réalisant des traitements dentaires sur de vrais patients, sous la supervision de professionnels expérimentés. Les étudiants se familiarisent avec les différentes techniques de soins dentaires, tels que les obturations, les extractions, les traitements de canal et la pose de prothèses.

Ces expériences pratiques occupent la moitié du temps de formation, en centre de soins ou dans des services d’odontologie de centre hospitalier universitaire.

 

3ème cycle: cycle court ou internat (6ème jusqu’à 9ème année)

Après l’obtention du diplôme de Docteur en chirurgie dentaire, les étudiants ont la possibilité de suivre le cycle court ou d’opter pour le cycle long, également connu sous le nom d’internat.

  • Le cycle court, d’une durée d’un an après la cinquième année, est suivi par environ 90% des étudiants. Il se concentre sur la préparation à l’exercice du métier de chirurgien-dentiste, en abordant des aspects tels que l’approche globale du patient, la gestion d’une patientèle, la comptabilité, etc.

Les étudiants passent la majeure partie de leur temps en stages pratiques d’une durée minimale de 250h, acquérant ainsi une expérience concrète. À la fin du cycle court, ils doivent valider les enseignements et les stages, ainsi que soutenir une thèse d’exercice pour obtenir le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire. Certains étudiants peuvent choisir de poursuivre leurs études en optant pour le cycle long.

  • Le cycle long, également appelé internat d’odontologie, dure trois ou quatre ans après la cinquième année et est accessible sur concours (concours national d’internat en odontologie, ODT). Il est particulièrement adapté à ceux qui souhaitent exercer en tant qu’enseignant-chercheur ou praticien hospitalier. Le cycle long propose trois spécialités d’internat :
    • l’orthopédie dento-faciale (orthodontie) sur trois ans,
    • la médecine bucco-dentaire sur trois ans,
    • et la chirurgie orale (internat commun avec les médecins) sur quatre ans.

Les internes effectuent des stages pratiques tout en suivant quelques enseignements théoriques. En plus du diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, le cycle long permet d’obtenir un Diplôme d’Études Spécialisées (DES) correspondant à la spécialité suivie. La formation pratique se fait dans les lieux de stage agréés, au sein des CHU et autres établissements de santé.

 

Le mémoire de fin d’études

La formation en odontologie culmine avec la réalisation d’un mémoire de fin d’études, qui consiste en une recherche personnelle dans le domaine dentaire. Ce mémoire est soutenu devant un jury et sa validation est nécessaire pour obtenir le diplôme de docteur en chirurgie dentaire.

 

Les principaux débouchés et types d’exercices en dentaire

Les chirurgiens-dentistes ont diverses perspectives professionnelles. Ils peuvent exercer en tant que libéraux, en ouvrant leur propre cabinet dentaire, où ils offrent des soins dentaires de routine, des traitements esthétiques, des prothèses dentaires, etc.

Ils peuvent également travailler dans des structures de soins primaires, des hôpitaux, des cliniques spécialisées ou des centres de santé publique.

En plus des méthodes d’exercice traditionnelles, diverses possibilités s’offrent en aux chirurgiens-dentistes :

  • Chirurgien-dentiste conseil auprès de la sécurité sociale
  • Chirurgien-dentiste expert auprès d’un laboratoire cosmétique
  • Chirurgien-dentiste auprès de l’industrie (implantaire etc.)

 

Quelques chiffres clefs de la filière odontologie en France (2022)

(Source : L’observatoire Fudicial des chirurgiens-dentistes ONCD)

  • 44 669 chirurgiens-dentistes en France dont 82 % exerçant en libéral.
  • L’âge moyen des libéraux est de 45 ans.
  • 60% des praticiens sont des hommes.
  • La patientèle est répartie comme suit : 53% d’actifs, 31% de retraités et 16% de mineurs/étudiants.
  • 65% des praticiens exercent en zone urbaine.


Interview Franck Gavoille, Directeur du Programme Grande École de l’ESSCA

Pouvez-vous présenter l’ESSCA ?

L’ESSCA est une école de management de référence depuis 1909. Elle est présente sur 6 campus en France (Aix en Provence, Angers – son siège d’origine-, Bordeaux, Lyon, Paris et Strasbourg depuis cette année). Elle possède également deux campus à l’international (Budapest en Hongrie et Shanghaï en Chine), et à compter de la rentrée de septembre 2023, l’ESSCA comptera deux campus supplémentaires en Europe (un à Luxembourg et un à Malaga en Espagne).

L’ESSCA est une école qui délivre des formations en management reconnues par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le grade de Licence pour son Bachelor, et le grade Master pour son Programme Grande École.

C’est également une école qui est reconnue sur la scène internationale puisqu’elle revêt les 3 accréditations que sont AACSB (l’américaine), EQUIS (l’européenne) et enfin AMBA (l’anglo-saxonne), ce qui fait que l’ESSCA fait partie du 1% de Business Schools mondiales à être triplement accréditée.

