TAGE MAGE® Blanc 2 – Calcul 2

Le TAGE MAGE®

La préparation au test TAGE MAGE® est l’une des spécialités d’Ipesup : nous y préparons les étudiants depuis qu’il existe (1989) et avons suivi toutes ses évolutions. Nous connaissons parfaitement ses questions, classiques ou plus récentes, les méthodes pour bien aborder le test et les astuces indispensables pour gagner du temps. Il permet d’intégrer les meilleures Business Schools françaises, pour lesquels un Dossier de candidature et un résultat à un test d’anglais sont également demandés, ainsi que des oraux d’admissions.

 

Les TAGE MAGE® blancs d’Ipesup : les cahiers IPESUP AST

IPESUP met à votre disposition, en exclusivité, une série de TAGE MAGE® blancs inédits entièrement corrigés. Ecrits par Antoine LAMY, directeur de la préparation et co-auteur de « Objectif 600 au TAGE MAGE » (voir ci-dessous), ils font l’objet ici de corrigés détaillés, complets, avec davantage de méthodes et d’astuces que ce que l’on trouvera généralement dans la plupart des manuels. Il s’agit de documents normalement réservés aux élèves de l’IPESUP que nous mettons à votre disposition en exclusivité ici. L’ensemble des TAGE MAGE® blancs couvre le programme complet de ce test, c’est-à-dire chacun de ses 6 sous-tests :

  • Sous-test n°1 du TAGE MAGE® : Compréhension de texte
  • Sous-test n°2 du TAGE MAGE® : Calcul
  • Sous-test n°3 du TAGE MAGE® : Raisonnement & argumentation
  • Sous-test n°4 du TAGE MAGE® : Conditions minimales
  • Sous-test n°5 du TAGE MAGE® : Expression
  • Sous-test n°6 du TAGE MAGE® : Logique

 

Cette semaine, découvrez le Cahier IPESUP AST n°2 : un TAGE MAGE blanc consacré au sous-test de Calcul. Bon travail à toutes et tous ! Nota Bene : si vous souhaitez recevoir régulièrement ces TAGE MAGE blancs, n’hésitez pas à prendre contact avec nous directement.


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Se préparer aux Admissions Parallèles avec Ipesup, c’est choisir une équipe pédagogique de très haut niveau pour vous accompagner vers la réussite

Ipesup propose une préparation complète pour réussir les Admissions sur Titres (concours AST) aux Grandes Ecoles de Commerce, avec une équipe pédagogique resserrée de très haut niveau :

  • Préparation des Dossiers de candidature avec Christophe JEANCOURT-GALIGNANI, coach certifié, ancien directeur marketing et commercial de sociétés, administrateur de la librairie Galignani à Paris, éditeur, professeur et responsable d’un Master dans une Business School. Avec le concours d’Etienne ANDRÉ (partner Nim Europe, ancien président du jury de l’ESSEC et membre des commissions d’entretien).
    Détail de la formation : polycopiés complets, conférences de méthodologie proposées à plusieurs reprises, conférence spéciale « CV » et accès à une plateforme interactive dédiée en partenariat avec le spécialiste CV « Fisio Education » + plusieurs RDV personnalisés et individualisés avec votre coach. Pas de RDV de coaching avec de jeunes « alumni » : c’est un véritable professionnel des Dossiers qui vous accompagne.
  • Préparation du TAGE MAGE® avec Antoine LAMY (diplômé d’HEC, de Sciences Po et de Paris-IX Dauphine), directeur adjoint d’Ipesup, fondateur de la société Optimal Sup Spé (leader français du soutien scolaire en prépa scientifique), spécialiste de la pédagogie en mathématiques (voir chaîne Youtube « Optimal Sup Spé ») et co-auteur de nombreux manuels de préparation : « Objectif 600 au TAGE MAGE », « TAGE MAGE Express », « Réussir les tests mathématique et de calcul », « Passerelle 2, Tremplin 2, EM Lyon : réussir les tests », « Objectif 210 au TAGE 2″, « TAGE 2 Express » etc. Avec le concours pour les Bac +2 de François PANNETIER, co-auteur de l’ouvrage « L’Officiel du TAGE 2®« .
    Détail de la formation : polycopiés complets + intranet IPESUP TAGE MAGE + site pédagogique d’entraînement TageMaster™ développé par les équipes de l’Ipesup + 24 à 72h de cours répartis en 3 Phases de septembre à février. Chaque Phase peut être suivie au choix sous forme d’un stage intensif de vacances, ou sous forme d’une série de cours hebdomadaires le dimanche après-midi. Les cours se déroulent en présentiel à Paris 6ème ou à distance « live » au choix ; tous les replays des cours sont disponibles toute l’année.
  • Préparation des Oraux d’admission avec Garance FRAISSE (diplômée d’HEC, enseignante en anglais), Robin CAUDWELL (diplômé de l’ESCP, conseil au COMEX de LVMH en matière d’innovation) etAnne-Lise RAMOND (diplômée de l’ESSEC, groupes Amundi et BNP Paribas), membres ou anciens membres du jury aux « Parisiennes » en AST – avec le concours de Guillaume LONGEON (diplômé de l’ESSEC, ancien membre du jury, manager senior chez KPMG après une longue carrière chez Deloitte.)
    Détail de la formation : nombreux polycopiés (dossier de presse, questions classiques d’entretien, fiches écoles, fiches métiers etc) + intranet dédié + stage intensif complet de 4 jours comportant des cours de méthode sur les entretiens, des cours d’anglais (et de LV2 pour les étudiants concernés), des sessions individuelles de coaching, et de nombreuses simulations d’entretien et d’oraux de langue + la possibilité d’assister tout au long du stage aux oraux de vos camarades. Chaque oral blanc s’effectue en face de 2 membres de jury de très haut niveau. Les oraux d’anglais sont assurés par les professeurs d’anglais de nos classes préparatoires « HEC ».
  • Préparation du TOEIC® en option avec Jamal AIT MOUHOUCHT, Directeur des Etudes d’UPMC Sorbonne Paris 6, pédagogue exceptionnel ayant préparé des milliers d’élèves à réussir ce test.
    Détail de la formation : cours hebdomadaires réguliers ou stages intensifs de vacances. Les stagiaires ont également accès à la plateforme pédagogique IPESUP Nathan TOEIC® comportant plus de 2400 questions, une centaine de fiches et une douzaine de tests TOEIC® Blancs.

En bonus : accès offert à des conférences d’actualité / de culture générale sur les Grands Enjeux du monde contemporain : « La crise de la démocratie », « Les institutions françaises », « Géopolitique du Proche-Orient », « A quoi sert l’UE ? », « Quelle politique économique en situation de stagflation ? », « Médias et pouvoirs en France ». Conférences animées notamment par Samir HAMMAL (administrateur au Sénat, ancien directeur de Master à Sciences Po) et Eric DUQUESNOY (normalien Ulm, agrégé d’histoire, ancien directeur de Prépasup).

Deux préparations sont proposées :

  • Préparation complète aux Concours d’Admissions sur titres (AST 2) : concours HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon, EDHEC, SKEMA, AUDENCIA, NEOMA… cette préparation se déroule l’année du concours. Objectif : intégrer le cycle Master des Programmes Grande Ecole de ces Business Schools. On peut aussi présenter des Masters of Science.
  • Préparation AST 2 anticipée pour ceux qui souhaitent « prendre de l’avance » sur leur préparation, l’année précédant leur concours.

Préparation AST 2 >     Préparation AST 2 anticipée >

S’informer sur les Admissions sur Titres

Informez-vous sur les admissions sur titres en suivant l’une de nos réunions d’informations consacrées aux admissions parallèles, ou en nous contactant directement. M. Lamy vous répondra rapidement et, au besoin, vous proposera un RDV individuel par téléphone ou sur place pour examiner votre situation individuelle.



