L’importance des Mathématiques au Lycée

La réforme du lycée voulait marquer la fin d’une certaine prépondérance des Mathématiques au lycée. En introduisant le choix d’enseignement de spécialité et au départ un tronc commun sans de véritables Mathématiques, chaque élève pouvait créer son parcours en fonction de ses goûts.

Confronté au réel des filières du supérieur et des statistiques de choix de spécialité (cf Note d’information, N°22.19 ©DEPP), il est vite apparu au ministère qu’il fallait réintroduire plus de Mathématiques dans le programme suivi par les lycéens.

Il a donc été décidé d’ajouter une heure et demie de Mathématiques au programme de Première. D’abord facultative en 2022, elle devrait être obligatoire en 2023.

 

Comment faire des Mathématiques au lycée ?

Actuellement au lycée, les élèves ont la possibilité de :

  • Ne pas choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques en Première et opter pour 1h30 de Mathématiques supplémentaire dans le tronc commun et éventuellement choisir l’option Mathématiques complémentaires en classe de Terminale (en 2023, ce temps supplémentaire devrait devenir intégré au tronc commun pour tous les lycéens).
  • Choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques en Première et l’arrêter en Terminale et éventuellement choisir l’option Mathématiques complémentaires pour conserver un enseignement de Mathématiques en classe de Terminale.
  • Conserver l’enseignement de spécialité Mathématiques en Terminale et éventuellement la renforcer avec l’option Mathématiques expertes.

 

L’enseignement de spécialité Mathématiques

En Première et en Terminale, le programme se concentre principalement sur l’algèbre et l’analyse (environ 50% du programme). L’accent est en particulier mis sur l’étude des fonctions et des suites, que l’on retrouve constamment dans le supérieur. Le reste du programme porte sur la géométrie, les probabilités et les statistiques, tout en intégrant de plus en plus d’algorithmique.

L’enseignement de spécialité en Première est adapté à tous les profils puisqu’en Terminale, les élèves pourront choisir des parcours bien différents.

Selon Renaud Farkoa, professeur de Mathématiques en Terminale, il peut exister une fausse impression de facilité en Première car les exigences doivent être adaptées aux élèves qui ont un niveau hétérogène et ne se destinent pas à la même orientation.

Il existe en revanche une différence importante entre le niveau de Mathématiques attendu en spécialité entre la Première et la Terminale. L’enseignement de spécialité Mathématiques en Terminale requiert de solides bases de calcul et une véritable appétence pour la matière afin de réussir à franchir le fossé entre les deux années. Découvrez notre Cycle Continu en Première.

L’exigence de l’enseignement de spécialité Mathématiques nécessite d’obtenir de bons résultats dans la matière dès l’année de Seconde. Avant l’année de Terminale, participez à notre Stage d’été « Spécial Spé Maths de Première ».

 

Quel profil d’élèves et quelles filières pour cette spécialité ?

L’enseignement de spécialité Mathématiques s’adresse à des élèves maîtrisant les fondamentaux du programme et pour la spécialité de Terminale, ayant de surcroît un réel goût pour le raisonnement mathématique.

Elle s’adresse à tous les élèves qui se dirigent vers une filière du supérieur comportant des Mathématiques. Elle est quasi obligatoire pour réussir à intégrer la plupart des classes préparatoires : Classes Préparatoires Scientifiques, ECG et B/L. Si vous envisagez une Prépa Scientifique, inscrivez-vous à nos Stages Trajectoire.

Dans ces filières, renforcer la spécialité par l’option Mathématiques expertes est souvent également fortement valorisé. En effet, elle approfondit la maîtrise de concepts Mathématiques et, surtout, elle permet d’effectuer une réelle transition avec les exigences en Mathématiques du supérieur : « l’option Mathématiques expertes est une véritable porte d’entrée vers le supérieur, en étudiant notamment des notions comme les nombres complexes ou le calcul matriciel, qui y feront leur apparition » souligne R. Farkoa.

Au-delà, l’exigence de cette spécialité est reconnue par toutes les filières et être très bon en Mathématiques est particulièrement valorisé dans la sélection des dossiers. Ainsi, il n’est pas rare que des élèves suivant un parcours en Mathématiques s’orientent finalement vers des études plutôt littéraires, ou ne nécessitant pas explicitement la maîtrise de concepts Mathématiques : Sciences Po, prépa A/L…

 

Les clés de la réussite

  • Connaître son cours sur le bout des doigts

Selon R. Farkoa, les élèves doivent comprendre le plus tôt possible que les cours de Mathématiques doivent être appris par cœur, de la même manière que l’on apprendrait un cours d’Histoire. Il s’agit de les ficher et de connaître parfaitement les définitions et les formules afin d’être en mesure de les appliquer correctement.

Il faut donc commencer dès que possible à apprendre son cours en profondeur.

 

  • Savoir rédiger une copie de Mathématiques

Trop souvent négligées en Mathématiques, la clarté de la présentation et la rédaction sont des éléments discriminants dans une copie. Elles font partie du barème et un grand nombre de points y sont attachés, même dans le cadre des concours les plus prestigieux.

Si les résultats ne sont pas lisibles, ils ne sont pas comptabilisés. Il en va de même avec l’orthographe : les correcteurs portent une attention particulière à la précision de la langue.

Apprendre ce code est un investissement pour toute la scolarité et est vital pour réussir dans cette matière.

 

  • S’entraîner aux calculs

Selon R. Farkoa, le niveau d’un élève en Mathématiques dépend en grande partie du volume horaire qu’il leur consacre. Atteindre l’excellence en Mathématiques nécessite de répéter des exercices calculatoires qui permettent d’appliquer et de maîtriser les concepts vus en classe.

Une tendance de fond privilégie les problèmes ouverts et la réflexion Mathématique, accordant moins de temps en classe aux exercices calculatoires pourtant nécessaires. Dès lors, l’élève doit s’appliquer à cet entraînement régulier, véritable geste à cultiver avant de s’essayer à des exercices plus exigeants.

 

En conclusion, même si des Mathématiques ont été réintroduites dans le programme de chaque lycéen, la situation devrait encore évoluer pour répondre aux besoins des futurs métiers. Les experts se mobilisent pour faire des propositions adaptées. L’UPS (Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques) propose quelques pistes pour améliorer l’enseignement des Mathématiques au lycée. Le Hcéres (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) a par ailleurs publié une synthèse nationale et de prospective sur les Mathématiques. Cette synthèse dresse un état des lieux des Mathématiques en France aujourd’hui et propose la mise en place d’un programme national pour les Mathématiques à l’horizon 2030. Le communiqué accompagnant cette synthèse précise que « la société, l’économie, l’industrie et les autres sciences ont besoin de plus de mathématiciens et de plus de possibilités d’interactions pour répondre à des besoins fortement croissants ».

Il s’agit de maintenir le rang des Mathématiques françaises au niveau international et de répondre entre autres aux besoins économiques, défis écologiques et aux enjeux sociétaux.

Le risque est ni plus ni moins de ne pas disposer des compétences nécessaires pour adapter notre société aux exigences du futur.



Tout savoir du classement des Écoles de Commerce en 2022 : évolution, critères retenus, saisie des voeux et affectations

Le classement des écoles de commerce est essentiel puisqu’il oriente les choix des étudiants lors de la formulation des vœux sur la plateforme du Système d’Intégration aux Grandes Ecoles de Management (SIGEM).

 

L’évolution du classement

Peu de changement par rapport à l’année dernière dans le classement. La dynamique observée en 2021 entre l’EDHEC, alors quatrième, et l’EM Lyon, alors cinquième, s’est simplement inversée. L’EM Lyon retrouve sa quatrième place d’antan et l’EDHEC, la cinquième. Le top 3, lui, reste inchangé comme le reste du classement.