Les programmes de l’école sont variés : Programme Bachelor, Programme Grande École (PGE) sont les programmes phares. Le Bachelor se fait en 3 ans et le PGE en 5 ans (post-bac). Ce dernier programme est également accessible en admissions parallèles.

 

Quels sont les points-clefs du Programme Grande Ecole proposé à l’ESSCA ?

C’est un programme en 5 ans. Les 3 premières années, qu’on appelle le premier cycle, ont pour objectif d’amener le futur diplômé à parler le langage du management mais aussi à s’ouvrir à travers l’Ouverture Culturelle, les Mathématiques et l’apprentissage de Langues. En 4ème et 5ème année, l’étudiant rentre dans une phase de spécialisation. Il va se préparer à la prise de fonctions, à la décision et à la responsabilité dans les organisations dans les métiers de la finance, du marketing, du management. ,

Pour rentrer dans les détails du déroulé de la 1ère année, l’objectif sera d’amener l’étudiant à s’acclimater au changement que représente le passage du lycée à l’enseignement supérieur, en étant accompagné par un tuteur et en étant suivi dans sa progression. L’objectif est de découvrir le monde de l’organisation (entreprise), pour ensuite en 2ème année choisir les fonctions qui pourront être celles qu’il occupera à l’avenir.

En 3ème année, l’étudiant(e) part à l’international sur un des deux semestres, et réalise l’autre à l’ESSCA, avec des étudiants internationaux dans sa classe. C’est donc une année 100% internationale.

En 4ème année, l’étudiant va avoir un semestre dédié aux “core skills, qui sont les compétences clefs des décideurs et des managers. Puis il suivra un semestre de pré-spécialisation à une famille de métiers (finance, marketing, ressources humaines ou logistique) pour ensuite se spécialiser dans un des 14 parcours de spécialisation, ou un parcours en double diplôme pendant sa 5ème année.

 

Avez-vous des partenariats avec d’autres institutions ?

Nous avons des partenariats d’échanges en 3ème année pour nos étudiants. Ils peuvent également avoir un double diplôme Bachelor ou Programme Grande École avec l’université de Hochschule Pforzheim en Allemagne. En 4ème et en 5ème année, ils peuvent suivre des doubles diplômes avec des universités partenaires, comme à Fordham à New York, mais également avec des partenaires en France qui permettent d’avoir une double formation. Nous proposons par exemple un Master of Science Technologie et Management avec CentraleSupélec, que les étudiants peuvent réaliser pendant leur 5ème année.

Pour les autres étudiants, il y a aussi la possibilité de rejoindre le PGE en 3ème ou 4ème année. Nous avons des étudiants en double diplôme d’école d’ingénieurs qui nous rejoignent ainsi que des étudiants qui ont une licence dans d’autres formations, et qui viennent chercher un bagage en gestion.

 

Quelles sont les conditions pour intégrer votre école ?

L’entrée en 1ère année se fait via Parcoursup et inscription au concours ACCÈS. Les épreuves écrites sont communes à tous les élèves. Elles sont suivies par des épreuves orales dans chacune des écoles.

Les écrits concernent les Mathématiques, le Raisonnement logique, la Synthèse, l’Anglais ; les épreuves orales se constituent d’une épreuve collective, d’une autre de culture générale, d’un entretien individuel de motivation et d’un entretien d’anglais car les langues sont un élément important et l’ouverture internationale de l’école fait que nous ne pouvons négliger le niveau de langue de nos élèves.

En 3ème année les étudiants peuvent rejoindre le Programme Grande École sur dossier avec le concours passerelle du concours ACCÈS. Ils déposent leur candidature et passent ensuite des épreuves orales. En 4ème année, le concours passerelle ACCÈS permet à des étudiants de nous rejoindre, toujours avec un dossier et un oral.

 

En quoi consistent les épreuves orales dans votre école ?

Dans le cadre du concours ACCÈS pour un entrée en 1ère année, une épreuve de culture générale sous forme de QCM ouvrira la journée avant les épreuves orales. L’objectif est de mesurer non pas votre degré de connaissance très fin en Histoire ou en Philosophie, mais de voir dans quelle mesure vous êtes quelqu’un d’ouvert au monde et à ce qui l’entoure.

Vous serez observé par 2 personnes : 1 personne de l’école (un cadre, un professeur…) et un représentant d’une entreprise extérieure. L’objectif est d’observer votre comportement, comment vous vous inscrivez dans une dynamique de groupe (leader, suiveur, facilitateur). Il s’agit de voir ensuite comment vous vous intégrez dans un fonctionnement de groupe, puisque très peu de métiers permettent de travailler tout seul, et que le travail collectif est une véritable compétence que l’on recherche. L’entretien individuel, lui, va aller chercher votre motivation et votre authenticité, c’est-à-dire : Quel est votre projet ? Qui êtes-vous ? Pourquoi l’école de commerce ? Pourquoi l’ESSCA plutôt qu’une autre ? Pourquoi avez-vous envie de vous insérer dans un monde où on recherche des décideurs responsables ? Lors de l’oral d’Anglais, vous serez évalué sur votre capacité à avoir une conversation, et à préparer un texte. L’objectif est de pouvoir vous envoyer à l’international en 3ème année.