Parcoursup : mode d’emploi

Parcoursup, qu’est-ce que c’est ?

Parcoursup est la plateforme nationale permettant aux futurs étudiants de postuler dans l’enseignement supérieur. La plateforme permet de :

  • Créer votre dossier de candidature.
  • Trouver des informations sur les différentes formations de l’enseignement supérieur : à chaque fois que vous sélectionnez une formation, ses caractéristiques s’affichent, notamment son statut (public/privé, sélective/non sélective), les connaissances et compétences attendues, le nombre de places disponibles, les frais de scolarité et les critères généraux d’examen des candidatures.
  • Saisir vos vœux de poursuite d’études sans les classer et de compléter votre dossier avec les éléments demandés par les formations que vous avez choisies.
  • Confirmer vos vœux pour qu’ils puissent être examinés par les formations que vous avez sélectionnées.
  • Recevoir des propositions d’admission des formations et d’y répondre dans les délais indiqués.

 

A qui s’adresse Parcoursup ?

Aux lycéens en classe de Terminale et aux étudiants en réorientation (y compris sous statut apprenti) qui souhaitent s’inscrire en Première année de l’enseignement supérieur.

 

Combien de formations sont disponibles sur Parcoursup ?

Plus de 23 000 formations, dont plus de 9 000 en alternance.

 

Quel type de formations sont accessibles sur Parcoursup ?

Les candidats pourront y trouver des cursus variés correspondant à leurs aspirations : cursus sélectifs au nombre de places limitées (Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, BTS, DUT, écoles de commerce et de management, écoles d’ingénieurs,…) ou cursus non sélectifs (licences à l’université, parcours préparatoires au professorat des écoles,…).

 

Quelles dates clés doit-on retenir pour la campagne 2024 de Parcoursup ?

  • 20 décembre 2023 : Mise à jour de parcoursup.fr, comportant un moteur de recherche des formations
  • 17 janvier 2024 : ouverture de la plateforme Parcoursup et saisie des vœux
  • 14 mars 2024 : date limite pour formuler des vœux
  • 3 avril 2024 : date limite pour finaliser le dossier et confirmer les vœux
  • 30 mai 2024 : premières réponses des formations. Début de la phase principale d’admission
  • 11 juin 2024 : lancement de la phase complémentaire.

 

Comment se renseigner sur les formations proposées pour accéder aux études supérieures après le baccalauréat ou en réorientation ?

  • Via les informations disponibles dans les lycées auprès des conseillers d’orientation ou des responsables pédagogiques.
  • En se renseignant directement auprès des écoles ciblées : site internet, Journées portes ouvertes, anciens du lycée,…
  • En se rendant dès le 20 décembre 2023 sur le site. Pour chaque formation, vous trouverez dans Parcoursup :
    • une description précise : son statut (public/privé et sélective/non sélective), les enseignements proposés, les frais de scolarité, les taux de réussite, les débouchés et les conditions de poursuite d’études, le nombre de places disponibles, des informations pour les candidats en situation de handicap, les taux minimum de boursiers applicables l’année précédente ;
    • les attendus : les connaissances et compétences nécessaires pour réussir ;
    • les critères d’examen des vœux ;
    • les dates des Journées portes ouvertes ou des journées/semaines d’immersion organisées par les établissements qui vous intéressent ;
    • des contacts pour échanger avec un responsable pédagogique, un référent handicap ou un étudiant ambassadeur,
    • des suggestions de formations en lien avec votre recherche.

Vous pourrez aussi avoir accès dès novembre au rapport d’examen des vœux de la précédente session établi par chaque formation (hors formation en apprentissage) : il vous renseigne sur les résultats de l’admission 2023 et précise les critères qui ont été utilisés par les responsables de la formation.

Ces informations sont essentielles pour mieux connaître les formations, approfondir vos recherches en découvrant de nouvelles formations, et mieux évaluer la pertinence de vos choix d’orientation.

 

Comment s’inscrire sur Parcoursup à partir du 17 janvier 2024 ?

Pour créer leur dossier en ligne, les élèves devront se munir :

  • de leur numéro INE (identifiant national élève) composé de 10 chiffres. Les futurs étudiants qui ne le connaissent pas peuvent le retrouver facilement sur le relevé des épreuves anticipées du Baccalauréat ou, pour certains établissements, sur les bulletins ;
  • d’une adresse mail valide, consultée régulièrement ;
  • du relevé de notes aux épreuves anticipées du Baccalauréat ;
  • éventuellement de l’avis d’imposition des parents pour réaliser une simulation de bourse étudiante.

 

Combien de vœux pourra-t-on formuler sur Parcoursup entre le 17 janvier et le 14 mars 2024 ?

Jusqu’à 10 vœux (soit 10 formations différentes) et 20 sous-vœux.

Même si cela semble simple, la réalité englobe une formule légèrement plus complexe, celle des vœux multiples. En clair, lorsque vous faites un vœu pour une formation, vous pouvez choisir plusieurs établissements associés, comptant à chaque fois pour un sous-vœu. Un vœu multiple est donc un vœu accompagné de sous-vœux. Toutes les opportunités sont ouvertes dans la limite du nombre autorisé : les élèves ne sont pas obligés de choisir une formation faisant partie de leur académie, ni de classer leurs vœux.

D’une manière générale, il est conseillé de diversifier ses sous-vœux à l’intérieur d’un vœu afin de maximiser ses chances d’intégrer la formation de son choix. Il n’y a pas de nombre de vœux minimum à sélectionner, mais il est conseillé de remplir le plus de choix possibles, des vœux ambitieux, des vœux plus réalistes, et toujours au moins un vœu « de secours ». Il est fortement recommandé en effet de prévoir un vœu dans une licence non-sélective qui peut correspondre aux aspirations de l’élève. Si, une fois intégrée, la formation ne lui plaît pas, il lui sera toujours possible de se réinscrire sur Parcoursup l’année suivante. Et si finalement, la formation lui convient, il pourra poursuivre à l’université et profiter de passerelles par la suite.

Les sous-vœux permettent de démultiplier les choix à l’intérieur d’un vœu puisqu’une formation permet ensuite de postuler à plusieurs établissements. Par exemple, pour des BUT (ex DUT), choisir une spécialité permet de postuler à plusieurs IUT partout en France. Dans ce cas, le vœux BUT spécialité techniques de commercialisation sera décliné en plusieurs sous-vœux (les établissements choisis). Autre exemple de vœu / sous-vœu : les formations regroupées autour de concours communs comme les écoles d’ingénieurs (Advance, Avenir, Puissance Alpha), de commerce (Sésame, Accès) ou le concours commun des IEP de Région, qui permettent d’exprimer un nombre illimité de sous-vœux.

En bonus, les vœux en apprentissage. Les vœux formulés pour des formations en apprentissage sont en effet comptabilisés indépendamment des vœux « classiques ». Le principe est le même : il est possible de choisir jusqu’à 10 formations en apprentissage, chaque spécialité est regroupée sous forme de vœux multiples. Lors de la phase d’admission, il est possible de recevoir la réponse « Retenu sous réserve de contrat ». Il est tout de même fortement conseillé de postuler sur des vœux « classiques » en parallèle pour éviter les mauvaises surprises.



Tout savoir sur le SAT

Dès le début du lycée, la question des études supérieures se pose. Quel cursus choisir ? À quel établissement postuler ? Face à ces questions, de plus en plus d’élèves se tournent vers les pays étrangers, dont les formations d’excellence constituent de véritables alternatives aux écoles françaises. Parmi les pièces nécessaires au dossier est demandé, pour beaucoup d’écoles, le « SAT ». Mais de quoi s’agit-il, et dans quels cas les élèves sont-ils concernés ?

 

Pourquoi passer l’examen du SAT ?