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Les critères retenus

Pour les classements, la méthodologie est habituellement la suivante :

      • les écoles sont évaluées sur leur excellence académique (durée des études, qualifications des enseignants, degré d’encadrement des élèves, qualité des publications dans le cadre de travaux de recherches…),
      • leur ouverture à l’international (nombre d’enseignants-chercheurs étrangers, degré de mobilité internationale des étudiants, nombre de pays accessibles grâce aux échanges, double-diplôme à l’étranger…)
      • et la relation avec les entreprises (niveaux de salaire à l’issue des études, réputation de l’école en entreprise, chiffre d’affaires de la Junior Entreprise…).

      Mais attention : il faut analyser les classements précaution. Ils peuvent, en effet, différer dans leur configuration en fonction des critères retenus.

      Par exemple, dans un classement récemment publié par les Échos Start, l’ESSEC est première, devant Montpellier BS, deuxième, et l’EM Lyon, troisième, puisque très engagée dans la transition environnementale.

       

      Saisie des voeux et affectation

      Après réception des affectations par école et en fonction de leurs motivations, les étudiants dressent leur liste de vœux sur le SIGEM.

      Le résultat final sera notamment fonction des places disponibles dans les écoles.

      Le tableau suivant, publié par le SIGEM pour l’année 2022, est intéressant. Il indique pour chaque école, à la fois le nombre de candidats postulant au concours écrit, le nombre de places admissibles, le nombre de places admises, la longueur de la liste complémentaire, et le rang du dernier affecté.

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      Aussi, les frais de scolarité sont à prendre en compte lors du choix d’affectation notamment dans l’élaboration d’un budget prévisionnel consacrée aux études.

      Contrairement aux idées reçues, les écoles les mieux classées ne sont pas nécessairement les plus chères, et la différence de frais de scolarité avec une école moins bien classée est parfois faible.

      Enfin, si vous envisagez de rejoindre une grande école de commerce française, 23 masters en management figurent parmi les meilleurs du monde. C’est ce que montre l’édition 2022 du classement des 100 meilleurs masters in management (MiM) publié par le Financial Times.

      A tous ceux qui préparent les concours des Ecoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible.

       

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      Concours ECG : Tout savoir sur le calendrier des épreuves 2023 de la BCE

      Etudiants en prépa ECG, la Direction des Admissions et Concours vient de faire paraître le calendrier des concours 2023. Découvrez le chronogramme des épreuves de la BCE et tous nos conseils pour les anticiper !

       

      Grandes dates pour l’inscription en ligne du concours BCE

      • Du samedi 10 décembre 2022 à 9 heures au mercredi 11 janvier 2023 à 17 heures : inscription en ligne du concours BCE.
      • Du samedi 10 décembre 2022 à 9 heures au jeudi 19 janvier 2023 à 17 heures : téléversement des pièces justificatives obligatoires demandées pour compléter le dossier.
      • Du jeudi 12 janvier à 9 heures au jeudi 19 janvier 2023 à 17 heures : paiement des droits d’inscription en ligne.
      • Du mercredi 26 avril au vendredi 05 mai 2023 (hors samedi, dimanche et jour férié) : épreuves écrites.
        • Au cas où plusieurs épreuves doivent être reprogrammées, la date retenue est le vendredi 12 mai 2023.
      • Du mardi 6 juin au vendredi 9 juin 2023 : résultats d’admissibilité.
      • Du lundi 12 juin au lundi 3 juillet 2023 : épreuves orales selon les écoles.
      • Vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet 2023 : résultats d’admission.

       

      N.B. : Du fait de la réforme de la classe préparatoire ECG, cette année 2023 sera marquée par certains changements. Les élèves auront notamment le choix de leurs spécialités : Mathématiques Appliquées ou Mathématiques Approfondies, ESHMC ou HGGMC, le langage de programmation en Mathématiques n’est plus Scilab mais Python, la version littéraire en LV1 et LV2 laisse sa place à deux rédactions plus longues que les années passées. De même, en ESHMC et en HGGMC, les élèves seront tenus, comme il leur a été enseigné, à faire plus de liens entre les notions (lier la macroéconomie à la microéconomie dans les raisonnements, par exemple).

       

      Calendrier des épreuves écrites des écoles membres de la BCE pour 2023

       

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      Coût des droits d’inscription et nombre de place par école

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      Le centre d’examen et la correction de la copie

      La légende veut qu’il est plus aisé de réussir ses écrits en province qu’à Paris où le niveau des piles de copies serait plus élevé et les correcteurs plus exigeants.

      Cependant, le concours BCE 2019 a marqué la fin de la correction traditionnelle. La correction est depuis entièrement numérisée et dématérialisée ce qui augmente la qualité de la redistribution aléatoire des copies.

      Après avoir été rendues par les étudiants pendant leur concours, les copies seront numérisées en couleur via des scanners haut débit, anonymisées, brassées à l’unité et affectées électroniquement et aléatoirement aux correcteurs à travers toute la France. Les correcteurs visualiseront les copies et les noteront sur écran, via un serveur sécurisé.

      Les avantages : un meilleur brassage des copies est effectué, les possibilités de perte ou de vol pendant le transport des copies sont limitées, les risques d’erreur dans les reports des notes sont réduits, voire inexistants.

      Ainsi, ce ne sont pas ces stratégies qui doivent motiver votre choix de lieu de concours, mais bien votre confort en ce lieu. Certains décident d’émigrer en groupes d’amis pour se stimuler mutuellement, d’autres de rejoindre leur famille pour être soutenus et accompagnés ou au contraire de faire cavalier seul, pour plus de tranquillité.

      Permettons-nous ainsi de conseiller au candidat l’option qui favorise le plus son confort et sa concentration. Les épreuves s’étendant sur deux à trois semaines, il va sans dire que le lieu de séjour joue un grand rôle dans le déroulé des événements. Un étudiant décidant par exemple de quitter Paris pour Reims doit être conscient qu’il devra séjourner dans un hôtel s’il ne possède pas d’amis ou famille habitant proche du centre d’examen.

      Il est difficile d’estimer dans quelle mesure un changement de routine peut se répercuter dans la gestion du stress d’un étudiant. Il s’agit néanmoins d’un facteur important à prendre en compte si vous décidez de quitter le foyer le temps du concours. Si vous souhaitez partir entre amis, assurez-vous d’abord de votre capacité à travailler en groupe, en vous entrainant par exemple à réviser à plusieurs aux vacances de Noël ou de la Toussaint. Vous aviserez ensuite. Enfin, si vous souhaitez réviser seul pendant les concours, rappelez-vous que 3 semaines peuvent être très longues et dures psychologiquement si l’on est isolé. Être entouré peut-être un bon moyen de retrouver des forces dans les moments difficiles.

      Le choix du lieu des révisions n’est ainsi pas anodin : certains restent chez eux, d’autres s’isolent en compagnie d’autres étudiants dans un monastère ou décident tout simplement de séjourner chez leurs grands-parents. Le calme demeure le critère principal. La capacité de l’étudiant à trouver un lieu où il ne sera à aucun moment détourné de sa tâche est également crucial. Nous irions donc jusqu’à affirmer qu’il doit pouvoir poser les pieds sous la table sans se soucier d’aucun paramètre ménager ou logistique. Nous conseillons donc au lecteur de choisir le lieu où il pense pouvoir être le plus serein, le mieux installé et où il pourra entreposer toutes les fiches et autres annales qu’il souhaite. Pour les plus stressés d’entre nous, éliminer tout imprévu n’est pas une idée saugrenue : repérer les lieux peut être utile, notamment pour savoir où déjeuner dans les meilleures conditions.