 

Avez-vous des conseils pour les oraux ?

Préparez-vous, n’ayez pas l’air d’arriver là par hasard, mais pour autant restez authentique et soyez vous-même. Ce que le jury va vouloir découvrir de vous, c’est que vous êtes là aujourd’hui car vous vous êtes préparé et que vous voulez rejoindre une école qui participe à la transformation du monde et à avoir des acteurs responsables qui prennent les décisions dans les organisations. Construisez votre projet, montrez que vous vous êtes inscrits dans une dynamique de projet et que vous n’êtes pas là pour nous réciter la plaquette de l’école ou nous faire plaisir. Le jury veut voir qui vous êtes et cherche à comprendre ce qui fait de vous le bon étudiant.

 

Quel profil d’étudiant recherchez-vous particulièrement ?

Évidemment, des étudiants travailleurs mais également des étudiants qui ont envie de s’investir dans la vie de l’école, et ensuite dans les organisations pour générer une transformation responsable des décisions qui sont prises dans les entreprises et dans le monde en général.

On va chercher des étudiants qui veulent exercer leur esprit critique, qui ne sont pas réfractaires à l’utilisation des Mathématiques pour prendre des bonnes décisions, des décisions éclairées, des étudiants qui ont envie de s’ouvrir sur le monde. En bref, nous recherchons des étudiants qui ont envie de devenir des êtres complets et pas seulement des spécialistes de la gestion.



Tout savoir sur la filière Médecine

Avant toute chose, comment accède-t-on à ces études ?

En études de santé, le choix entre les différentes filières se fait à l’issue de la sélection en fin de l’année de PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou de L.AS (Licence Accès Santé) ; pour connaître la différence, lire l’article « Études de médecine : quelle voie choisir entre PASS et L.AS ? ». Les étudiants ont donc un choix à faire parmi cinq filières médicales, dites MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie.

Cela peut être un choix difficile pour certains, comme inné pour d’autres. Cet article a pour objectif de vous aider à découvrir la filière Médecine.

Cette filière est la plus demandée du fait des débouchés variés et des multiples façons d’exercer le métier de médecin. Cependant quel que soit la spécialité exercée, le médecin peut-être définit comme quelqu’un ayant le rôle d’observer, d’examiner et d’enquêter sur son patient afin de poser un diagnostic. Le médecin a également le rôle de prescrire des traitements, dispenser des soins, ou demander la réalisation d’examens additionnels en vue de soigner ou soulager les problèmes de santé détectés.

Le choix de la spécialité pour les étudiants en Médecine, ne se fait qu’à la fin de la sixième année d’étude.

Le programme d’études spécifiques à la filière Médecine est schématisé ci-après, il se divise en 3 cycles.

 

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1er cycle

Le premier cycle donne accès au Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales (DFGSM). Il permet à la fois de valider un niveau licence et d’accéder au second cycle des études médicales. Ce cycle dure 3 ans de la première année de PASS ou de LAS jusqu’à l’année de DFGSM3.

Pour connaître les modalités d’enseignement dans différentes facultés d’Ile-de-France en première année de PASS ou de LAS se référer à nos articles : « Le PASS et les LAS à l’Université Paris-Saclay » ; « Le PASS et les LAS à Sorbonne Université »; « Le PASS et les LAS à Paris-Cité ».

Après avoir été admis en deuxième année, l’étudiant est tenu d’effectuer avant son entrée en DFGSM2 un stage d’initiation aux soins infirmiers. Les étudiants sont initiés à plusieurs domaines liés à l’environnement hospitalier. Ils apprennent les principes de l’hygiène hospitalière, les gestes de premiers secours, les techniques de soins de base et les gestes techniques. De plus, ils acquièrent une compréhension de la vie dans une structure hospitalière, y compris le travail d’équipe et l’organisation du travail. En résumé, ce stage vise à former les étudiants aux compétences nécessaires pour travailler efficacement dans un contexte médical.

En deuxième et troisième années de la filière médecine les unités d’enseignement couvrent un large éventail de disciplines médicales et scientifiques.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement délivrées en DFGSM2 et DFGSM3 :

  • Biopathologie cellulaire et tissulaire
  • Bases cellulaires biochimiques et génétiques des maladies
  • Imagerie
  • Sémiologie
  • Cardio-vasculaire
  • Pneumologie
  • Pharmacologie générale
  • Hématologie
  • Médicale
  • Médecine & Santé environnementale
  • Digestif
  • Histologie
  • Anatomopathologie
  • Embryologie
  • Anglais

Des enseignements supplémentaires optionnels sont proposés au second semestre tel que : parcours d’initiation à la recherche ; activités physiques, sportives, artistiques et santé ; anatomie et dissection ; anthropologie médicale à l’usage ; architecture hospitalière, …

Au cours de l’année de DFGSM2, les étudiants devront également réaliser des stages tutorés de sémiologie.