Le SAT, ou Scholastic Assessment Test, est un examen attestant des compétences d’un élève en Anglais et en Mathématiques. Commun à tous les candidats pour les établissements qui le demandent, il permet aux universités anglophones d’étudier les candidatures sur des critères identiques, la question de la différence de notation d’un lycée à un autre ne se posant alors plus.

Plus souvent connu pour donner accès aux universités américaines, le SAT est aussi demandé pour d’autres écoles réputées comme la Bocconi, LUISS (Italie) ou encore l’IE (Espagne). Il peut donc être intéressant pour qui souhaite postuler à plusieurs écoles de passer le SAT, dont les résultats pourront être utilisés pour plusieurs candidatures à l’étranger.

Au-delà de l’avantage de passer un test unique pour déposer sa candidature dans plusieurs établissements, le SAT est également un choix pertinent comme test d’admission. En effet, certaines écoles comme la Bocconi (Italie) proposent deux examens dans leur cadre de leur admission internationale : les futurs étudiants peuvent choisir de présenter soit le Bocconi Test, soit le SAT. De manière générale, les élèves sont d’avis que le Bocconi Test est moins organisé (les questions d’Anglais se mêlent aux questions de Mathématiques tout au long du test), plus difficile mais également plus complexe à préparer dû au manque d’annales. Le SAT, en comparaison, permet de pouvoir se préparer efficacement en amont et de garder un examen bien segmenté entre les différentes matières, ce qui est moins déstabilisant et permet de se concentrer sur les connaissances demandées.

 

Les épreuves du SAT

Le SAT dure environ trois heures. Il est composé d’une épreuve d’anglais, divisée en un « Reading test » d’une part et d’un « Writing and Language test » d’autre part, ainsi qu’une épreuve de mathématiques, elle aussi divisée en deux sections. L’examen est noté sur 1600 points, chaque partie étant évaluée sur 800 points. Par ailleurs, il est important de noter que le SAT est un test à points négatifs : en cas de doute, il est plus judicieux de ne pas répondre. 

A noter : Depuis 2021, le College Board (organisme officiel du SAT) a retiré les épreuves optionnelles, que ce soit l’« essay » ou les « SAT Subject Tests ». Ces derniers permettaient de valider ses compétences dans différents domaines comme la littérature, l’histoire, la biologie, certaines langues vivantes… et pouvaient soit valoriser une candidature, soit être obligatoires pour les élèves souhaitant intégrer certains cursus précis. Dans un souci de simplification de l’examen, il a été décidé de retirer ces épreuves.

La partie évaluant le niveau d’Anglais se divise donc en deux parties. La première, le « Reading test », dure 65 minutes et est composée de 52 questions à choix multiples. Celles-ci peuvent être rassemblées en trois grandes catégories : indiquer comment l’auteur justifie son point de vue, comprendre des mots spécifiques dans un contexte donné et, enfin, analyser des passages historiques, scientifiques ou relevant des sciences sociales. La deuxième partie, le « Writing and Language test », inclut également des questions à choix multiples : 44 questions à répondre en 35 minutes portant sur quatre textes, demandant au candidat soit d’améliorer l’idée présente dans le texte (développement, organisation, utilisation d’un langage plus approprié), soit de corriger des erreurs diverses (structure, grammaire, ponctuation…).

Le test de Mathématiques met à disposition des candidats une feuille de référence contenant plusieurs formules utiles ainsi qu’une calculatrice. Attention : l’examen est divisé en deux parties, l’une autorisant la calculatrice, l’autre non. Au total, les élèves doivent répondre à 58 questions, dont la majorité sont présentées sous forme de QCM ; les autres, au nombre de treize, demandent au candidat de remplir une grille de réponse. Concernant le programme, le test porte notamment sur des équations linéaires, la résolution de problèmes et l’analyse de données, la géométrie, la trigonométrie…

 

Les modalités de passage du SAT

Depuis 2023, tous les tests SAT effectués en dehors des Etats-Unis sont à réaliser sur ordinateur (« Digital SAT »), dans un centre d’examen. Six dates sont proposées pendant l’année, le plus souvent le samedi. Le site du College Board permet aux candidats de trouver le centre le plus proche de chez eux et de s’inscrire à une session ; attention, il est recommandé de s’inscrire au plus tard un mois avant la date souhaitée afin de s’assurer une place.

Quand le passer ? Il faut autant que possible anticiper sa préparation. Idéalement, il est conseillé de passer le SAT une première fois en fin de Première, pour pouvoir ensuite tenter une deuxième fois en Terminale si l’élève n’a pas réussi à avoir le score désiré (le meilleur score étant celui retenu, il n’y a pas de risque à le repasser). Les dossiers pour les universités étrangères sont, pour la plupart, à présenter pendant la première moitié de l’année de Terminale, rendant une préparation anticipée indispensable.

De nombreuses annales sont disponibles sur internet ou dans les librairies, afin de s’entraîner de manière individuelle. Cependant, si l’on vise un très bon score pour intégrer une université d’excellence à l’étranger, cela n’est pas suffisant : bénéficier d’une préparation complète avec des professeurs qualifiés et expérimentés est essentiel.

Pour accompagner les élèves dans leurs projets, la School of English d’Ipesup propose des stages intensifs afin de donner aux futurs candidats les clés des épreuves du SAT ainsi qu’un entraînement approfondi. Nos professeurs, spécialistes de l’examen SAT, sauront répondre à vos questions et vous accompagner dans votre préparation.



Tout savoir sur la filière Kinésithérapie

Comment accéder à ces études ?

Les études de Kinésithérapie sont accessibles après une première année sélective en vue d’intégrer un Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK). Le nombre maximum d’étudiants à admettre dans les instituts de formation en masso-kinésithérapie en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute pour l’année universitaire 2023-2024 est fixé à 3036 étudiants. La répartition du nombre de places par région est fixée par l’Arrêté du 2 août 2023.

L’admission en IFMK est possible sous les conditions suivantes :

  • La validation d’une première année de licence en biologie, STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ou en sciences, technologies et santé ;
  • La validation d’une première année de Licence avec l’option Accès Santé (L.AS) ;
  • La validation d’un Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS).

Il existe une passerelle pour ceux qui détiennent un diplôme français d’infirmier(e) ou une formation paramédicale et aspirent à devenir kinésithérapeute, leur permettant d’accéder directement à la première année d’école de kiné sans passer par un concours. L’admission se réalise via un processus de dossier et d’entretien en déposant une candidature auprès de l’établissement de kinésithérapie de leur choix.


La première année de licence, dans des domaines tels que la biologie, les sciences et techniques des activités physiques et sportives, constitue une étape préliminaire cruciale pour établir une base solide de connaissances dans des domaines variés tels que les sciences de la vie, les sciences humaines, les statistiques appliquées, la communication et la gestion, avant d’entamer un programme spécifique de kinésithérapie. Ces licences offrent également une formation approfondie en anatomie, physiologie, et biomécanique, compétences essentielles pour comprendre le fonctionnement du corps humain, ce qui est crucial dans le domaine de la kinésithérapie.

En PASS ou L.AS, le choix entre les différentes filières se fait à l’issue de la sélection en fin de l’année; pour connaître la différence, lire l’article « Études de médecine : quelle voie choisir entre PASS et L.AS ? ». Les étudiants ont donc un choix à faire parmi cinq filières médicales, dites MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie.

Un programme d’études spécifiques

La filière Kinésithérapie se différencie des autres filières de santé par son orientation spécifique vers la rééducation et la réhabilitation physique. Contrairement à d’autres professions de santé qui se concentrent davantage sur le diagnostic et le traitement médicamenteux, la kinésithérapie met l’accent sur les interventions physiques et les exercices thérapeutiques visant à améliorer la mobilité, la fonction musculaire, et la qualité de vie des patients.