      Dernier paramètre à ne pas omettre : le retard. Mieux vaut séjourner dans un lieu facile d’accès afin d’éviter tout problème de transports. En bref, il est préférable de se contenter de suivre ses intuitions personnelles, et de surtout faire en sorte d’être entouré des personnes qui vous seront du meilleur soutien.

       

      Conseils pour les révisions

      Les révisions sont probablement le moment le plus crucial de la préparation de l’étudiant.

        Rappelons d’abord que celles-ci se déroulent en deux temps : une période de trois semaines précédant les concours écrits ; puis, une période de trois à quatre semaines entre la fin de ces derniers et les premières révisions orales. Leur durée étant particulièrement courte, ces révisions doivent bien s’en tenir à leur statut : le temps de l’apprentissage est supposé révolu.

        Les trois paramètres principaux des révisions sont alors les suivants :

        • L’organisation
        • Le lieu
        • Le groupe de révision

         

        Pour préparer leurs écrits les étudiants sont relâchés par leurs établissements et doivent ainsi organiser d’eux-mêmes leur rythme de travail. Afin d’optimiser cette préparation il est donc préférable de constituer un planning précis de chaque chapitre ou annales à revoir et de s’y astreindre au mieux. Minuter sa journée est en effet le meilleur moyen pour ne pas prendre de retard et revoir l’ensemble du programme de chaque matière.

        L’étudiant peut donc au préalable se munir de livres d’annales corrigées (notamment pour les mathématiques) ou s’en procurer directement en ligne sur des sites tels que Klubprepa.

        Il est également essentiel qu’il s’appuie sur l’ensemble des supports qu’il aura élaborés au cours de sa prépa telles que les fameuses fiches. En théorie, chaque chapitre aura été vu et fiché en cours d’année et évalué au moins une fois à l’occasion soit d’une khôlle soit d’un devoir sur table. Les révisions sont alors seulement le moyen de consolider ces connaissances et de les articuler avec le reste du programme de sorte à pouvoir faire face à n’importe quel type de sujet.

         

        Coefficients au concours

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        Écoles d’ingénieurs post-bac : Tout savoir sur le concours Advance en 2023

        Vous rêvez de travailler dans des secteurs innovants et évolutifs comme l’aéronautique, la cybersécurité ou encore la mobilité durable ? Pour atteindre vos objectifs, vous souhaitez rejoindre l’ESME, l’EPITA, l’IPSA ou Sup’Biotech ? Pour intégrer l’une de ces écoles d’ingénieurs post-bac, vous devrez candidater au concours Advance.

        Ce concours a connu de nombreux changements ces dernières années. Grâce à cet article, vous saurez tout ce qu’il faut connaître concernant les modalités du concours Advance en 2023.

         


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        Qu’est-ce que le concours Advance ?

        Le concours Advance est une banque d’épreuves communes à 4 écoles d’ingénieurs post-bac, composée d’une étude de dossier, d’épreuves écrites et d’épreuves orales. Grâce à ce concours, les candidats peuvent rejoindre 15 campus différents dans 7 villes de France :

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        Chacune de ces écoles est habilitée à délivrer le titre d’ingénieur par la Commission des Titres d’Ingénieurs à ses étudiants. Ces 4 écoles proposent au total 18 formations de niveau Bac+5, dont certaines sont entièrement anglophones.

         

        Comment s’inscrire au concours ?

        Comme pour les autres concours des écoles d’ingénieurs post-bac, l’inscription au concours Advance se fait directement sur Parcoursup. Peu importe le nombre d’écoles d’ingénieurs auxquelles l’étudiant souhaite candidater, ce type de concours ne constitue qu’un seul vœu sur Parcoursup. Les frais d’inscription au concours s’élèvent à 75€ cette année.

        En 2023, le concours Advance proposera un total de 1 725 places aux candidats. Vous pouvez retrouver le détail du nombre de places proposées par les écoles dans chaque campus ici.

         

        Le déroulement du concours Advance

        Le concours Advance débute par une étude de dossier académique, composé des notes de la classe de Première, des deux premiers trimestres de Terminale et des notes obtenues aux épreuves anticipées du Baccalauréat. Sachez que les candidats ayant conservé deux spécialités scientifiques se verront attribuer un bonus à cette note. La note attribuée au dossier scolaire sera alors affectée d’un coefficient 3 dans les résultats finaux.

         

        Tout le monde ne doit pas forcément passer les épreuves écrites

        Lors de l’étape d’analyse des dossiers scolaires, les candidats ayant opté pour la spécialité Mathématiques ou l’option mathématiques en Terminale seront classés et les meilleurs d’entre eux, appelés les « Grands Classés » n’auront pas à passer les épreuves écrites.

         

        Les autres candidats seront amenés à passer leurs épreuves dans l’un des 13 centres proposés par le concours Advance (à Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Rennes). Si vous résidez à l’étranger, des sessions en visioconférence dans des centres d’examens partenaires seront organisées.

        En 2023, ces épreuves auront lieu entre avril et mai et seront affectées d’un coefficient 4. Vous trouverez ci-dessous la liste des différentes épreuves à passer :

        Épreuve

        DuréeCoefficient
        QCM de Mathématiques1h304
        QCM d’Anglais30 min3
        Oral de Synthèse et de Motivation30 min7

         

        Pour les candidats souhaitant rejoindre un parcours anglophone, un oral d’anglais sera également prévu, afin d’évaluer la compréhension et l’expression orale de l’étudiant.

        La dernière étape du concours concerne la Note Profil École, qui sera affectée d’un coefficient 3. C’est une note attribuée individuellement par école à chacun des candidats, en ce qui concerne les éléments non scolaires de son dossier. En d’autres termes, une note sera attribuée au candidat en fonction de son projet de formation motivé, ses centres d’intérêt, son engagement, etc.

        Les résultats d’admission seront par la suite communiqués sur Parcoursup, à partir du 1er juin 2023.

         

        Comment s’y préparer efficacement ?

        La préparation au concours Advance débute dès l’année de Première, avec les spécialités choisies. Les écoles du Concours Advance sont spécialisées dans des domaines différents et recommandent donc des spécialités distinctes.

        Voici les spécialités de Terminale qui sont conseillées pour chacune des écoles du concours Advance :

        • EPITA : Mathématiques et 1 spécialité scientifique
        • ESME : 2 spécialités scientifiques
        • IPSA : Mathématiques et Physique-Chimie
        • Sup’Biotech : Mathématiques et Physique-Chimie/SVT

        Au-délà du choix des spécialités en Première et Terminale, une préparation aux différentes épreuves du concours Advance vous permettra de maximiser vos chances de réussite. Ainsi, c’est dans cette optique qu’Ipesup propose une formation entièrement dédiée à la préparation de ce concours. Cette formation d’une durée de 2 jours vous permettra de vous confronter aux différentes épreuves et de vous y préparer dans les conditions réelles du concours.

         


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        2023, un nouvel IEP de Région à Fontainebleau

        S’ajoutant à la liste des dix Instituts d’Études Politiques (IEP) déjà existants, ce nouveau institut pourrait accueillir soixante-quinze élèves. L’IEP, rattaché à l’université Paris-Est Créteil, ouvrira ses portes à la rentrée 2023 à Fontainebleau. C’est en effet lors d’un arrêté ministériel au 1er août 2022, peu médiatisé, que la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a signé la création de cet institut d’études politiques. L’enseigne prendra place dans l’actuelle École internationale d’études politiques de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), soit dans les bâtiments de l’ex-caserne Damesme à Fontainebleau.

         

        Un IEP qui sort du lot par sa spécialité

        Comme chaque IEP français, l’institut aura sa spécialité, ici allier sciences humaines et sciences dures. En effet, Fontainebleau exige une spécialité en sciences humaines et sociales et une spécialité scientifique pour candidater. L’enseignement prendra une forte coloration en biologie et en informatique.