Ce premier cycle répond à plusieurs aspects de la formation initiale :

  • Approfondissement des connaissances fondamentales
  • Mise en pratique des compétences acquises dans un contexte réel
  • Développer une perspective plus large via l’ouverture à d’autres disciplines

 

2ème cycle

Le second cycle donne accès au Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM). Il permet à la fois de valider un niveau master et d’accéder à l’internat. Ce cycle dure 3 ans, répartie sur 6 semestres.

L’objectif de ce second cycle est de développer les compétences générales nécessaires aux étudiants pour leur future pratique professionnelle. Il vise à fournir une formation clinique globale qui prépare les étudiants à occuper un poste d’interne, quel que soit celui obtenu à l’issue du concours de l’internat. Ci-dessous une liste non exhaustive des unités d’enseignements retrouvées au cours du deuxième cycle :

  • Apprentissage de l’exercice médical
  • Santé publique et Sciences Humaines et Sociales
  • De la conception à la naissance. Pathologie de la femme. Hérédité. L’enfant. L’adolescent : gynécologie
  • Vulnérabilité. Santé mentale. Conduites addictives
  • Cancérologie
  • Hématologie
  • Urgences et défaillances viscérales aiguës
  • Lecture Critique d’Articles

Une part significative du temps d’étude de deuxième cycle est consacrée à l’expérience clinique, représentant près de la moitié de leurs trois années de formation. L’étudiant « externe » partage son temps entre les cours à la fac, les stages et les gardes à l’hôpital.

L’obtention du diplôme DFASM ainsi que la détermination de la subdivision géographique et de la spécialité d’affectation pour accéder au troisième cycle des études médicales, sont régies par la procédure de matching suivante :

  • L’évaluation des connaissances par les EDN (Epreuves Dématérialisées National) en début de sixième année (60% de la note finale).
  • L’évaluation des compétences cliniques par les ECOS (Examens Cliniques Objectifs & Structurés) en fin de sixième année (30% de la note finale).
  • Le parcours de l’étudiant (10% de la note finale).

 

3ème cycle

Il existe 44 spécialités pour l’obtention du Diplômes d’Études Spécialisées (DES) réparties entre le domaine médical, le domaine chirurgical et la biologie médicale.

Selon les DES, la durée de formation va de 3 ans à 6 ans.

Liste des Diplômes d’études spécialisées de la discipline chirurgicale :

  • Chirurgie maxillo-faciale ;
  • Chirurgie orale ;
  • Chirurgie orthopédique et traumatologique ;
  • Chirurgie pédiatrique ;
  • Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique ;
  • Chirurgie thoracique et cardiovasculaire ;
  • Chirurgie vasculaire ;
  • Chirurgie viscérale et digestive ;
  • Gynécologie obstétrique ;
  • Neurochirurgie ;
  • Ophtalmologie ;
  • Oto-rhino-laryngologie – chirurgie cervico-faciale ;
  • Urologie

Liste des Diplômes d’études spécialisées des disciplines médicale et biologique :

  • Allergologie (co-DES)
  • Anatomie et cytologie pathologiques ;
  • Anesthésie-réanimation (co-DES)
  • Dermatologie et vénéréologie
  • Endocrinologie-diabétologie-nutrition
  • Génétique médicale
  • Gériatrie
  • Gynécologie médicale
  • Hématologie
  • Hépato-gastro-entérologie
  • Maladies infectieuses et tropicales (co-DES)
  • Médecine cardiovasculaire (co-DES)
  • Médecine d’urgence
  • Médecine et Santé au travail
  • Médecine générale
  • Médecine intensive-réanimation (co-DES)
  • Médecine interne et immunologie clinique (co-DES)
  • Médecine légale et expertises médicales
  • Médecine nucléaire
  • Médecine physique et de réadaptation
  • Médecine vasculaire (co-DES)
  • Néphrologie
  • Neurologie
  • Oncologie
  • Pédiatrie
  • Pneumologie
  • Psychiatrie
  • Radiologie et imagerie médicale
  • Rhumatologie
  • Santé publique
  • Biologie médicale

  

Quelques chiffres clés de la filière médecine en France

  • 220 places ouvertes en deuxième année filière médecine en 2023-2024 à l’Université Paris-Saclay et 702 places à l’ Université Paris Cité.
  • 995 candidats ont concouru en 2023 aux épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), déterminantes pour le choix de leur future spécialité.
  • En 2022, 99 941 médecins généralistes exercent en France.
  • Taux de féminisation des médecins en 2022 : 49%
  • Répartition des modes d’exercice en 2022 : 19% salarié(e)s hospitaliers, 57% de libéraux, 24% mixtes


Baccalauréat de français 2023 : Comment préparer efficacement l’épreuve orale ?