 

Parcours et programmes d’études

Les études de kinésithérapie sont structurées en quatre années d’études au sein d’un institut de formation en masso-kinésithérapie. Elles conduisent à l’obtention du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, obligatoire pour exercer.

Le programme d’études spécifiques à la filière Kinésithérapie est schématisé ci-après, il se divise en deux cycles de deux ans.

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  • 1er cycle :

Les deux premières années en IFMK sont principalement dédiées aux enseignements théoriques et appliqués en sciences et ingénierie en kinésithérapie. Au cours de ce premier cycle, les étudiants alterneront entre les enseignements fondamentaux, les enseignements spécialisés sur les méthodes et outils en kinésithérapie, et des périodes d’apprentissage approfondi, notamment au travers d’un stage obligatoire de formation à la pratique masso-kinésithérapique.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement délivrées en 1er cycle:

  • Santé publique
  • Sciences humaines et sciences sociales
  • Sciences biomédicales
  • Sciences de la vie et du mouvement (anatomie, physiologie, cinésiologie)
  • Sémiologie, physiopathologie et pathologie du champ musculosquelettique
  • Théories, modèles, méthodes et outils en kinésithérapie
  • Méthodes de travail et méthodes de recherche
  • Langue anglaise professionnelle
  • Démarche et pratique clinique : élaboration du raisonnement professionnel

 

  • 2ème cycle :

Le deuxième cycle, étant davantage tourné vers la pratique , approfondit les notions abordées au premier cycle en mettant particulièrement l’accent sur des exercices concret. Ce deuxième cycle vise également à développer des aptitudes professionnelles telles que la capacité à collaborer au sein d’équipes multidisciplinaires, et l’interaction avec les patients pour les former aux bonnes pratiques.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement et méthodes délivrées en 2nd cycle:

  • Droit, législation et gestion d’une structure
  • Sémiologie, physiopathologie et pathologie champs respiratoires, cardio-vasculaire
  • Physiologies, sémiologie physiopathologies et pathologies spécifiques
  • Interventions du kinésithérapeute en santé publique
  • Théories, modèles, méthodes et outils en réadaptation
  • Analyse et amélioration de la pratique professionnelle
  • Démarche et pratique clinique : conception du traitement et conduite d’intervention

Les évaluations sont réalisées à la fin de chaque semestre et prennent la forme d’une ou plusieurs épreuves écrites et/ou orales par Unité d’Enseignement (UE). Les épreuves écrites peuvent consister en des Questions à Choix Multiples (QCM), des Questions à Réponse Ouverte Courte (QROC), ou des questions rédactionnelles. La validation d’une UE s’effectue par l’obtention d’une note moyenne minimale de 10/20, ou par compensation entre certaines UE (sous réserve d’obtenir une note minimale de 8/20), comme défini par les dispositions de l’arrêté du 2 septembre 2015 relatif au Diplôme d’État de Masseur-Kinésithérapeute.

 

Les principaux débouchés et types d’exercices en tant que Masso-Kinésithérapeute

Le diplôme en kinésithérapie offre une diversité d’interventions dans divers domaines de la santé. Cela englobe la rééducation dans des spécialités telles que la traumatologie, la rhumatologie, la neurologie, la cardio-vasculaire, la respiratoire, l’uro-gynécologie, la kinésithérapie du sport, le conseil et la prévention, ainsi que l’ergonomie. Ces domaines couvrent une gamme étendue, permettant d’intervenir auprès de personnes de tous les âges, de la pédiatrie à la gériatrie.

Les praticiens de la kinésithérapie travaillent à améliorer la fonction physique des patients. Ils interviennent également dans des domaines préventifs en fournissant des conseils pour maintenir la santé physique et prévenir les problèmes futurs.

Cet éventail d’activités en kinésithérapie reflète la diversité des besoins de la population à tous les stades de la vie.

Le kinésithérapeute peut exercer son métier selon différents modes d’exercices :

  • Kinésithérapeute libéral : seul, associé en cabinet de groupe ou en tant qu’assistant-collaborateur.
  • Kinésithérapeute salarié : au sein d’hôpitaux, en centre de rééducation spécialisé ou dans des cliniques.

 

Chiffres clés

Quelques chiffres clés (1er janvier 2022) de la filière kinésithérapie en France (Sources : DÉMOGRAPHIE DES KINÉSITHÉRAPEUTES – Brochure de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes)

  • Les kinésithérapeutes constituent en nombre la 1ère profession de rééducation et la 4ème profession de santé.
  • 97 790 masseurs-kinésithérapeutes sont inscrits à l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes en France.
  • Les professionnels exerçant exclusivement en salariat sont au nombre de 14 594, soit 14,9 % de l’effectif total.
  • Au 1er janvier 2022, la profession compte 50 245 femmes (51,4 %) pour 47 547 hommes (48,6 %)
  • Au 1er janvier 2022, l’âge moyen des kinésithérapeutes inscrits à l’Ordre est de 41,31 ans avec un âge médian de 38,40 ans.


La mort de Jean-Pierre Elkabbach, la fin du journalisme de papa ?

Le décès récent de Jean-Pierre Elkabbach (1937-2023) a sonné la fin d’une époque comme si le célèbre journaliste de radio et de télévision emportait avec lui une certaine conception du métier et de sa pratique.

Pour les plus jeunes, il n’est pas inutile de rappeler qui fut Jean-Pierre Elkabbach dont la carrière s’est déployée de 1960 à 2023 en particulier à France Inter, à l’ORTF, à TF1, à Europe 1, à LCP, à CNews…. Lui-même a publié un livre de souvenirs publié chez Bouquins « Les Rives de la mémoire » où il met en valeur les principales étapes de son parcours et il livre surtout un remarquable témoignage sur le journalisme tel qu’il l’a vécu et pratiqué. Disons clairement que ce livre met en valeur à la fois l’homme, l’intellectuel et le professionnel. On y apprend beaucoup sur l’histoire de notre temps et sur les médias depuis soixante ans.

Jean-Pierre Elkabbach n’a jamais laissé indifférent et, depuis cinquante ans, il est à la fois adulé et vilipendé.

Au moment de son décès, les thuriféraires de JPE ont insisté sur ses grandes capacités d’intervieweur et sur l’étendue de sa culture générale. Il était d’abord le grand journaliste politique et était devenu une véritable institution, au même titre que son compère des années 70, le non moins respecté Alain Duhamel. Il était en quelque sorte un « patron », ce qu’il a d’ailleurs été à la tête de France Télévision dans les années 90, précisément de 1993 à 1996. Ajoutons qu’il avait acquis une forme d’autorité intellectuelle en préparant et animant son émission « Villa Médicis » sur LCP. Bref, JPE était devenu l’archétype du journaliste classique et incontournable, issu de Sciences Po Paris et l’Institut Français de Presse et qui déroule sa carrière comme un cursus honorum et ignore l’idée de retraite. Un journaliste indispensable, indépassable et indéboulonnable. Qui fait partie de la mémoire collective, à l’instar de ses interviews du leader communiste Georges Marchais ou de son célèbre entretien avec François Mitterrand en 1994.

Cependant, Jean-Pierre Elkabbach a été aussi le journaliste le plus vilipendé, le plus critiqué de sa génération. Son nom a été hué place de la Bastille le 10 mai 1981 et il a été accusé, à de nombreuses reprises, de se montrer trop complaisant avec les puissants et son nom a été très souvent associé au mot « connivence », connivence avec le pouvoir politique, avec Giscard et Sarkozy connivence avec le monde du strass et des paillettes quand il était à la tête de France Télévision.

D’une certaine façon, JPE est devenu l’archétype du journaliste trop proche des pouvoirs, trop soucieux de sa réussite, trop carriériste pour constituer un exemple, un modèle pour les plus jeunes, pour tous ceux qui envisagent de pratiquer ce métier. Il est associé à un monde révolu, celui d’un journalisme installé, quasi-institutionnel, qui s’est surtout épanoui dans un cadre lui-même en partie dépassé, celui de la radio généraliste et des émissions politiques à la télévision.