        L’orientation de ce nouvel IEP témoigne de l’importance de la filière scientifique dans le paysage académique français et de la demande que cela engendre dans l’enseignement supérieur.

        Si le Bac 2021 entendait lutter contre le biais de sélection introduit par la série S, force est de constater que les spécialités scientifiques attirent encore davantage d’élèves au lycée : “Maths + Physique” (17%), “Physique + SVT” (13%), “Maths + SVT” (6%), “Maths + NSI” (3%), “Maths + SI” (1,5%). Plus de 40% des élèves de Terminale en France aurait un combo de spécialités entièrement scientifique en Terminale.

         

        Quel est l’intérêt de la formule proposée par l’IEP de Fontainebleau ?

        Intuitivement, on pourrait croire qu’un choix de spécialités de type “SVT + SES” ou “SVT + Langues” au lycée n’est pas très fréquent chez ceux qui souhaitent intégrer des filières sélectives. Pourtant, ce choix ne serait pas si rare. À la lecture des chiffres de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de décembre 2021, le combo “SVT + SES” constituerait tout de même 3,4 % des élèves de Terminale en France, quand le combo “Maths + SES” atteint 6,7%.

        Ces associations peuvent paraître surprenantes au premier abord. Pourtant, on constate également que le combo “SVT + Langues” (1,4%) est quasiment au même niveau que “Maths + HGGSP” et “SVT + Histoire”, 1,6%.

        Au total, pas moins de 15% des élèves auraient une spécialité scientifique et une spécialité en sciences humaines en Terminale. L’IEP de Fontainebleau ne devrait pas avoir de mal à remplir sa première promotion de soixante-quinze sièges !

         

        Comment intégrer ce nouvel IEP de Fontainebleau ?

        L’IEP de Fontainebleau ne sera pas accessible par le concours commun regroupant déjà sept Instituts (Lyon, Lille, Strasbourg, Saint-Germain-en-Laye, Aix-en-Provence, Toulouse et Rennes). L’entrée se fera plutôt sur le modèle de l’IEP de Paris, Bordeaux ou Grenoble, et reposera sur l’étude du dossier dans Parcoursup et sur un oral d’admission. De plus, pour intégrer l’IEP de Fontainebleau, les candidats devront impérativement suivre une spécialité dite « humaniste » (HGGSP, HLP, une langue ou encore SES) et une spécialité scientifique en Terminale.

        Plus généralement, intégrer un Institut d’Études Politiques relève d’une maîtrise de nombreuses compétences sur un terrain très compétitif. En effet, l’attractivité de la filière progresse chaque année.

        En 2022, plus de dix mille jeunes se sont présentés au concours commun Sciences Po, pour seulement 1 140 places.

        Découvrez les formations proposées par Ipesup pour se préparer au mieux aux épreuves du concours et mettre toutes les chances de votre côté !


        Maé Baur



        Atelier culture scientifique : la classe de Seconde en visite chez France Télévisions

        Le Lycée Ipesup a choisi de proposer à ses élèves de Seconde des ateliers pour comprendre et décrypter les enjeux du monde technologique et numérique qui les entoure. Notre ambition est de leur apporter « le petit plus » qui leur permettra de s’ouvrir sur le monde qui évolue tout en développant à la fois leur curiosité, leur esprit critique et en consolidant leurs acquis pour la suite de leur parcours.

        Dans ce contexte avait lieu le 30 septembre le premier atelier de culture scientifique, conçu pour découvrir le process de fabrication d’un programme de télévision, de son tournage jusqu’à son intégration dans les flux numériques destinés à alimenter plateformes et offres dématérialisées. Avec l’avènement du numérique, le secteur de l’audiovisuel se transforme et nous souhaitions immerger nos élèves le temps d’une visite pour qu’ils visualisent les moyens associés aux nouvelles technologies de l’information et de la fabrication des vidéos dont ils sont souvent les premiers consommateurs.

        Nos élèves ont été dans ce cadre accueillis par France Télévisions, dont le responsable de la Media Factory les a guidés tout au long de leur parcours. A chacune des étapes de leur visite, les élèves ont été accueillis et guidés par un cadre technique qui leur a commenté, montré et expliqué l’activité, les outils et infrastructures mobilisés à chaque étape de la fabrication. Dans le cadre de ce dialogue, les élèves ont ainsi pu échanger avec des professionnels pour découvrir quelques métiers de la fabrication et du numérique de France Télévisions.

        Un premier tour d’horizon leur a permis de comprendre l’écosystème de ce groupe de télévision public, dont l’offre accompagne 4 Français sur 5 chaque semaine via son offre de programmes et d’information, en direct, en replay, via les plateformes partenaires telles Netflix, les réseaux sociaux etc.

         

        Sans reprendre en détail l’intégralité de la visite et des apprentissages de l’atelier, en voici quelques moments forts :

        • La visite des plateaux et de leur équipement, qui a permis de comprendre le rôle de la lumière, les différents types de caméras, les techniques de tournage et les prérequis de fabrication selon la nature des programmes. Passant du plateau du Journal télévisé de 20h de France 2 à celui des Maternelles ou celui des journaux de France 3 Paris-Île-de-France, ils ont pu constater en quoi les plateaux et leur équipement permettait de s’adapter aux contraintes du direct ou au contraire d’une émission enregistrée. Ils ont su trouver les bonnes questions pour découvrir les nouvelles technologies associées au plateau virtuel 100% fond vert. Passé le premier moment d’émerveillement, l’envie de comprendre a pris le dessus et les questions ont fusé : la vitesse de mise à disposition du signal selon le point géographique de réception, la composition d’une équipe sur les plateaux, le fonctionnement d’un prompteur, le tournage en décor virtuel …

         

         

        • La régie d’un studio, dont nos élèves ont appréhendé les rudiments grâce aux explications du chef de régie. Cette salle de contrôle mobilise une quinzaine de personnes lors d’un journal télévisé, elle est « l’envers du décor », comme l’a justement fait remarquer un des élèves. Ces derniers ont compris le rôle central du réalisateur, véritable chef d’orchestre d’une émission, qui pilote tous les outils et corps de métiers présents sur le plateau ou en régie : les cadreurs derrière les caméras, les opérateurs de la régie dédiée au pilotage du son, les tables de mixage et mélangeurs vidéo, le pupitre de contrôle des éclairages du plateau, le conducteur etc..

         

         

        • Le magasin de l’information, qui regroupe l’ensemble du matériel nécessaire aux journalistes qui partent en reportage. Les élèves ont découvert la gamme du matériel nécessaire à la fabrication de l’information : caméras de toutes tailles et technologies, équipement de prise de son, appareils photos, matériel de transmission des flux vidéo et audio. Visiteurs privilégiés, ils ont pu prendre en main les caméras, des plus légères aux plus lourdes. En fin de journée, ils ont assisté en direct au retour de tournage d’une équipe de journalistes, du process de restitution du matériel au transfert des fichiers de tournage dans le système numérique de la chaîne d’information. Ils ont ainsi compris les différentes étapes de numérisation et transformation de la matière brute issue d’un tournage : ingestion dans le système, derushage, montage, post-production pour mener à la diffusion du sujet le soir même lors du journal de 20 heures.

         

        A l’issue de l’atelier, les commentaires des élèves parlent d’eux-mêmes : « je n’aurais jamais imaginé que fabriquer un programme soit si complexe, mais cela paraît simple une fois que l’on nous explique », « cette visite m’a donné envie d’en savoir plus sur les métiers de l’audiovisuel », « quand on voit des vidéos sur notre téléphone, on n’imagine pas qu’il y a tant d’actions et de métiers derrière », « j’avais envie de venir, mais je ne m’imaginais pas que ce serait si bien ».