Elèves de Première générale ou parents d’élèves, vous vous demandez comment préparer l’oral de français efficacement ? Marie, enseignante agrégée, vous propose des pistes de travail.

 


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Pour certains élèves, mais plus encore pour leurs parents, le format de l’oral reste souvent un peu mystérieux : en quoi consiste exactement l’épreuve orale de français aujourd’hui ?

L’oral de français a lieu fin juin-début juillet et consiste en une épreuve de 20 minutes, divisée en trois exercices : l’explication d’un texte étudié en classe pendant l’année (10 minutes – 10 points), le traitement d’une notion de grammaire appliquée à un passage du texte (2 minutes – 2 points), et la présentation d’une œuvre choisie par l’élève, en lien avec les œuvres étudiées pendant l’année et leurs parcours associés, présentation qui doit aboutir à un dialogue entre le/la candidat(e) et l’examinateur ou l’examinatrice (8 minutes – 8 points). Cette épreuve est précédée de 30 minutes de préparation, au cours desquelles les élèves n’ont droit qu’à leur texte vierge et à un brouillon dont ils disposent ensuite lors de l’exposé.

 

Des qualités particulières sont-elles attendues pour réussir cet oral ?

Tout d’abord, il faut évidemment avoir une attitude sérieuse et adéquate : porter une tenue correcte, apporter les documents exigés (sa convocation et sa pièce d’identité, la liste des textes étudiés pendant l’année, tous ses textes vierges, non annotés et classés dans l’ordre, en double exemplaire, dans un classeur spécifique), être ponctuel et poli…

Bien sûr, il est aussi très important d’avoir une bonne expression orale, c’est-à-dire un vocabulaire adapté et précis, ni trop familier ni trop général, une élocution claire, un débit agréable, c’est-à-dire ni trop rapide, ni trop hésitant etc. Certains élèves sont naturellement à l’aise à l’oral et sont donc avantagés, mais on peut progresser facilement en s’entrainant régulièrement. Par exemple, il peut se révéler très utile de s’enregistrer sur son téléphone ou de se filmer en se faisant soi-même passer une sorte d’oral blanc. C’est assez désagréable, mais cela permet de prendre rapidement conscience de ses défauts (élocution trop rapide, euh.. appuyés à chaque fin de phrase, tics langagiers : « du coup », « donc », « et »…) afin de les corriger.

Enfin, on attend des candidats qu’ils soient réactifs lors de la phase de dialogue et d’entretien : on veut voir s’ils sont capables de prendre en compte les remarques qui leur sont faites, d’argumenter ou de nuancer un point de vue, de rebondir sur une question invitant à étayer la discussion… Il faut éviter absolument de se montrer à court d’idée et de répéter « je ne sais pas », ou de se contenter d’affirmer qu’on a trouvé ce livre « très intéressant » sans justifier son opinion. On peut s’entraîner à cet exercice en discutant simplement avec ses ami(e)s ou ses proches.

Mais en dehors de ces qualités, plus ou moins naturelles et toujours perfectibles avec de l’entrainement, la réussite de l’oral dépend surtout du travail fourni par l’élève. Depuis la réforme, le candidat ou la candidate a en effet toutes les cartes en main pour préparer très solidement l’épreuve et minimiser ainsi les risques d’échecs dans les trois exercices.

 

Comment préparer au mieux la première partie de l’épreuve, l’explication linéaire ?

L’explication linéaire porte sur un texte étudié en classe avec le/la professeur(e) : soit il est extrait de l’œuvre intégrale étudiée, soit tiré d’une œuvre qui correspond à la thématique du parcours associé à cette œuvre. Par exemple, si l’élève étudie en classe La Peau de Chagrin, les textes appartenant au genre du roman seront soit tirés de cette œuvre de Balzac (3 textes), soit tirés d’un autre roman que le professeur aura jugé correspondre au parcours « Romans de l’énergie : création et destruction » (2 textes). Une écoute attentive et une participation soutenue en classe doivent donc permettre, après l’étude de cet extrait, d’obtenir une étude linéaire complète. L’élève peut aussi refaire une synthèse si cela lui paraît utile, afin d’avoir une « fiche » claire à apprendre par cœur. Celle-ci doit à la fois comporter une introduction efficace présentant l’œuvre, l’auteur, l’extrait, le contexte d’écriture, le thème du passage, annonçant les mouvements du texte (le plan) et indiquant la problématique ; des analyses précises (figures de style, ponctuation, temps verbaux, champs lexicaux, rythme…) démontrant l’idée indiquée dans le titre de chaque mouvement et nourrissant l’explication ; et une conclusion claire, récapitulant la démonstration et contenant si possible une ouverture. À la fin de l’année, si l’élève connait parfaitement ces 20 explications il/elle aura toutes les chances de réussir la première partie, notée sur dix points.