Avec le décès de JPE, finalement surtout déploré à CNews et Europe1, chaînes qui dépendent du groupe Bolloré où le grand homme a fini sa carrière, un monde s’éteint et d’autres figures vont progressivement s’imposer à la fois dans les médias traditionnels et dans les nouveaux médias et autres sources d’information. Quelques anciens seront encore là pour rassurer les plus âgés, on continuera de voir et d’entendre Gérard Carreyrou, Catherine Nay et Michelle Cotta mais, bientôt, l’on aura tourné la page des années 60 et 70.

Mais, il y aura bien un héritage Elkabbach et la lecture du livre de mémoires qu’il a publié en 2022 fournit une réponse sous forme de testament, sous forme de message et de leçon, notamment pour ceux qui envisagent d’exercer ce métier. Le journalisme d’Elkabbach, c’est celui de la culture et d’une rigueur intellectuelle qui lui ont permis d’interviewer les plus grandes personnalités de son temps. C’est celui du courage, celui du jeune journaliste en Algérie, au cœur de la guerre et des risques d’attentat et de règlement de compte. C’est celui du talent narratif et pédagogique, qui consiste à décrypter l’information et à établir un récit accessible au grand public.

C’est aussi le journalisme politique à la radio et sur les grandes chaînes de télévision, qui n’est pas prêt de disparaître quand on connaît la passion française pour la politique.



Prépa Journalisme : biographie de Vincent Bolloré

Né en 1952.

C’est l’héritier d’une famille d’industriels bretons qui se sont enrichis dans l’industrie du papier dès le XIXème siècle.

Il reprend l’entreprise familiale dès 1981 et il la sauve d’une faillite certaine en lui imposant un plan de redressement drastique.

A partir des années 90, il construit méthodiquement, par un système de prise de contrôle d’une minorité de blocage dans des sociétés en difficulté, un premier groupe économique dans les transports avec le groupe Delmas-Vieljeux et la banque avec la Banque Rivaud.

Il se lance ensuite, dans les années 2000, dans le secteur de la communication avec la main mise sur le groupe Havas. Il lance le journal gratuit Direct-Matin et la chaîne D8.

Dans les années 2010, son grand fait d’armes est la prise de contrôle de Vivendi, la maison-mère de Canal +, ce qui le renforce dans le secteur des médias. Il reprend en main Canal +, en modifie la ligne éditoriale et transforme la chaîne d’information du groupe Canal Itélé en Cnews, provoquant un départ massif de journalistes.

Dans le même temps, il prend le contrôle de sociétés de transport en Afrique de l’Ouest et devient un des grands de la logistique et du transport maritime. On parle d’Un empire Bolloré en Afrique.

Dans les années 2020, il continue de poursuivre ses ambitions de domination dans le secteur des médias et de l’édition. Il devient ainsi l’actionnaire principal du groupe Lagardère, ce qui lui donne la main sur des magazines comme Paris Match, sur le Journal du Dimanche, sur la radio Europe1, sur les éditions Hachette

Désormais septuagénaire, il se dégage progressivement de la direction exécutive de ses sociétés pour les confier à ses enfants. Il est en train de démanteler son empire africain dans les transports tout en conservant de puissants intérêts africains dans les plantations et le commerce.

Sa grande préoccupation est aujourd’hui de constituer un pôle majeur des médias autour des chaînes du groupe Canal et des vestiges de l’empire Lagardère. Cela englobe aussi le secteur de l’édition, même si la Commission de Bruxelles l’a contraint à se débarrasser de la société Editis-filiale de Vivendi– pour éviter une situation de monopole avec la prise de contrôle d’Hachette.

 

Ses trois points forts d’influence

Vincent Bolloré est l’homme puissant par excellence. Il est un homme d’influence et il entend exercer un pouvoir croissant d’influence. Une ambition pour jouer un rôle essentiel dans la société française.

Sa puissance est d’abord économique. La famille Bolloré représente un patrimoine évalué à plus de 8 milliards d’euros en 2021 par le magazine Challenges. Ce qui la place au quatorzième rang français et au 538ème rang mondial. Longtemps les Bolloré ont été dans le top 10 français. Bolloré, c’est aussi 73000 emplois dans le monde et pour l’économie française et ses emplois, Bolloré est fondamental dans les secteurs de la logistique, de la batterie électrique, de l’édition, des médias…Dans le secteur du divertissement, Vivendi est considéré comme le deuxième groupe mondial derrière Disney. Et en France, de par le poids énorme de Canal + dans la création audiovisuelle en France, Bolloré dispose d’un pouvoir d’influence économique démesuré.

Sa puissance dans les médias fait qu’il est en train de modifier les lignes éditoriales de nombreux médias que l’on pourrait qualifier d’historiques. Chaque prise de contrôle d’un nouveau média important par Bolloré s’accompagne d’une crise au sein des rédactions concernées. On a pu le voir pour Itélé, pour Paris Match, pour Europe1 et pour le Journal du Dimanche. Et Bolloré se sort de ces crises en indemnisant les journalistes qui veulent partir en faisant jouer leur clause de conscience. L’on sort des crises parce que l’actionnaire est puissant et qu’il a de l’argent. Bolloré prétendait, en 2022, devant la Commission des Affaires culturelles du Sénat, qu’il visait en premier lieu le profit dans la prise de contrôle des médias, on voit bien que son objectif est avant tout de transformer les médias, d’en faire le support d’une ligne idéologique et politique. Les médias ne sont pas seulement au service des intérêts économiques de Bolloré, ils ne sont pas là uniquement pour célébrer ses mérites, ils sont là aussi pour mettre en œuvre ses idées, sa conception de la France. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de voir s’exercer une forme d’autocensure au sein des rédactions de groupe ou de voir Cyril Hanouna éructer contre Louis Boyard se met à critiquer sévèrement Bolloré à l’antenne.

Et cet appétit de pouvoir dans les médias et l’édition est en réalité le corollaire d’une vision politique de la France. Après avoir été longtemps perçu comme centriste et peu vertébré en matière politique au point d’avoir soutenu Anne Hidalgo en 2014, après avoir surtout mis en avant le passé gaulliste engagé de la famille Bolloré, y compris dans le cadre de la Résistance, Vincent Bolloré est aujourd’hui animé de l’idée que la France, dans ses racines chrétiennes, dans ses traditions, dans son mode de vie, est menacée par l’immigration, par l’affaissement de son identité, par la menace d’une disparition. Bolloré veut mettre en action tous les moyens médiatiques dont il dispose pour infléchir la tendance et conduire à un redressement par une prise de conscience collective. D’aucuns diront qu’il nourrit, en plus, une forme de haine contre Emmanuel Macron alors que l’on prétendait naguère que C8 penchait plutôt pour le président. En tout cas, l’on voit bien qu’aujourd’hui, Cnews est devenu un foyer très anti-Macron, très anti-Europe et, même ouvertement pro Zemmour pendant la campagne présidentielle. Et le groupe Bolloré et ses médias ont contribué à donner une large place au RN et à ses dirigeants, comme s’il s’agissait de banaliser l’idée d’une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen.

 

Synthèse et perspectives

Même s’il semble préparer son départ des affaires, même s’il renonce à son empire de la logistique en Afrique, Vincent Bolloré n’en finit pas de jouer un rôle croissant dans la société française. Il est original de voir l’infléchissement d’un homme puissant du secteur de l’économie et du business financier vers la puissance médiatique et politique. Il est intéressant de voir comment, en toute transparence, Bolloré annonce ses ambitions et d’abord son ambition de mettre ses médias au service de ses idées. C’est la concentration du pouvoir médiatique avec l’idée de réduire le plus possible la place des points de vue de gauche ou centristes au sein des rédactions Il y a bien encore des débats contradictoires sur le plateau de Cnews mais les journalistes perçus à gauche sont toujours minoritaires et les sujets sont souvent liés aux  préoccupations majeures de la droite la plus conservatrice.