        Prochains ateliers de découverte de la culture scientifique et numérique en novembre, autour de l’Intelligence Artificielle



        Bonne copie 2021 : Économie, Sociologie, Histoire – HEC

        Économie, Sociologie, Histoire HEC – Toute destruction est-elle créatrice ?

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        Ipesup partage avec vous les meilleures copies des élèves de la Prépa HEC de l’année 2021.

        Lire une très bonne copie contribue souvent à passer un cap et peut être plus parlant que de lire une énième méthodologie.

        Retrouvez en téléchargement gratuit une dissertation de l’un de nos étudiants ayant obtenu la note de 19,5/20 à l’épreuve d’Économie, Sociologie, Histoire HEC en 2021 !

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        Baccalauréat Français 2023 : Laure, enseignante et examinatrice explique la réforme du lycée

        Laure, vous qui êtes à la fois enseignante de Première et examinatrice des épreuves du Bac de français, quels changements pour les épreuves de français depuis la réforme du lycée de 2020 ?

        La réforme du Baccalauréat de 2020 a entraîné une refonte importante du programme de français en classe de 1ère générale ainsi que des modalités des épreuves anticipées de français en fin de Première. L’existence d’un programme national d’œuvres, couplé à des parcours thématiques associés et des objets d’étude, avec une marge de manœuvre laissée malgré tout à l’enseignant, change la donne.

        L’oral de français est doté du même poids que l’épreuve écrite dans l’évaluation globale du Baccalauréat (coefficient 5 pour chaque épreuve).

         


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        Pourquoi les épreuves de français sont-elles devenues déterminantes en 2023 à l’heure de Parcoursup ?

        Avec l’instauration du contrôle continu (qui compte désormais pour 40% de l’évaluation globale) et la disparition d’une grande partie des épreuves finales du baccalauréat, les notes du bac français apparaissent capitales. Ce sont les seules notes faisant l’objet d’épreuves nationales en 1ère, avec des sujets communs, une correction anonymisée et des barèmes de notation standardisés. Tous les lycéens de France sont notés de manière homogène selon les mêmes critères. Et si ces notes ne pèsent que 10% du Baccalauréat, elles sont scrutées avec attention pour l’examen des dossiers Parcoursup en classe de Terminale.

         

        Quelles sont les principales difficultés des élèves de 1ère face au bac de français ?

        Une certaine confusion règne dans les esprits des élèves vis-à-vis de ces nouvelles épreuves et de leurs attendus.

         

        Quel type d’épreuve choisir à l’écrit, commentaire de textes ou dissertation ?

        Le commentaire est choisi par une majorité d’élèves, l’exercice de la dissertation effrayant manifestement les élèves.

        Le commentaire littéraire porte sur un texte en lien avec l’un des quatre objets d’étude du programme, mais ce ne sera pas un extrait d’une des œuvres au programme.

        La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle, organisée sur une question littéraire portant sur l’une des quatre œuvres étudiées en classe et son parcours thématique associé au programme.

         

        Qu’est-ce qu’une « lecture cursive » ?

        C’est ainsi que sont désignées les lectures à la maison demandées par l’enseignant qui ne font pas l’objet d’une étude approfondie en classe.

         

        A l’oral, comment se préparer à la lecture à haute voix ?

        La « lecture expressive » est un moment fort de l’oral, à ne pas négliger. Je conseille à mes élèves de s’entraîner en s’enregistrant et en écoutant ces textes lus par des comédiens pour poser sa voix, respecter la prosodie, gagner en expressivité. L’examinateur mesure d’emblée votre degré de maîtrise du texte à la façon dont vous lisez le texte.

         

        Qu’est-il attendu lors de l’entretien sur l’œuvre ?

        Pour l’épreuve orale, le nouvel esprit du programme attend de l’élève qu’il explique son point de vue personnel, pourquoi il a choisi cette œuvre. Qu’il exprime sa propre perception, son ressenti, au-delà de l’analyse qui aura été faite en classe. Le jury appréciera que les commentaires de l’élève ne soient pas du « copier-coller » du cours vu en classe.

         

        Quelles sont les principales préoccupations des parents d’élèves de Première pour le Baccalauréat de français ?

        Leur premier réflexe est de comprendre en quoi la nature des épreuves et leurs attendus ont changé par rapport au baccalauréat qu’ils ont connu.

        Ils doutent souvent des capacités de rédaction de leurs enfants, tant d’un point de vue de la qualité de la langue (orthographe, syntaxe, grammaire…) que de la structuration de leur pensée (logique, argumentation…).

        Les parents s’interrogent souvent sur la question du nombre de textes à présenter : a priori, les élèves présentent 20 textes. Mais si la liste des textes étudiés communiquée par le lycée de l’élève comporte moins de 20 textes, l’examinateur n’est pas censé lui en tenir rigueur dans son évaluation.

         

        Alors, faut-il choisir la dissertation ou le commentaire selon vous ?

        Si le commentaire de textes est choisi par une majorité des candidats, la dissertation présente pourtant moins de risques pour les élèves qui ont bien étudié les œuvres pendant l’année. Avec un sujet qui porte sur ces œuvres travaillées en classe, la dissertation permet de jouer en terrain connu, sur des problématiques familières.

        Alors que le commentaire de textes portera vraisemblablement sur un texte et un auteur inconnus, ouvrant la voie à de possibles contresens. Cet exercice nécessite une plus grande sensibilité littéraire, plus d’analyse personnelle.

        L’examinateur est a priori mieux disposé pour l’évaluation de la dissertation, si l’élève ne tombe pas dans les pièges de la récitation de son cours et des erreurs grossières de connaissances.

        Les bons élèves choisissent majoritairement la dissertation. Avec un travail personnel régulier à la maison sur l’acquisition de connaissances autour des œuvres, la maîtrise des extraits choisis, la progression en dissertation est assurée.

        Le commentaire littéraire, lui, se travaille mieux en classe, en analysant collectivement les intentions, les procédés littéraires suivis…

         

        Qu’est-ce qui a conduit l’équipe pédagogique du Lycée Ipesup à bâtir un parcours numérique de préparation au bac de français (« Libris solo ») ?

        Libris solo a été élaboré avec l’intention d’aider les élèves pour l’épreuve de dissertation.  Or, l’étude approfondie des quatre œuvres au programme, des extraits issus des œuvres, des auteurs, de leur contexte culturel, relève d’un travail personnel qui se prête particulièrement bien à un apprentissage numérique en autonomie.

        Avec une équipe de huit enseignants agrégés de français, docteurs ou experts dans leur domaine littéraire, nous avons élaboré un prototype autour de la Princesse de Clèves, puis décliné la proposition pour les autres œuvres sur la base d’une charte éditoriale affinée au fil de l’expérimentation avec nos élèves de 1ère.

        L’approche didactique se veut méthodique et progressive, l’élève est guidé pas-à-pas, dans une démarche explicite. Les dix séquences correspondent au cheminement logique du parcours d’apprentissage : dans un premier temps est abordé le contexte culturel, puis sont présentés les extraits choisis, avant que les notions exposées, les conseils méthodologiques ne fassent l’objet d’activités interactives (quiz de niveaux graduels de difficulté, flashcards…) pour guider l’apprentissage ou pour réviser ses connaissances. Enfin, l’élève est sollicité pour un exercice de rédaction qui valide une bonne appropriation des connaissances en les réinvestissant dans une dissertation.

        Le contenu du parcours numérique est ambitieux : il couvre les 12 oeuvres au programme avec leur contexte littéraire et culturel, s’attarde sur l’étude détaillée de 6 extraits par œuvre, propose une méthodologie pour la dissertation avec des exercices d’entraînement progressif.