Pour vérifier sa maîtrise de l’extrait, on peut s’entraîner à partir du texte vierge, en se laissant une quinzaine de minutes de préparation pour l’annoter et indiquer au brouillon ses idées principales, puis « improviser » cette explication en se filmant. Cela permet de vérifier d’une part qu’on respecte le temps imparti (10 minutes), que l’on ne parle ni trop longtemps ni trop peu, et d’autre part que son explication est à la fois claire et intéressante, c’est-à-dire qu’il ne s’agit ni d’une reformulation générale et vague ne s’appuyant sur aucune analyse, ni au contraire d’un catalogue de procédés (vers 1 : métaphore, vers 2 : chiasme, vers 3 : allitération…) qui serait sans intérêt s’il ne permettait pas de démontrer quelque chose sur le texte et de servir une interprétation.

Enfin, il faut s’entrainer en même temps à bien lire le texte, en respectant la ponctuation, les liaisons, le rythme du vers dans le cas de la poésie, les intonations particulières pour des textes de théâtre etc. La lecture fait partie de l’évaluation : il est donc très important de la préparer, car l’improviser est très difficile.

 

 

Qu’en est-il ensuite de la « question de grammaire » ?

La « question de grammaire » est notée sur deux points et dure 2 minutes environ. L’examinateur ou l’examinatrice demande au candidat ou à la candidate de traiter une des notions de grammaire au programme de Première (l’interrogation, la négation, les subordonnées circonstancielles) ou de Seconde (les accords entre le sujet et le verbe, les valeurs verbales, les relations au sein de la phrase complexe, les subordonnées relatives) à partir d’une phrase tirée du texte commenté dans la première partie de l’épreuve. On pourrait par exemple demander d’étudier la négation dans cette phrase tirée des Caractères de La Bruyère : « On ne tarit point sur les Pamphiles : ils sont bas et timides devant les princes et les ministres ; pleins de hauteur et de confiance avec ceux qui n’ont que de la vertu ; muets et embarrassés avec les savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien. » 30 minutes de préparation étant accordées aux candidats, ceux-ci ont le temps d’effectuer cette analyse.

Là encore, il importe d’être concentré(e) en classe pendant les deux années de lycée et de bien réviser toutes les notions. Il faut maîtriser le vocabulaire technique et les spécificités de chaque catégorie grammaticale (par exemple dans le cas de la négation, savoir mobiliser les catégories de corrélation, de négation totale ou partielle, lexicale ou syntaxique, savoir distinguer un adverbe de négation d’un déterminant ou d’un pronom négatif…) Tout cela ne s’improvise pas : il faut apprendre et s’entraîner !

 

Nous arrivons à la dernière partie de l’oral : l’entretien. Comme il s’agit d’un dialogue avec l’examinateur ou l’examinatrice, j’imagine que cet exercice se prépare beaucoup moins ?

Au contraire ! Cet exercice, évalué sur 8 points, dure 8 minutes environ. D’abord, l’élève présente une œuvre de son choix parmi l’une des quatre œuvres intégrales étudiées pendant l’année, ou parmi l’une des œuvres proposées par le/la professeur(e) en lien avec le parcours associé à l’œuvre intégrale, et lues par l’élève de façon autonome (en « lecture cursive », c’est-à-dire sans être étudiée en classe). Cette présentation doit être concise mais efficace : présenter le contexte et le résumé de l’œuvre de façon claire et synthétique, puis expliquer rapidement les raisons pour lesquelles cette œuvre nous a séduit(e), interpellé(e), intéressé(e). Ces arguments peuvent être thématiques (le sujet m’intéresse), esthétiques (le style de l’auteur(e) m’a touché(e), le rythme de l’œuvre m’a captivé(e)…), politiques, philosophiques ou moraux (les questions abordées par l’œuvre m’ont intéressé(e)) etc. Il importe donc de préparer efficacement sa liste d’arguments. En effet, même si l’on n’a pas le temps de les développer dans la présentation, il y a de fortes chances pour que l’examinateur ou l’examinatrice nous invite à revenir sur ces raisons rapidement mentionnées afin de les approfondir. La critique de l’œuvre gagne donc à être préparée pour être solide. Enfin, elle peut être étayée par l’intégration de ressources qui lui sont liées (adaptations théâtrales ou cinématographiques, expositions ou documentaires…)

C’est là notamment que les parents peuvent apporter leur aide à leur enfant : même sans avoir lu l’œuvre (il arrive que l’examinateur/l’examinatrice soit aussi dans cette situation), ils peuvent mesurer la clarté et l’intérêt de la présentation. On peut enfin inviter son enfant à approfondir son argumentation en le relançant par des questions variées.