Il est peu fréquent en France que la concentration des médias soit animée en priorité par des préoccupations politiques. Il y a 50 ans, Robert Hersant bâtissait un empire de la presse mais, hormis le Figaro, les autres journaux pratiquaient une forme de neutralité politique. Avec Bolloré, la concentration ne tolère pas la tiédeur, ni l’impertinence. La profession de journaliste s’apparente à un service commandé. Et les pouvoirs publics s’en inquiètent de plus en plus, en particulier depuis l’affaire du Journal du Dimanche en grève depuis la nomination comme directeur de la rédaction de Geoffroy Lejeune, un ancien de Valeurs actuelles qui a fait campagne pour Zemmour en 2022. Le pourvoir a même décidé de convoquer les Etats généraux de la presse. Mais que peut-on faire contre la puissance de Vincent Bolloré ?



De l’ESTACA à Dassault, Maxime raconte son expérience

Question 1 : En quelques mots, peux-tu te présenter ? 

Maxime Larcher, je suis ingénieur diplômé de l’ESTACA et je travaille actuellement chez Dassault Aviation en tant qu’ingénieur en conception dans le département aérodynamique.

 

Question 2 : Peux-tu décrire ton métier ?

L’activité principale de Dassault est de concevoir, produire et entretenir des jets d’affaire et des avions de combat. Mon activité s’inscrit dans le cycle de conception des avions civils comme militaires, et consiste à conduire les essais en soufflerie pour les différents besoins du bureau d’étude. Ces essais sont réalisés dans des souffleries indépendantes de Dassault Aviation. Mon travail consiste à superviser la fabrication de la maquette à échelle réduite qui va être « soufflée », puis d’accompagner le personnel de la soufflerie dans la réalisation de l’essai et enfin de traiter, synthétiser et présenter les données mesurées au chef de programme.
Ce poste me plaît beaucoup car il associe travail au bureau et déplacements chez les sous-traitants et dans les différentes souffleries. Le côté concret est également important pour moi : on touche la maquette lors de l’essai et on voit les données mesurées en direct.

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Maquette RAFALE en soufflerie

 

Question 3 : Est-ce que tu avais fait des stages dans d’autres entreprises avant ?

J’ai pu accéder à ce poste suite à mon stage de fin d’étude, effectué chez Dassault Aviation dans le même service. Au préalable, j’ai réalisé deux stages ouvriers chez SAFRAN Aircraft Engines, puis un stage dans un institut de recherche en aérodynamique belge, le Von Karman Institute.
Les stages permettent de découvrir des métiers, des secteurs d’activité. Si l’étudiant sait ce qu’il veut faire, réaliser plusieurs stages dans le domaine choisi permet de se spécialiser et va renforcer l’attrait de son profil. S’il ne sait pas trop vers quel secteur se diriger, les stages permettent de découvrir plusieurs aspects des métiers de l’ingénierie. Par ailleurs, réaliser une année de césure permet de faire des stages supplémentaires, de parfaire ses connaissances et compétences. Généralement, ce sont souvent les stages longs qui sont les plus intéressants.

 

Question 4 : Le domaine de l’aéronautique t’a-t-il toujours passionné ou l’as-tu découvert au cours de tes études ?

J’ai toujours été attiré par l’aéronautique, en particulier les avions militaires, c’est pourquoi je me suis dirigé vers une école d’ingénieurs spécialisée dans ce domaine. Intéressé depuis toujours par les sciences, j’ai voulu participer à l’aventure qu’est la conception d’un avion. L’ESTACA est une école de passionnés, et rencontrer les autres étudiants a renforcé ma passion pour ce secteur. Les défis techniques associés semblaient, et se confirment être, une source inépuisable d’études à réaliser, de compromis à faire et d’anecdotes aussi nombreuses qu’improbables à raconter. C’est finalement la volonté de vouloir comprendre les choix de conception qui m’a poussé dans ce métier, car la forme de chaque pièce n’est pas choisie au hasard.

 

Question 5 : Quelle école d’ingénieurs as-tu intégré ?

Je savais que je voulais me diriger vers une école spécialisée en aéronautique, et elles ne sont pas légion dans les banques de concours post-prépa. Je me suis donc renseigné sur les écoles post-bac, et l’ESTACA, de par la formation proposée et l’intérêt porté à cette école par les entreprises du secteur aéronautique, m’a séduite. J’ai passé le concours Avenir et intégré l’ESTACA en tant que « grand classé » du concours, j’ai donc été dispensé d’épreuves écrites.

 

Question 6 : Pourquoi avoir choisi de faire l’ESTACA, une école d’ingénieurs post-bac, et non pas une Prépa Scientifique ?

L’ESTACA a beaucoup de qualités pour moi : en l’intégrant post-bac, je suis tout d’abord certain d’avoir une formation spécialisée qui colle avec mon projet professionnel. Ensuite, j’ai été très attiré par le contenu pédagogique, qui propose une formation appliquée dès la première année. Aussi, cette école n’enseigne que les connaissances théoriques nécessaires aux cours de spécialité des années supérieures, au contraire d’une Classe Préparatoire qui enseigne un très grand volume de connaissances, en partie inutilisées une fois le concours passé. En résumé, on ne perd pas notre temps. Enfin, le volume de travail demandé par l’école post-bac m’a permis de continuer le sport en compétition, ce qui pour moi est très important pour mon équilibre.

 

Question 7 : Au sein de l’ESTACA, comment as-tu vécu ta prépa intégrée ? Quel a été ton parcours et tes choix de spécialité suite à cette prépa intégrée ?

La prépa intégrée s’est très bien passée pour moi, j’ai beaucoup aimé l’équilibre proposé entre la découverte des matières techniques spécifiques à l’ingénierie (lecture de plan, compréhension des mécanismes, travaux pratiques de mécanique) et la nette augmentation du volume de matières scientifiques par rapport au lycée (Mathématiques – Physique). La formation était pleine de défis, tout en laissant du temps pour les activités personnelles. L’implication de nombreux employés d’entreprises du secteur, tout au long du cursus, est aussi un atout : ils nous enseignent ce qui est vraiment utile en entreprise.

 

Question 8 : Pour terminer, quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à des élèves de Terminale intéressés par le secteur de l’aéronautique ?

N’importe quelle formation d’ingénierie (généraliste ou spécialisée) permet de travailler par la suite dans le secteur de l’aéronautique. Ce qui va donner de la valeur à un profil, ce sont en particulier les stages et les expériences en supplément du diplôme (échange académique, master spécialisé, césure). Une école spécialisée aura la plus-value d’apporter une formation plus spécifique, mais surtout d’apporter un réseau beaucoup plus fourni, que ce soit par les alumni ou les intervenants, qui sont souvent des industriels. Cela peut aider notamment dans la recherche des stages, essentiels dans le développement des compétences en entreprise et du réseau.
Si je dois donner un conseil, c’est de passer beaucoup de temps dans la recherche de stage (niveau ingénieur, c’est-à-dire les stages à Bac+3/4/5, minimum 3 mois). C’est un exercice fastidieux, difficile, qui peut être très frustrant, mais un bon stage est un élément extrêmement positif dans un profil, car c’est en entreprise que l’apprentissage du métier se fait.



Prépa Journalisme : biographie de Léa Salamé

Née en 1979.

Journaliste et animatrice audiovisuelle, en dix ans, elle s’est imposée comme une des têtes d’affiche du PAF.

Elle est issue d’une famille aisée et cultivée du Liban. Elle a fait ses études en France, à Franklin, Assas et à l’IEP Paris avant de suivre les cours de l’Université de New York, où elle est présente le 11 septembre 2001.