        Ce programme d’apprentissage numérique complet conçu pour la préparation du bac français 2023 est unique en son genre, il complète bien l’enseignement du professeur en classe sur les œuvres au programme.



        Témoignage de Noémie – Diplômée du Bachelor de l’ESCP Business School en 2021

        Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

        Je m’appelle Noémie, j’ai 22 ans. Je suis française mais j’ai passé une grande partie de ma vie à l’étranger. En effet, de mes 3 à 9 ans j’ai vécu en Allemagne. J’ai ensuite emménagé en banlieue parisienne jusqu’à mes 13 ans avant de partir en Chine où j’ai habité 3 ans, scolarisée au Lycée Français de Shanghai. Puis je suis à nouveau rentrée en France, où j’ai étudié au Lycée Chaptal.

        Après avoir obtenu mon Baccalauréat Scientifique en Section Européenne Anglais, j’ai rejoint le programme Bachelor de l’ESCP Business School en 2018.

         

        Avez-vous passé des concours pour intégrer une école de commerce post-bac ? Si oui, dans quelle(s) école(s) étiez-vous admise ?

        À l’approche de la fin du lycée, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. Mon principal critère était de pouvoir vivre des expériences à l’étranger. En visitant quelques salons étudiants, je me suis rendue compte que les écoles de commerce post-bac proposaient de nombreux séjours à l’étranger et qui me permettraient de continuer à étudier les mathématiques tout en découvrant de nombreuses nouvelles matières.

        J’ai donc décidé de préparer les concours ACCÈS et SESAME, et également de m’inscrire au Bachelor de l’ESCP afin d’augmenter mes chances d’avoir une bonne école.

        Au moment des résultats, j’ai été admise à toutes les écoles auxquelles j’avais postulé, notamment l’IÉSEG, le BBA de l’ESSEC et le Bachelor de l’ESCP.

         

        Et pourquoi avez-vous choisi d’intégrer le programme Bachelor de l’ESCP ?

        J’ai longuement hésité entre l’ESSEC et l’ESCP car toutes deux me permettaient de commencer mes études à l’étranger, ce qui n’était pas le cas de l’IÉSEG.

        Finalement, mon choix s’est porté sur l’ESCP qui me permettait de découvrir 3 capitales européennes en 3 ans, d’être entourée d’une multitude de nationalités différentes, de m’orienter vers un secteur plus précis dès ma 3e année, et un enseignement basé sur le système anglophone que je préfère (plus flexible, bienveillant et basé sur l’autonomie de travail des étudiants).

         

        Comment s’est déroulé le processus d’admission ?

        En 2018, le processus d’admission se faisait directement sur la plateforme de l’ESCP BS. Il fallait renseigner ses coordonnées, et ajouter un CV et une lettre de motivation en anglais, puis répondre à quelques questions.

        Désormais, la procédure d’admission dépend du campus choisi pour la première année.

        Si vous souhaitez intégrer le Bachelor de l’ESCP à Paris, la candidature se déroule sur Parcoursup, en formulant un vœu pour ce programme.

        Si vous souhaitez intégrer le Bachelor de l’ESCP à Londres ou Turin, la candidature se déroule directement sur le site de l’école. Vous pouvez alors candidater dès maintenant.

        Si votre profil est intéressant pour l’école, vous serez alors invités à venir passer un entretien. Selon la localisation, l’entretien se déroulait en présentiel ou à distance. Personnellement, je vivais à Paris et me suis donc déplacée sur le campus situé dans le quartier République.

        L’entretien est composé de questions de personnalité, de motivation et quelques questions d’actualité. Il dure entre 20 et 30 minutes et se fait au choix soit en anglais soit dans la langue du campus (dans mon cas, français), au choix.

         

        Comment avez-vous choisi vos 3 campus ?

        J’ai choisi la ville de Londres pour la première année. Nous avions à l’époque le choix entre Paris ou Londres et je savais que je voulais commencer mes études à l’étranger.

        J’ai ensuite opté pour passer ma deuxième année à Madrid car je parlais déjà espagnol, et j’avais envie de m’améliorer et de découvrir l’Espagne où je n’étais encore jamais allée.

        Finalement, pour ma troisième année, j’ai voulu aller à Berlin car j’avais déjà quelques connaissances de l’allemand et j’avais surtout très envie de retrouver habiter en Allemagne.

         

        Comment se sont déroulées vos 3 années à l’ESCP ?

        Au top ! Je suis très contente du choix que j’ai fait. La vraie valeur ajoutée du programme c’est son format : 3 ans, 3 langues, 3 pays.

        Étant donné qu’on change de ville tous les ans, on déménage avec certains de nos amis, tout en rencontrant de nouvelles personnes chaque année. C’est un super équilibre entre confort et nouveauté. Cependant, on n’a pas vraiment de vie associative car on bouge trop rapidement pour avoir le temps de monter des associations, faire des campagnes d’élections etc. Mais on compense en organisant pleins d’événements entre élèves directement.

        J’ai pu avoir des cours d’espagnol et d’allemand durant les trois années,  ce qui m’a permis d’acquérir un niveau C1/C2 en espagnol et un niveau B2 en allemand.

        Au niveau des expériences professionnelles, nous avons l’occasion de faire des stages chaque année. Cela nous permet de mettre réellement en pratique nos connaissances acquises tout au long du programme.

         

        Qu’allez-vous faire pour la suite de vos études ?

        Approchant la fin de mon Bachelor, je m’intéressais de plus en plus au monde des nouvelles technologies. Afin de confirmer mon intérêt, j’ai décidé de faire une année de césure après l’obtention de mon diplôme pour effectuer un stage dans ce secteur.

        J’ai donc fait 6 mois de stage en tant que Data Consultant, chez Artefact à Londres. Artefact est un cabinet de conseil leader dans le domaine du digital, de la data et des nouvelles technologies. Cela m’a aussi permis de mieux connaître ce milieu et d’assurément confirmer mon intérêt.

        Par la suite, j’ai postulé dans différents masters dans les domaines suivants : Data Science, Business Analytics, Digital Businesses, New Technologies…

        J’ai finalement obtenu mon premier choix, le MSc in Business Analytics de Imperial College Business School, à Londres.

         

        Un dernier mot ? Auriez-vous des conseils pour les futurs candidats ?

        Le Bachelor de l’ESCP est un programme que je conseille spécialement aux candidats qui recherchent avant tout une variété culturelle au sein du cursus, des camarades, des professeurs et des cours. Une alternative pourrait être le BBA International de l’EDHEC.

        Cependant, si le candidat recherche particulièrement une ambiance associative dans son école, ou s’il a du mal à se motiver à travailler en autonomie, une école de commerce française plus « classique » correspondrait mieux. Une alternative pourrait donc être l’IÉSEG.

        Pour mettre toutes les chances de leur côté dans leur candidature à l’ESCP, je conseillerais aux candidats de mettre un fort accent sur leur ouverture internationale, leur curiosité, leur envie de changement constant et leur besoin d’appliquer la théorie qu’on leur enseigne.



        Entretien avec Loup*, étudiante en première année à Sciences Po Paris dans le cadre du double-diplôme Sciences Sociales-Lettres avec La Sorbonne

        Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

        Je m’appelle Loup, j’ai 19 ans et je suis en Première année à Sciences Po Paris dans le cadre du double-diplôme Sciences Sociales-Lettres avec La Sorbonne.

         

        Comment avez-vous eu connaissance des doubles-diplômes ?