 

En quoi Ipesup peut-il aider les élèves qui se sentiraient peu à l’aise avec ces exercices ou auraient le sentiment de manquer de ressources et d’entrainements ?

Ipesup a développé un stage spécifique de préparation de l’oral intitulé  « objectif oral de français ». Il s’agit d’une formation dédiée à la préparation de l’oral, comprenant d’une part un cours collectif de 3h destiné à transmettre les techniques de l’épreuve, et d’autre part l’accès à la partie « oral » de la plateforme Libris qui propose des exemples commentés, des vidéos rappelant le format et les attendus de l’épreuve, et surtout des cours de grammaire avec des exercices pour s’entrainer en ligne sur toutes les notions du programme. Enfin, cette préparation débouche sur un oral blanc en conditions d’examen proposé en mai ou en juin, en présentiel à Paris. Cette partie « oral » de la plateforme Libris peut également être achetée seule pour une révision efficace des points de grammaire, et un rappel complet du format de l’épreuve.

Par ailleurs, pour les élèves qui suivent une formation continue avec Ipesup (« Cycle continu 100% présentiel »  tous les samedis après-midis, ou «  Parcours coaché Libris » à distance) l’accès à la partie « oral » de la plateforme Libris ainsi que des entrainements sont intégrés.



Les matières de la Prépa ECG : Les langues vivantes

De même qu’au lycée, les étudiants de Classe Préparatoire HEC ECG devront choisir deux langues vivantes pour les épreuves du concours : une langue vivante A (LV A) et une langue vivante B (LV B).

Les coefficients des épreuves écrites sont très différents d’une école à l’autre. La plupart du temps, elles sont respectivement coefficient 4 et 2 (ou 3) mais certaines écoles n’hésitent pas à faire peser ces disciplines dans leurs coefficients. SKEMA BS impose, par exemple, un coefficient 6 (sur 30) à l’épreuve de LVA et un coefficient de 5 (sur 30) à l’épreuve de LVB. Plus d’un tiers des coefficients repose donc sur les langues vivantes.

Le travail de ces matières n’est donc pas négligeable. En effet, malgré le faible poids des coefficients dans certaines écoles, trop d’étudiants sont malheureusement surpris par leurs résultats au concours du fait d’une mauvaise note en langues vivantes.

Quelles sont les différences entre le lycée et la Classe Préparatoire dans l’étude des langues vivantes ? Quels intérêts peut-on trouver à l’apprentissage de ces langues ? En quoi constituent les épreuves ?

Pour rappel, au concours, les étudiants peuvent choisir, comme LVA entre l’Anglais, l’Allemand, l’Espagnol, l’Arabe littéral, l’Italien, le Portugais et le Russe.

Pour leur LVB, ils ont le choix entre l’Allemand, l’Anglais, l’Arabe littéral, le Chinois, l’Espagnol, l’Hébreu, l’Italien, le Japonais, le Portugais, le Polonais et le Russe.

 

L’intérêt de la matière

De manière générale, l’étude d’une langue étrangère présente des intérêts à plusieurs niveaux.

Le premier étant la communication. Les élèves de Classes Préparatoires qui intégreront une École de Commerce seront amenés à faire l’expérience de l’international, aussi bien avec des étudiants en échange sur leur campus ou sur des campus étrangers que dans leur vie professionnelle. Étudier des langues en Classe Préparatoire est donc un moyen d’acquérir des compétences linguistiques pour pouvoir échanger dans une autre langue que le français.

D’un point de vue purement culturel, l’étude d’une langue étrangère permet de se plonger dans un univers totalement différent du sien. L’apprentissage d’une langue permet ainsi de mieux cerner la culture d’un pays étranger.

Enfin, intellectuellement parlant, l’apprentissage d’une langue nécessite de changer volontairement de référentiels par l’apprentissage d’un vocabulaire nouveau et d’une grammaire et d’une conjugaison nouvelles.

En somme, l’enseignement des langues étrangères participe à l’éveil intellectuel et culturel des futurs décideurs de demain.

 

Le programme et les épreuves

À l’écrit

La particularité de l’enseignement des langues vivantes et qu’il n’a pas de programme, ou presque pas. Les professeurs de langues ont pour but de préparer les étudiants aux exercices demandés au concours des Grandes Écoles, à savoir un thème grammatical (traduction du Français vers la langue cible) et, un résumé comparatif analytique et un essai argumenté. Ces exercices comptent respectivement pour 20%, 30% et 50% de la note finale.

Même si les épreuves de langues ont récemment fait l’objet d’une réforme importante, les exercices restent quasiment les mêmes à l’exception de la version (traduction de la langue cible vers la langue française) qui a disparu des épreuves du concours.