Elle commence dans le journalisme à Public Sénat, aux côtés de Jean-Pierre Elkabbach. A partir de 2006, elle présente la tranche d’information du soir. On la retrouve ensuite à I-Télé où elle officie de 2010 à 2014. Elle présente d’abord les informations du soir et elle anime ensuite plusieurs émissions de débat, notamment le fameux « ça se dispute » où elle arbitre entre Nicolas Domenach et Eric Zemmour.

En 2014, elle intègre le service public et il convient ici de distinguer entre radio et télé, même s’il peut y avoir des synergies entre les deux.

France Inter est devenue sa maison. De 2014 à 2017, elle mène l’interview de 7 heures 50 dans le cadre de la matinale de Patrick Cohen. A la démission de ce dernier, elle prend l’animation du 7/9 avec Nicolas Demorand tout en gardant l’interview de 7.50. A la rentrée 2023, elle cédera sa place à Sonia Devillers pour l’interview-vedette de France Inter mais elle continuera d’assurer la coanimation du 7/9.30 avec son acolyte Demorand. Rappelons que Léa Salamé a également animé une émission dédiée aux « Femmes puissantes » sur France Inter.

La télévision lui a sans doute offert une plus grande ouverture encore et c’est l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » qui lui apporte une grande notoriété.  De 2014 à 2016, elle assure les interviews aux côtés d’Aymeric Caron puis de Yann Moix. Elle rejoint ensuite David Pujadas  sur France 2, dans une série d’émissions politiques qui passent le jeudi soir, en particulier « L’Emission politique ». En 2019, elle coprésente « Vous avez la parole » avec Thomas Sotto, toujours le jeudi soir. En 2022, elle quitte la présentation des émissions politiques de France 2 pour se consacrer à son nouveau talk-show « Quelle époque » qu’elle anime, en réalité, avec Christophe Dechavanne. Cette nouvelle émission du samedi soir succède à l’éphémère « On est en direct » qu’elle a coanimé avec Laurent Ruquier le temps d’une saison en 2021-2022.

 

Ses trois points forts d’influence

En moins d’une décennie, Léa Salamé est devenue une référence en matière journalistique. Elle est fait partie de ces rares journalistes en mesure d’interviewer les personnalités politiques de premier plan et les autres aussi. Tout cela a commencé en avril 2016 quand il s’est agi d’interviewer le président de la République François Hollande et qu’elle lui a rétorqué « C’est une plaisanterie ? » dans le cade d’une de ses réponses à une question sur les réfugiés. Sur France 2, elle a eu l’occasion d’animer, le jeudi soir, des débats entre les candidats des primaires des différents bords. Le 20 avril 2022, elle a animé avec Gilles Bouleau de TF1, le débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle. Pugnace et rigoureuse, Léa Salamé en impose. Elle fait partie des journalistes dont les questions et les réparties sont reprises et commentées. N’oublions pas que Léa Salamé s’appuie sur une solide formation politique et générale qui n’est pas forcément le fait de tous ses contemporains dans le journalisme.

Elle est aussi à la tête de la première matinale de France. France Inter écrase aujourd’hui la concurrence et elle a une part importante dans cette réussite. La matinale, coanimée avec Nicolas Demorand, est une synthèse et un reflet des qualités propres et spécifiques de la chaîne publique. Les auditeurs trouvent ce qu’ils recherchent, une information non racoleuse, non démagogique, avec une tendance plutôt humaniste, qu’ils ne trouvent pas ou plus chez les concurrents. France Inter est devenu la radio des CSP+ et des professions dites intellectuelles, tout en gardant une part de public populaire. Bref, les dérives et les errements d’Europe 1 ont conduit de très nombreux nouveaux auditeurs vers France Inter. Et l’absence de publicité ravit aussi les citoyens qui veulent en finir avec les « réclames ». Léa Salamé a su trouver le ton juste et le bon niveau de précision et de complexité pour une radio « grand public » de qualité, un tantinet élitiste.

Elle anime maintenant un talk-show qui fait de l’audience, comme une grande, seule, même si l’apport de Christophe Dechavanne ne doit pas être négligé dans le succès de l’émission. Elle est l’héritière de Philippe Bouvard, de Michel Polac, de Thierry Ardisson et de Laurent Ruquier qui ont tous animé des talk-shows très regardés le samedi soir à la télé. Il s’agit en fait d’interviewer les personnalités qui font l’actualité, quel que soit le domaine envisagé. L’idée est de captiver l’auditeur par la qualité et le punch des interviews, voire de créer le buzz et pourquoi pas, de provoquer quelques clashes entre les invités. Le tout pouvant être agrémenté d’humour et de fantaisie. C’est de l’infotainment dans le cadre du weekend, si l’on veut utiliser de termes bien français ! Saluons le talent singulier de Léa Salamé qui combine le sérieux et la rigueur du journalisme politique à l’esprit du divertissement d’un show de fin de semaine. Même s’il s’agit toujours d’information, les deux métiers ne relèvent pas de la même sphère.

 

Synthèse et perspectives

Léa Salamé est devenue une grande dame du monde de la télé et de la radio. Elle n’est pas, pour autant, incontestable. On lui reproche d’être parfois de parti pris, de ne pas respecter suffisamment les hommes politiques qu’elle interroge, comme on l’a vu avec Jean-Luc Mélenchon en octobre 2021. L’attitude agressive qu’elle a eue avec Mélenchon a été assimilée à une dérive partisane. Bref, elle a de l’autorité mais elle n’est pas encore une autorité puisqu’elle est souvent contestée et critiquée par, notamment, les chroniqueurs de droite. Et je laisse volontairement de côté les remarques quelque peu déplacées sur le fait qu’elle partage la vie de Raphaël Glucksmann

Léa Salamé a de l’influence et elle est fait partie de la dizaine de journalistes dont les commentaires et les réactions comptent dans la sphère médiatique et politique. Peut-être qu’elle n’a pas encore trouvé un public populaire, moins huppé, moins bobo que celui qu’il l’écoute à France Inter. Ce n’est pas encore la même reconnaissance populaire que pour Jean-Jacques Bourdin ou Jean-Michel Aphatie.

« Quelle époque ! »  a trouvé son public mais Léa Salamé n’a pas encore marqué son temps par sa créativité comme l’avait fait Thierry Ardisson ou par sa faconde et son humour que dispensait Laurent Ruquier naguère. C’est une animatrice en devenir. Ajoutons à cela qu’elle apparaît comme une cheffe d’équipe flanquée de trois spécimens qui assurent, eux, le show : Christophe Dechavanne, Paul de Saint-Sernin et Philippe Caverivière. Après tout, il faut savoir s’entourer et le casting est fort réussi.

L’influence consiste aussi à choisir les bonnes personnes au bon endroit, les bons alliés et les bons relais.



Quels sont les enjeux du Bac de français pour les élèves ?

Le Baccalauréat de français occupe une place centrale dans le parcours des lycéens en 2024, et ses implications sont significatives, tant sur le plan académique que personnel. Explorons de plus près les enjeux de cet examen crucial.

Du point de vue académique, le Baccalauréat de français est un véritable révélateur des compétences linguistiques et analytiques des élèves. L’épreuve écrite exige d’eux qu’ils analysent et rédigent un commentaire de texte littéraire, une tâche complexe qui évalue leur capacité à comprendre en profondeur des œuvres littéraires. L’épreuve orale, quant à elle, les amène à parcourir un itinéraire littéraire et à élaborer un projet personnel d’orientation. Une note satisfaisante à cet examen est une pierre angulaire pour leur admission dans l’enseignement supérieur. Elle joue également un rôle déterminant dans leur future carrière, car la maîtrise du Français est une compétence essentielle dans de nombreux domaines professionnels. Par exemple, imaginez un étudiant qui souhaite devenir avocat : son aptitude à rédiger des plaidoiries convaincantes dépend largement de sa réussite au Bac de français.