        J’ai découvert les double-diplômes grâce à Ipesup et aux professeurs qui avaient insisté sur le panel important de cursus proposés à Sciences Po, contrairement à Sciences Po lui-même qui ne met pas assez en avant sur son site Internet les SPIV (Humanités littéraires et Sciences Sociales), SCUBE (Sciences et Sciences Sociales), SMASS (Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales) et autres doubles-cursus en France ou à l’étranger. Je pense sincèrement que sans Ipesup, je n’aurais jamais connu l’existence de ce parcours et je me serais finalement orientée vers une autre voie.

         

        Pourquoi avoir demandé un double-cursus avec La Sorbonne, et plus particulièrement « SPIV » ?

        Demander un parcours comprenant les Lettres était une évidence, en réalité. Au lycée, ayant toujours été très littéraire, je trouvais restreinte la place donnée à la littérature dans le programme scolaire. De fait, lors de mes choix Parcoursup, je me projetais véritablement dans l’étude sociale et les sciences humaines, tout en sachant au fond de moi que je ne voulais pas abandonner la littérature. Finalement, le seul cursus disponible et correspondant à cette recherche était celui qu’offrait Sciences Po. Il y avait également les prépas B/L (ndlr, classes préparatoires littéraires comprenant un nombre important d’heures de Mathématiques et de SES) parce qu’elles enseignent aussi de l’Économie, de la Sociologie, … mais mon intérêt pour le monde des prépas était moindre. Je m’étais donc dit « je veux d’abord Sciences Po, et le double-cursus SPIV serait la cerise sur le gâteau ».

         

        Quels étaient vos choix Parcoursup ? Aviez-vous inscrit des vœux pour les IEP de Région ?

        Sur Parcoursup, j’ai vraiment ciblé tous les parcours en Sciences Humaines et Sociales. J’avais donc demandé tous les IEP de Région du concours commun, que j’ai passé, ainsi que Bordeaux et Grenoble, mais également le mono-cursus de Sciences Po Paris, avant d’inscrire les prépas B/L, le Cycle Pluridisciplinaire (PSL) en Humanités et des doubles-licences à La Sorbonne.

         

        Qu’ont représenté pour vous les Sciences Humaines et Sociales (SHS) lorsque vous étiez encore au lycée ? Quand est née votre passion pour cette discipline ?

        Il est vrai qu’au lycée les Sciences Humaines et Sociales sont utilisées comme une expression « fourre-tout » appliquée à de nombreux domaines d’études. De manière rétrospective, et avec les connaissances que j’ai pu acquérir cette année, je pense que j’y ai toujours été sensible puisque j’ai toujours été intéressée par des matières ayant trait à l’humain, à l’économie, au droit… Et je trouve que l’ensemble de ces domaines se complètent merveilleusement bien ! Tous mes engagements jusqu’ici ont d’ailleurs fait écho aux Sciences Humaines et Sociales : dès le collège, j’étais engagée en tant que déléguée et conseillère départementale Jeunes. Cela constituait de premières expériences et mises en pratique de mon intérêt pour les SHS. De fil en aiguille, j’ai commencé à m’y intéresser de manière académique, à travers des lectures tout simplement, qu’elles soient personnelles ou dans le cadre de concours, à l’image de celui organisé par la Grande Librairie. C’est pour cela que je parle avec abondance de littérature, parce qu’au lycée je lisais déjà des romans ou des essais d’auteurs comme Edouard Louis, utilisant leur plume pour écrire au sujet de thématiques sociologiques profondes comme le déterminisme social.

         

        Quels étaient les engagements collégiens ou lycéens mentionnés dans vos Écrits Personnels ? Les avez-vous reproduits maintenant que vous avez intégré Sciences Po ?

        Comme expliqué précédemment, dès le collège je me suis engagée en tant que déléguée de classe et conseillère départementale Jeunes. Au lycée, j’ai intégré une association féministe nommée Nous Toutes. Ces engagements faisaient sens dans mes écrits, car c’est en m’intéressant aux autres et à l’organisation d’une communauté à l’échelle d’une classe ou d’un département, qu’académiquement, j’ai voulu me tourner vers l’étude des politiques régissant le fonctionnement des communautés.

        Concernant mes engagements purement associatifs, malgré le nombre pléthorique d’associations et initiatives étudiantes proposées par Sciences Po, j’ai fait le choix de ne pas m’engager lors de ma Première année, privilégiant mes engagements hors-Institut ; pour ma Deuxième année, je suis désireuse d’agir pour la communauté des double-diplômes, je me suis donc présentée au nouveau bureau de l’association des SPIV et ait été fraîchement nommée co-présidente. Le but est de souder la communauté des étudiants en Histoire, en Philosophie et en Lettres (ndlr, les trois filières proposées dans le parcours SPIV), de la promouvoir et d’intégrer au mieux les élèves de Première année.

        Mes engagements lycéens et collégiens ont tout de même pu se concrétiser lors de ma Première année, l’importance accordé au Parcours Civique m’ayant permis d’intervenir au sein du milieu carcéral et d’agir, avec mes moyens, auprès des détenus.

         

        De manière rétrospective, comment s’est déroulée votre « double-année », de la rentrée aux examens finaux ?

        Ce qui est particulièrement positif dès le début, c’est que la semaine de pré-rentrée de Sciences Po et de la Sorbonne sont décalées, ce qui nous permettait d’appréhender les deux écoles l’une après l’autre : d’abord Sciences Po, qui nous effraie souvent un peu plus, puis la Sorbonne. L’intégration n’a pas été simple pour tout le monde parce que de nombreux élèves ne vivaient pas à Paris au lycée, les classes sont plus grandes et le niveau d’exigence a sensiblement augmenté. Le premier semestre a donc été une longue période d’adaptation où j’ai eu des semaines de travail très dures, puis au deuxième semestre cela s’est beaucoup mieux déroulé car nous avons tous compris que ce n’était pas alarmant de ne pas avoir 18 de moyenne et que nous devions apprendre à travailler à notre rythme.

         

        A propos de méthodes de travail et de continuité pédagogique, qu’est-ce que vous avez appris à Ipesup qui vous est encore utile maintenant vous êtes à Sciences Po ?

        Parce que nous avons été intensément et méthodologiquement préparés à la prise de parole et aux oraux en conditions d’examens, cela m’a naturellement rendue bien plus à l’aise, notamment pour les exposés. Aussi, les cours de soft skills proposés à Ipesup entrent grandement en résonance avec l’exercice de l’oral, mais également avec des points bien plus personnels : les professeurs nous avaient appris à nous recentrer sur nous-mêmes, à mieux nous connaitre et à construire ce que nous voulions faire et/ou dire, ce qui représente des compétences fondamentales tout au long de la vie. Je me souviens même des exercices très efficaces qui nous avaient été donnés et que je reproduis encore maintenant, à l’image de ceux pour gérer le stress.

        Que vous ont concrètement apporté les oraux blancs d’Ipesup dans le cadre de la préparation à l’oral d’admission ? Quelles étaient les spécificités des oraux SPIV ?

        Il y a effectivement des spécificités-clés pour l’oral du double-diplôme. A l’instar de ceux qui demandent des cursus simples, nous avons la présentation de soi et l’analyse d’image. Néanmoins, pour le moment d’échange à la fin de l’entretien, un temps conséquent est réservé à notre connaissance de la littérature, ce qui peut être assez déroutant lorsque nous n’y avons pas été préparés. Je me souviens de questions très ciblées, je devais deviner des auteurs, leurs ouvrages… Il faut être calé sur la matière que nous demandons en parallèle de Sciences Po et, le jour de l’oral, les membres de jury comprennent très rapidement si nous le sommes ou non.