Ainsi, le premier exercice, le thème grammatical (200 mots en LV A, 150 mots en LV B), nécessite une connaissance riche et précise du vocabulaire, de la grammaire et de la conjugaison de la langue qu’ils apprennent. La difficulté ne réside pas tant dans la traduction que dans la retranscription du texte d’origine dans la langue cible. En effet, au fur et à mesure de leur Classe Préparatoire, les étudiants apprendront d’abord à traduire littéralement le texte, puis à respecter les idiomes et, enfin, à transmettre les mêmes émotions que l’auteur.

Le rapport sur les Critères et barèmes d’évaluation publié par la BCE stipule même :

On attend du candidat :

La capacité à produire une traduction qui reflète clairement une pratique normale de la langue, en évitant, autant que possible, d’être influencé par la syntaxe, les paragraphes, la ponctuation et les formulations du texte original, et qui transmet les points importants, le sens, le ton et les intentions de l’auteur(e) même si la traduction semble maladroite.

Critères et barèmes d’évaluation LV A et LV B, BCE

 

Le second et troisième exercice consistent respectivement en un résumé comparatif analytique et un essai argumenté.

Pour le résumé, les étudiants répondent à une question (en 300 mots en LV A, en 250 mots en LV B) en rapport avec le thème du dossier, lequel est constitué de 2 à 3 textes écrits dans la langue cible et 2 à 4 documents iconographiques. Attention donc à ne pas relever des informations qui dépasseraient le sujet initialement posé.

L’essai argumenté, lui, consiste en une réponse à un problème posé et en lien avec l’article. L’étudiant doit expliquer clairement le cheminement de son raisonnement écrit en langue cible, en illustrant ses propos par des exemples pertinents tirés de la culture et de la civilisation du ou des pays de la langue en question.

Le rapport sur les Critères et barèmes d’évaluation publié par la BCE stipule même :

On attend du candidat :

Une parfaite compréhension des textes. Une grande capacité à identifier les idées principales évoquées dans les différents documents. Une grande qualité d’expression et de correction linguistiques. Une capacité à communiquer à l’écrit dans une langue riche et précise. Une capacité à présenter un texte parfaitement structuré, avec des arguments clairement distincts, croisés et enrichis d’un apport personnel pertinent, authentique, cohérent et dûment justifié.

Critères et barèmes d’évaluation LV A et LV B, BCE

 

À l’oral

L’épreuve orale se rapproche énormément de la deuxième partie de l’épreuve écrite. L’étudiant a entre 20 et 30 minutes pour lire un article imposé par le jury, identifier les grandes lignes, et ensuite les commenter à partir d’une question qu’il aura lui-même trouvée.

Cet exercice est très complet. Il mêle vivacité d’esprit et rapidité, compréhension et analyse, culture historique et civilisationnelle, expression et argumentation.

 

Comment travailler les langues en Classe Préparatoire HEC ECG ?

Pour le thème, l’apprentissage hebdomadaire de feuilles de vocabulaire est essentiel. Nous recommandons d’utiliser des applications comme Quizlet ou Anqi qui permettent non seulement d’apprendre intelligemment en proposant les mots de vocabulaire sur lesquels une hésitation persiste mais aussi de les apprendre en toutes circonstances, dans les transports notamment.

L’apprentissage par cœur des verbes irréguliers et des règles de grammaire avec leurs illustrations est un passage obligé.

En réalité, la façon de noter une traduction est plutôt simple. L’étudiant part avec un capital de 20 points. Ce capital diminue (ou pas) ensuite au fur et à mesure que le correcteur relève des fautes.


On comprend donc qu’en Classe Préparatoire, on n’apprend pas à parler ou à écrire la langue, on apprend d’abord à ne pas faire de fautes !

À ce titre, on ne saurait que trop recommander des ouvrages comme Les 365 fautes à éviter disponibles pour plusieurs langues (anglais, allemand, espagnol…).

Quant aux exercices d’analyse et de commentaire de documents, il faut se confronter à la langue, soit par la lecture de livres, de magazines ou d’articles de presse. Ce travail permet de devenir de plus en plus à l’aise dans la compréhension de la langue mais aussi d’enrichir sa culture personnelle et de mobiliser des exemples issus de l’actualité économique et politique dans ses écrits ou ses oraux. Tenir un journal d’actualités par thématiques ou par pays peut être une bonne idée, par exemple.

Pour l’oral, on ne saurait que recommander d’écouter des podcasts, la radio etc. dans la langue cible ou de regarder les informations et des séries ou films en version originale (sous-titrés dans la langue originale).

L’intérêt de l’apprentissage d’une langue n’est plus à démontrer. Il permet de s’ouvrir linguistiquement et culturellement et d’appréhender encore mieux le monde qui nous entoure. Un travail quotidien, à petite dose, d’apprentissage du vocabulaire, de la grammaire et de la conjugaison, d’écoute, de visionnage et de lecture devrait assurer aux étudiants qui s’y tiennent la note maximale aux épreuves écrites et orales du concours.

À tous ceux qui préparent les concours des écoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible en 2023.