D’un point de vue personnel, le Baccalauréat de français offre une tribune aux élèves pour s’exprimer et élargir leur champ de réflexion. Les épreuves écrites et orales les exposent à une diversité de textes littéraires riches et variés, les incitant à explorer des questions fondamentales touchant à l’humanité, à la société et au monde qui les entoure. Une préparation méticuleuse à cet examen permet aux élèves de développer leur culture générale et d’aiguiser leur esprit critique, compétences qui s’avèrent essentielles tout au long de leur vie. Par exemple, l’étude approfondie d’un roman comme « La Peau de Chagrin » peut les inciter à réfléchir sur des thèmes tels que le destin, le désir et les limites de l’individu dans la société, des questions qui ont une pertinence bien au-delà des murs de l’école.


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Prépa Journalisme : biographie de Franz-Olivier Giesbert

Né en 1949.
Journaliste, écrivain, patron de presse.

Formé au CFJ, il intègre la rédaction du Nouvel Observateur en 1971. Il en devient un des piliers du service Politique où il réalise les interviews des grands leaders de la gauche des années 70. Il est ainsi un des proches de François Mitterrand. Il est nommé à la tête de la rédaction en 1985 et il parvient à redresser le magazine, alors en grande difficulté.

En 1988, à la surprise générale, il rejoint Le Figaro, où il prend la tête de la rédaction en renouvelant le quotidien et le Figaro Magazine. Le succès est là et se poursuit jusqu’en 2000, date à laquelle il rejoint le Point dont il est longtemps le rédacteur en chef et l’éditorialiste. Nouveau succès car le lectorat du Point augmente de 50% sous sa férule. Et son patron, François Pinault, le défend face à un Nicolas Sarkozy, agacé par son insolence et qui exige sa destitution.

En 2017, il prend la direction éditoriale du quotidien La Provence pour répondre à une sollicitation de son ami Bernard Tapie. La pression hostile des journalistes le contraint à quitter ses fonctions en 2021. Franz-Olivier Giesbert continue de rédiger chaque semaine un éditorial pour le Point.

FOG a fait également une belle carrière à la télévision, notamment sur le service public avec « Du côté de chez FOG » et « Le Gai Savoir ». On le voit encore dans les émissions littéraires et politiques.

C’est aussi un écrivain qui a raté de peu l’élection à l’Académie française en 2022. Romancier, primé par l’Académie en 1992 pour son roman « L’Affreux ». Auteur du best-seller « Un si grand amour » en 2010. Il est un des piliers de la maison Gallimard.
Biographe de talent, il a écrit notamment sur François Mitterrand et Jacques Chirac. La biographie de ce dernier « La Tragédie du Président » a été controversée car d’aucuns lui ont reproché d’avoir profité de la confiance du président Chirac et d’avoir révélé des informations et des situations qui auraient dû rester « off ».

En 2022-2023, son « Histoire intime de la Vème République » obtient un grand succès et lui donne l’occasion d’apparaître souvent dans les médias. Il en profite pour déclarer son admiration au Général de Gaulle.

 

Ses trois points forts d’influence

Franz-Olivier Giesbert occupe une place éminente dans le monde des médias depuis plus de 50 ans. C’est une plume acérée, c’est un homme talentueux et, en plus, il a une espèce de vista qui lui a permis de réussir à la tête des médias qu’il a dirigés. Au Nouvel Obs, il a su dépoussiérer les thématiques, en accordant plus de place aux sujets sociétaux et en élargissant le lectorat traditionnel du magazine. Cet homme sait « angler » en fonction des tendances profondes du moment tout en maintenant une indéniable qualité dans le traitement des sujets et dans le pur rédactionnel. C’est aussi un excellent client des émissions de plateau où son verbe juste et ses bonheurs d’expression séduisent les téléspectateurs. Certes, le temps passant et l’âge venant, FOG est moins influent et son pouvoir direct dans le monde des médias s’estompe. Mais il reste une référence, un modèle car sa carrière est une success story.

FOG est avant tout un journaliste politique et sa particularité professionnelle réside dans le fait qu’il a côtoyé les présidents de la Vème République et connu de très près deux d’entre eux, François Mitterrand et Jacques Chirac. Il apparaît aujourd’hui comme une espèce de chroniqueur de l’histoire du régime et son angle préférentiel en matière d’histoire de la Cinquième est celui des présidents qui se sont succédé à l’Elysée. Il est donc celui qui replace en perspective l’action des hommes politiques d’aujourd’hui et établit une forme d’analyse comparative des présidents.

En ces années 2020, en ces années de crise, les livres et les articles de FOG sont très prisés car il apporte une vision à la fois journalistique et historique qui n’appartient qu’à lui. La tendance actuelle du « giesbertisme » est d’encenser le Général de Gaulle et de se montrer très critique par rapport à ses successeurs, y compris le président Macron que FOG ne veut pas adouber et placer au rang des grands présidents. Tout au plus lui reconnaît-il une « vista », un instinct politique mais il lui reproche un manque de continuité dans l’effort et un courage fluctuant. On peut parler d’une influence spécifique de FOG. Il ne fait pas l’opinion à lui tout seul…qui pourrait prétendre le faire ?….mais il a un public, une bourgeoisie centriste qui le suit depuis le Nouvel Obs et qui continue de le lire au Point.

FOG exerce aussi une influence dans le monde intellectuel et littéraire. Par exemple, il est proche de Michel Onfray, bien que le philosophe normand soit loin de ses positions politiques. Donc, Michel Onfray est invité par la rédaction du Point à la parution de chacun de ses livres. Parfois, Onfray fait même la couverture du magazine. D’une manière générale, la ligne culturelle du news mag Le Point est celle de FOG, marquée par une forme de classicisme et de nostalgie d’une France en voie de disparition. Cette ligne n’est pas une ligne aussi réactionnaire que celle de Valeurs actuelles mais elle s’appuie sur la dénonciation d’un déclin profond du pays. Il n’est pas étonnant que Nicolas Baverez, l’auteur de « La France qui tombe » en 2003, soit une des principales plumes du journal Le Point. La ligne FOG décrit et dénonce le déclin mais elle met aussi en évidence le sursaut. En somme, la ligne FOG est la ligne d’un gaullisme du XXIème siècle.

 

Synthèse et perspectives

Franz-Olivier Giesbert est à la fois un témoin et un acteur de cinquante ans d’histoire de France. De journaliste-écrivain, il est en train de devenir historien et chroniqueur de la République. Dans le même temps, sa conception de la France est éminemment politique et actuelle et il donne une description précise des maux français, tout en dénonçant les lâchetés et les légèretés des dirigeants français, quels qu’ils soient. Et il pourfend les extrêmes, qu’ils soient de droite et de gauche, et il attaque surtout Jean-Luc Mélenchon et les errements de la Nupes.

Son aura journalistique est sans doute moins forte qu’il y a 25 ans mais il se pose encore comme un « faiseur » d’opinion, une personnalité qui se positionne pour une prise en compte du réel et un refus des faux-semblants. Il incarne une ligne réaliste, pas complètement pessimiste puisqu’elle ouvre une ouverture possible vers le redressement.

La vie professionnelle de FOG est cependant jalonnée de quelques affaires qui ont émaillé sa carrière et ont un peu terni son image et affecté son influence.

On l’a accusé d’être toujours du côté du pouvoir, qu’il soit économique et politique. De retourner sa veste en fonction de ses intérêts personnels. Bref, le mot « arriviste » est souvent prononcé à son sujet.

Son passage à La Provence a été marqué par de nombreux incidents et conflits avec ses confrères, ce qui a montré les failles de son management.

FOG ne fait pas l’unanimité mais il reste une figure du journalisme et du monde littéraire français. Il incarne encorne un courant au confluent de la culture et de la politique.