        En termes de préparation, j’ai pu effectuer 5 oraux blancs, à savoir 4 oraux proposés dans le cadre du cycle continu ou du cycle de stages, et 1 oral facultatif que j’avais choisi. J’ai été particulièrement marquée par le fait d’avoir 5 jurys différents, certains étaient très bavards, d’autres beaucoup moins, certains s’intéressaient grandement à tel ou tel sujet de ma personnalité quand d’autres appuyaient sur des points de mon parcours ou ma connaissance de Sciences Po… J’avais eu tous les cas de figure possibles, si bien que j’étais préparée à toute éventualité. Je savais comment réagir, mais aussi comment m’adapter en temps réel à mon jury, ce qui constitue pour moi la clé de la réussite de l’oral d’admission. Il n’y en a qu’un, et le jour J, soit nous comprenons comment le jury « fonctionne », comment répondre aux attentes et mener l’entretien, soit nous restons passifs, sans avoir la possibilité de démontrer l’étendue de nos connaissances et la force de notre motivation. En plus d’être une expérience formidable pour préparer Sciences Po Paris, les oraux m’ont énormément aidée pour l’oral de Sciences Po Bordeaux et le Grand Oral du Baccalauréat.

        Pour clore sur le sujet des oraux, j’aimerais ajouter quelques mots spécifiques à l’analyse d’image : c’est un exercice particulièrement exigeant, auquel nous ne sommes pas préparés au lycée, et le fait d’en avoir fait 5 différentes grâce à Ipesup sur des thématiques très larges m’a concrètement formée ; j’ai pu développer une méthodologie mécanique et efficace, qui a très bien marché lors de mon oral.

         

        Comment s’est déployée votre préparation aux Écrits Personnels ? Quelles étaient les spécificités des écrits SPIV ?

        Il y a également des spécificités pour les écrits lorsque nous demandons un double-diplôme SPIV. L’écrit personnel n°3 sur l’essai est commun avec les mono-cursus, simplement nous avons un nombre de sujets restreint. En revanche, nous ne retrouvons pas de questions sur les choix de campus, car nous sommes obligatoirement à Paris, et nous avons une question mêlant notre attrait pour les Sciences Humaines et Sociales et les Humanités.

        De manière globale, Ipesup m’a énormément apportée pour la rédaction des écrits : pour rédiger les écrits personnels, il faut se connaitre, se comprendre, effectuer une introspection, à savoir « qu’est-ce que j’ai fait dans ma vie et pourquoi cela a un sens aujourd’hui ? », ce que moi-même, chez moi, je n’aurais jamais pris le temps de faire ni même su la valeur de ce cheminement pour candidater à Sciences Po. Le fait d’avoir effectué un stage à chaque période de vacances scolaires m’a permis très tôt dans l’année de réfléchir et de suivre des cours de brainstorming durant une semaine intensive. De cette manière, j’ai pu repérer 3 thèmes qui me façonnaient, que j’ai mis en avant dans mes écrits, et qui justifiaient amplement le double-diplôme comme le cursus simple. Cela a donc apporté une profondeur à ma candidature et a créé une résonance avec ce que proposait Sciences Po, ce qui, selon moi, a fait la différence.

         

        Qu’est-ce que vous redoutiez avec la fin du concours ?

        Il y a peu de choses que je redoutais, cependant j’ai le souvenir de m’être dit « j’ai de bonnes notes, comme au moins la moitié des personnes qui vont présenter Sciences Po, désormais ce qui va faire la différence, c’est mon engagement, ma motivation et ma personnalité ». Partant de ce constat, j’ai véritablement fait en sorte de mettre en avant ces différents aspects, de justifier mes choix et de montrer pourquoi ces derniers faisaient écho à l’environnement proposé à Sciences Po ; et injecter du sens dans mes actes et dans mes choix, c’est Ipesup qui me l’a appris.

         

        Pourquoi avoir choisi le cycle de stages d’Ipesup et qu’est-ce que vous avez aimé dans la préparation ?

        Lorsque j’ai commencé à exprimer mon attrait pour Sciences Po, je me suis demandée s’il était véritablement nécessaire d’effectuer une préparation, quelle qu’elle soit. Après réflexion, je me suis dit que je n’avais qu’un essai pour intégrer le Collège Universitaire de Sciences Po Paris et qu’il me fallait mettre toutes les chances de mon côté. L’été précédent ma Terminale, j’ai donc fait le choix avec mes parents de me tourner vers Ipesup pour trois raisons : c’est la formation ayant les meilleurs résultats aux différentes voies d’accès à Sciences Po et aux IEP, mes parents et moi connaissons des personnes qui sont passées par Ipesup et qui en sont ravies, et enfin Ipesup est une institution historique qui forme depuis des décennies des étudiants préparant Sciences Po, l’ENA, HEC… ce qui est forcément rassurant. Concernant la formule du cycle de stages, le fait d’avoir une préparation intensive ponctuée de nombreuses conférences de grande qualité m’avait entièrement convaincue ! En tant que préparationnaires, nous avons véritablement été introduits à la vie de « sciencespiste », par ces mêmes conférences ou le large panel d’étudiants de Sciences Po venus présenter leurs parcours, qu’ils soient en Première et Deuxième année de double-diplôme ou du mono-cursus, actuellement en Troisième année, ou même en Master. Ils nous ont donnés un grand nombre d’informations sur les associations, la vie sur les campus etc… Mes écrits personnels et mon oral ont d’ailleurs été particulièrement étoffés par les interventions d’étudiants et de conférenciers, au travers d’auteurs cités ou directement de personnalités que nous avions rencontrées.

         

        Quel a été votre meilleur cours, professeur ou intervenant à Ipesup ?

        Beaucoup d’intervenants et de professeurs m’ont marquée ! Je me souviens plus particulièrement d’une conférence sur Albert Camus et La Peste, intitulée « La crise sanitaire à la lumière de l’œuvre de Camus », durant laquelle l’intervenant avait effectué un parallèle entre la Covid et les sujets abordés dans l’ouvrage, tout en répondant à l’ensemble de nos questions. Il avait apporté une réflexion très pointue sur une thématique précise. C’était super intéressant ! D’autant plus qu’à l’oral de Sciences Po ou même dans un essai, on ne nous demande pas simplement de parler de l’actualité, mais bien d’être capable de dresser des parallèles originaux et de donner de la profondeur à notre argumentaire.

         

        Et à Sciences Po ? La Sorbonne ?

        Il faut savoir qu’au départ, je me destinais plutôt à une carrière centrée sur le droit, notamment le droit international public humanitaire. En entrant à Sciences Po, j’ai été fascinée par la prestance de Guillaume Tusseau, notre professeur de droit constitutionnel en Première année, à tel point que je me dirige désormais vers la spécialisation Politique et Gouvernement l’année prochaine ! C’est un professeur formidable, avec une maitrise impressionnante, qui « respire » le savoir (rires).

        Du côté de la Sorbonne, notre professeure de Littérature au premier semestre, Madame Vanden Abeele, faisait des parallèles directement en adéquation avec notre programme à Sciences Po : étant donné que le programme d’Histoire de Première année à Sciences Po se focalise sur le XIXème siècle, nous apprenons du côté de la Sorbonne la littérature de cette même époque ; parfois même, les cours de Madame Vanden Abeele étaient encore plus approfondis que ce que nous pouvions voir en conférence de méthode à Sciences Po. C’était donc très intéressant de pouvoir faire des liens et nourrir une réflexion à la fois littéraire et politico-historique.

         

        Si vous aviez la possibilité de vous adresser à un ou une élève qui souhaiterait rejoindre Sciences Po, quel conseil lui donneriez-vous ?

        Je lui conseillerais de ne pas hésiter à se renseigner auprès d’un étudiant ou d’une étudiante de Sciences Po. Ce sont souvent des personnes à l’écoute, prêtes à aider. A Ipesup, par exemple ! (Lol).

         

        * Le prénom a été modifié.